A ceux qui vous diront que les femmes sont comme les hommes sur le plan sexuel, je vous dirai que c’est faux. Mais à ceux qui vous dirons que les femmes ne s’intéressent pas à ces choses là, je vous répondrai que c’est faux également.
Pour avoir longuement discuté, non seulement de mes rapports, mais également de mes fantasmes, avec diverses amies à moi, je pense que je ne suis pas foncièrement différente des autres : en aucun cas une véritable « salope », ce qu’aimerait à penser tel ou tel débile, mais pas non plus une sainte Nitouche, ce qu’aimerait à penser d’autres non moins débiles. Simplement messieurs, nous avons une certaine subtilité dans nos délires sexuels.
Vous trouverez difficilement une femme seule en train d’acheter un bouquin de cul dans une librairie ou en train de louer une K7 porno, d’ailleurs c’est bien marqué « Presse masculine » et ce n’est pas pour rien ! Certes, il y a probablement quelques exceptions à cette règle, tout est toujours possible. Mais l’immense majorité des femmes se désintéressent de ces choses.
Même chose ici, sur ce style de site érotique. D’une part, nous sommes fatalement une minorité de femmes mais, d’autre part, et c’est ce qui est le plus important, nous n’aimons pas non plus le même style de récits que vous, messieurs. Pour éviter toute controverse, je ne prétends pas là que nous sommes meilleures (ou pires), simplement différentes dans nos désirs. Je ne connais guère de filles qui aiment ces récits où l’on ne parle que de salopes, de sodomie, de partouzes gigantesques ou de grands coups de boutoirs. Non pas que nous soyons des anges (ça nous arrive à nous aussi d’être lubriques, quoique je pense moins fréquemment). Simplement un récit érotique c’est fait pour rêver et je ne connais pas de femme qui soit assez primate pour être simplement excitée par une simple énumération de positions sexuelles, ponctuées des mots crus orduriers. Je pense d’ailleurs également que bon nombre d’hommes non plus ne sont pas trop attirés par ce genre de récits, seuls ceux qui les lisent la bitte à la main peuvent y trouver quelque intérêt !!!
Ceci étant dit, peut-être n’est-ce d’ailleurs qu’une vue de mon esprit mais peu importe, moi ce que j’aime c’est tout autre chose, un peu de rêve en tout cas et c’est vrai que certains récits me désespèrent parce qu’ils ne m’excitent pas le cerveau et me dégoûteraient presque de l’amour. Trop de sexe tue le sexe…
L’histoire que je veux vous raconter ici est réelle, du moins partiellement, c’est en tout cas ainsi que je me souviens l’avoir vécue. Mais je ne pense pas que ce soit cela l’important, j’aurais pu tout aussi bien la tirer de mon imaginaire.
Etant étudiante, je passais mes vacances dans des colos en tant que monitrice, et plus tard dans des camps d’ados. D’une part pour me faire un peu d’argent, quoique ce ne soit pas cher payé, mais surtout pour passer des vacances agréables entre jeunes.
Il y avait toujours une superbe ambiance dans nos groupes d’animateurs et certains souvenirs de cette époque sont particulièrement érotiques. J’étais mignonne, en ce temps là !, avant de grossir excessivement !, et très convoitée par la plupart des monos. Je n’avais que l’embarras du choix et, tous les ans en général, je me choisissais un gentil garçon à qui je restais fidèle l’espace d’une saison. Toutes les saisons sauf la dernière année et c’est de celle-ci dont je veux précisément vous parler.
Cela devait être ma quatrième année, j’avais été deux fois en Auvergne, une fois en Bretagne et cette fois-ci je me retrouvais dans les Alpes. Tout de suite, j’ai senti la différence, le groupe était moins sympa, moins uni, il y avait des tensions pour la moindre broutille, je commençais à regretter de ne pas être partie avec mon copain en Espagne… Même les filles étaient connes, indolentes, presque impotentes, incapables de la moindre initiative, elles m’exaspéraient. Quant au directeur, il avait tout de suite jeté son dévolu sur moi et me draguait ouvertement depuis le premier jour, ne cessant pas de me coller et de me faire des propositions qui me laissaient de marbre. Il n’était pas franchement moche, plutôt beau mec d’ailleurs, mais franchement lourdingue ce qui est pire que tout pour moi, rien de tel pour me faire fuir à triple enjambée !
Je me suis peu à peu écartée du groupe pour me consacrer exclusivement aux gamins, j’étais d’ailleurs à peu près la seule à faire correctement mon travail dans cette colo. Comme quoi, vous confiez un peu vos enfants un peu à n’importe qui ! Le soir, après la veillée, après l’extinction des feux, je n’avais pas tellement envie de me joindre aux autres, mais plutôt de m’isoler dans un coin avec un bon bouquin.
Je m’acquittais néanmoins scrupuleusement de toutes les tâches qui m’étaient imparties, j’ai horreur du travail bâclé et du laisser-aller.
