Chapitre 1
L’existence d’une prof agrégée dans un lycée bien côté n’est pas désagréable. Je sirote un café chaud dans le bistro qui fait face à l’établissement dans lequel j’enseigne les mathématiques depuis bientôt 7 ans. Muriel, une collègue, me rejoint à l’abri de la pluie de printemps qui martèle la baie vitrée.
Comme souvent, notre bavardage tourne autour des cours, des élèves, des collègues, les sympa et les autres, bref, l’ordinaire d’une vie d’enseignante. Puis elle me propose à demi mots un petit job. Amusée, car je n’ai pas vraiment besoin d’un salaire d’appoint, je l’écoute me parler d’une amie de sa mère dont le fils est en terminale S. Le garçon semble avoir des difficultés à organiser son travail et à poser ses raisonnements, notamment en mathématiques. Elle m’explique qu’en tant que prof d’Histoire-Géo, elle ne se sentirait pas à l’aise pour l’aider. Ses yeux me font comprendre que cette proposition est plutôt un service qu’elle me demande. Voyant sa détresse j’accepte de bon cœur.
Une semaine plus tard je me présente au domicile de monsieur et madame Defflaere. L’immeuble est situé dans un quartier résidentiel de la ville qui a conservé ses façades du siècle dernier. La sonnette de cuivre luisant fait retentir sa clochette dans l’appartement. C’est madame qui m’ouvre, une charmante dame entre deux âges. Son style s’accorde bien avec celui des lieux. Bourgeois et cossu. Elle m’invite dans le salon et me propose une tasse de thé que j’accepte. Le parquet ciré est couvert de tapis épais et l’usure du velours des sièges accuse visiblement une utilisation de plusieurs générations. Les tableaux et photos anciennes qui décorent les murs témoignent également de l’ancrage de cette famille dans une histoire qu’elle revendique fièrement.
Madame Defflaere, jupe droite en tissus écossais, chemisier blanc et foulard Hermès, se présente comme l’épouse d’un médecin de l’hôpital. Elle affecte un sourire un peu nerveux en m’exposant les difficultés de son fils. Stress maternel ordinaire. Je la rassure de mon mieux, mais plus que mes paroles c’est ma situation et mes titres qui calment son anxiété.
Le parquet craque derrière moi. Un jeune homme vient d’entrer dans la pièce. Sa mère l’invite à se présenter.
— Allons Antoine, tu ne vas pas faire le timide. C’est Mademoiselle Maréchal qui va t’aider pour les maths.
Environ 1m75, mince, le visage relativement allongé comme souvent les garçons de son âge. Blond, bouclé, il porte des lunettes rondes qui lui donnent un air sérieux. Il s’avance et me tend la main. Réservé certes mais il ne semble pas contrarié par le choix de sa mère à en voir son sourire et l’éclat de ses yeux un peu fuyants.
— Je vais vous laisser faire connaissance. Tu emmènes mademoiselle Maréchal dans ta chambre? Et surtout dis-lui bien ce qui te tracasse, elle est là pour t’aider.
La mère attentive s’éclipse tandis que le garçon m’invite à le suivre. Sa chambre, au bout du couloir est très classique. Posters aux murs, rollers qui traînent dans un coin, ordinateur et une grande table ancienne en guise de bureau.
Nous nous installons côte à côte sur le bureau, dans une position ouverte qui nous permet de dialoguer en nous faisant face. Je lui demande de me montrer ses résultats du premier trimestre. Pas brillants en effet! Ensemble nous examinons son programme de l’année et tandis qu’il me pointe les sujets les plus difficiles pour lui, je laisse mon regard apprécier plus en détail le jeune garçon. Il est plutôt mignon. Peut-être a-t-il une copine. Pas de photo visible. Peut-être…
Je me concentre à nouveau sur le plan de travail et lui expose à mon tour ma façon d’aborder nos futures séances de travail. Son regard est intimidé. Parfois il fuit le mien, vers le bas, vers mes jambes. Je porte une robe courte, des collants noirs et des bottines à talons. Tandis que je parle ses yeux semblent hésiter entre le document que je lui commente et les abîmes féminins qui l’attirent. Voulant en avoir le cœur net je croise lentement les jambes l’une sur l’autre en prenant tirant pudiquement le bas de ma robe vers mon genou. Je balance légèrement ma jambe libre et ce simple geste accroît encore la fréquence des absences de son regard.
