Quand le chef m’a appris que j’étais désigné volontaire pour le prochain séminaire des chargés de projet, j’ai fait grise mine, j’appréhendais déjà la soupe à la grimace qu’allait me faire ma femme quand je lui apprendrai que je la laissais seule pendant une semaine à gérer la maison, les deux enfants en plus de son boulot.
Quand, en plus, il m’annonça que ça se passerait dans un bled paumé de Provence, j’ai caché ma joie, la Provence, chouette mais début novembre, bof !
Quand enfin il m’apprit que je partais avec un collègue et que ce collègue s’appellait Caroline, là j’ai repris des couleurs, c’était une compensation appréciable et la seule bonne nouvelle de la matinée. Il faut dire que ladite Caroline est, dixit mon collègue Gilbert : « la seule gonzesse baisable de l’agence ».
Bon, Gilbert ne brille pas par la finesse de ses propos mais je dois admettre que sur ce point, il a raison : 27 ans, mignonne, élancée, pas très grande (1m 65), les cheveux blonds-roux coupés en carré long, les yeux bleux-gris, je la qualifierais de « beau petit lot ».
Par ailleurs, elle a oublié d’être idiote et s’avère d’un naturel gai et dynamique.
Partir à ce séminaire en sa compagnie serait donc un moindre mal car même si mon cœur est pris (le sien aussi d’ailleurs) et que je n’avais aucune intension de la draguer, se serait toujours plus agréable qu’avec n’importe quel autre collègue – même gilbert !
Jour 1, Dimanche.
Pour des raisons de mesquines économies nous n’avons pas eu droit à l’avion et avons dû prendre ma voiture pour nous rendre à Gréoux Les Bains, charmante bourgade des Alpes de Haute Provence. Charmante, certes mais quand même à 800 bornes de Paris, ce qui nous a obligés a partir la veille du séminaire.
Sur la route, nous avons parlé un bon moment de tout et de rien, elle prenant des nouvelles de ma petite famille et moi de son mari que j’avais eu l’occasion de rencontré une fois ou deux et qui, détail amusant, se nomme comme moi : D’Ernemont. Ce qui fait que sans avoir aucun lien de parenté, nous portons Caroline et moi le même nom ce qui ne manque pas de créer la confusion et de souvent nous amuser car beaucoup nous prennent pour mari et femme (si on s’était appelé Martin, Dupont ou Lefevre ce serait peut-être moins arrivé).
Certains, et là ça m’amuse en général moins, nous croient père et fille.
Il faut dire à leur décharge qu’avec son petit nez à la retrousse et ses taches de rousseur elle paraît bien moins que son age et en revanche, mes cheveux prématurément poivre-et-sel me vieillissent au-delà de mes 35 ans mais il n’empêche que cela me démange de montrer à ceux-là mes tablettes de chocolat et de leur demander si comme moi ils courrent leur 40 kms par semaine.
Au bout d’un certain temps, Caroline m’a demandé si ça ne me dérangeait pas qu’elle dorme un peu pour récupérer de son week-end fatigant. J’ai donc continué à conduire en silence tout en l’observant à intervalles réguliers pendant son sommeil. C’est là que j’ai regrété qu’on ne fut pas en été. En effet, à cette saison, Caroline porte souvent des jupes plutot courtes mettant en valeur le galbe parfait de ses jambes et des hauts echancrés qui provoquent des divergeances oculaires chez ses interlocuteurs qui ont bien du mal à la regarder dans les yeux.
La fraicheur de novembre l’avait au contraire poussée à enfiler un jean des plus classiques et un pull cachant le principal relief de son 85 B (parole de connaisseur).
J’entends déjà certains objecter que pour un homme qui se prétend mari fidèle et contenté, j’ai plutôt le regard un peu lubrique d’un gros matteur.
Je leur répondrais par une devise de Gilbert : C’est pas parce qu’on a déjà mangé qu’on a pas le droit de regarder le menu » (et oui, c’est une de ses plus fines).
Je me contentais donc d’admirer son profil parfait et d’imaginer ce que j’aurais pu deviner au hasard de ses multiples changements de position si la température avait été plus clémente : le haut d’une cuisse bronzée, un tatoo intime, le bord d’une culotte blanche ou le bout d’un sein diaphane.
Nous sommes arrivés à destination en début de soirée, après avoir traversé rapidement le bourg, nous nous sommes présentés à la réception de l’hôtel que nous avait réservé la société.
Il y avait foule et en faisant la queue je me demandais pour qu’elle raison on avait organisé un tel rassemblement dans un lieu aussi reculé (je me le demande toujours d’ailleurs).
Lorsque notre tour est venu, j’ai fais part au réceptionniste de mon étonnement de voir autant de monde :
– C’est que vous n’êtes pas les seuls, vous tombez en même temps qu’un congrés d’agent d’assurance, un colloque de médecins et les conseils d’administration se succèdent à cette période, sans parler des curistes habituels car Gréoux est une ville balnéaire réputée » déclara –t’il fièrement, « Estimez-vous heureux d’avoir pu réserver dans un hotel du centre, il n’y a plus une chambre de libre à 20 kms à la ronde cette semaine… Monsieur et Madame D’Ernemont, chambre 127, la Direction vous souhaite un bon séjour .
– Et ?
– Je vous demande pardon ?
– Chambre 127 et …, il y a bien deux chambres de réservées n’est-ce pas ?
– Désolé Monsieur, je ne vous suis pas, il y a une chambre réservée au nom de M. et Mme D’Ernemont.
Cette dernière réponse fit éclater de rire Caroline (je vous ai dit qu’elle avait un naturel gai), moi ça ne me fit pas rire du tout, la fameuse confusion avait encore fait des siennes.
Le moment n’était pas à chercher d’où venait l’erreur mais à trouver une solution de rechange. Hélas le réceptionniste nous confirma qu’aucune chambre n’était libre dans l’hôtel, qu’il pouvait à la rigueur nous confier des coussins supplémentaires pour que l’un de nous (devinez qui ?) utilise au mieux le canapé disponible dans la chambre et nous laissait peu d’espoir de trouver une chambre dans un autre établissement.
Nous avons donc rejoint la 127 et au premier coup d’œil j’ai vu qu’il y aurait un problème. Le canapé était bien trop petit pour que je puisse y loger mes 184 cms et la galanterie (foutue galanterie) m’interdisait de le laisser à Caroline. Etonament, cette situation la rendait hilare, elle me dit qu’on trouverait un moyen de dormir confortablement quand-même.
Je la laissais defaire ses bagages et sortait au plus vite vérifier les dires du réceptionniste et le taux de remplissage des hôtels du voisinage.
Au bout d’une heure j’ai dû convenir qu’il avait raison et je suis rentré passablement abattu.
Caroline était en train de se doucher et je commençais à faire contre mauvaise fortune bon cœur en essayant d’arranger au mieux le canapé rouge.
Lorsqu’elle est sortie, j’ai eu droit au premier lot de consolation de cette situation ubuesque : Elle était en nuisette descendant à mi-cuisse sous laquelle pointaient deux petits tétons revigorés par la douche.
Cette vision me remit de bonne humeur et je repris mes activités de déballage (pas de mon petit matériel, rassurez-vous) tout en lui narrant mon expédition de la dernière chance et en ne manquant pas, dés que possible, de jeter un regard rapide sur ses formes avenantes. Elle parassait à son aise et semblait trouver la situation tout à fait naturelle, déambulant en toute simplicité dans la pièce, séchant ses cheveux à l’aide d’une serviette ce qui faisait se trémousser ses petits seins rendus à leur liberté. Elle finit par s’asseoir en tailleur sur le lit et comme je continuais à m’affairer je pu, sous un certain angle, nettement distinguer le blanc d’une chaste petite culotte de coton couvrant son entre-jambes. Mon coté épicurien trouvait ce soir là une bonne occasion de sépanouir.
Après ma douche nous avons décidé d’un commun accord d’éteindre très vite la lumière pour récupérer un maximum. Dans le noir j’essayais d’optimiser ma position dans le canapé sans grand succés.
A ma première chute (au bout d’un quart d’heure) Caroline pouffa et dit « je compatis », à ma deuxième chute (dix minutes plus tard et non intentionnellement je le précise), elle me dit plus sérieuse « A ce rythme, tu ne va pas dormir de la nuit, c‘est ridicule Christophe, le lit est assez grand pour nous deux, on est des adultes responsables, ce n’est pas parce qu’on va s’alonger côte à côte que l’on va se jeter l’un sur l’autre comme des ados post pubères.
J’ai un T-shirt et une culotte, tu gardes ton caleçon, on ne va pas se toucher, on va dormir chacun de son côté ».
Elle avait raison, je me suis alongé à coté d’elle, elle m’a tourné le dos et éteint la lumière.
Je n’aurais pas su dire si j’étais déçu ou rassuré par sa tirade, toujours est-il que j’étais harrassé et que je me suis endormi d’un bloc aux cotés de mon beau petit lot.
Jour 2 – Lundi.
J’ai dormi comme une souche ; au petit matin mes sensations m’envoyaient des signaux contradictoires : d’un coté je me demandais où j’étais, d’un autre je ne me demandais pas avec qui j’étais puisqu’une tête blonde habituelle dormait sur mon épaule.
En quelques secondes, mon cerveau fit la mise au net et je réalisais que la tête blonde n’était pas du tout habituelle mais que caroline dormait effectivement la tête dans le creux de mon épaule, un bras en travers de ma poitrine et une jambe sur mon bas ventre, me compressant la vessie.
La soudaineté de la révélation me fit me redresser légèrement ce qui réveilla Caroline. Elle eut visiblement les mêmes difficultés pour se situer et soudain elle écarquilla les yeux, s’écarta vivement.
– Oh merde ! Désolée.
– Y’a pas de mal, bien dormi ?
– Pour des gens qui ne devaient pas se toucher s’est raté.
– C’est pas grave, on est des adultes responsables n’est-ce pas ?
Nous nous sommes préparé chacun de notre coté, avons pris le petit déjeuner ensemble, comme si rien de particulier ne s’était passé et nous avons pris le chemin des salles du séminaire.
Pendant la journée, nous n’étions pas forcément dans les mêmes ateliers et nous ne nous revîmes que le soir pour un dîner en tête-à-tête.
La discussion porta surtout sur le boulot et sur le séminaire puis glissa peu à peu sur nos vies respectives et étant donné notre relative intimité, nous avons abordé des thèmes plus personnels tels que nos relations de couple.
Apparemment, ça marchait fort avec son mari et ils envisageaient d’avoir un enfant dans l’année. De mon coté, je lui racontais comment tout allait bien pour nous (c’est la vérité) et cela sembla la rassurer.
D’un commun accord, nous avons cependant décidé de cacher à nos conjoints respectifs le fait que nous faisions lit commun, il n’était pas nécessaire d’exacerber la jalousie naturelle de ma Dorothée alors que tout cela se faisait en tout bien tout honneur.
Nous avons d’ailleurs décidé de garder le secret vis-à-vis de tout le monde et notamment au bureau où je n’avais pas envie de subir pendant dix ans les allusions graveleuses de Gilbert.
Nous avons passé la fin du repas à parler des joies ( parfois toutes relatives) de la paternité et de la maternité et avons décidé de nous couché tôt pour assimiler une première journée fatigante et préparer la suivante qui promettait de l’être tout autant.
Au retour dans la chambre, j’ai eu droit, comme la veille, à mon petit défilé de nuisette que j’appréciais toujours beaucoup, je pense qu’elle s’en est aperçue mais elle a continué de vaquer à ses occupations, j’étais apparemment devenu un bon pote. Je pus donc reluquer ses ganbettes presque librement en faisant à peine mine de lire un bouquin (que j’avais quand même mis dans le bon sens).
Ensuite extinction des feux, chacun de son coté, comme un vieux couple.
Seulement, étant moins mort de fatigue que la veille, j’ai eu un sommeil un peu plus léger et j’ai pu me rendre compte qu’elle avait, elle, le sommeil agité, parlant, sursautant, se tournant, se retournant. A plusieurs reprises, je me suis fait réveiller par une main, un bras ou une jambe arrivant sur moi. Au milieu de la nuit, elle me caressa la poitrine en gémissant « chéri ». Je restais de marbre. Quel gentleman ce Christophe.
Jour 3 – Mardi.
Le deuxième réveil fut moins vaseux mais tout aussi agréable. Caroline était de nouveau collée à moi mais plus bas : La tête sur le coté de ma poitrine, un bras sur mes abdos et une jambe sur une de mes jambes.
Il avait fait chaud dans la nuit et les draps étaient tous tassés au fond du lit, de plus, à force de se retourner sans cesse, sa nuisette était remontée jusqu’au niveau de sa taille, dans le jour naissant je pus donc contempler à loisir la courbe somptueuse de ses petites fesses gainées dans une petite culotte rose cette fois-ci.
De ma main libre, j’osai lui caresser très légèrement ce qui était à ma portée : les cheveux, son coté, sa hanche puis la jambe qui m’enjambait. Je goûtais la douceur exquise de sa peau.
Elle commença à s’agiter et je pensai qu’elle allait se réveiller mais au contraire, elle se mit à nouveau à murmurer « chéri » et sa main commença à me caresser le ventre puis glissa sur mon caleçon où elle entama un pétrissage très doux de mon appareil 3 pièces. Le principal intéressé n’en demandait pas tant et j’affichais rapidement une érection de première catégorie qui ne demandait qu’à s’échapper du caleçon.
Elle arrêta assez (trop ?) rapidement, sa main tomba sur le drap et deux minutes plus tard, elle s’éveilla pour de bon : Elle écarquilla les yeux, se recula en rabaissant sa nuisette :
– Oh merde ! Désolée. (Tiens ! comme hier)
– Y a pas de quoi, tout le plaisir était pour moi.
Son regard s’arrêta sur mon caleçon tendu comme une toile de tente et en souriant :
– Oui je vois, vous êtes vraiment tous les mêmes les gars, au réveil c’est le garde-à-vous.
Je ne crus pas nécessaire de préciser qu’elle était à l’origine de mon embarras et la laissai se lever et se préparer dans la salle de bains en attendant que ça passe.
Après une douche rapide, j’étais en plein rasage manuel lorsqu’elle frappa à la porte de la salle de bains que je n’avais pas verrouillée et entra avant que je n’aie eu le temps de lui répondre.
– Excuses-moi, j’ai oublié ma brosse.
– Ne te gène surtout pas !
– T’inquiètes pas, j’ai déjà vu des mecs à poils.
Puis regardant mon coté pile avec insistance :
– Dis-donc t’es plutôt bien conservé pour ton age !
– Vas-y appelles-moi pépère pendant que tu y es ! Dégage voyeuse !
– Mais non je plaisantais mon chou !
Et elle sortit en me mettant une main aux fesses.
A nouveau, je me demandais si cette ambiance de vestiaire de foot me rassurait (pas de tentation avec un pote) ou me décevait (j’étais tenté d’être tenté).
La seconde journée de masturbation intellectuelle se déroula comme la première.
Lors des deux dernières heures, je me retrouvais dans une salle quatre à cinq rangs derrière ma colloc du moment.
