Je travaille à mi-temps, et je ne me lève jamais très tôt. Conséquence, j’étais dans mon bain quand on sonna à ma porte : « E.D.F., G.D.F., relevé des compteurs… » Agacée, je répondis un peu sèchement que j’étais dans l’eau et ne pouvais ouvrir tout de suite. J’allais demander au type de revenir après avoir relevé les compteurs voisins, quand j’entendis une voix émoustillée : « dans votre bain ? Hé, hé, mais je veux bien vous frotter le dos… Enfin, je vais repasser dans dix minutes. Ca va ? Et pas la peine de vous habiller pour moi. J’ai déjà vu une femme en peignoir. » Je dis que c’était parfait en riant doucement. Encore un dragueur, ou tout au moins un de ces mecs toujours prêts… comme les scouts ! D’après sa voix, il devait avoir une cinquantaine d’années. Accent populaire, gouaille bien parisienne.
J’accélérai mes ablutions. Quand on sonna de nouveau, j’étais enveloppée dans mon peignoir de bain, tout comme l’avait prévu le gars de l’E.D.F. J’ouvris, curieuse de voir sa tête. Mon dieu, pas mal pour son âge. Petit, mais harmonieusement musclé, le sourire engageant, la moustache à la Clark Gable. C’est une ressemblance qu’il devait cultiver devant sa glace, car il avait adopté quelques uns des plus célèbres tics de l’acteur. Je vis à son regard que si je le trouvais à mon goût, il m’appréciait aussi. Ses yeux malins parlaient pour lui : « Pas mal la petite dame. Jolie figure, et bien roulée pour ce que j’en vois. » Par jeu, par coquetterie, ou provocation, je laissai le peignoir entrebâillé, ce qui permettait au type un bel aperçu sur mes seins qui sont gros mais très fermes.
Tout en notant différents chiffres sur un calepin, Jean (il tint à me dire son prénom) ne me quittait pas des yeux. Je l’excitais, c’était visible. Etait-il toujours prêt pour la bagatelle, ou était-ce moi, particulièrement, qui l’émoustillait ? Face à ce désir masculin, je me sentis excitée à mon tour. J’ai vingt-huit ans, je suis célibataire, et je ramène chaque soir ou presque, un type différent dans mon lit. C’est vous dire que j’aime ça ! Bref, le courant (c’est le cas de le dire) passait cinq sur cinq ! Nous en étions conscients tous les deux. Son travail finit, Jean debout devant la porte, ne partait pas. En baissant les yeux, je vis qu’il bandait. Ce fut décisif. Sans hésiter, je posai ma main sur son sexe et le masturbai en glissant mes doigts entre les boutons de la braguette. Il poussa une sorte de grognement, et m’arracha mon peignoir. J’étais complètement nue devant un mec que je ne connaissais que depuis dix minutes !
Il détaillait mon corps avec des yeux avides. Mes seins, ma chatte… Je me tournai, et me baissai de façon à ce que les bouts de mes doigts touchent mes pieds. Je savais qu’ainsi je lui montrais mes fesses, ma vulve et mon anus. Je n’eus pas le temps de me redresser. Il avait sortit sa bite et me pénétrait d’une poussée vigoureuse, tandis que ses mains rugueuses pétrissaient mes seins. Nous jouîmes tous les deux à une vitesse incroyable. L’orgasme passé, nous restions l’un contre l’autre, et je sentais sa verge, qui lentement se retirait de moi. Curieusement, ce coït express, au lieu de me calmer, ou même de me plonger dans la confusion, déclencha une envie encore plus violente. Je m’agenouillai, baissai son pantalon, et caressai l’intérieur de ses cuisses à coups de langues rapides. Les poils qui se collaient contre ma langue m’excitaient d’avantage. Je pris un des testicules, le suçai longuement tout en caressant les fesses. Puis, je remontai le long de la hampe, toujours à coups de langue habiles. Jean gémissait, appuyé contre la porte. Des pas s’arrêtaient sur mon palier, à l’écoute probablement de ce qui se passait chez moi. Je suçais avec un bonheur complet. Sa bite était courte, mais large, et m’emplissait totalement la bouche. Il se retira pour éjaculer, et m’aspergea entièrement la figure de sperme.
On sonna de nouveau. Je me levai prestement, décidée à ne pas ouvrir.
— « Pas de panique, me dit Jean. C’est mon collègue qui a finit son boulot dans l’autre bâtiment. Je lui ai dis de me retrouver ici. »
Je n’étais pas très contente, et fis un mouvement vers la salle de bain pour me nettoyer la figure et remettre mon peignoir. Mais Jean avait déjà ouvert la porte, et un beau mec, d’à peine vingt-cinq ans, entrait. Aurait-il été l’homme le plus bête de la terre, qu’à nous voir, Jean la queue à l’air, moi à poil, la figure pleine de sperme, il aurait compris. Il ne posa pas de questions, mais je vis à son expression qu’il avait l’intention de prendre sa part du gâteau. Il me plaisait, je n’étais pas contre. « Venez, par là », leur dis-je, en les entraînant dans le salon. Deux grandes fenêtres éclairent mon living. La lumière entrait à flot, et c’est avec plaisir que je me livrais nue aux regards des deux hommes.
Je m’allongeai sur la moquette, les jambes très écartées, et je demandai s’il y avait un volontaire pour me sucer. Jean s’approcha, se courba entre mes jambes, caressa longuement mon clitoris et mes lèvres avant d’enfoncer une langue impérieuse dans mon vagin. L’autre type (j’ignore son prénom) s’était déshabillé. Il vint derrière moi et s’accroupit presque sur mon visage. Sa bite et ses testicules me frôlaient. Je donnai quelques coups de langue au hasard, avant de prendre sa verge dans ma bouche. Puis, écartelée de plaisir, je m’activai, des testicules à l’anus, de l’anus à la bite. Je jouis une nouvelle fois, une nouvelle fois j’eus le visage et les cheveux inondés de sperme. Mais ça ne suffisait pas. Je ressentais le besoin d’être prise encore par une verge. Je masturbai celle du plus jeune des types. Quand il fut en érection, je m’assis sur lui, plantant sa queue d’un seul coup dans mon ventre. Les mains agrippées à ses épaules, je donnais moi-même le rythme de nos ébats. Jean nous regardait, et se masturbait à deux mains. Il dirigea son jet de sperme dans mon dos. Quand je regagnai enfin la salle de bain pour une toilette méritée, je peux dire que j’étais couverte de la tête aux pieds du sperme des deux hommes.
Mais brusquement, l’était de grâce s’est rompu. Il n’y avait plus là que deux employés qui se reculottaient, regardaient furtivement leurs montres. Et moi, repue autant qu’une femme peut l’être, je n’avais qu’une envie : qu’ils partent afin de savourer seule la délicieuse lassitude qui suit l’amour quand il est bien fait. Je regardai la pendule. Cette séance avait à peine durée une demi-heure. Je n’ai jamais revu Jean, ni son compagnon. D’autres employés sont venus relever les compteurs, naturellement, mais il ne s’est rien passé. Je ne m’explique d’ailleurs toujours pas, comment tous les trois, nous avons si bien et si vite jouis, sans presque nous concerter !
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