Le petit jeu innocent se poursuit jusqu’à la fin de notre entretien. Le ton professoral que j’adopte maintient l’intégrité de mon image dans l’esprit du garçon.
Avec un empressement teinté de respect, Antoine me raccompagne.
— Tu peux m’appeler Florence tu sais, maintenant qu’on va travailler ensemble.
— Euh… Je crois que ma mère n’aimerait pas trop ça madame
— Bien, comme tu veux
Ainsi il fait toujours ce que maman veut. Eh bien il n’y a peut être pas de copine à l’horizon tout compte fait et sans doute n’y en a-t-il jamais eu. Avant de partir, je salue madame Defflaere en la rassurant encore sur les chances de son garçon.
Sur le chemin qui me ramène chez moi je repense avec amusement au comportement d’Antoine. Il est bien naturel pour un garçon de son âge de s’intéresser à la gente féminine. De mon côté il ne me laisse pas indifférente non plus. Bien sûr il faut avant tout assurer sa réussite à l’examen mais qui sait si l’utile et l’agréable ne pouvaient trouver un terrain d’entente.
Mon attrait, non exclusif, pour les jeunes garçons date de quelques années. Un jour un élève me qualifia de « femme mûre ». Je n’avais que 25 ans et à l’époque et cette réplique m’était restée en travers de la gorge. Peu à peu, toutefois, je pris conscience de l’image que je pouvais avoir dans l’esprit de ces jeunes gens et des fantasmes qui pouvaient y naître. Un jour l’un d’eux me séduisit et je sautai le pas. Je trouvai une satisfaction nouvelle dans l’initiation sexuelle de ces jeunes mâles souvent intimidés. Leur apprendre les jeux érotiques dans le respect de chacun des partenaires m’apportait un plaisir unique.
Mon nouvel élève s’était montré plutôt intéressé par mes formes et particulièrement mes jambes. C’est décidé, je vais voir jusqu’où il a envie d’aller.
Chapitre 2
Au rythme d’une rencontre par semaine après les cours, Antoine reprend confiance dans ses propres capacités. Les résultats ne sont pas encore au rendez-vous, mais les lacunes et les incompréhensions accumulées depuis la classe de seconde se comblent peu à peu.
A chaque visite je m’évertue à porter des tenues différentes, avec une constante toutefois: Toujours en robe ou en jupe ne descendant pas plus bas que le genou et pas de talon à moins de 5 centimètres. J’ai ainsi pu repérer les goûts de mon jeune élève suivant ses baisses de concentration. Celle qui lui a causé le plus de tourment fut la jupe droite légèrement fendue à l’arrière que j’avais accompagnée de bas brun clair et de sandales à lanières dorées avec des talons de 7 centimètres. Le pauvre. Ce fut la seule fois où je le vis rougir lorsque je surpris son regard attardé sur mes jambes. C’est cette nuit-là, je l’avoue, que je me suis caressée pour la première fois en pensant à lui.
Aujourd’hui c’est une robe vert pâle fermée par des boutons que je porte. Des collants transparents et des escarpins noirs. La séance se déroule comme d’habitude. J’aime le voir déglutir avec difficulté lorsque je fais crisser mes collants l’un contre l’autre. Ce n’est pas le problème en cours qui le travaille ainsi!
Je suis aussi heureuse de le voir se consacrer avec énergie dans ses études. On dirait presque qu’il cherche à me faire plaisir avec ses résultats, comme une offrande séductrice inconsciente.