Mon œil fut attiré par un étrange manège, Caroline n’arrêtait pas de gigoter sur son siège, changeant de position toutes les cinq minutes.
A la fin de la session, je lui demandais ce qu’elle avait.
– J’ai failli me ramasser dans les escaliers ce matin, je me suis rattrapée de justesse mais j’ai dû me froisser quelque chose, j’ai un mal de dos infernal qui n’a pas cessé d’empirer tout au long de la journée, à la fin je n’en pouvais plus.
– Puisque c’est fini profites-en pour aller t’allonger jusqu’au repas (des collègues de province nous avaient invités à nous joindre à eux ce soir là).
Je l’accompagnai jusqu’à la chambre.
– Tu devrais consulter un médecin, il y a toute la gamme à disposition qui squate tous les hôtels de la ville, je suis bien placé pour le savoir.
– Non ça va aller, une bonne nuit et demain je pète le feu, par contre, tu peux me décommander pour ce soir, j’ai pas faim, de toute façon on mange trop dans ces stages.
– D’accord, mais je te conseille au moins de prendre une longue douche très chaude pour te relaxer.
– OK
– Si tu veux, je peux te faire un massage du dos, il paraît que je suis très doué pour ça.
– C’est vrai ? Tu ferais ça pour moi ?
– Et avec plaisir en plus !
– Alors là t’es un amour, j’adore les massages et je suis sûre que ça me ferait un bien fou.
– Pas de problème, pendant que tu prends ta douche, je file décommander les provinciaux, m’acheter un sandwich et chercher une huile de massage à l’arnica dans une pharmacie.
(Je réponds d’emblée aux moqueurs que j’entends déjà : non je ne lui ai pas proposé le massage uniquement pour pouvoir la mater presque nue et pour pouvoir la peloter à volonté. J’ai un réel don, la suite vous le prouvera.
Mais bon, je n’allais pas le faire les yeux fermés et avec des gants, vous commencez à me connaître).
A mon retour, elle m’attendait à plat ventre sur le lit, parlant à son mari au téléphone, habillée d’une petite culotte bleu pâle, un oreiller coincé sous la poitrine et un autre sous les hanches.
Je m’arrêtais une minute pour contempler le tableau : tout simplement divin. Cette seule vue suffit à m’émoustiller les hormones. Elle était magnifique : alanguie, offerte. Sous la lumière tamisée, ses courbes étaient un appel à la caresse… et plus si affinités.
-Bisous mon amour, à demain. Elle raccrocha.
Je repris mes esprits, me mis à mon aise (T-shirt et pantalon de sport), m’installai à coté d’elle, lui dégageai doucement les cheveux qui cachaient sa petite nuque et glissai deux doigts sous l’élastique de la culotte pour d’autorité lui surbaisser ladite culotte de trois bons centimètres afin d’avoir accès à tous les lombaires (j’aime accroire qu’elle a eu peur que je lui baisse entièrement, elle a eu un léger sursaut mais a laissé faire le « professionnel »).
Enfin je lui versai quelques gouttes d’huile sur le dos et laissai mes mains commander la manœuvre.
Elles allaient et venaient sur toute la surface de son dos, de la nuque à la naissance des fesses, de son flan droit à son flan gauche, alternant les pressions fortes des paumes avec les caresses légères du bout des doigts, les mouvements rapides puis lents.
Je n’ai pas besoin de préciser l’effet que me faisait cette séance. D’ailleurs, le massage lui fit de l’effet à elle aussi car, dés le début, elle se mit à pousser des petits grognements de contentement.
Je délassais ses muscles endoloris, relaxais ses ligaments, pétrissais sa peau douce avec un plaisir grandissant.
A plusieurs reprises, je glissais mes doigts sous l’élastique de sa culotte déjà plutôt basse pour caresser un peu plus loin ses petites fesses, elle ne sembla pas s’en offusquer.
Ses grognements s’accentuaient, elle soufflait quelques mots : « Oh oui », « c’est bon », « plus haut », « plus bas » , « là oui », « plus fort », « oui comme ça » et son préféré : « Hummmmmmmm ».
Je me disais que si quelqu’un écoutait à la porte, il serait convaincu que nous faisions l’amour.
A un moment, elle m’a dit :
– Hummm, tu es un dieu du massage, tu sais que tu as raté ta vocation.
– Merci, on me l’a déjà dit.
Je continuais le massage pendant de nombreuses minutes sans que cela me semble interminable, j’aurais pu continuer toute la nuit comme ça.
Ses grognements se doublèrent petit à petit de gémissements et étonnamment, alors que le massage avait pour but de la détendre, elle se mit à se tendre par à-coups puis brusquement son bassin fut agité de soubresauts, se calma puis trembla de nouveau et cela recommença à deux ou trois reprises.
Ou je n’y connaissais rien ou bien ma patiente venait de connaître un bel orgasme.
C’était la première fois qu’un de mes massages avait un tel effet et j’en n’étais pas peu fier, même si je la soupçonnais de s’être aidée de ses doigts grâce à la main qu’elle avait glissée sous elle.
Mes mains continuant leur office, Caroline murmura « merci » et au bout de quelques minutes, s’endormit.
Il était 21 H 30, j’étais à genoux à coté d’une fille superbe quasiment nue et endormie, avec un gourdin à vous faire exploser le slip. Qu’auriez-vous fait à ma place ?
J’ai laissé mes mains courir lentement sur son corps, préférant les parties n’ayant pas eu droit au massage : ses jambes magnifiques et ses fesses fermes. Je m’attardais sur l’intérieur des cuisses, là où la peau est la plus douce.
Cela dû la chatouiller car elle remonta une de ses jambes et me donna l’occasion de plonger mon regard sur le petit bout de tissu masquant son intimité. Ce que je vis confirma mes déductions : un sillon plus foncé trahissait l’humidité qui y avait régné quelques minutes plus tôt. La dame avait pris son pied.
Me déshabillant pour la nuit, j’attendais ensuite ce qui ne manquerait pas d’arriver compte tenu de sa propension à gigoter pendant son sommeil : Qu’elle se retourne.
Un quart d’heure plus tard, je pouvais librement admirer son coté face : De son visage serein se dégageait une impression de pureté, d’innocence, ses lèvres fines, sans artifice, étaient un appel au baiser.
Ses petits seins pales et fermes, posés haut, montaient et descendaient lentement au rythme calme de sa respiration. La peau veloutée de son ventre était barrée sur 3 ou 4 centimètres d’une cicatrice, trace d’une ancienne opération qui devait peut-être lui donner des complexes mais qui ne faisait que souligner la perfection du reste. Plus bas, la culotte surbaissée plus tôt par mes soins laissait dépasser quelques poils pubiens blonds-roux ; Cette blonde était une vraie blonde.
Il m’est difficile de décrire l’état dans lequel j’étais devant cette créature. Ma petite voix de la raison essayait péniblement de me rappeler que j’étais marié à une femme elle aussi superbe, ma petite voix de la déraison m’incitait à faire fi de tout ça et de profiter du moment présent, de la caresser, l’embrasser et la lécher.
Après l’avoir longtemps caressée des yeux, le coté obscur l’emporta et je laissais mes mains épouser la rondeur de ses seins, ils étaient chauds et doux sous mes paumes, leur aréole blonde surmontée d’un joli téton fièrement dressé.
Je caressais ensuite lentement son ventre de velours tout en louchant sur le triangle de coton bleu légèrement bombé, dernier rempart m’empêchant d’admirer son Mont de Vénus. Je mourrais d’envie de franchir le Rubicon : glisser mes doigts sous l’élastique de sa culotte afin d’atteindre, en direct, sa toison dorée.
A ce moment là, la voix de la raison repris le dessus en me disant que même si son sommeil semblait profond, si par malheur, elle se réveillait en me trouvant la main dans son slip, j’aurais droit à une baffe monumentale et un retour direct et définitif vers le canapé.
Cette dernière pensée me coupa dans mon élan, j’ôtai mes mains, persistai encore longtemps à regarder le fruit défendu qu’était son petit corps offert puis arrêtai le supplice, me levai pour aller me soulager dans la salle de bains.
Jour 4 – Mercredi matin.
Les matins se suivaient et se ressemblaient en Provence.
A mon réveil, Caroline, toujours endormie, pressait ses petits seins nus contre mon torse, un bras en travers de mes épaules. Décidément, cette fille avait besoin de contact physique pour bien dormir.
Voulant lui épargner l’embarras de se réveiller quasiment nue dans les bras d’un homme qui n’était pas le sien, je décidai de faire semblant de dormir profondément quand elle se réveillerait.
J’étais aussi un peu curieux de voir ce qu’elle ferait me croyant endormi.
Quelques instants plus tard, je la sentis s’étirer et j’entendis :
« – Oh merde!… » (Je pense que ce devait être là ses deux premiers mots quotidiens), « …bravo Caro ! ».
Après s’être écartée, je l’entendis se lever, enfiler un vêtement (sans doute un T-shirt) et aller aux toilettes. Elle revint rapidement et se rallongea sur le lit. Elle resta un long moment sans bouger, je sentais le poids de son regard glisser sur mon beau corps d’athlète (Ah ! Modestie, quand tu nous tiens !), Malheureusement pour elle, cette fois les draps étaient restés à leur place et ne lui laissaient voir que ma poitrine.
Je commençais à penser qu’il ne se passerait rien de plus quand son mobile se mis à chanter.
Qui pouvait donc appeler à 7 heures du mat ! (Je sus plus tard qu’il s’agissait de sa meilleure copine Nathalie qui ne travaillait pas le mercredi sous prétexte de s’occuper de son gosse et passait sa journée au téléphone avec toutes ses copines en profitant outrageusement de la téléphonie illimitée. Apparemment, Caroline était habituée).
« – Salut Nat. Ça va ? »
« – …. »
« – Non, je suis toujours dans le Sud à ce foutu séminaire alors que je préfèrerai être avec mon homme à la maison. Remarque, j’ai trouvé un substitut sympa, devines avec qui je dors depuis le début de la semaine ? »
« – …. »
« – Avec Christophe D’Ernemont, un collègue dont je t’ai déjà parlé. » (Ben voyons ! Pour le secret s’était raté, en trente seconde, elle venait de ruiner notre clause de confidentialité. C’était bien une nénette tiens !)
« – …. »
« – Non non, encore une embrouille à cause de notre nom de famille et pas une chambre de libre dans la ville à cause de plein d’autres colloques. Tu aurais du voir sa tête quand il a compris qu’il devait se taper le canapé pendant une semaine ; j’ai eu pitié de lui et comme il est plutôt craquant, je lui ai proposé de partager le lit. »
« – …. »
« – Ouais, il est plutôt pas mal foutu, genre sportif du dimanche amélioré » (Merci pour le compliment) Joignant le geste à la parole elle me rabaissa les draps jusqu’aux cuisses comme pour vérifier l’authenticité de son jugement.
« – … »
« – Non non, il ne s’est rien passé, ça sera déjà suffisamment bizarre quand on se rencontrera après au bureau, alors si on baisouillait, je n’ose pas imaginer ! »
« – …. »
« – Oh non, c’est sans doute un bon coup, rien qu’à voir le massage qu’il m’a fait hier soir, j’avais un mal de dos atroce et ce matin je ne sens plus rien. Ce mec a des doigts d’or. C’est sûr que s’il fait tout comme ça, je comprends que sa femme le garde jalousement, j’en ferais autant ! » (J’étais sidéré par la décontraction et le culot avec lesquels elle parlait de moi a sa copine, sans se soucier de mon réveil éventuel).
« – …. »
« – Non non, j’avais mal, il s’est proposé, c’était juste un massage, pas plus ; même s’il a dû en profiter pour me peloter un peu, ce n’est qu’un mec après tout. »
« – …. »
« – Je t’ai déjà dit que le mot « bite » n’est pas très élégant dans la bouche d’une jeune femme. Mais bon là, je peux te renseigner, il dort encore à coté, vu qu’il a un boxer « poutre apparente » et que c’est l’heure du garde à vous, je dirais environ 20 centimètres. »
Et comme si cela ne lui suffisait pas, je sentis soudain une main fraîche soulever doucement mais largement l’élastique de mon caleçon.
« – Ouais, bel engin mais tu sais que la longueur ne fait pas tout n’est-ce pas coquine ? »
J’étais sur le cul ! Avec une désinvolture incroyable, elle venait d’oser ce que je m’étais refusé à lui faire quelques heures plus tôt. Décidément, cette fille n’avait pas fini de m’étonner.
« – … »
« – Oui, je pourrais essayer de te brancher, mais tu sais, il a l’air heureux en ménage, alors je ne suis pas sûr qu’il sera intéressé par une mère divorcée, qui plus est nymphomane. »
« – …. »
« – Et bien, en ce moment, tu tournes à une moyenne de deux à trois mecs par semaine. Pour moi ça ne ressemble pas à de l’abstinence. »
« – … »
« – Bien sûr, tu as le droit de combler le vide comme tu veux… Allez, ma belle, il va falloir que je réveille mon beau masseur et qu’on y aille. Bye Bye. »
Elle raccrocha puis je sentis ses doigts caresser ma joue.
« – Eh, l’homme aux mains d’or ! C’est l’heure de se lever ! »
Je m’étirai comme un chat : « – Ouah, j’ai bien dormi… et toi, ça va mieux ? »
« – Un vrai miracle, plus aucune douleur, tu devrais faire breveter ta technique, tu ferais fortune, encore merci, j’ai vraiment apprécié » répondit-elle en se levant. « Il faut qu’on se dépêche, on est à la bourre » et elle se dirigea vers la salle de bain.
Je restais un moment songeur, allongé sur le lit puis, entendant le bruit de la douche, j’eus l’idée de lui rendre la pareille du coup qu’elle m’avais joué la veille : la surprendre nue au sortir de ses ablutions matinales.
Je me postai juste derrière la porte de la salle de bain et attendis le moment opportun pour entrer sous n’importe quel prétexte.
Dés que j’entendis le bruit du rideau de douche que l’on tire, j’appuyai vivement sur la poignée de la porte.
Damned ! Verrouillée !
Je l’entendis rire de l’autre coté : « – Raté Pervers-Pépère, tu voulais me mater gros cochon ! A mon avis tu as eu tout le temps pour ça hier soir, alors ce matin tu te la mets derrière l’oreille ! »
La petite garce !
Jour 4 – Mercredi soir.
La journée se déroula sans détail marquant, le séminaire alternant des séquences intéressantes avec d’autres très soporifiques.
Les collègues de province réitérèrent avec insistance leur invitation à leur table pour le soir (je pense que Caroline leur avait tapé dans l’œil) et nous avons accepté bien que j’aurais préféré retenter une séance de massage approfondi, moi.
De retour dans la chambre, je donnais mon coup de fil quotidien à ma petite famille pendant que Caroline se préparait pour la soirée dans la salle de bain.
J’avais fini depuis cinq minutes quand elle sortit, enfin prête, et lorsque mon regard se posa sur elle, je restais pétrifié, bouche béante. Elle avait enfilé une magnifique robe noire s’arrêtant au dessus du genou, le haut étant constitué de deux bandes de tissu passant sur ses seins laissés libres et nouées derrière la nuque, le tout mettant en valeur un décolleté vertigineux et un dos-nu abyssal. Un sobre ras-du-coup en or et des boucles d’oreille en goutte d’eau parachevaient le splendide tableau.