Le problème avec le bouquin, c’est qu’il y en avait toujours un ou une pour venir me solliciter et « Pourquoi tu te joins pas à nous » et « On organise une petite fête ce soir », et pourquoi pas une petite sauterie ! Non, non et non, j’avais vraiment pas envie de me joindre à eux, pire je commençais à compter les jours qui me séparaient de la fin des vacances.
Un soir donc, alors qu’une petite beuverie se préparait dans les dortoirs, je me suis éclipsée dans la nature. Peu importe ce qu’ils allaient en penser, j’étais un peu leur tête de turc. Mais le message était clair, non ? Je voulais être seule et qu’on me foute la paix. La dernière fois que je leur avais fait faux bond, ils m’avaient bizutée, déshabillée entièrement et enduite de miel des pieds à la tête, en particulier dans des endroits particulièrement sensibles, une horreur ! Si ça les amusait après tout, ils n’auraient qu’à recommencer, je suis une véritable « tête de mule » par moment.
Je me suis donc évadée cette nuit-là. Je suis partie par derrière, dans la forêt, j’ai gravi la colline jusqu’au sentier de randonnée et me suis mise en marche dans la nuit noire. De l’autre côté de la montagne, pas très haute à cet endroit, il y avait une bergerie, désertée par les moutons à cette époque. Nous y étions passés trois ou quatre fois avec les mômes. C’est là que je me suis arrêtée, je me suis assise sur une pierre, au bord du petit ruisseau, je rêvassais. Dans cette solitude naturelle, je me sentais bien, vraiment bien, pour la première fois depuis mon arrivée ici, je pense. Je pouvais enfin décompresser et, après toutes les tensions accumulées, j’en avais véritablement besoin.
C’est alors que je l’ai vu, un homme en peau de bête, à l’entrée de la bergerie, son visage buriné par les ans à peine éclairé par une lanterne qui pendouillait sur la terrasse du cabanon. Il ne m’avait pas vue, c’est évident. Il devait se croire seul au monde ce vieux berger car, en particulier la nuit, il ne devait pas y avoir beaucoup de promeneurs en ces lieux. Je restais là, dans la demi obscurité, sans me manifester outre mesure, astucieusement camouflée par les branches d’un arbre, complètement immobile, comme à l’affût. Le vieux s’assit sur un banc en bois sous la véranda et se bourra soigneusement une pipe qu’il finit par allumer. D’où j’étais, je voyais presque rougeoyer le tabac à chaque fois qu’il tirait dessus.
L’endroit était plutôt tranquille, idyllique, mise à part le vent qui bruissait dans les arbres. Le temps semblait comme suspendu à sa pipe qui finit par s’éteindre. Il la vida ensuite sur le sol, la cura bruyamment avant de la ranger soigneusement dans sa poche.
C’est alors que le fantastique rejoint cette histoire. Depuis un certain temps, je le voyais qui farfouillait dans son pantalon, sans comprendre. Mais, lorsqu’il changea de position, je la vis. Le vieux avait tout simplement déballé tous ses outils et était en train de s’astiquer au grand air. Et, même de loin, même de là où j’étais, il me semblait vraiment que son engin était de taille plus qu’appréciable, surtout si on le compare à l’habituelle vantardise des hommes en général.
Et voici mon petit vieux qui continuait lentement à se branler, sans précipiter les choses, pour que ça dure longtemps, lentement, le sexe érigé droit devant, face à la lune. Par moment, il ralentissait la cadence et moi, dans mon coin, j’étais littéralement fascinée, j’avais les yeux scotchés à son vit qu’il brandouillait devant moi. Cela dura ainsi un temps infini qui me parut néanmoins trop court. Au terme de son excitation, il se redressa tant bien que mal et poussa un cri de bête, certainement en éjaculant (mais j’étais trop loin pour voir cela avec précision). Ensuite, il sortit son mouchoir, s’essuya la queue, la remballa vite fait dans son pantalon, cracha un coup par terre et rentra sans plus attendre dans le cabanon, me laissant là pantelante et sur ma faim.
J’étais dans un état inqualifiable… Complètement abasourdie et excitée comme une puce, je n’avais jamais vu en cachette un mâle se masturber et, en mon for intérieur, j’en étais toute émoustillée.
J’ai fait demi tour à contre cœur. J’avais presque envie d’accomplir un acte fou, d’aller frapper à la porte du cabanon et de me donner à ce vieillard. Mais, évidemment, je ne l’ai pas fait. Un fois passé la crête, protégée sous la futaie, je me suis tout simplement masturbée en repensant à ce que je venais de voir, à ce gros chibre qu’il avait manié avec tant de dextérité. Et, à mon tour, mais certainement avec beaucoup moins d’intensité, je me suis faite jouir sous la lune… Et j’ai gémi sans retenue comme pour répondre à l’appel du mâle !
Les jours suivants… non, je ne l’ai jamais revu…
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