Il s’excuse un instant pour aller aux toilettes. Pendant son absence mon imagination travaille. Se touche-t-il? Oui certainement! Pensant à moi? Peut être… je l’espère. A-t-il des magazines érotiques, comme beaucoup de garçons? Cette pensée m’amuse. Je me lève et me dirige vers son lit. Furtivement je soulève le matelas. Rien. Sous l’oreiller? Non plus. Bon, je me rassois et mon regard tombe sur l’ordinateur. Bien sûr! Les jeunes n’ont plus besoin de se fournir à la sauvette chez un buraliste complaisant de nos jours. Il suffit d’une connexion Internet pour que des flots d’images explicites viennent saturer leurs libidos enflammées. Sans doute Antoine passe-t-il lui aussi des moments intimes devant cet écran. Jetant un œil dans la corbeille à papier sous la table, j’aperçois un kleenex en boule. Ne l’entendant pas revenir, je plonge ma main et retire le mouchoir. Il est sec, mais une odeur particulière l’imprègne encore. Je souris.
Mon regard est attiré par une feuille de papier froissé dans la corbeille. Par transparence on distingue des formes colorées. Je la ramasse, déplie le format A4. Le sang me monte brutalement à la tête. Sur le recto, l’image d’une femme en lingerie fine s’étale sur toute la page. Elle porte bas et talons hauts, ouvre la bouche d’un air impudique et évidemment écarte ses cuisses pour présenter son pubis glabre où se dessinent nettement ses lèvres intimes. Eh bien! Voilà qui confirme mes soupçons, mais ce qui est encore plus émouvant ce sont les tâches auréolées de jaune qui décolorent l’image, traces d’un liquide qui a dégouliné jusque sur le bord de la feuille. Le visage et les jambes de la belle blonde sont les zones les plus maculées. Un bruit dans le couloir et je rejette la feuille dans la corbeille.
Antoine revenu, nous reprenons notre travail. Nous avons commencé à aborder sérieusement son programme du BAC et il me semble sur la bonne pente. À la fin de la séance nous parlons de sa prochaine interrogation de math. Mes jambes croisées et ma robe légèrement déboutonnée lui font visiblement plus d’effet que mes réflexions sur l’algèbre. Je décide alors de faire basculer notre relation:
— Dis-moi Antoine, pour parler d’autre chose. Tu prends le temps de te détendre parfois?
— Oui bien sûr – Répond mon élève inconscient de la finalité de ma remarque.
— Et.. tu sors, tu vois des amis?
— Ah oui. Avec des copains on fait du roller et puis je fais du tennis aussi avec mon père.
— Hum hum? Et… côté filles?
— Oh euh… eh bien… – Il bafouille et baisse les yeux
— Tu n’as pas de petite amie?
— Eh bien non – Cette question directe l’a un peu soulagé. Je reviens à la charge:
— Mais les filles te font envie non?
Pas de réponse.
— Non? – Je titille le garçon en tentant de rejoindre son regard qui ne quitte plus le plancher
— Ou…oui… bien sûr.
Mon sourire bienveillant l’aide à relever la tête
— Et tu la calmes comment cette envie… Antoine?
Cette fois il s’affole. Ses mains croisées nerveusement sur ses genoux. Ses yeux cherchent un refuge dans la pièce mais n’en trouvent pas.
— Comme ça? – Dis-je en désignant du regard la corbeille que je tapote du bout de l’escarpin.
Le pauvre garçon devient livide. Je le regarde comme une chatte devant une souris acculée. Sa respiration devient sonore. Je le rassure:
— Ne t’en fais pas. Je ne le dirai à personne. C’est promis. En plus je trouve ça parfaitement normal. Un garçon de ton âge a des désirs et il est naturel qu’il trouve un moyen de les satisfaire…. Ça ne me choque pas du tout tu sais… Au contraire.
Il reprend ses esprits lentement mais sa gène est encore perceptible.