La robe était si ajustée au niveau de la taille qu’on pouvait deviner à travers le tissu noir, l’élastique de sa petite culotte (au moins en avait-elle mis une !). Visiblement, bien que cela eut été plus seyant et que la forme des petites fesses s’y prêtât parfaitement, Caroline n’aimait pas porter de string.
« – Fermes la bouche, tu vas finir par gober des mouches. »
« – Euh, ton mec t’a laissé emmener ça ? »
« – Tu crois peut-être que j’avais besoin de son autorisation ? J’ai juste envie de me sentir belle ce soir »
« – Sauf que là tu n’es pas seulement belle, tu es une véritable bombe atomique ambulante ! Si tu sors comme ça, tu vas faire exploser le taux annuel d’infarctus de la ville ! »
« – Ben comme ça les toubibs auront des travaux pratiques pour leur séminaire. »
Tandis qu’elle posait sur son visage un maquillage discret mais raffiné, je me préparais à mon tour et je m’aperçus avec angoisse que je n’avais rien apporté qui puisse (et de loin) rivaliser avec sa tenue. J’allais avoir l’air d’un plouc à ses cotés.
Nous sommes sortis emmitouflés dans nos manteaux, le fond de l’air s’était soudainement rafraîchi dans la journée.
Arrivés au restau légèrement en retard, on nous conduisit vers notre table après avoir pris notre vestiaire. Nos « hôtes » nous attendaient. A notre approche, j’eus l’impression de voir cinq clones du loup de Tex Avery figés dans notre direction (ou plutôt dans la direction de Caroline) : dix yeux s’exorbitaient vers ma camarade pendant que cinq mâchoires tombaient sur la table en laissant se dérouler jusqu’au sol cinq langues de trois mètres de long.
Ils ne firent pas plus de commentaire, leur attitude suffisait. Caroline parue satisfaite de son petit effet.
Je m’assis autour de la table ronde, à la gauche de la seule dame de la tablée qui serait sans aucun doute l’unique point de mire de la soirée ; je n’avais plus à me soucier de mon air plouc.
Le repas fut agréable et joyeux, nous parlâmes beaucoup boulot, chacun y allant de ses anecdotes croustillantes. Caroline et moi narrâmes les multiples imbroglios liés à notre nom commun, lorsqu’on nous prend pour Monsieur et Madame (sans mentionner le dernier en date, évidemment).
Nos interlocuteurs s’avérèrent d’une conversation intéressante, ils étaient assez bavards à l’exception de celui qui était assis directement à droite de Caroline. Celui-là était plongé si profondément dans le décolleté de sa voisine, qu’à mon avis, il lui faudrait respecter un certain nombre de paliers de décompression avant de revenir à la surface.
Au fil de la soirée bien arrosée, la discussion s’orienta sur la vie de chacun et c’est là que je m’aperçus qu’ils étaient tous plus jeunes que moi. Peut-être pas de beaucoup, mais cela suffisait à leur donner des références communes que je ne connaissais pas et petit à petit, je me retrouvais exclu de la conversation, ce qui m’attrista un peu.
A la fin du repas, les gars proposèrent de finir la soirée dans un club pour boire un coup ou deux.
Je trouvais que l’on avait déjà largement bien bu et m’apprêtai à refuser poliment lorsque Caroline accepta avec entrain : « – Ouais, super idée ! J’espère qu’on pourra danser ! »
Caramba ! Encore raté pour la fin de soirée en duo.
Soit elle avait une pêche d’enfer ce soir, soit elle était déjà sérieusement grisée par l’alcool. Nous voilà partis pour le club.
A la grande joie de Caroline, le club possédait effectivement une petite piste de danse autour de laquelle se répartissaient plusieurs alcôves. Nous en avons annexé une et les « jeunes » achetèrent directement une bouteille entière d’un alcool fort que je m’interdis de citer ici mais qui se boit souvent avec du jus d’orange. Ils n’avaient visiblement pas l’intention de rajouter de l’orange.
Très rapidement, Caroline alla se trémousser sur la piste en compagnie de rares couples. Restés assis, je pus voir les cinq autres baver littéralement devant le spectacle de cette créature se déhanchant langoureusement au son de la musique jazz-rock et revenant régulièrement vider son verre à notre table. Cela leur donna soif aussi, le niveau de la bouteille baissa donc très rapidement.
Quand vint une série de slows, caroline invita chaque mec l’un après l’autre. Entre chaque danse, elle ramenait son partenaire par la main, buvait une gorgée et emmenait le suivant lui aussi par la main.
A chaque slow, elle se lovait dans les bras de son cavalier, les mains autour de son cou et la tête contre son épaule.
Evidemment, les provinciaux n’en demandaient pas tant et je pus mesurer le degré d’excitation qu’ils avaient atteint : Le plus timide se contenta de plaquer ses mains sur le dos nu de sa partenaire mais rien que ça aurait déjà décrispé un moine tibétain.
Trois d’entre eux firent glisser leurs mains sur le joli postérieur de la parisienne mais toutes les tentatives furent vaines, d’une main douce mais ferme, elle leur remontait jusqu’à la ligne à ne pas franchir.
Le plus hardi était un concurrent sérieux, il entreprit de lui masser délicatement le dos, de la nuque jusque la chute des reins. Elle y prit sans doute plaisir car elle ne le repoussa pas quand il glissa ses doigts sous le tissu délimitant la taille de sa partenaire ni quand il franchit la ligne rouge.
Je passais en sixième et dernière position, un peu émoustillé mais aussi pas mal énervé par le spectacle offert.
Son haleine empestait l’alcool de patate et elle s’accrochait plus à mon cou qu’elle ne menait réellement la danse. D’emblée je lui fit part de mes réflexions :
« – A quoi tu joues, là tu peux m’expliquer ? »
« – De quoi tu parles ? »
« – Est-ce que tu te rends compte que t’es en train d’allumer cinq mecs en manque là ? »
« – Arrêtes, tu dis n’importe quoi ! »
« – N’empêche que le dernier, j’ai bien cru qu’il allait te sauter en direct sur la piste de danse ! »
« – Ha ! Ha ! Ha ! ? T’es ouf toi ! Je sais ce que je fais, j’ai juste envie de me sentir désirée. »
« – Eh ! Est-ce que je dois te rappeler que t’est mariée ? T’es complètement bourrée ma parole! Allez on se tire de là ! »
« – Dis donc ! T’es pas mon chaperon ! Je suis pas bourrée et je fais ce que je veux ! Si tu veux t’en aller casse-toi ! Je me débrouille très bien toute seule ! »
Et elle me repoussa, zigzagua jusqu’à l’alcôve et s’affala entre deux des cinq gars.
Malgré notre altercation je décidai de rester et m’installai sur le coté.
La soirée traîna en longueur. Nous en étions à la troisième bouteille. Caroline n’avait plus bougé de place.
Le gars à sa droite (le masseur) lui parlait sans cesse mais la musique était trop forte pour que j’entende ce qu’ils disaient. Par moment il lui glissait des mots dans l’oreille puis elle me regardait en riant ; j’avais la désagréable impression qu’ils se foutaient de ma gueule. Régulièrement, il posait sa main sur son genou et essayait de la remonter lentement sous sa robe ; elle l’arrêtait de la main, il se redressait alors pour boire un coup ou pour la faire boire puis, au bout de quelques minutes, recommençait son manège. A chaque tentative sa main réussissait à monter un peu plus sur sa cuisse avant qu’elle ne réagisse.
Le gars à la gauche de Caroline lui parlait également tout en lui caressant le bras, de l’épaule jusqu’à la main.
De temps en temps, il osait l’embrasser sur l’épaule puis essayait de viser la bouche mais elle esquivait à chaque fois.
Deux des autres mecs étaient assis juste en face et ne maquaient pas une miette de l’avancée des travaux tout en picolant sec et en se tripotant de moins en moins discrètement le slip.
Moi, j’étais toujours assis sur le coté en compagnie du cinquième larron qui me tenait la jambe avec une discussion dont je ne saisissais qu’un mot sur trois et dont je n’avais rien à foutre. Je me demandais s’il était vraiment con et ne voyait pas ce qui se passait à coté ou s’il se sacrifiait pour accaparer mon attention et laisser le champ libre à ses coéquipiers.
J’arrivais malgré lui à garder un œil attentif à ce qui se tramait. Une impression malsaine commençait à me tenailler.
A la énième tentative, je vis la main du masseur remonter très loin sous la robe de caroline et elle sursauta. Je compris tout de suite qu’il avait atteint son but : la petite culotte, voire plus. Je m’attendais à ce que là, elle lui balance une claque à travers la figure mais bien au contraire, non seulement elle ne le gifla pas mais en plus elle le laissa faire sans le repousser cette fois. Elle avait fermé les yeux et se laissait rouler une pelle par le deuxième qui avait en plus réussi à glisser une main en direct sur un de ses seins.
Pendant que les deux d’en face bavaient de plus en plus, Caroline continuait d’embrasser à pleine bouche son voisin de gauche qui maintenant lui malaxait sans douceur le sein. En même temps, elle avait nettement écarté les jambes pour donner plus d’aise aux manipulations de son voisin de droite. Afin d’en faire profiter tout le monde, celui-ci, de sa main libre, remonta partiellement la robe de Caroline jusqu’à la taille et les autres purent voir qu’il avait glissé deux doigts qui s’activaient doucement sous l’élastique da la culotte noire. Ensuite, il articula silencieusement et distinctement pour ces potes : « Elle mouille, la salope ! ».
Pour confirmer son analyse, il retira ses doigts, les fis aller sous ses narines en faisant semblant de humer un fumet exquis. Ensuite, il trempa ces deux doigts dans le verre de sa partenaire, touilla le liquide transparent, bu une gorgée et donna le reste à Caroline qui s’était enfin débranchée de la bouche de l’autre et bu cul sec.
N’en pouvant plus d’attendre leur tour, les deux mateurs firent signe avec les mains qu’ils voulaient échanger les places. A contre cœur, les deux peloteurs se levèrent en laissant une Caroline pantelante, la robe relevée, les jambes écartées et la culotte de travers. Heureusement que notre alcôve était en retrait et dans une relative pénombre, sinon les danseurs auraient eu droit, eux aussi, à cette vision gênante.
Caroline de resta pas isolée longtemps, les deux suivants se jetèrent sur les sièges libérés quelques secondes plus tôt et, sans préambule, reprirent là où les deux premiers s’étaient arrêtés. Je me demandais si elle s’était aperçue du changement. Chacun de leur coté, en parfaite symétrie, ils écartèrent les bandes de tissu noir du bustier de Caroline et exposèrent à la vue de tous ses petits seins blancs qu’ils entreprirent de pétrir sans ménagement. A tour de rôle, ils lui faisaient pivoter la tête pour l’embrasser goulûment. Elle se laissait faire sans réaction.
Toujours synchrones, les « frères jumeaux » descendirent leur main sur chacune de ses cuisses fines dénudées dont ils entreprirent d’augmenter l’écartement tout en lui caressant la partie intérieure. Ils retournèrent ensuite à leur massage pectoral.
L’un des deux abandonna ensuite le sein qui lui était réservé pour rapidement glisser sa main sur le ventre puis, parce qu’elle était maintenant accessible par le haut, directement dans la culotte de la jeune fille. On pouvait voir le relief des doigts aller et venir du haut du pubis jusqu’au plus profond de son entre jambes. Son copain ne tarda pas à l’y rejoindre. Comme plus haut, chacun prit son coté et Caroline eut maintenant deux mains de presque parfaits inconnus dans la culotte. Elle avait beau avoir les cuisses largement écartées, ils étaient un peu à l’étroit là dessous et des doigts humides et affairés dépassaient régulièrement sur les cotés. Le tissu noir avait beau être élastique, il avait beaucoup de mal à continuer de faire son office et ne cachait plus grand-chose à la vue des spectateurs ; la jolie toison dorée était maintenant de plus en plus souvent et de plus en plus entièrement soumise au regard lubrique des cinq mecs en rut.
Le gars qui leur faisait maintenant face (l’ancien masseur), leur fit alors un geste équivoque : joignant l’index et le pouce de sa main gauche, il fit aller et venir plusieurs fois le majeur de sa main droite dans le cercle ainsi formé.
La signification muette était claire : « celle-là, on va tous se l’enfiler ce soir ! »
Ses copains lui renvoyèrent des clins d’œil de connivence.
Ces derniers échanges provoquèrent en moi un vision soudaine : je voyais Caroline étendue, inconsciente, entièrement nue sur le lit d’une chambre d’hôtel anonyme, un des mecs également nu étendu sur elle.
Cette vision fit aussitôt place à une seconde plus terrible : je voyais toujours Caroline étendue, inconsciente, entièrement nue sur le lit d’une chambre d’hôtel anonyme, mais cette fois, il y avait le masseur en train de faire son odieux va-et-vient entre ses jambes écartées pendant que son acolyte menait sa petite affaire dans sa bouche ouverte et les trois autres qui regardaient en attendant leur tour.
Cette dernière vision me fit bondir sur mes pieds, je m’avançai et criai à Caroline : « Allez, c’est bon, on s’en va maintenant ! »
Les gars me regardèrent avec hargne et ironie.
« – Eh Oh ! T’es pas son mec ! »
« – Ben alors, ça va pas ? T’inquiètes pas, y en aura pour tout le monde ! »
« – Tu comprends pas qu’il veux pas partager, il la veux pour lui tout seul le salaud ! »
Voyant que cela n’allait pas être facile de nous en aller comme ça, je sortis mon argument massue, le plus gros bluff de ma vie :
« – Gros cons ! Je suis son père ! »
Et profitant du moment libéré par leur stupéfaction, j’empoignai Caroline qui heureusement se laissa faire, je lui rabaissai sa robe, lui rajustai son bustier et nous pressai vers la sortie sans me retourner. Je pris les manteaux au vestiaire et essayait de vêtir rapidement ma collègue. Nous sortîmes dans la nuit glaciale sans être rattrapés. La révélation avait dû les dégriser.
Caroline, elle, était loin d’être désalcoolisée, elle titubait et je devais porter la quasi-totalité de son poids alors que moi-même j’avais ingurgité largement ma part. A nous deux, on aurait fait exploser un alcotest polonais. Cahin-caha, nous avons traversé la ville endormie en tenant des propos d’ivrognes de moins en moins intelligibles.
Jour 4 – Mercredi – Dans la nuit.
Arrivés péniblement jusqu’à notre chambre, je l’ai faite s’asseoir sur le lit. En tanguant, elle me dit :
« – Aideees-moooi à meee déshaaabiller » puis s’effondra en arrière, en travers du lit.
Ses derniers mots compréhensibles furent : « Chériiiiii, fais-moi l’amouuuur ! »
J’étais suffisamment excité par tout ce que j’avais vu au club pour avoir envie de lui obéir, cependant, je savais que cela ne m’était pas adressé personnellement. Je fis donc le sourd.
Je me déshabillai pour la nuit, ne gardant comme toujours que mon caleçon.
