Résumé de l’épisode précédent
Deux étudiants descendent une rivière en canoë. Après avoir rencontré un couple d’ex-soixante-huitards isolés au-dessus des gorges de la rivière et fait l’amour avec eux, ils regagnent leur embarcation pour poursuivre leur périple aquatique.
Les deux sexagénaires que nous avions rejoints, adeptes comme nous du tourisme de rivière, avaient presque l’âge de nos parents à l’époque, mais leur nudité militante et leurs penchants exhibitionnistes nous les avaient fait classer d’emblée dans la catégorie des libertins soucieux de jouir de leur corps tant que celui-ci le leur permettait. Ils n’en étaient pas moins très sympathiques et serviables et, malgré le peu de moyens à sa disposition, la femme cuisinait très bien. Nous évoquâmes nos vies respectives. Entre des étudiants comme nous d’une part, et des jeunes retraités comme eux d’autre part, les conversations auraient pu tourner court mais ce ne fut pas le cas. De nombreux sujets furent abordés, notamment le sexe. Ils nous avouèrent adorer faire l’amour même si, l’âge aidant, ils ne se limitaient plus qu’à une fois tous les deux ou trois jours, ce qui n’était pas si mal, me sembla-t-il. De préférence le matin plutôt que le soir, après une bonne nuit. Nous avions évidemment une fréquence beaucoup plus soutenue mais ils nous étonnèrent un peu lorsqu’ils nous apprirent que c’était celle de leurs années de quadragénaires, quand ils s’étaient connus. Vrai ou faux, c’était difficile de le savoir. Chacun se replia sous sa tente après le dîner pour réparer les fatigues de la journée.
Quand je passai la tête par l’ouverture le lendemain matin, le couple se baignait nu dans l’eau verte et je les rejoignis dans le même appareil. Alors que sa femme sortait de l’onde, exhibant une croupe large et potelée, l’homme me prit à part entre deux brasses :
— J’ai quelque chose d’un peu délicat à vous demander et pardonnez-moi si je vous choque. Je pense que je satisfais sexuellement mon épouse mais j’aimerais, avant qu’elle ne soit trop vieille et plus vraiment désirable, qu’elle fasse l’amour avec un jeune homme comme vous, pour éprouver des sensations oubliées et qu’elle ne retrouvera sans doute plus. Je vous assure que vous ne serez pas déçu, elle n’a pas son pareil pour donner du plaisir à un homme.
— Mais il ne peut pas en être question, j’ai ma copine avec moi et…
— Laissez-moi lui parler d’abord pour lui expliquer l’affaire.
Un peu plus tard, l’homme prit ma copine à part et, assis au bord de l’eau, ils devisèrent longuement. Pendant ce temps, je lorgnais la femme en loucedé pendant qu’elle s’affairait autour de la tente. Elle était plutôt du genre trapu avec des seins larges et un peu tombants mais nullement flasques. Elle avait un peu d’embonpoint, un soupçon de cellulite sur les cuisses, des mollets de marcheuse, un pubis poivre et sel comme ses cheveux, mais, ce qui m’intéressait avant tout, c’était son fessier épanoui, bronzé et accueillant, peut-être parce que j’avais surpris son mari lui rendre un viril hommage trois jours plus tôt. Surprenant mon regard, elle me sourit avec un air quasi maternel. Nonobstant l’érotisme qu’elle dégageait, je me demandais vraiment comment je pourrais faire l’amour avec cette femme qui avait l’âge de ma mère.
Puis ma copine me rejoignit et me prit à part à son tour :
— Je suis au courant de ce que le monsieur t’a demandé. Je ne sais pas ce que tu en penses mais, de mon côté, tu as mon feu vert. Cet homme offre à sa femme une telle preuve d’amour qu’on ne peut pas refuser. Et puis, vu ce qu’on vient de faire avec Nadine et Roger, avoue que ce serait injuste de ne pas leur offrir la même chose.
— Parce que toi, tu comptes aussi aller avec ce type ?
— Ce n’est pas dans le marché, mais pourquoi pas ? Il n’est sans doute pas aussi puissant que toi ou Roger, mais il doit être très doux, très affectueux. Et puis, j’avoue que son corps un peu bestial ne me laisse pas insensible. Mais bon, c’est d’abord toi qui es concerné, pas moi.