— Alors… vous… vous ne le direz pas? n’est-ce pas?
— Bien sûr que non Antoine. D’ailleurs je devrais même m’excuser de cette intrusion dans ta vie privée. Je cherchais un bout de papier pour noter quelque chose lorsque je suis tombée sur…
Oh la menteuse! Mais il fallait bien donner le change.
— Enfin… ça m’a permis de voir que tu aimais bien les jambes des femmes Antoine.
L’émotion s’empare à nouveau du garçon. Je ne vais pas le laisser s’échapper!
J’étends une jambe, retroussant légèrement le pan de ma robe.
— Et… tu trouves les miennes comment? Tu les aimes elles aussi?
— Euh… oh.. oh non madame
Je n’avais pas prévu cette réaction! Il dut s’apercevoir de mon trouble car il ajoute:
— Je… je veux dire… vous êtes très belle madame… mais… je… enfin…
Cher Antoine! Pris entre le respect de la prof et le désir de la femme. Il ne sait sur quel tableau jouer. J’émet un petit rire.
— Comme femme Antoine. Tu me trouves belle alors?
— Euh.. oui… oui madame
— Alors je te propose un marché:
… Si tu as plus de 12/20 à la prochaine interrogation… je te montre mes jambes… complètement. Et tu pourras les regarder aussi longtemps que tu voudras.
Le jeune homme parait surpris, mais rapidement sa physionomie se détend. Il me regarde de l’air d’un enfant qui ne sait pas s’il vient d’entendre un conte de fées ou si il doit s’attendre à une vraie surprise. Je lui force la main en lui tendant la mienne:
— D’accord?
Il la saisit. Le pacte est scellé.
Chapitre 3
La semaine suivante je me décide pour un ensemble rouge: Pull et petite jupe, des bas noirs et des escarpins rouge avec des semelles et des talons noirs. Je me demande si mon élève a fait des étincelles. Je l’espère aussi. Madame Deflaere m’accueille avec enthousiasme.
— Ah mademoiselle Maréchal! Je crois qu’Antoine a de bonnes nouvelles pour vous!
Elle m’accompagne dans la chambre de son fils, radieuse.
— Antoine? Mademoiselle Maréchal est là! Montre-lui ta copie.
En entrant dans la chambre je vois Antoine qui nous attendait, des feuilles à la main et le regard fier. Aussitôt ses yeux balayent ma tenue. Elle a l’air de lui plaire.
— Regardez mademoiselle. C’est sa première note au-dessus de la moyenne cette année! Grâce à vous!
Je prends le devoir et cherche la note inscrite en rouge: 13,5/20. Je le feuillette, pour donner le change. Mon regard porte au delà de la limite des feuilles et mes yeux trouvent ceux de mon élève que je sens très excité. Je le félicite tout en insistant sur le fait de ne pas relâcher l’effort. Le discours plaît à sa mère qui nous laisse travailler.
En silence je dépose ma veste et mon cartable sur le lit.
— Chose promise, chose due – Dis-je en lui sortant mon regard le plus félin.
Tirant une chaise devant le bureau je retrousse lentement ma jupe jusque sur la ceinture, exhibant mes jambes gainées de noir et ma culotte assortie. Antoine est fébrile. Il se tient debout au milieu de la pièce, interdit. Je ne le quitte pas des yeux. Les siens ne quittent pas mes jambes. Je m’assois sur la chaise et, jambes tendues je croise les chevilles sur le rebord de la table.
— Alors? Qu’en penses-tu?… Elles te plaisent Antoine?
Le garçon se mord la lèvre et hoche la tête affirmativement. Ses mains se crispent l’une sur l’autre. Ses yeux passent nerveusement de mes jambes à mon visage, cherchant une indication de ma part.
— Tu peux approcher si tu veux. Mais attention! On regarde mais on ne touche pas!