Ceci fait, ne pouvant la laisser comme ça, je lui ôtai ses chaussures puis m’attaquai à son manteau. Son déshabillage était difficile car elle était devenue une poupée de chiffon ne faisant rien pour m’aider. Comme de mon coté, l’alcool rendait mes gestes imprécis ce fut une galère.
Pendant ce temps, insensible à mes efforts, la belle s’était endormie d’un sommeil de plomb.
Enlever sa petite robe noire fut plus facile et beaucoup plus agréable. Je passai mes mains derrière sa nuque gracile, dénouai le nœud et rabattis les deux pans de tissu fin, mettant à nu ses petits seins nacrés encore perlés de sueur. Ils étaient un peu rosis par le traitement que leur avaient fait subir plus tôt les brutes en rut.
Je tirai ensuite la robe vers le bas pour la faire glisser sur ses hanches. Ce faisant je m’aperçus que la culotte était partiellement venue avec (Au vu de ce qu’il avait dû endurer ce soir, son élastique devait être moribond).
Une fois la robe enlevée, il ne lui restait plus que ce petit bout de tissu noir. Derrière, il était descendu jusqu’à la commissure des fesses, devant il s’arrêtait au milieu de son mont de Vénus, dévoilant une petite moitié de son pubis doré.
A ce moment là, j’aurais dû lui remonter sa culotte et nous coucher, j’aurais dû.
J’aurais dû rester sage cependant, la soirée m’avait passablement excité et en regardant pour la deuxième fois en 24 heures le corps magnifiquement offert d’une Caroline endormie sur mon lit, je perdis toute notion de bienséance : je glissai mes mains sous ses fesses et tirai d’un coup sa petite culotte jusqu’à ses chevilles puis lui ôtai complètement. Je me redressai et pus enfin contempler ma jeune et splendide collègue entièrement nue.
J’étais hypnotisé par sa beauté, il se dégageait d’elle une impression de calme et d’abandon absolu ; je pouvais faire d’elle ce que je voulais mais je restais pantois, les bras ballants, les mains comme déconnectées du cerveau.
Mes membres supérieurs paralysés, ce fut donc ma bouche qui prit l’initiative. Je me penchai lentement et posai extrêmement délicatement mes lèvres sur les siennes. Je savais bien que ça ne pourrait pas la réveiller mais je ne voulais pas rompre le charme.
J’insérais ma langue entre ses petites dents blanches entrouvertes et essayait de lui titiller la langue mais évidemment, elle ne me rendit pas mon baiser.
Après un long moment, je quittait à regrets ses lèvres pour poser les miennes sur ses paupières closes puis je continuait sur tout son visage : son front, ses tempes, son nez, ses joues, son menton, son cou…
Encouragé par la sensation que cela me procurait, je poursuivais sur son buste, m’arrêtant avec insistance sur le pourtour de ses seins et les petits tétons que j’arrivais à faire se dresser par réaction épidermique, malgré le sommeil. Je continuais ensuite sur son ventre tout doux.
Sa peau était maintenant sèche mais gardait le goût finement salé de la sueur qui avait ruisselé sur tout son corps pendant la séance de danse et après celle-ci.
Mes lèvres arrivèrent à la limite de sa toison d’or. Peu abondante, elle n’était quasiment pas rasée (juste maîtrisée sur les bords). Je posais de chastes baisers sur des poils soyeux jusqu’à atteindre son petit bouton de plaisir sur lequel j’appliquai un smack plus appuyé. Elle sursauta légèrement et ce fut là sa seule réaction.
Pour aller plus loin, je dus délicatement lui écarter les jambes (mes mains répondaient enfin à mes commandes cérébrales embrumées) et offrir à mes yeux l’ouverture timide de sa fragile rose encore bien humide. Je passai ma langue sur ses petites lèvres puis la plongeai dans son puits d’amour. Je récoltai un peu de liqueur assez épaisse, odorante et sucrée.
Je repris ma séance de baisers sur ses grandes lèvres (impeccablement rasées, elles) d’une douceur indescriptible, descendis lentement sur les cuisses internes, elles aussi hyper douces, le reste des cuisses, ses genoux, la pliure des genoux, tendre aussi et en général super chatouilleux.
Arrivé sur ses pieds, pas un centimètre carré de sa peau, coté face, n’avait échappé à mes lèvres.
J’eus envie de faire de même de l’autre coté, je la retournai doucement et repris à partir de la nuque, tout le dos puis les reins et surtout le toujours magnifique et ferme petit cul. Ecartant les fesses de mes mains, je tendis à nouveau ma langue pour explorer le sillon délicat de sa petite raie et essayai de sonder son petit trou brun-rose. Celui-ci était trop bien fermé et je ne pus l’ouvrir.
A la fin le coté pile avait reçu le même traitement que le coté face.
Il est inutile de préciser l’état dans lequel tout cela m’avait mis. Popaul ne demandait qu’à sauter hors du caleçon qui le retenait. Je décidai de l’écouter (en général, quand un homme écoute sa bite, c’est mal barré pour lui !) et de le laisser, lui aussi, jouer à la poupée.
Je retirai donc mon boxer et frottai mon membre énervé contre les demi sphères parfaites du petit fessier. Cela lui plu beaucoup, et il durcit encore, si c’était possible.
J’ai ensuite eu envie de lui faire visiter les collines de nacre, la forêt d’or et la grotte aux mille parfums (oui, on peut dire que mon degré d’alcoolémie avait atteint son paroxysme).Je remis donc ma partenaire sur le dos et passai doucement mon sexe sur la peau suave de ses seins (ils n’étaient pas assez volumineux pour pouvoir faire une cravate notariale digne de ce nom mais c’était déjà sympa) puis sur son petit ventre tendre.
M’installant ensuite entre les jambes écartées de Caroline qui ne bougeait toujours pas, je caressai avec délectation ses poils pubiens avec mon gland puis présentai celui-ci devant l’entrée du coffre fort qui, ce soir, faisait portes ouvertes.
J’allais commencer à enfoncer les premières barrières et pénétrer dans le « saint des saints » quand, soudain, ma conscience me rattrapa encore in extremis (elle avait dû emprunter des chemins jusqu’alors inconnus pour éviter les impasses provoquées par un nombre important de neurones grillés ce soir là). Elle me présenta tout d’un coup à l’esprit la vision que j’avais eu plus tôt au club et qui m’avait fait réagir. Je réalisai que j’étais en train de faire exactement ce que je ne voulais pas que les autres lui fasse subir. Je pris surtout conscience que cette fois, ce n’était pas la baffe que je risquais mais la taule car malgré son invite embrumée, on ne pouvait pas dire que ma partenaire était réellement consentante.
Je fus donc, comme la veille, coupé dans mon élan ; seulement là, j’avais à la main un gourdin qui ne se calmerait pas comme ça, tout seul. Je me redressai donc à genoux entre ses jambes et commençai de la main droite le mouvement de va-et-vient bien connu sur la tige de mon engin tendu à l’extrême.
Il ne fallut pas attendre longtemps pour en voir jaillir un jet d’une rare violence. On peut dire que je lui en ai mis partout : un peu dans les cheveux, un peu sur le visage (le front et la joue), une giclée sur le cou, une autre sur la poitrine sur le bord d’un sein, pas mal sur le ventre, dans le nombril et le reste dans sa toison et sur ses cuisses.
Un peu penaud, je me dégageai et regardai « l’œuvre d’art » réalisée par mon esprit dérangé.
Je pris ensuite un mouchoir et entrepris d’essuyer un maximum de liquide séminal sur son petit corps souillé.
J’eus enfin la présence d’esprit de lui renfiler sa culotte noire avant de m’écrouler à ses cotés.
Jour 5 – Jeudi.
Pour une fois, je ne me réveillais pas le premier.
Je ne peux pas en témoigner, mais je suis prêt à parier qu’étant donnée la gueule de bois qu’elle devait se payer, les premiers mots de Caroline furent, ce matin là : « Oh merde. »
Je me suis réveillé au son de la douche qui coulait dans la pièce contiguë.
Elle en sortit quelques minutes plus tard et me voyant éveillé :
« – Salut beau mec ! »
Soit elle avait l’habitude des grosses fêtes, soit elle se remettait vite mais en tout cas, elle paraissait fraîche et dispose.
Elle s’assit à mes cotés :
« – Je ne me souviens plus du tout de ce qui s’est passé hier soir mais j’ai l’impression que je te dois la vie sauve. »
« – La vie peut-être pas mais l’honneur sans doute » dis-je dans un demi-sourire.
A sa demande, je lui racontais nos péripéties de la veille en édulcorant un peu les passages les plus gênants et en passant totalement sous silence ce qui s’était passé à notre retour dans la chambre, elle devait penser que je m’étais contenté de lui retirer sa robe.
« – Ces mecs sont des gros porcs » dit-elle à la fin.
« – Tu sais, dans un groupe d’hommes bourrés, les QI ne s’ajoutent pas, ce serait même plutôt le contraire. Pris séparément et à jeun ces gars ont plutôt l’air sympa, en groupe et imbibés, hier soir, c’était des prédateurs. »
« – Et toi, mon Prince Charmant. En tous cas, merci. » Et elle me colla un petit bécot sur les lèvres.
Bien qu’agréable, ce chaste bisou n’appelait pas de commentaires.
Pour toute réponse, je lui lançai une de mes devises favorites (qui n’est pas de Gilbert, celle-là) :
« – A friend in need is a friend indeed ! »
« – Ouah, poète et polyglotte ! Quels talents cachés as-tu encore sous le coude ? »
« – Ah ça, il ne tient qu’à toi de le découvrir ma belle » fis-je avec mon plus beau sourire énigmatique.
L’ambiance de bonne camaraderie régnant entre nous depuis le début de la semaine était en train de se changer imperceptiblement en petit flirt adultérin qui n’engageait à rien mais qui, ma foi, s’annonçait assez sympathique.
N’ayant pas la capacité de récupération de Caroline, je passais la journée dans un état semi comateux.
Les débats n’étaient pas tous dignes d’un très grand intérêt et à plusieurs reprises, je piquais du nez sur mon siège pour être ensuite réveillé par le coup de coude vif mais amical de mon voisin me reprochant de ronfler.
Bien que me semblant interminable, l’avant-dernière journée de travaux prit quand-même fin et, étant donné nos exploits de la veille, nous n’aspirions qu’à manger rapidement et à nous coucher.
Pendant notre deuxième dîner en tête-à-tête, afin d’essayer de confirmer mon impression du matin, je tentais assez rapidement d’orienter la discussion sur des sujets un peu plus intimes que le travail ou la simple vie de tous les jours :
« – Dis donc, ce n’est pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais hier, tu étais sacrément échauffée. Ca t’arrive souvent d’allumer des mecs comme ça ? »
« – Non ! Je ne sais pas ce qui m’a pris hier. C’est vrai que ça m’est arrivé déjà de chauffer quelques gars en dansant mais c’était juste pour émoustiller Marc et en général ça marche, après, j’ai droit au grand jeu ! » Répondit-elle avec un petit sourire rêveur.
« – Et c’est quoi le grand jeu ? »
« – Eh oh, revoilà le gros Pervers-Pépère, si tu crois que je vais te donner des détails tu peux toujours de brosser ! »
« – Non c’était juste pour savoir. Il y a toujours du bon à prendre des expériences des autres. »
« – C’est ça, je te crois ! Je te préviens si je te racontais, tu finirais par devoir dormir sur la béquille ! »
(Toujours sa façon franche et directe de parler qui me plaisait beaucoup)
« – Chiche ! »
« – Non-non n’insiste pas. »
Comme elle semblait adepte du langage direct, je la poussais un peu dans ses retranchements.
« – Allez ! C’est quoi le grand jeu ? Des menottes ? Des sex toys ? Un gros cuni ? Un petit ani ? »
« – Un quoi ? »
« – Un ani, c’est comme le cuni mais de l’autre côté. »
« – Ah ça ! Non, Pas ça »
« – Pourquoi ? T’aimes pas ? »
« – Je sais pas, je n’ai jamais essayé, Marc n’aime pas. »
« – Et avant ? »
« – Avant quoi ? »
« – Avant Marc »
« – Oh Tu sais, je ne suis pas aussi délurée que j’en ai l’air. J’ai connu mon premier mec il y a seulement cinq ans, c’était un salaud qui m’a jeté dés qu’il a eu ce qu’il voulait : « me défoncer la rondelle » comme il m’a dit, j’avais été le gros lot d’un pari à la con des types de mon école de commerce! »
« – Désolé pour toi. » (Je sentais qu’il ne fallait pas insister là-dessus et passer à autre chose.) « Et après ? »
« – Après j’ai eu un copain mignon et assez cool mais quand il a voulu me partager avec ses collocs, là c’est moi qui suis partie » (Elle ne semblait pourtant pas contre le partage la veille au soir).
« – Et après ? »
« – Un autre gars, ça n’a pas duré et après, c’est Marc. Tu sais, par les temps qui courent, quand tu en trouve un bon tu le gardes. »
« – Et avec Marc, vous avez déjà essayé un plan à trois ou quatre ? »
« – Ca va pas la tête ! Tu regardes un peu trop de film porno toi ! »
« Oh tu sais, c’est plus courrant qu’on ne le croit. »
Et voilà, elle avait beau être une petite futée, elle n’en demeurait pas moins une nénette bavarde.
En moins de trois minutes, je connaissais l’essentiel de sa vie sexuelle : Elle avait perdu sa virginité à 22 ans, avait connu quatre partenaires et ne pratiquait ni la sodomie, ni l’échangisme.
Je songeais cependant que si je voulais en savoir plus, il faudrait que je donne du mien.
« – Tu sais l’endroit le plus insolite où j’ai fait l’amour ? »
« – Non. Dis-moi. Dans un ascenseur ? »
« – Peuh ! Trop facile ! Non, c’était en terminale, au Lycée, en plein cours de Sciences Physiques. Ma copine de l’époque avait une mini jupe, nous étions au fond de la salle, elle a enlevé sa culotte et pendant que le prof ne levait pas la tête de son cours, elle s’est assise sur moi et on a fait ça à l’insu de tout le monde. »
« – Et vous ne vous êtes pas fait piquer ? »
« – Non, seuls certains sur notre rangée ont peut-être remarqué qu’elle se trémoussait sur mes genoux, mais ils n’ont rien dit. » « Sinon aussi, un grand classique : au boulot de ma femme. Ils avaient invité les conjoints pour un pot de fin d’année ; à un moment, on s’est éclipsé dans son bureau, et je l’ai prise comme ça, sur son bureau, entre l’ordinateur et l’imprimante et alors que ses collègues étaient en train de trinquer dans la pièce d’à-côté et que la porte ne pouvait pas être verrouillée. »
« – Ouah ! Monsieur aime bien le danger ! »
« – Ca donne du piment. Et toi, c’était où ? »
« – Euh… A l’arrière d’un car avec Marc, pendant un voyage organisé. »
« – Pendant la nuit ? »
« – Non le jour, on était les seuls sur la banquette arrière. Comme ta copine, je me suis assise sur lui. »
Je lui demandais des précisions et, petit à petit, j’arrivais à en obtenir.
Nous avons continué à nous raconter des anecdotes plus ou moins olé-olé.