Je me sentais un peu dérouté par cette histoire et j’aurais sans doute tergiversé longtemps si la femme n’avait pris l’initiative :
— J’ai envie de faire un petit tour de canoë, vous venez avec moi ?
J’acceptai, avec la claire conscience de lui offrir une ouverture qu’il me serait impossible de refermer. Et nous voilà partis à contre-courant, il est vrai assez faible en cet endroit. Devant moi, elle pagayait avec énergie et je pouvais voir les muscles de son dos saillir au-dessus d’une croupe largement étalée sur le coussin de l’avant. Après quelques centaines de mètres, hors de vue de notre campement, elle me désigna une petite plage où nous laissâmes le canoë s’échouer.
— Pouh, ça fait du bien de s’arrêter un peu, me dit-elle en s’asseyant non sur le sable mais sur un drap qu’elle avait sorti de l’embarcation. Venez à côté de moi, qu’on discute.
Nous étions, je le rappelle, entièrement nus. Est-ce le fait de voir son positionnement un peu lascif sur les coudes, ses larges cuisses ouvertes sur sa vulve abondante, ou bien la perspective d’un corps à corps inéluctable ? Toujours est-il que je ne voyais plus devant moi une image matriarcale mais une femelle en chaleur qui n’attendait que ma verge, laquelle passa rapidement de la position basse à la position haute.
— Je vois que je te fais de l’effet, c’est flatteur pour moi, me dit-elle. Tu sais, j’ai été belle dans ma jeunesse. Tous les hommes me couraient après et j’en ai bien profité. Je ne me suis mariée qu’à quarante ans et je n’ai jamais voulu d’enfant. J’aimais trop la vie. J’étais visiteuse médicale, je bourlinguais pas mal et je dormais rarement seule à l’hôtel. Mon mari me dit souvent que je suis la plus authentique cochonne qu’il ait jamais rencontrée. C’est une façon très masculine de voir les choses. Un psy dirait plutôt que j’ai une libido très développée pour mon âge, parce que j’ai toujours su l’entretenir par l’imaginaire et par les actes. Je crois avoir connu les expériences sexuelles les plus diverses dans des lieux les plus divers mais tu sais, à soixante ans, on fait des choses qu’une jeune femme n’ose pas forcément, parce qu’elle a encore des tabous. Moi, il y a beau temps que je n’en ai plus. On va baiser ensemble là, au bord de l’eau, et tu vas voir, ça va très bien se passer. Tout ce que je te demande, c’est d’être bien raide le plus longtemps possible. Si tu sens que tu vas jouir, préviens-moi et retire-toi. J’ai envie de savourer ta queue longtemps.
Ce fut elle qui prit les affaires en mains. Elle m’imposa d’emblée un 69 qui me permit de plonger le mufle comme un chien truffier dans son intimité déjà béante. La succion qu’elle offrait à mon sexe était une alternance terriblement excitante d’infinie douceur et d’aspiration vorace cependant qu’elle jutait sur mon nez avec une abondance que je n’aurais pas imaginée pour une personne de cet âge. Elle s’attarda longuement sur mes bourses, les gobant et les léchant cependant que l’activité de ma langue la faisait remuer de plus en plus fort de la croupe. Une flottille de canoës et de kayaks passa à ce moment précis avec des cris et des lazzis et la femme interrompit ses circonvolutions de langue pour leur adresser un grand bonjour, comme si elle jouait à la pétanque. En changeant de position, elle m’avoua :
— J’ai toujours aimé qu’on me regarde faire l’amour, cela augmente mon plaisir. Bon, si tu me montrais maintenant de quoi cette belle queue est capable ?
Son vagin était si largement ouvert, si profondément humide, que j’eus l’impression d’entrer dans un bain d’huile. Le faible frottement de ses parois intimes me permettrait sûrement de durer plus longtemps qu’avec ma volcanique copine. Les pieds et les mains plantés dans l’herbe, bras et jambes tendus comme pour des pompes, je la pénétrai lentement de toute ma longueur, piochant à droite, creusant à gauche, pour qu’elle goûte pleinement la dureté de mon pénis. Mais elle en voulait plus et posa ses mollets sur mes clavicules afin que je m’enfonce encore plus profondément en elle, quitte à ce que je la plie un peu rudement. Les yeux clos, elle semblait partie dans un ailleurs et se lança dans un monologue d’une crudité absolue.