Antoine s’approche. Je joue à glisser une jambe sur l’autre, mettant leur galbe en valeur. Je sens qu’il n’osera pas aller plus loin. Je lui propose:
— Tu veux que je ferme les yeux?
Il est gêné mais cette opportunité l’excite encore plus.
— Tiens regarde. – Dis-je en dénouant mon foulard autour de mon cou – Je vais me bander les yeux. Tu pourras faire tout ce que tu veux à l’exception de me toucher. Tu me diras quand l’enlever d’accord?
Il hoche la tête frénétiquement, les yeux hypnotisés par mes bas noirs et les escarpins qui les prolongent. Je roule mon foulard en bandeau et le noue derrière la tête de manière à masquer mon regard.
Dans le noir ma respiration devient plus évidente. La sienne aussi. Mes mains caressent négligemment mes cuisses. Il fait un pas en avant. Après quelques secondes de silence, il se décide à profiter de l’impunité que lui procure mon bandeau. Le bruit d’un zip, discret, puis celui du frottement d’un tissu. Je joue la starlette avec mes jambes. Ça m’excite de savoir qu’un jeune homme se complaît à les observer. Les bruits se font rythmés. Sa respiration d’abord, puis un léger craquement d’une lame de plancher. Il soupire maintenant. Sa respiration est contrainte, gonflée d’énergie.
Il se déplace. J’entends le frôlement sur le parquet, qui grince parfois. Un souffle chaud sur ma jambe. Je ne bouge plus. Il sent mon parfum! Bien inspiré ce coup de vaporisateur sous la jupe avant de sortir! Il souffle spasmodiquement sur ma jambe, vers mes chevilles. Mes escarpins l’excitent! le coquin, c’est délicieux! Il s’écarte maintenant. Je ne sais plus le situer. Mes mains reprennent leurs caresses suggestives, jouant avec la limite de mes bas. Ma langue lèche mes lèvres. Soudain une odeur. Une odeur forte… l’odeur de… Mes narines palpitent, mes sens tournent. Il doit être à quelques centimètres de mon visage! Il doit sentir le souffle de ma bouche. Sa respiration est rauque, s’accélère. Il va… ooh, sur mon visage? oh le cochonnn! Il se branle sur mon visage! Le petit salaud, il va me foutre la bouche! Comme sur ses photos pornos! Il gémit maintenant! Oooh mais je mouille moi! Vas-y chéri,.. vas-y! Inonde ta cochonne de prof! Mais?? Mais.. non! oh non! Il s’éloigne.. j’aimerais le retenir, lui dire mon envie. Non. je ne dois pas le brusquer! Ma respiration s’est mise au diapason de la sienne et je crois avoir mouillé ma culotte!
Un bruit de farfouillement.. d’emballage plastique?… le frou-frou d’un mouchoir en papier ouvert d’un geste brusque. Il gémit de plus belle. Le bruit du mouchoir froissé trahit le mouvement alternatif de sa main que j’imagine aisément. Il se contracte. Des gémissements à travers des dents serrées! Ca y est, il se perd dans le mouchoir! Ooooh, ça dure au moins dix râles avant qu’il se calme!
— Je peux enlever le foulard Antoine?
— Non! non… pas encore
Je l’entends frotter, se rajuster.
— Voila, maintenant vous pouvez!
Le cher ange. Il me vouvoie encore après ce qu’il a fait! Le retour à la lumière est brutal. Mes yeux papillonnent. Il est assis sur le lit, l’air serein mais toujours intimidé. Je le regarde, amusée, satisfaite mais un peu frustrée aussi. Je rajuste ma jupe sur mes cuisses et m’assois correctement sur ma chaise.
— Bon. On se met au travail?
Chapitre 4
Deux semaines passent sans que cet évènement soit évoqué autrement que par des regards complices. La méthode a l’air d’avoir du bon car ses résultats s’inversent totalement par rapport à ceux du premier trimestre. Ses professeurs sont surpris et sa mère, aux anges.