Caroline se révélait être une fille assez déroutante. Tour à tour osée et timide, délurée et coincée (mais je crois que s’était plutôt son mec qui était coincé).
Au fil de la discussion, j’ai donc réussi à contourner la barrière de son premier refus et nous nous sommes échangé un certain nombre de détails intimes. Cela a paru lui procurer des sensations car, à la fin du repas, elle arborait des joues bien roses alors que ce soir là nous n’avons bu que de l’eau.
Finalement, nous avons regagné notre chambre plus tard que prévu. Dehors, une pluie glacée tombait.
Après des préparatifs du soir retrouvant leur classicisme du début de semaine (chouette ! Retour du défilé de nuisette !), nous nous sommes allongés chacun de notre coté habituel.
L’hôtel avait dû pousser le chauffage et au bout de quelques minutes j’eus trop chaud. J’en fis part à Caroline.
« – J’ai super chaud ! Ca ne te dérange pas si on baisse les draps ? »
« – Je préfère pas, moi, j’ai plutôt froid. » (Ah les filles ! Rien que des frileuses.)
« – Est-ce que tu me permets d’enlever mon caleçon alors ? » (Les gars qui, comme moi, ont l’habitude de dormir tout nu me comprendront : le moindre vêtement, même un slip, vous donne chaud).
« – Fait comme tu veux, mon grand, on est des adultes responsables, fais-lui prendre l’air si tu veux, si ça peut te faire baisser le thermomètre. » Répondit-elle avec un petit gloussement.
Une demi-heure plus tard, nous ne dormions ni l’un ni l’autre, je la sentais se retourner incessamment sans trouver sa position. Notre discussion du soir nous avait sans doute un peu trop énervés.
Ce fut elle qui reprit :
« – Christophe ? »
« – Moui ? »
« – Est-ce que tu voudrais bien qu’on se mette dans la position des cuillers collées ? D’habitude je m’endors toujours comme ça et là, ça commence à me manquer. »
Je voyais très bien de quoi elle parlait : tous les couples connaissent cette position où la femme se met en position fœtale et l’homme vient se coller derrière elle, dans la même position, comme pour la protéger. Chaque couple a sa manière d’appeler cette position ; avec ma femme on l’appelait la position des jumeaux imbriqués.
« – Euh…, je te rappelle que je suis à poil là. »
« – Et alors, on est des adultes responsables. »
« – O.K. »
Je passai donc un bras sous sa tête et me collai à elle. Evidemment, ce qui devait arriver arriva, au contact de sa croupe chaude, mon sexe commença à durcir. Et elle le sentit :
« – Vraiment tous les mêmes, les mecs ! »
« – Désolé, c’est mécanique. »
« – Ouais, c’est ce qu’on dit ! »
J’avais un autre souci : D’habitude, dans cette position, ma main libre va systématiquement enserrer un des seins de ma femme, là je ne pouvais évidemment pas le faire et j’étais bien embarrassé pour la poser quelque part. Si je la laissais contre moi, en arrière s’était très inconfortable, devant, elle se coincerait entre moi et ses fesses. J’essayais donc son épaule puis sa taille pour finalement m’arrêter sur sa hanche et laisser ma main machinalement caresser très légèrement sa peau à travers la nuisette.
A ce moment là, quelque chose attira mon attention, ou plutôt, l’absence de quelque chose : je ne sentais pas de culotte sous le tissu de la nuisette ! Après quelques attouchements plus appuyés, cela devint une certitude : elle n’en avait pas !
Alors là, ça sentait la préméditation. Cette idée fit encore grossir mon membre contre sa croupe et j’eus envie de savoir si je me faisais un film ou non ; je tentai donc un début d’approche le plus discret possible.
J’entamai un léger frotti – frotta de mon bassin sur son postérieur.
Au début, il n’y eut aucune réaction puis, imperceptiblement, elle commença à y répondre en adoptant un petit mouvement de hanches synchrone.
Enhardi par ce début de réponse, j’accentuai un peu mon frottement tout en faisant courir mon bras sur son flan. Ma main vint presque instinctivement de nicher sur un sein, elle ne dit rien. Je continuai donc et fis rouler entre mes doigts le téton que je sentais bien dur à travers le tissu fin de la nuisette, elle émit alors un tout petit gémissement.
Nos mouvements s’accentuaient toujours, j’avais le nez dans ses cheveux, la main sur ses seins et je sentais sa respiration s’accélérer.
Au bout d’un moment, elle s’arrêta, je sentis une petite main chaude se glisser entre nous et saisir mon membre.
Je la sentis alors relever la jambe, basculer son bassin complètement en arrière et tout doucement, elle m’introduisit en elle.
J’accompagnai son geste en poussant délicatement mon phallus dans son antre chaud et humide.
Je ne rencontrai aucune difficulté, Caroline en avait visiblement autant envie que moi la coquine.
Elle de bougeait plus, je repris le mouvement de va-et-vient derrière elle, goûtant avec délectation chaque intromission dans sa grotte délicieusement resserrée. Elle se remit à émettre des gémissements de moins en moins assourdis.
Sans échanger un mot et tout naturellement, nous étions tous les deux en train de commettre notre premier adultère, « en adultes responsables ».
La position que nous avions adoptée (je ne connais pas son nom dans le Kamasutra mais on pourrait l’appeler : « Maman voudrait dormir mais papa ne l’entend pas de cette oreille ») n’est pas très confortable au bout d’un moment et doit se muer en autre chose ( le plus souvent une bonne petite levrette classique) pour laisser libre cours à d’autres mouvements, d’autres sensations.
Effectivement, après quelques minutes, je sentis le corps de Caroline bouger et essayer de se redresser. Je me reculai donc pour la laisser se mettre à quatre pattes et profitai de cet intermède pour chercher à tâtons l’interrupteur. Je voulais la voir. Elle dut le sentir et souffla :
« – Non ! N’allumes pas ! » Peut-être voulait-elle, grâce à l’obscurité, rester dans l’illusion d’un acte d’amour conjugal conventionnel.
C’est donc toujours dans le noir que je me plaçai entre ses jambes ouvertes. Mon oiseau retrouva sans difficulté le chemin de son nouveau nid et pénétra avec grand plaisir son intime moiteur. La nouvelle position me permettait d’aller plus profondément en elle, jusqu’au fond. Elle le sentit bien et murmura d’une petite voix presque paniquée : « Doucement ! Doucement ! » Elle ne devait pas être habituée à mon gabarit (Toujours aussi vantard, ce Christophe !).
J’allais et venais donc extrêmement lentement entre ses reins, enfonçais mon épée jusqu’à la garde puis la retirais quasiment entièrement avant de replonger dans son intimité. De façon maintenant quasi continue, elle gémissait et grognait de plaisir. Pendant ce temps, mes mains couraient sur ses fesses et ses reins, sur une peau qu’elles connaissaient déjà bien mais qui là, frissonnait à chaque caresse.
Bien que bougeant très lentement, je sentais que je ne pourrais pas tenir très longtemps comme ça, je ressentis le besoin impérieux de lâcher les chevaux. Progressivement, j’accellèrai le mouvement. J’empoignai sa taille fine et m’introduisis de plus en plus fort en elle. A chaque coup de boutoir, je tapais plus fort dans son fondement, à chaque coup de boutoir, nos genoux avaient tendance à glisser et à s’écarter, me permettant à chaque fois d’aller plus loin si c’était encore possible. Ses gémissements se muèrent en cris rauques, gutturaux comme si ma lance lui arrivait au fond de la gorge.
L’assaut fut bref mais intense. Les cuisses écartelées, le bassin secoué de spasmes violents, elle finit dans un long cri qui tenait plus du hurlement (Heureusement étouffé par l’oreiller). De mon coté, tendu comme un arc, je connus mon plaisir dans un grand cri de fauve.
Complètement hors d’haleine, je m’écroulai à ses cotés, ivre de plaisir, comme on dit.
Après avoir retrouvé un rythme respiratoire plus calme, nous avons repris la position « des cuillers collées », toujours sans échanger une parole.
Je me suis endormi, la main sur son sein.
Jour 6 – Vendredi.
Pour la deuxième fois consécutive, je ne fus pas le premier à me réveiller. Caroline avait déjà tiré les rideaux quand, ouvrant les yeux, je plongeai dans le regard baltique qui me fixait.
« – On a fait une grosse bêtise, hein ? »
« – Mouais, on n’aurait pas dû. »
« – Non, c’est clair, on n’aurait pas dû. »
C’est marrant, son petit sourire en coin m’incitait à croire qu’elle ne pensait pas un mot de ce qu’elle disait.
Le menton posé sur son bras lui-même replié sur ma poitrine, elle caressait machinalement mes abdos avec sa main libre.
« – Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ? » Demanda t-elle. Son visage se rapprocha du mien et elle posa ses lèvres fraîches sur les miennes. Sa langue trouva la mienne et elles se dirent bonjour.
Elle rompit notre premier baiser d’amants et se releva.
« – J’chais pas. On oublie tout ? » Je passai ma main derrière sa nuque et attirai son visage à moi. Nos langues se cherchèrent et se retrouvèrent facilement, plus longtemps.
« – Tu as raison, il ne s’est rien passé ! » Troisième baiser, plus fougueux.
« – Rien de rien ! » Quatrième rencontre, nos lèvres étaient maintenant très intimes.
« Et qu’est-ce que t’es en train de faire là ? » Sa main était discrètement descendue et fouillait délicatement mon buisson pubien.
« – J’attends la relève de la garde. »
Elle n’eut pas à attendre longtemps. Ma virilité endormie entre mes jambes se releva nonchalamment et arbora assez rapidement une forme olympique.
Elle se redressa avec un sourire coquin et détourna le regard vers le bas de mon anatomie :
« – Sacré Boy-scout ! Toujours prêt ! »
Sa main n’eut que quelques centimètres à franchir pour s’emparer avec autorité de mon appendice et lentement commencer un petit mouvement de va-et-vient très agréable.
Des réveils comme çà, j’en veux tous les jours !
« – On est toujours des adultes responsables ? » demandai-je.
« – Oui. Totalement irresponsables. »
Elle continua, ses yeux étaient concentrés sur son mouvement. Peut-être était-elle, comme moi, fascinée par le contraste entre la fragilité de sa petite main pâle et la force sauvage se dégageant de mon membre en érection.
Son geste se fit énergique et elle se pencha en avant. Je me dis qu’elle allait poser ses lèvres fines sur mon petit bout et laisser sa bouche entrer dans la danse… Au lieu de cela, elle m’enfourcha soudainement et je crus bien qu’elle allait s’empaler d’un seul coup sur la lance ainsi dressée. Elle stoppa in extremis, maintenant mon sexe juste en dessous de la jointure de ses jambes écartées, à quelques millimètres de sa rose ouverte.
Caroline me regarda dans les yeux, mordit sa lèvre inférieure avec ses petites dents blanches et, très lentement, descendit sur mon pieu, l’engloutissant millimètre par millimètre, sans reculer.
Lorsque nos toisons se touchèrent, elle ferma les yeux, entrouvrit la bouche et poussa un gémissement de contentement. Elle resta un moment immobile, goûtant peut-être la sensation d’être remplie puis, entama un léger mouvement d’avant en arrière, en basculant son bassin afin que son clitoris frotte longtemps contre mon pubis.
Elle était magnifique, la tête en arrière, ses cheveux cuivre et or frôlant ses épaules frêles. Je posais mes mains sur le globe parfait de ses seins diaphanes qui dressaient avec fierté leurs petits tétons rose pale. Je caressais avec bonheur son ventre musclé puis, mes mains sur sa taille, j’accompagnais le mouvement lent de ses hanches.
Je savourais des yeux sa fine touffe d’or allant et venant sur mon bas ventre.
Progressivement, elle accéléra le balancement de ses hanches et je ne pus plus détacher mon regard de ses petits seins fermes tressautant au rythme de la chevauchée fantastique.
Très rapidement, son rythme s’emballa, ses mouvements se firent désordonnés et je sentis autour de mon membre englouti les contractions caractéristiques du plaisir féminin.
Elle poussa quelques petits cris puis, essoufflée, elle s’effondra sur mon torse, sans plus bouger.
Je lui laissai à peine quelques respirations puis je la basculai sur le côté pour, tout en restant bien profondément en elle, me retrouver au-dessus et reprendre à mon compte le va-et-vient fabuleux.
Cette fois, j’arrivais à contenir les chevaux et notre corps à corps dura encore de longues minutes.
J’allais doucement entre ses reins. Mes yeux ne lâchaient les siens que pour regarder mon sexe entrer et sortir se ses lèvres pourpres.
Elle se cambrait pour mieux accompagner mes assauts, elle gémissait de plus en plus fort et se mordait le poing pour ne pas crier.
Elle dut connaître plusieurs répliques de son orgasme avant que, ni tenant plus, je n’explose d’un coup en elle.
Je me suis ensuite laissé tomber sur elle, « mon corps lourd comme un cheval mort » (Merci Johnny).
Nous sommes restés un long moment dans cette position avant qu’elle ne se dégage. Elle se leva et en tenue d’Eve, elle se campa devant la grande porte-fenêtre de la chambre avant de s’étirer de toute sa hauteur.
Je ne perdais pas une miette du merveilleux tableau : en négatif sur fond de fenêtre gris blanc, je dévorais des yeux sa silhouette parfaite, sa taille de guêpe surmontant un petit cul à faire damner un monastère entier de bénédictins. Elle avait les jambes légèrement ouvertes et l’on pouvait deviner à la jonction de cette splendide paire de ciseaux, le renflement bombé de son puits d’amour.
« – Dis-donc, s’il y quelqu’un dehors, il va en avoir pour son argent ! »
« – A part un car de touristes japonais, y a personne. » Dit-elle en riant. « Oh merde ! … » (Ah oui, ça manquait au cérémonial du début de journée) « ..Il commence à neiger ! »
« – Ah oui ? Ne t’inquiètes pas, en cette saison ça ne tiendra pas… Oh putain ! On est super à la bourre ! »
Nos ébats matinaux nous avaient complètement fait perdre la notion du temps. Nous sommes arrivés bons derniers dans la grande salle sous les regards suspicieux (envieux ?) de certains.
Cette dernière journée était consacrée aux conclusions et aux diverses évaluations. Le programme en prévoyait le terme en début d’après-midi pour que tous les protagonistes puissent partir pendant qu’il faisait encore jour et rentrer chez eux dans la nuit pour les plus éloignés.
Comme à chaque fois, dans ce genre de réunion, ceux qu’on n’a pas entendus de la semaine profitent des derniers instants pour poser des questions absurdes ou demander des précisions inutiles alors que tout le monde voudrait en finir au plus vite pour pouvoir regagner ses pénates rapido.
C’est donc avec une heure de retard sur l’horaire prévu que nous avons rejoint notre hôtel pour, en toute hâte faire nos bagages et régler la note. La neige s’intensifiait et si elle ne tenait toujours pas, elle menaçait de rendre la conduite pénible.
Une fois nos formalités de départ accomplies, nous avons chargé nos bagages dans la voiture et nous sommes installés. Je mis la clé de contact, tournai et… et rien ! Rien ne se passa. Je recommençai, toujours rien.