— Hou ! Quelle bite ! Qu’est-ce que je te sens bien ! Tu vas bien me baiser, hein ? Bien m’enculer aussi, tout à l’heure. Allez, vas-y, mets-la à fond, n’aie pas peur de me faire mal, je veux que tu ailles là où personne n’est allé depuis longtemps. Oui, comme ça, sur les côtés, ça c’est bon ! Allez, accélère, je veux sentir ton ventre claquer sur le mien, tes couilles buter contre ma chatte.
J’avais beau être jeune, je fatiguais et elle me mit sur le dos pour s’empaler sur mon dard.
— Allez, prends-moi les seins, pétris-les, titille-les, oui, là sur les tétons, mmmh, j’adore ça.
Dans cette position plus reposante, j’aurais pu durer des siècles et elle en profita, la vache ! Tantôt sur les genoux, tantôt en appui sur les pieds, elle évoluait d’avant en arrière, de gauche à droite et de bas en haut, afin que le moindre repli de sa chair intime profitât de mon gland dur comme un galet. Puis elle se mit à quatre pattes :
— Tu vas d’abord me prendre en levrette puis me lécher le derrière et me prendre par le petit trou. Ce sera le bouquet final. Remplis-moi bien, je veux te sentir jusqu’au fond de mon ventre.
Ainsi fut fait. La sodomie fut une extraordinaire réussite. Je m’enfonçai dans son plantureux fessier bronzé avec délectation, comme dans une énorme motte de beurre frais. Elle me regardait par-dessus son épaule pour jouir visuellement de l’instant, associant l’image à la sensation physique. Elle contractait ses sphincters à volonté et m’arracha un baquet de sperme. Le mari avait raison : cette femme au regard si bleu et si maternel était bien une très grande cochonne et je l’avais besognée comme une reine de harem.
Nous nous rinçâmes dans l’eau tiède de la rivière avant de repartir dans le sens du courant.
Arrivés à notre campement provisoire, nous constatâmes l’absence de nos conjoints respectifs, mais l’autre canoë était toujours là. Nous n’eûmes pas besoin d’aller loin pour les trouver. L’homme était couché sur une grande serviette de bain et tenait par les mains ma copine, laquelle se trouvait face à lui, en flexion des jambes au-dessus du pénis tendu de son partenaire et s’infligeait le délicieux supplice du pal vaginal. Sa position accroupie permettait une profonde pénétration et elle soupirait de satisfaction quand elle me vit. Aussitôt, le couple se désunit et l’homme marqua un bref moment d’inquiétude :
— Ne t’inquiète pas, chéri, je viens de prendre mon pied avec ce jeune homme et c’est bien ton tour, puisque mademoiselle n’a pas l’air de se faire prier, dit la femme.
Je ne pouvais qu’acquiescer et ma copine me remercia, entraînant le vigoureux retraité entre ses jambes largement ouvertes :
— Viens, montre-leur que tu es encore capable de faire jouir une fille comme moi.
Le corps velu se positionna avec précaution au-dessus des muqueuses délicates de celle qui partageait ma vie et la pénétra à nouveau avec un grognement assez bestial qui arracha un cri de joie à sa partenaire. Son va-et-vient était lent et calculé mais ma copine lui fit comprendre qu’elle en voulait davantage en martelant ses reins des talons. L’homme accéléra le rythme en soufflant comme un joggeur, encouragé par les griffures sur ses fesses poilues et il explosa dans un cri rauque avant de se coucher, épuisé, sur le flanc. Dans un premier temps, je fus inquiet, craignant qu’à trop tirer sur ses testicules, l’homme n’ait mis en danger ses ventricules. Rassuré dans un deuxième temps, cette scène avait ranimé en moi une forte envie de sexe et je voyais bien que ma chère et tendre en désirait un peu plus. Aussi pris-je le relais du chauve et, de quelques coups de reins bien nets, amenait la grande blonde à l’orgasme.
Cette double partie de jambe en l’air nous avait mis en appétit. La femme nous prépara une prodigieuse omelette au lard avec les moyens du bord et nous nous offrîmes une sieste réparatrice après nos ébats. Décidément fatigué, le couple dormait encore au cœur de l’après-midi quand nous décidâmes de repartir. Avec des cailloux, nous écrivîmes sur le sable un grand MERCI. Et le canoë nous entraîna au fil du courant vers la fin de ce périple torride.
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