— Ah mademoiselle Maréchal! C’est merveilleux. Votre travail l’a complètement retourné! ( Si elle savait…) Vous avez su lui redonner confiance en lui ( Oh oui! mais pas encore assez à mon goût! ) Je suis confiante… confiante… confiante… Entre nous, mais ne lui en parlez pas surtout! Je crois que vos talents ne sont pas seuls en cause.
— Ah oui? Comment-ça?
— Eh bien.. vous êtes une ravissante jeune femme et… je crois que mon garçon a comme un sentiment pour vous… une mère sent ces choses là!
— Mais je…
— Tut Tut Tut, vous n’y êtes pour rien! Surtout ne lui en parlez pas et s’il vous plaît, ne lui en tenez pas rigueur, il est si jeune.
— Je comprends madame Defflaere. Ne craignez rien. (Il n’a pas fini d’en éprouver, du sentiment!)
Amusée je rejoins Antoine dans sa chambre. Il m’attend avec une nouvelle:
— On a un devoir Samedi prochain.
Il m’annonce ça avec un sourire. Lorsque je l’ai connu la simple évocation d’une interrogation lui glaçait le sang! Je continue le jeu.
— Alors il va falloir trouver un enjeu je crois. Voyons….. Disons que si tu as plus de 13/20 je m’engage… à provoquer moi même ce que tu as fait dans ta main la dernière fois.
Il me regarde avec des yeux fous. Je souris.
— D’accord – Lance-t-il de lui même.
— Alors on va se mettre au travail!
La séance est encore plus studieuse que les précédentes. Je n’ai pas besoin de le surveiller pour savoir qu’il fait et refait ses exercices chaque soir! Lorsque nous nous séparons je me penche vers lui et lui dépose un baiser léger près de son oreille.
— Alors… à la semaine prochaine Antoine…
Chapitre 5
Le jour J est arrivé. Ma robe boutonnée sur le devant devrait faire l’affaire. Mon reflet dans le miroir me séduit plutôt. J’ai mis des bas transparents et les sandales qui l’avaient tant affolé la dernière fois. Les beaux jours s’annoncent. Ça fait du bien de se sentir féminine, libre dans l’air doux.
Je monte chez les Defflaere, sonne. Personne! Curieux! J’essaye à nouveau. Toujours rien. J’attends 5 minutes, la nervosité monte.
Des pas rapides dans l’escalier. Antoine arrive, haletant.
— Bonjour madame!
— Antoine? D’où viens-tu comme ça?
— J’ai du faire une course pour ma mère. Elle ne peut pas rentrer avant deux heures alors elle m’a passé un coup de fil pour que j’aille chercher un truc pour elle.
Je suis rassurée et intéressée. Deux heures seuls? Mmm. Masquant mal mon impatience, je lui lance:
— Et ton devoir?
Antoine tourne vers moi un air déconfit. Il hausse les épaules. Il doit lire la déception sur mon visage. Ma tenue sexy ne servira donc à rien d’autre qu’à l’émoustiller un peu plus aujourd’hui! Sans un mot nous rentrons dans sa chambre. D’un geste il me tend son devoir.
Je lis en rouge: 15/20!! Mes yeux bondissent vers lui. Il éclate de rire! Le petit salaud! Il va me le payer! Je lui ordonne:
— Tu as 3 minutes pour te mettre à poil!
Son rire s’étrangle. Ses yeux se figent sur mon expression sévère dans laquelle je m’efforce de ne pas faire transparaître mon plaisir.
— Tu m’a bien entendue. Comme convenu je vais te faire ce que je t’ai promis, mais à ma façon. Donc… je te veux debout, ici même… et tout nu!
Reprenant ainsi le contrôle de la situation je m’installe confortablement dans le fauteuil pivotant devant la table informatique. Le garçon ne rigole plus. Ses yeux sont redevenus timides et je le vois avec ravissement se défaire un à un de ses habits: sweat-shirt, T-shirt, pantalon, chaussettes. Il est vraiment pas mal. Un peu mince, mais ça fait partie du charme de son âge.