« Dis-donc Christophe, tu sais que normalement, le coup de la panne se fait avant de coucher avec la fille ? Après c’est plus la peine. »
Je n’avais pas fait tourner le moteur de la semaine, la batterie déjà pas en forme avait rendu l’âme. A moins qu’en arrivant, tout à mes fantasmes sur ma jolie collègue, je n’aie oublié d’éteindre les phares.
Assez furibard, je descendis de voiture et me mis à la recherche d’un garagiste, suivi de Caroline qui, comme à son habitude, semblait trouver la situation très drôle. Décidément, cette fille ne se fâchait jamais.
Premier garage : fermé.
Second (et donc dernier) garage : « Ah non, mon petit Monsieur, il est 16 H 30, on est vendredi, j’ai personne pour aller vous dépanner là ! » ( Et dire qu’on critique les fonctionnaires !) « Si c’est la batterie, soit vous allez en acheter une neuve au supermarché, soit vous m’amenez la votre et on la charge pendant la nuit, si elle n’est pas morte. »
Etape au supermarché, rayon accessoires auto : Evidemment, la référence de ma batterie était « momentanément indisponible. » L’abattement me tomba d’un coup sur les épaules. J’éprouvais le besoin primaire de balancer mon poing à travers de la figure du premier chef de rayon passant à ma portée.
Caroline me prit alors par la taille :
« – Tu sais, le retard, la neige, la panne, le garage, le supermarché et maintenant la nuit qui tombe… j’ai l’impression qu’une force supérieure veut nous faire passer une nuit supplémentaire ensemble » et elle me décocha un petit clin d’œil mutin.
Mon ego d’homme vexé fut d’un coup rassuré. Elle n’avait pas tort.
Après un démontage fastidieux, nous avons confié l’objet du délit au garagiste et nous sommes retournés, avec nos bagages à l’accueil de l’hôtel. Ce n’était pas le même réceptionniste que le premier jour et heureusement. Comment lui expliquer que cette fois nous voulions une chambre unique ?
De retour dans la chambre 127, nous nous sommes réinstallés. On se serait cru revenus une semaine en arrière si ce n’est que nous n’étions plus tout à fait les mêmes. Les collègues distants s’étaient transformés en amants fougueux.
Tout en vaquant à nos affaires, je ne manquais pas une occasion de coller un bisou dans le cou de Caroline à chaque fois qu’elle passait à ma portée. Parfois j’en profitais pour tâter ses muscles fessiers à travers le jean (En langage clair : je lui mettais la main aux fesses).
A un moment, Caroline m’a fait basculer sur le lit, m’a sauté dessus et m’a roulé une pelle d’anthologie.
Nous en étions à reprendre notre souffle quand une petite idée, genre grain de sable, s’immisça dans mon esprit :
« – Au fait ! Je dois prévenir ma femme de ne pas m’attendre cette nuit. Sinon elle serait capable de ne pas dormir de la nuit et j’aurais droit à la méga scène en revenant. »
« – Tu as raison, moi aussi. Tiens, à toi l’honneur » me dit-elle en me tendant le mobile qui était posé sur la table de nuit.
Je composai donc le numéro de la maison sous le regard attentif et amusé de Caroline restée allongée sur moi, les bras croisés sur mon ventre. Dorothée décrocha et rapidement, je lui expliquai la situation et les raisons de notre retard. Il n’est pas nécessaire de préciser que je n’eus pas les félicitations du jury. La discussion s’annonçait âpre et longue.
Pendant ce temps, en silence, Caroline s’était redressée et avait adopté un petit jeu : elle faisait trottiner deux doigts sur mon ventre. Peu à peu, les deux doigts ont franchi la ceinture de mon pantalon et sont allés se balader sur mon jean, à hauteur de la braguette.
Tout en parlant à ma femme, je souriais à sa tentative de déconcentration ; mon sourire se figea quand les doigts de Caroline dézippèrent mon pantalon et s’attaquèrent à ma ceinture. Je fis les gros yeux et « Non-non » de la main mais elle n’en eut cure et continua son affaire. Elle avait réussi à desserrer ma ceinture et écartait les pans de mon pantalon alors que, continuant mes dénégations muettes, je tentai sans succès de la repousser de ma main libre. Avec son sourire malicieux elle me fit signe clairement que si je ne me laissais pas faire, elle allait parler, ce qui serait très difficile à justifier auprès de Dorothée, cela va sans dire.
Je capitulai et elle plongea la main dans mon slip pour en sortir mon pénis encore mou mais déjà bien excité par ce débat à mots couverts. Quelques attouchements et il montra d’emblée son contentement : Pfff, quelle solidarité !
Elle passa ses mains sous mes fesses et je la laissai baisser d’un seul geste mon jean et mon slip jusqu’à mi-cuisses. Elle reprit ma virilité en main et, le nez littéralement dessus, l’examina sous toutes les coutures.
Après ce moment d’examen attentionné pendant lequel j’essayais de rester concentré sur ma discussion avec Dorothée, elle posa ses lèvres fraîches sur le bord de mon gland et un frisson de plaisir me parcouru qui m’obligea à m’interrompre en pleine phrase.
« – Allo ? Christophe ? T’es toujours là ? »
« – Oui-oui, euh, il doit y avoir des coupures sur le réseau, on doit mal recevoir à cause de la neige. »
L’excuse bateau fait toujours merveille !
Caroline continuait à poser de très légers baisers sur ma verge tendue, de haut en bas. Arrivée à la base, elle remonta lentement en la léchant de l’extrême bout de sa petite langue.
Il y eut une nouvelle coupure du réseau.
Rendue au sommet de mon éminence, elle ouvrit la bouche et happa mon gland d’un seul coup.
Là, je ne pus réprimer un « aaah » de surprise et de plaisir.
« – Qu’est-ce qui t’arrives ? »
Vite ! Trouver une explication. Vite ! Trouver une explication. Vite ! Trouv…
« – Oh rien, j’ai vachement mal au dos et je me suis mal installé sur le lit. »
Cela sembla passer.
Pendant ce temps, Caroline avait entamé une fellation de première catégorie, digne d’une professionnelle (mais là, je ne parle pas en connaissance de cause) : de la main gauche, elle malaxait très précautionneusement mes testicules, sa main droite allait et venait doucement sur ma lance, ses lèvres avalaient par intermittente le haut de mon sexe pendant que sa langue s’attardait sur la corolle de mon gland. Par moment, elle l’avalait tellement loin que j’avais l’impression que j’allais lui toucher les amygdales.
Il y eu ne nombreuses « coupures de réseau », heureusement que Dorothée assurait l’essentiel de la conversation.
Je priais pour qu’elle n’entende pas le bruit de succion qui commençait à poindre, Caroline augmentant peu à peu le rythme. De temps en temps, pendant que sa bouche continuait à s’activer, ses mains agiles lâchaient mon service trois pièces pour aller remonter mon pull sur mon torse et caresser mon ventre et sa pilosité courant en ligne droite du pubis au nombril.
La sensation de ses cheveux caressant et chatouillant mon bas ventre décuplait le plaisir.
C’est alors que l’intuition féminine de ma femme se réveilla, sans transition et tout à fait hors propos, elle me parla de Caroline :
« – Et ta jeune collègue, qu’est-ce qu’elle en dit de tout ça ? »
« – Caroline ? Euh, elle est furax, elle voulait retrouver son mari au plus vite, tu sais comment sont les jeunes couples. »
Je me disais qu’en introduisant le thème du mari dés le début ça calmerait sa jalousie excessive d’entrée (Et oui, la bite est occupée mais le cerveau fonctionne encore !) Ce fut peine perdue.
« – Elle est sympa ? »
« – Oui. »
« – Jolie ? »
« – Oui »
« – Bien foutue ? »
« – Euh …Oui » Toutes ces questions, elle me les avait déjà posées avant ; pas la suivante :
« – Tu te l’es faite ? »
« – Ca va pas ! C’est une chieuse de première, pas du tout mon genre ! »
Entendant cela, Caroline se mis en devoir de me punir en sortant légèrement les dents.
Je la taquinai un peu :
« – En plus, elle a l’air complètement coincée, son mari ne doit pas s’amuser tous les jours ! »
Les petites dents se firent plus présentes, je poussai un cri muet et abandonnai les hostilités :
« – Tu sais bien que je t’aime »
Il s’ensuivit un échange de mots doux avec Dorothée et chaque fois que je lui disais « je t’aime », Caroline accentuait la succion sur mon gland : La perversion faite femme.
Je me cambrais pendant que Caro accélérait encore les secousses de sa main et les aspirations de sa bouche.
Fort heureusement, à l’autre bout du fil, Dorothée était partie dans un monologue qui ne semblait pas demander de réponse.
Avec un tel traitement, je sentais que je n’allais pas tenir longtemps et de fait, je sentis la sève monter en moi.
A l’instant fatidique ou j’explosais en silence, elle se recula et me laissa m’épancher sur mon ventre en continuant quelques derniers va-et-vient du poignet. (Apparemment, elle n’avalait pas ou réservait ce privilège à son époux.)
C’était la fellation la plus bizarre et la plus intense de ma vie.
J’eus toutes les peines du monde à me remettre de mes émotions et à terminer la conversation avec ma femme sans que celle-ci ne se doute de quelque chose ; je ne suis pas sûr d’y être arrivé.
A peine raccroché, je laissai tomber mes bras en croix et soufflai : « Petite salope ! »
« – J’ai l’impression que t’aimes les petites salopes, gros cochon ! » Répondit-elle en s’allongeant à coté de moi.
Et me prenant le téléphone des mains : « Allez, à mon tour ! »
Il était évident qu’elle demandait une revanche ; j’étais tout à fait prêt à la lui accorder. J’allais lui faire payer son culot.
Elle composait à peine le numéro que je m’attaquais déjà a sa ceinture puis aux boutons de son jean. Evidemment, elle se laissa faire et se cambra pour me laisser passer ses mains sous ses fesses et lui baisser le pantalon. Marc n’avait pas encore décroché que le jean et la culotte jaune pâle étaient arrivés au bas du lit aussitôt rejoints par les deux chaussettes de laine.
« – Allo, mon amour…. » Elle parlait à son mari tout en me regardant avec un sourire diabolique. Elle était allongée sur le lit, le haut du corps habillé de son gros pull de laine super doux et les jambes nues repliées et légèrement écartées. Elle avait posé sa main libre sur son sexe comme pour m’empêcher de le voir ou d’y accéder.
On n’y croyait pas un instant !
Avant de m’y attaquer, je m’approchai de son visage et, pendant qu’elle ne parlait pas, l’embrassai en sentant mon goût encore présent sur ses lèvres.
Je m’installai ensuite entre ses jambes et remontai son pull pour poser mes lèvres sur son ventre chaud puis, après avoir écarté sa petite main qui bien-sûr n’opposa aucune résistance, j’entrepris de descendre plus bas afin de brouter avec bonheur son gazon doré et soyeux tout en respirant à fond son odeur intime. Descendant toujours, j’écartai ses cuisses et pu observer, sans encore la toucher, sa vulve rose palpitante et déjà bien humide. Soufflant dessus comme sur un plat trop chaud, je lui envoyai un peu d’air frais qui la fit sursauter et connaître sa première « coupure de réseau ».
Afin de la laisser dans l’excitation d’une attente insupportable, je me détournai pour aller poser doucement mes lèvres sur la partie si tendre de l’intérieur de sa cuisse droite. Je descendais le long de sa cuisse puis remontai, traversai la zone du petit minou sans le toucher puis redescendais embrasser et lécher l’intérieur de la cuisse gauche.
Je fis ce double trajet à plusieurs reprises et, à chaque fois que mon souffle effleurait ses pétales de rose, elle tressaillait d’excitation. Au cinquième passage, sans prévenir, je me suis arrêté pour sucer avidement son petit clito. Ce fut à son tour de pousser un « Aaaaah » instinctif.
« – …. »
« – Non, c’est rien, j’ai super mal au dos depuis l’autre jour et je me suis mal installée sur le lit. » (Copieuse !)
Ma langue lâcha ensuite son bouton nerveux pour aller plonger dans son puits délicieux. Je goûtais avec délectation son essence plus liquide que la dernière fois où, à son insu, j’y avais mis le nez.
Alternativement, d’une grosse langue râpeuse, je léchais de bas en haut et de haut en bas sa fleur à vif puis d’une petite langue fouineuse, je plongeais le plus profond possible dans son intimité. Mes mains ne restaient pas inactives, elles profitaient de la situation pour caresser ses cuisses et pétrir ses jolies fesses.
Caroline eut de plus en plus de difficultés pour discuter avec son mari, elle répondait de plus en plus souvent par onomatopées genre « hmm », « hmm », se mordait les lèvres et essayait avec ses doigts de masquer le haut-parleur du téléphone quand elle ne pouvait plus contenir ses gémissements. De sa main libre, elle appuyait sur ma tête pour m’encourager à continuer. Je n’avais pas besoin d’encouragements.
Ma langue courrait sur sa vulve, débordait sur l’extérieur des grandes lèvres pour s’égarer sur le début des cuisses et revenir de plus belle brouter son mont de Vénus.
Pour amplifier ses sensations, je fit pénétrer deux doigts dans son antre parfaitement lubrifié et en fouillai les limbes pour titiller de l’intérieur son clitoris que ma bouche suçait à l’extérieur, puis j’entamai un lent mouvement de va-et-vient.
Elle se cambra, bloqua sa respiration pour ne pas gémir et ne dit plus un mot au téléphone. A l’autre bout du fil, Marc avait-il remarqué qu’il n’avait plus de réponses, même laconiques ?
Ma bouche ne quittait plus son clito, un troisième doigt avait rejoint les deux premiers et leur pénétration se faisait de plus en plus intense. Ma main libre s’était glissée sous le pull et sous le soutien-gorge et massait un petit sein tendu de désir.
Voyant qu’elle ne pourrait sans doute plus retenir ses cris plus longtemps, Caro miaula un « -Chériii, j’ai un double appel, faut qu’j’te laisse, à demain bisouuu ! ! » et balança le mobile de l’autre coté de la chambre. Elle m’attrapa aussitôt la tête à deux mains et me plaqua le visage contre son bas ventre puis cria « Oh oui ! ! C’est ça ! C’est bon ! » Elle haleta, soupira et gémit crescendo pendant deux ou trois minutes avant de changer d’avis :
« – Non arrêtes ! C’est trop fort ! Aaaaahhh ! » et elle essaya de repousser ma tête d’entre ses jambes.
Seulement, j’avais ferré ma proie et n’entendais pas la lâcher comme ça. Je tentais donc de prolonger le supplice de plaisir le plus longtemps possible. Elle se laissa faire quelques instants avant de se dégager d’un violent coup de rein en arrière et, dans un cri, elle se replia sur le coté, les mains entre ses jambes, le corps secoué de tremblements convulsifs.
« – T’es un fou furieux », haleta-t-elle.
En souriant, j’essuyais d’un revers de main, la cyprine dégoulinant sur mon menton.
On pourrait croire qu’avec un tel régime, nous n’avions ni le besoin ni l’envie d’aller dîner.