— Allez- Dis-je autoritaire – le reste.
Déglutissant difficilement il baisse son slip qui tombe à ses pieds. Nerveux il cache son bas-ventre de ses mains.
— Approche…. Oui plus près…. Bien. Alors écoute bien les règles du jeu d’aujourd’hui. C’est moi qui te touche. Tu me regardes dans les yeux quand je te le dis, tu réponds clairement à toutes mes questions. Et tu m’appelles Florence, d’accord?
— O..oui… madame… euh.. Florence
— Si tu enfreins une de ces règles on arrête tout, compris?
— Oui… Florence
Je souris de plaisir. Mes mains glissent sur ma robe et défont un à un les boutons qui la ferment.
— Ecarte tes mains!
Le garçon, gêné, obéit. Son sexe est encore timide. J’ouvre ma robe dévoilant ma lingerie fine de dentelle blanche et mes bas. Je tends la jambe vers lui.
— Tu aimes?
— … oui…oui .. vous êtes belle…
— J’ai mis ces bas exprès pour toi tu sais. Et ces sandales. Elles te plaisent aussi?
Sa respiration s’accélère, mais son stress empêche encore son émotion de parvenir entre ses jambes.
— Oui… elle sont…. elles sont.. superbes
— Tu aimes les femmes en bas et talons hauts n’est-ce pas Antoine?
— Je… oui… oui madame… Florence
Je joue à agiter lentement mes jambes en l’air, alternativement, les caressant lascivement. Son émotion monte à ses joues.
— Et ça te donne envie? – Je surveille furtivement sa virilité qui reste de marbre.
— … oui …
— Envie de quoi?…. Antoine
— …
— Antoine? Attention à ce que j’ai dit!.. Alors? Envie de quoi?
— ..de… de me toucher…
— Te toucher? comment ça?
— … me… me… me masturber
— Ah oui? C’est très coquin ça Antoine… et qu’est ce qui arrive quand tu te masturbes?
— .. je …je viens
— C’est à dire?
— … je.. j’éjacule!
D’un coup, comme si l’évocation explicite de ses activités onanistes l’avait décoincé, le sexe d’Antoine se met à gonfler et à se tendre devant moi. Je dois dire que cet interrogatoire et les caresses sur mes jambes m’avaient également mise dans un certain état d’excitation!
— Alors tu vas éjaculer sur mes jambes aujourd’hui Antoine?
— … o..oui
Son sexe arrive à un plein développement, dressé fièrement vers le plafond.
— Mets-toi à genoux – Il s’exécute sans hésitation.
— Maintenant tu vas me regarder dans les yeux Antoine. Baisse les vers ton ventre et j’arrête tout, tu as bien compris?
— Oui Florence
Je fixe le regard du jeune garçon comme si je voulais l’hypnotiser. Lentement je tends une jambe, touche son bas-ventre. Il tressaille. Je frotte du bout du pied ses testicules. Je glisse ma jambe plus en avant. Ses délicates parties reposent sur ma cheville tandis que mon cou de pied, ligoté dans les lanières de ma sandale, agace son périnée. Il gémit. Je le vois déglutir et respirer de plus en plus profondément. Je frotte son entre-cuisses et je souris en sentant qu’il accompagne ces mouvements par ceux de son bassin.
Ramenant mon autre jambe vers moi, je délace ma sandale et porte cet objet de désir à hauteur de vue.
— C’est joli hein Antoine?
— …ohhh.. o…ou..oui..
Je joue avec la fine chaussure devant lui tandis que le frottis intime se poursuit. Ma langue passe sur mes lèvres. Mes doigts s’entortillent dans les lanières dorées. Je fais mine de lécher ma sandale. Il écarquille les yeux encore plus. Il soupire, gémit!