Et bien je peux vous dire que les histoires de vivre d’amour et d’eau fraîche c’est rien que des c…
L’amour ça donne faim.
Donc, après une heure de câlins où, allongés l’un à côté de l’autre, nous nous sommes longuement flattés l’épiderme, nous avons cédé au rituel d’une douche rapide et nous sommes préparés pour sortir.
Une fois de plus, Caroline m’époustoufla en se parant d’une tenue que je n’avais encore pas vue.
A croire qu’elle savait depuis le début que nous resterions plus longtemps que prévu. Ah ! mais j’oubliais : c’est une femme : une femme prévoit toujours deux fois plus de bagages qu’il n’en faut !
Cela dit, elle était vraiment sublime dans cette robe ivoire au décolleté affolant.
Comme moi je n’avais pas été prévoyant, j’essayais d’éviter de ressembler à un clochard à ses côtés ; au mieux, on me prendrait pour un universitaire ne prêtant pas beaucoup d’attention à son apparence.
Dehors, la neige commençait à tenir au sol.
Au restaurant, Caroline eut, comme à son habitude, un beau succès au vu des regards appréciateurs des convives masculins déjà installés.
Pour fêter ce dernier repas imprévu, nous avons décidé de boire un peu de bon vin. Le sommelier eut beaucoup de mal à se concentrer sur sa carte, apparemment, ses coteaux AOC avaient soudain beaucoup moins d’attrait que les collines de ma partenaire.
Notre discussion fut gaie et animée, le rire cristallin de Caroline attirant souvent des coups d’œil intéressés du groupe d’hommes installés à la table voisine, peut-être des assureurs.
Notre jeune serveuse avait, elle aussi, un physique très avenant et alors que je suivais du regard sa croupe ondulante qui s’éloignait, Caroline m’interpella :
« – Dis donc, tu ne t’arrêtes jamais toi ! »
C’est qu’elle jouait la jalouse ! Je contre-attaquais :
« – Et toi ? Tu crois peut-être que je n’ai pas vu ton petit jeu avec le sommelier ? Tu te penchais tellement en avant qu’il a dû avoir le vertige. »
Nous avons éclaté de rire. Une vraie caricature de dispute conjugale !
A la fin du repas, Caro s’éclipsa pour soulager sa vessie. Elle fut aussitôt suivie par un des convives voisins.
Trois minutes plus tard, celui-ci revint en premier, les joues roses et me jeta un regard furieux en passant à ma hauteur. Ma compagne me retrouva juste après, elle avait le sourire jusqu’au oreilles.
« – Qu’est-ce qu’il se passe ? » demandai-je
« – Oh rien ! Disons que ces messieurs m’ont reconnu comme étant la fille qui allumait tout le monde au club, l’autre jour. Ils ont envoyé un éclaireur dans les toilettes pour savoir si, ce soir, j’étais dans les mêmes dispositions : on a d’abord discuté gentiment devant les lavabos mais quand il a voulu vérifier par lui-même si j’avais une culotte, je lui ai envoyé un aller-retour. Je pense que ça va refroidir l’ambiance de la table d’à côté. »
Bien au contraire, l’audacieux peloteur était visiblement la risée de ses congénères.
« – Au fait ! Il n’a pas été très doux en me mettant la main aux fesses, il a dû me faire mal aux lombaires je crois que je vais avoir besoin d’un bon massage. Il te reste de l’huile, non ? »
« – Oh le prétexte foireux ! Tu es une petite futée toi ! T’es sûre que t’es une vraie blonde ? »
« – Il me semble que tu as eu tout le loisir de le vérifier cet après-midi, non ? »
« – Si, si. Mais ne t’inquiètes pas, c’est toujours un plaisir de m’occuper de ton fabuleux petit corps. »
C’est alors que nous nous sommes aperçu que la serveuse s’était approchée pour nous desservir et, au vu de la couleur de ses joues, elle n’avait pas perdu une miette de notre dernier échange.
Ne se démontant pas, Caroline renchérit en s’adressant à la timide salariée :
« – Sans blague, c’est vrai, non seulement ce mec est un super coup mais en plus il masse comme un dieu. D’ailleurs, si ça vous dit, vu comme il vous regarde, je suis sûre qu’il serait partant pour s’occuper de vous. Je suis certaine que vous devez avoir mal au dos à être toujours debout comme ça ? »
La pauvre ne savait plus où se mettre :
« – Euh oui, euh non, j’sais pas » et elle se sauva en laissant la moitié des couverts sur la table.
« – T’es une vraie garce quand tu veux toi ! Allez on va payer avant de se faire jeter pour attentat à la pudeur. »
De retour dans la chambre, chose promis chose du, je cherchais l’huile de massage pendant que Caroline entreprenait de se déshabiller. Ce qui fut très rapidement exécuté : elle fit tomber ses bretelles le long de ses épaules, le reste de la robe suivit, glissa sur ses hanches et elle se retrouva complètement nue debout devant moi. Elle n’avait rien en dessous !
« – Euh ! A mon avis, si le gars du restaurant t’a bien peloté les fesses, il a dû remarquer que tu n’avais pas de culotte. »
« – Je ne sais pas mais ne t’inquiètes pas. S’il avait insisté, ses couilles se seraient jetées sur mon genou. » me répondit-elle en m’enlaçant puis en m’embrassant. « Par contre, c’est dommage que toi, tu ne t’en sois pas rendu compte, ça aurait pimenté notre repas. » Cette fille était insatiable.
Pendant que je me mettais moi aussi à l’aise, elle déambula à poil dans la chambre, semblant y prendre un réel plaisir. Puis, par la fenêtre, elle regarda les lumières de la nuit, à l’extérieur, sans se soucier d’être vue en retour.
« – Tu as un coté exhibi très prononcé quand même » lui fis-je remarquer.
« – Marc n’aime pas que je me balade toute nue dans la maison. Alors ici j’en profite puisque tu as l’air d’apprécier. »
« – C’est clair. Seulement là, il n’y a pas que moi qui apprécie, il y a toute la rue dehors ! »
« – Y a personne, et de toute façon, ce qui est joli est fait pour être regardé, non ? »
« – Alors là, tu prêches un convaincu ! Allez ! En position ! Que je puisse regarder de plus prés ton magnifique postérieur ! »
Elle s’installa comme lors du dernier massage à la différence notable que cette fois, aucun morceau de tissu ne s’opposait plus ni à ma vue ni au massage complet.
Je ne gardai qu’un T-shirt sur moi et me mis à califourchon sur ses cuisses. Après avoir réchauffé le flacon dans mes mains, je versai un filet d’huile tout le long de sa colonne vertébrale et commençai mon office.
Dés le début, elle ronronna comme une chatte.
« – hmmm ! C’est fou c’que c’est bon ! Il va vraiment falloir que tu donnes des cours à Marc. »
« – Euh Ouais ; Je te laisse le soin de lui expliquer dans quelles circonstances tu t’es déshabillée devant ton collègue de bureau pour te faire masser de la nuque jusqu’aux fesses. »
« – Tu penses qu’il ne croirait pas que cela s’est fait en tout bien tout honneur ? »
« – Attends, je me mets à sa place : bien sûr que non ! »
Pendant que je parlais, mes mains s’activaient sur son dos huilé. Etant placé plus bas que mardi soir, à chaque fois que je massais sa nuque, ses omoplates ou le haut de son dos, je devais m’étendre ce qui faisait frotter mon service trois pièces contre ses petites fesses. Evidemment, au bout de quelques allers-retours de ce genre, je ne pus contenir une érection naissante.
Bien que je ne négligeais aucune partie de son dos, je dois admettre que l’absence de petite culotte avait tendance à attirer mes mains vers ses muscles fessiers comme un aimant. Avec un plaisir non feint, je pétrissais ses fesses et ses cuisses pour revenir plus tard sur le bas du dos, les reins, les côtes, les omoplates, la nuque puis je redescendais le long de la colonne, jusqu’au coccyx, la raie des fesses et recommençais le cycle sans relâche.
Caroline semblait apprécier tout autant que la première fois mais l’exprimait encore plus. Elle ronronnait, gémissait à chaque manipulation.
Au bout d’un moment, l’absence de culotte me permit aussi de confirmer ce que j’avais pressenti l’autre soir : elle avait glissé une main sous elle et, de ma position dominante, je pouvais de temps en temps apercevoir, au hasard d’une fesse écartée par le massage, deux petits doigts s’occupant tendrement de son clito et plongeant parfois dans la moiteur de son intimité.
« – Je vois que madame se donne plaisir »
« – Hmmmm, y a pas de mal à se faire du bien »
« – Tout à fait d’accord ! »
Elle se cambrait déjà. A ce rythme elle prendrait son pied façon record du monde.
A force de regarder son petit cul se trémousser sous mes mains j’eus soudain envie de lui faire découvrir des sensations qu’à mots couverts, elle avait dit ne jamais avoir connues.
Je concentrai mon action sur ses fesses en prenant soin de bien les écarter et je fis courir mes doigts sur sa petite raie jusqu’à l’orifice brun-rose sur lequel j’accentuai le massage. Après un premier tressautement, elle se laissa faire et parut même apprécier au son des grognements qu’elle émit.
J’accentuai la pression et réussis à y faire pénétrer le début de mon majeur parfaitement lubrifié par l’huile de massage. Elle se crispa alors et bascula son bassin dans le sens inverse.
« – Oooh ! Qu’est-ce que tu fais ? »
« – J’explore de nouvelles contrées ; tu veux que j’arrête ? »
« – Euh, je sais pas, non je crois pas. Mais doucement hein ? J’ai pas l’habitude »
« – T’inquiètes pas ! Tout en douceur mais détends-toi » Ce qu’elle essaya de faire.
Je continuai donc à enfoncer et très lentement mon doigt dans son petit trou virginal pendant qu’elle poussait de petits cris où se mêlaient plaisir et anxiété.
Arrivé au bout, je me mis à faire des va-et-vient d’abord lents puis un peu plus vifs et elle parut énormément apprécier l’expérience.
Encouragé par sa réaction, je poussais un peu plus loin le test en insérant un deuxième doigt. L’orifice était tellement lubrifié que cela se fit sans difficulté et elle approuva mon initiative d’un « Oh ouiiii ! ! » des plus convaincants.
Pendant que son index et son majeur s’activaient dans son puits aux délices, les miens faisaient de même dans son petit trou de plus en plus dilaté, si bien qu’elle ne se rendit même pas compte que mon annulaire avait rejoint ses copains.
C’était pour moi le moment de conclure la phase préliminaire. Je retirai précautionneusement mes doigts et présentai ma lance impatiente d’entrer dans la danse et, par la même occasion, dans son petit cul.
Je mis mon sexe huilé dans l’axe et poussai sur le sphincter qui n’avait pas eu le temps de se resserrer.
Elle poussa un cri plus fort que les autres :
« – Ooooh nooon ! Non ! Non ! C’est trop gros ! Ca va pas passeeer ! Aaaaaah ! »
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, mon gland avait franchi l’obstacle et Caroline avait refoulé sa peur primaire :
« – Ca va c’est bon ! Vas-y ! Encore ! »
Je continuai donc à m’enfoncer l’entement dans son rectum en faisant de petits retours en arrière pour améliorer la lubrification du conduit jusqu’alors inviolé.
« – Oh putain ! C’est bon ! Vas-y défonces-moi ! »
C’est étonnant comment le fait de passer par derrière lui faisait tout d’un coup crier des grossièretés, elle dont le langage était plutôt tendre d’habitude ; Comme si le fait d’avoir enfoncé (au propre comme au figuré) un tabou libérait d’autres barrières.
J’allais de plus en plus loin, de plus en plus vite. Elle ne criait plus, elle semblait en apnée, la tête dans l’oreiller.
Je sentais ses doigts s’agiter frénétiquement sur son clito et ses reins pris de soubresauts incontrôlés.
Son excitation m’excita à un si haut point que j’enfonçai les derniers centimètres de ma virilité et j’éjaculai en elle dans un cri rauque, elle m’accompagna d’un hurlement assourdi par l’oreiller.
« – Ouahou ! ! J’en veux encore » dit-elle après que nous aillons repris nos esprits, allongés côte à côte.
« – D’accord mais attend un peu que j’ai rechargé les batteries s’il te plait. Parce que je ne suis plus habitué à ce rythme moi. »
« – En tous cas, voilà encore un truc que tu devrais apprendre à Marc tiens ! »
« – Euh oui ? Je ne suis pas certain qu’il serait partant là. Et je ne suis pas sûr d’être volontaire non plus. »
« – Gros malin ! La technique, pas la pratique ! »
« – Ouais, et comment tu vas lui suggérer ? : Au fait Marc ! Tu sais le collègue qui m’a fait des super massages, et bien pendant le séminaire il m’a aussi fait découvrir la sodomie. C’est pas si mal, si on essayait ? Il pourrait te montrer »
Cela la fit bien rire.
Nous avons poursuivi cette nuit de folie qui m’a fait rajeunir de plusieurs années. J’ai le souvenir flou de corps emmêlés, imbriqués, de petits seins qui bougent dans tous les sens, d’une chevelure dorée décoiffée, de douches embuées, de rires, de cris jusqu’au bout de la nuit.
J’ai l’impression d’avoir, cette nuit-là, revisité plusieurs fois tous les orifices naturels de Caroline.
On a tous vécu l’expérience désagréable et agaçante d’une nuit d’hôtel gâchée par les ébats trop bruyants de nos voisins de chambrée.
Cette nuit là, si vous étiez à l’Hôtel du Centre de Gréoux, les voisins indésirables, c’était nous.
Désolés…. ;-)
Jour 7 – Samedi.
Le jour était levé depuis longtemps quand j’ai ouvert les yeux.
Comme à son habitude, Caroline pressait ses petits seins sur ma poitrine, la tête dans le creux de mon épaule.
Je posai un bisou sur son front et l’écartai pour aller ouvrir les rideaux. J’espérais secrètement qu’un beau manteau de neige recouvrirait la ville et nous empêcherait de reprendre la route.
Un grand soleil brillait derrière les carreaux, pas une seule trace blanche dans la rue. Raté !
Je retournai vers le lit et admirai encore une fois le tableau offert : Caro reposait sur le dos, les bras au dessus de sa tête faisaient remonter ses seins pâles qui n’avaient pas besoin de ça pour se dresser fièrement. Un rayon de soleil horizontal tombait en direct sur le bas de son corps et son triangle d’or resplendissait dans la lumière du matin. Ce véritable appel à l’amour m’aurait poussé à me jeter sur elle mais je n’avais plus vingt ans, des tiraillements dans le bas ventre me rappelaient que j’avais fait des folies de mon corps pendant la nuit et qu’il ne fallait pas trop tirer sur le physique.
Elle avait replié une jambe et l’on pouvait apercevoir sa fleur fragile d’où suintait encore un mélange brillant de sperme et de cyprine. Je glissai une main entre ses cuisses, introduisit deux doigts dans sa petite fente humide tout en posant mes lèvres sur les siennes et je la réveillai ainsi.
« – Bonjour belle inconnue »
« – Hmmm ! Bonjour beau mâle »
« – Bien dormi ? »
« – Pas assez ! »
A genoux, à coté d’elle, je continuai le réveil en douceur en posant mes lèvres son petit nez, ses paupières encore fermées, son front puis descendis dans son cou, et sur sa poitrine pour titiller enfin ses tétons entre mes dents et le bout de ma langue.
« – Hmmm ! J’adore les réveils comme ça ! »
Remontant contre ma jambe, sa main trouva facilement mont appendice pendouillant qu’elle flatta délicatement.
Malgré les excès de la nuit, celui-ci répondit présent assez rapidement et alors que mes lèvres quittaient ses mamelons pour descendre sur son ventre, elle attira mon bassin au-dessus d’elle pour me prendre en bouche.
Enjambant sa tête, je la laissais avaler mon membre maintenant bien formé pendant que, de mon coté, j’atteignais son mont de Vénus.
Sans doute un peu irrité par notre nuit d’enfer, son clitoris réagit à la première stimulation et elle gémit d’entrée.
Nous étions donc lancés dans un 69 bien avancé lorsque quelqu’un frappa à la porte.
Les femmes de ménage dans les hôtels doivent travailler vite. Elles ont l’obligation de nettoyer et ranger chaque chambre dans un temps donné. En général, certaines ne s’entourent donc pas de précautions pour entrer dans les chambres puisque normalement tous les locataires sont censés en être sortis.
Celle qui était en charge de la nôtre ne dérogea pas : elle toqua pour la forme et entra avec son passe sans attendre une éventuelle réponse.
Evidemment, elle nous surprit dans une position fort délicate qui ne laissait pas de doute sur notre activité : Ma tête à peine relevée d’entre les jambes de ma partenaire, je la regardais d’un air ahuri, pendant que Caroline, qui n’avait rien entendu continuait à s’activer sur mon phallus.
Interloquée un instant, elle se reprit et dit très vite :
« – Oh ! Scusez-moi. Reviendrai plus tard. » Et elle tourna les talons en claquant la porte.
Bien qu’elle devait être habituée à parfois surprendre des moments intimes entre clients, là j’étais sûr qu’on allait entrer dans le top 10 des situations scabreuses de l’hôtel et qu’on aurait aussi un beau succès en sortant de la chambre.
En tous cas, la première conséquence de cette intrusion fut de nous couper complètement dans notre élan. Moitié honteux moitié hilares, nous avons interrompus notre contentement réciproque pour nous préparer et partir.
Caroline revêtit une jupe courte mettant en valeur ses fines jambes gainées de nylon. J’allais avoir de quoi flatter mon sens visuel pendant les 800 kilomètres du retour.
Nous avons quitté l’hôtel sous l’œil goguenard de certains employés, le réceptionniste du premier jour m’adressa même un clin d’œil de connivence.
Etape chez le garagiste : la batterie était chargée à bloc. Mon dernier espoir de trouver une bonne excuse pour s’attarder encore s’envolait.
Le patron ne nous fit rien payer, j’imagine que la manière dont il se rinça l’œil sur les gambettes de ma collègue le récompensa suffisamment de nous avoir rendu service. D’ailleurs il se proposa pour venir lui-même nous la réinstaller pour sans doute en profiter un peu plus longtemps. Nous avons accepté de bon cœur.
Nous avons donc pris la route du retour et très rapidement, Caroline s’endormit fatiguée par sa nuit bien courte et bercée par le ronronnement du moteur.
A partir du moment où nous sommes arrivés sur l’autoroute, ma main droite qui n’avait plus à assumer la tâche contraignante du changement de vitesse trouva tout naturellement sa place sur la cuisse gauche de Caroline, place qu’elle ne quitta plus pendant de nombreux kilomètres.
Je faisais aller ma paume de son genou à sa jupe, le toucher électrisé par la caresse du nylon fin sur sa peau douce.
Bien sûr, au bout d’un moment, la surface offerte ne me suffit plus et je glissai ma main sous la jupe et après quelques centimètres, je sentis que le nylon s’arrêtait. La coquine avait enfilé des bas et non un collant. Peut-être voulait-elle affoler son mari en rentrant mais pour l’instant, c’était à moi que cela donnait des idées.
Je continuai donc mes caresses en concentrant mon rayon d’action au-delà de la limite adhésive du bas, tâtant toujours avec délectation, la douceur de sa cuisse.
Je progressai toujours dans mes investigations, m’attendant à rencontrer assez vite le tissu de la petite culotte, quand je tombai directement sur la moiteur de son intimité. Elle n’avait pas mis de culotte.
« – Toujours prêt à profiter d’une occasion de me mettre la main au panier, hein petit cochon ! »
Elle avait encore les yeux fermés mais ne dormait manifestement plus depuis longtemps.
« – T’es à court de petites culottes ? Tu n’en mets plus depuis hier après-midi. »
« – Ne t’inquiètes pas. Elle est dans mon sac à main. Je ne pense pas que Marc aimerait se rendre compte que j’ai fait 800 bornes à tes côtés sans culotte. »
« – Donc tu m’allumes là. »
« – Je commence à te connaître » me dit-elle avec un sourire en coin tout en relevant franchement sa jupe et en écartant les jambes pour donner plus d’aise à mes attouchements.
« – OK, j’ai compris » Et je laissais mes doigts investir son intimité, pénétrer son antre humide, caresser ses lèvres roses.
Elle démarra au quart de tour et le concert de gémissements que je commençais à bien connaître se fit bientôt entendre.
Elle essaya de rendre la position plus confortable en allongeant son dossier puis elle se déchaussa et posa ses pieds de part et d’autre du tableau de bord coté passager. Enfin, pour ôter toute entrave, elle remonta sa jupe sur sa taille.
La main gauche sur le volant, mon regard suivait alternativement la route et les activités de ma main droite occupée sur le triangle pubien de ma co-pilote. Celle-ci, la tête en arrière sur l’appui-tête, les yeux fermés et la bouche ouverte, avait passé une main sous son pull et semblait se caresser les seins pendant que son autre main appuyait sur la mienne, la guidant dans les coins lui procurant le plus de plaisir.
Deux de mes doigts plongeaient dans sa vulve frémissante, en ressortaient tout humides pour aller tourner autour de son bouton électrique puis recommençaient le cycle continu.
Elle se cambrait tellement que par moments, elle se retrouvait dans un équilibre où seuls ses pieds et ses épaules étaient en contact avec l’habitacle.
Evidemment, j’avais considérablement ralenti la vitesse du véhicule afin de ne minimiser les conséquences d’éventuelles erreurs d’attention. Je dépassais malgré tout un des rares camions roulant en ce samedi lorsque je m’aperçus que celui-ci avait progressivement augmenté sa vitesse pour se maintenir à notre hauteur. Je me suis vite rendu compte que le chauffeur devait avoir une vue imprenable sur les jambes nues de ma maîtresse et sans doute aussi sur ce qui se passait sur son entrejambes.
Je prévins Caroline :
« – Attention ! Camion voyeur à droite. »
« – J’m’en fous ! Continue ! » Me répondit-elle dans un cri rageur.
Instinctivement, j’appuyai sur l’accélérateur et en même temps j’accélérai le rythme de mes doigts sur son clitoris pour son plus grand bonheur.
Alors que nous distancions le poids lourd, celui-ci, pour marquer son dépit, lança trois violents coups de Klaxon qui semblèrent précipiter l’orgasme de Caroline car elle rua et cria son plaisir à ce moment précis.
Après avoir repris ses esprits, elle se rajusta en silence.
Ma main avait repris sa place sur sa cuisse mais restait sage dorénavant. Caroline demeura sans rien dire un long moment.
Peut-être prenait-elle conscience, comme moi, que notre escapade touchait à sa fin et que cela resterait sans doute une parenthèse (belle parenthèse !) dans nos vies respectives.
Nos pensées suivaient apparemment des chemins parallèles car alors que nous dépassions un panneau indiquant « PARIS 460 KMS », elle se tourna vers moi avec son petit sourire malicieux et me dit :
« – Il nous reste 460 kilomètres pour en profiter » et elle posa sa main très haut sur ma cuisse, à hauteur de l’aine.
Très vite sa main progressa vers mon entrejambe et y exerça une palpation détaillée.
Avec un tel traitement, je me trouvai rapidement à l’étroit et elle me soulagea en ouvrant ma braguette.
Restant concentré sur la route, je la sentis glisser sa main à l’intérieur.
Comme ses mouvements étaient quelque peu entravés, elle décida derechef d’ouvrir plus grand mon pantalon en s’attaquant à la ceinture. Elle put ainsi glisser sa petite main fraîche dans mon caleçon et en sortir l’objet de sa convoitise qu’elle s’empressa de finir de dresser par un doux massage de bas en haut et réciproquement.
C’était là un de mes fantasmes de masturbation que j’avais déjà réalisé avec ma femme : Rouler à 130 kms/h sur l’autoroute avec la co-pilote qui tient le levier de vitesse.
Evidemment, Caroline ne s’en contenta pas et, desserrant sa ceinture de sécurité, se pencha vers moi et vint gober mon gland pour un début de gâterie très énergique.
Là par contre, c’était un fantasme que ma femme avait refusé de réaliser, trouvant cela trop dangereux.
Ca l’était forcément et je dus réduire énormément ma vitesse pour éviter tout écart de conduite trop brusque.
Caro, elle, n’avait pas réduit le rythme et je dus me rendre à l’évidence que je n’allais pas pouvoir continuer comme ça longtemps.
Afin d’éviter de nous retrouver dans le fossé comme deux vedettes de la télé dans les années 80, je décidai donc de nous arrêter à la première aire de repos sur notre route.
Je garai la voiture à l’écart des autres véhicules, tout au bout de l’aire de repos, reculai mon siège et goûtai le plaisir que me procurait la chevelure blonde allant et venant sur mon membre dressé.
Je ne la laissai cependant pas aller jusqu’au bout ; j’eus la soudaine envie de la pénétrer une dernière fois.
Je la relevai doucement pour l’embrasser tout en glissant à nouveau ma main entre ses cuisses.
Après avoir décroché nos ceintures de sécurité, je pris le dessus en la basculant sur son siège incliné.
Me débattant avec le levier de vitesse, je réussis à descendre mon pantalon jusqu’à mes chevilles puis sa jupe retrouva la place que je lui préférais : sur sa taille.
Tout en continuant à l’embrasser fougueusement, je m’apprêtais à investir une dernière fois sa grotte merveilleuse quand elle me stoppa brusquement :
« – Attends ! Attends ! J’ai des préservatifs dans mon sac, tu vas en mettre un. »
« – Pourquoi ? Jusqu’à présent on n’a pris aucune précaution. »
« – J’ai pas envie d’avoir ton sperme dégoulinant de mon minou quand je vais retrouver Marc. Après une semaine d’abstinence, il va vite me mettre la main au panier, voire plus ! »
Décidément, quand elle ne buvait pas, cette fille savait garder la tête froide en toutes circonstances et ne manquait pas de ressources insoupçonnées. Je commençais à me demander si je ne m’étais pas fait manipuler depuis le début.
« – Et donc, tu te trimbale toujours avec une boite de préservatifs ? »
« – Faut savoir prendre ses précautions ! » me répondit-elle avec un sourire coquin.
Sur ce, elle avait déniché la boite et sorti un morceau de caoutchouc de son emballage. Elle le déroula avec délicatesse sur mon membre érigé que cette petite interruption n’avait pas refroidit.
J’avais bien l’intention de profiter au maximum de cette dernière étreinte et j’entrai donc tout doucement en elle, savourant chaque centimètre gagné à l’intérieur de sa petite chatte dont la sensation d’étroitesse était renforcée par la capote. Je commençai ensuite le lent va et vient ; les cuisses écartées, les jambes resserrées sur mes fesses, elle accompagna mon mouvement.
Les quelques véhicules quittant l’aire de repos passaient en accélérant auprès de notre voiture. Si leurs passagers avaient laissé leur regard traîner sur la droite, ils auraient pu nous voir et n’auraient eu aucune incertitude sur ce qu’il se tramait à l’intérieur mais je m’en moquais ; au contraire, j’en voulais plus, je voulais la sentir totalement à moi une dernière fois.
Je passai mes mains sous son pull chaud et me mis en demeure de lui enlever le haut.
Je remontai le pull jusqu’à sa tête puis elle leva les bras et me laissa lui ôter. Dessous, elle ne portait qu’un petit soutien gorge blanc avec des dentelles discrètes ; Je passai une main derrière son dos et dégrafai le sous-vêtement en un tour de main habile de connaisseur.
Une fois dézippée, la jupe passa elle aussi par le haut et alla rejoindre les autres morceaux sur la banquette arrière.
Plantée sur mon phallus qui la torpillait, coincée entre la portière et le levier de vitesse, Caroline n’était maintenant plus vêtue que de ses bas et de ses bijoux. Je pouvais librement contempler pour la dernière fois ses petits seins fermes tressautant au rythme de notre cavalcade sexuelle.
Dehors, je crus deviner l’ombre d’un ou deux voyeurs rodant autour de la voiture isolée mais il y avait maintenant tellement de buée sur les vitres (pire que dans Titanic !) qu’ils n’ont pas dû pouvoir apercevoir grand chose et ont dû se contenter des sons s’échappant de l’habitacle. Lesquels sons étaient de plus en plus explicites puisque ni moi ni ma compagne de retenions nos cris de plaisir.
Il y a l’excitation de la première fois, je peux vous dire qu’il y a aussi l’excitation de la dernière fois. Et au vu de l’orgasme qui nous prit simultanément Caro et moi, je peux vous dire que la seconde et au moins aussi forte que la première.
La suite du voyage retour fut plus gaie, comme si cette ultime étreinte nous avait libérés. Nous avions implicitement décidé de ne pas prendre de décision quant à l’avenir. La parenthèse enchantée s’achevait, peut-être y en aurait-il d’autres, peut-être pas.
EPILOGUE – 5 MOIS PLUS TARD
Quand le chef m’a appris que j’étais désigné volontaire pour être le tuteur du prochain stagiaire, j’ai fait grise mine, j’appréhendais déjà le retard dans les dossiers, les séances de coaching rébarbatives, les évaluations toujours difficiles.
Quand, en plus, il m’annonça que c’était un contrat en alternance et que cela durerait 6 mois, j’ai caché ma joie.
Quand enfin il me présenta le CV de mon stagiaire je repris des couleurs : Mon stagiaire se prénommait Lucie et avait 19 ans. La photo d’identité présentait un visage d’ange entouré de longs cheveux blonds et des yeux noisette qui donneraient des complexes à la mère de Bambi.
Finalement ce tutorat s’annonçait plus agréable que prévu.
Mais ça,…. C’est une autre histoire.
Excellente histoire bravo
L histoire est longue mais agréable 2 etres en stage professionnel ,d un hasard les obligeant à une seule chambre d hôtel sans pouvoir faire autrement petit à petit les corps ce sont assembler et ce fut une suite dévergondage de tromperie envers leur conjoint en tout les cas ils ont passer de très bon moments car sa passer bien entre eux ,je pense qu il y a une attirance entre eux qui doit nous être raconter dans une suite,…
Génial
Depuis que je lis des histoires de sexe ,c’est la première fois qu3 ç’a me rend fou , j’ai adoré .XXX .