J’avance mon autre jambe. Mes orteils rencontrent sa tige dure, la plaquent contre son ventre. « Aaah » Son premier cri! Mon pied soyeux imprime un mouvement de haut en bas le long de sa virilité probablement vierge. Vicieuse, je mime l’intromission du talon de ma sandale dans ma bouche. Il halète! Le contact de ma sandale entre ses jambes et de mon pied au travers du bas sur sa verge le met hors de lui. Je suis encore mouillée de voir ce beau jeune homme se prêter ainsi à ces caresses qui concrétisent ses fantasmes d’adolescent.
J’accentue la masturbation et cette fois j’introduis devant ses yeux avides, le talon de ma chaussure dans mon poing serré. J’accompagne l’intromission de gémissements particulièrement indécents et commence à mimer le va-et-vient au rythme du frottis que je lui impose. Ça m’excite de jouer les cochonnes. Ma vulve quémande des caresses, nul doute que je sois en train de salir le tissu du fauteuil!
— Tu aimes ça Antoine? – La réponse est évidente mais le forcer à répondre m’excite
— ..(gllp)… oui…oui FLorence..
— Qu’est ce que tu aimes Anrtoine?
— … (aah) … vos…. vos jambes!… vos jambeees!
— Et puis?
— …mmmmf… vos.. vos bas!.. vos… aaaah!… vos sandaaaales! aaaah!… aaaaaah!…
Il n’est plus que gémissements et cris inarticulés! Les mouvements de son bassin accentuent les stimulations entre ses jambes. Ses yeux, perdus dans les miens deviennent vagues. Les mimes obscènes de mes mains, mes râles, la soie sur sa verge, ma chaussure sexy entre ses jambes… c’en est trop! Il crie! crie! crie! Les giclées blanches remontent sur son ventre nu, s’étalent sur mon pied, ma cheville, ma jambe, des gouttes tombent sur le parquet avec un petit bruit mat.
J’attends qu’il se soit entièrement vidé pour relâcher mon étreinte sur son bas-ventre. Je replie mes jambes. Mon pied est trempé, des taches de sperme blanc constellent mes bas. Son ventre est également souillé. Il halète en me regardant, l’air épuisé. Je me penche en avant et, prenant son fin visage dans mes mains, je l’embrasse tendrement.
Chapitre 6
Encore trois semaines de passées. La période des BAC blancs approche. Son entrain pour les révisions confirment ses dispositions… et ses motivations. La grande répétition doit se dérouler dans une semaine. Cette fois j’exige une moyenne de 13/20 avec au moins 14/20 en maths, comme condition pour satisfaire encore une fois ses appétits… et les miens. En fait je suis à chaque fois plus excitée et il me tarde de m’abandonner à ses caresses. Je crois que lors de notre prochaine rencontre je lui montrerai comment une femme se donne.
Une semaine passe, dix jours. J’appelle pour m’inquiéter de ses résultats. Sa mère répond.
— Allo… Ah mademoiselle Maréchal! Comment allez-vous?
… non Antoine n’est pas encore rentré.
… oui …
… oui c’est bien aujourd’hui qu’il doit avoir ses résultats.
… c’est d’accord, je lui dirai de vous appeler. Vous savez, entre nous je suis si confiante … oui… oui, mais c’est grâce à vous! vous l’avez transformé, mon petit garçon … d’accord…. à bientôt mademoiselle, à bientôt.
En début de soirée le téléphone sonne. Fébrile je décroche.
— Allo….
… bonjour Antoine… alors?
… tu ne me raconterais pas de bêtises n’est-ce pas?
… ta mère est là? … bon, dis-moi quand je pourrais venir te voir.
… d’accord… c’est noté. Nous serons seuls tu es sûr?
… À jeudi alors Antoine… je… je t’embrasse.
Ces derniers mots ont sans doute trahi mon émotion, mon attachement aussi à ce jeune garçon. Je vis les jours qui nous séparent encore avec nervosité, impatience.
Devant mon armoire je choisis la robe que je vais porter au-dessus de la lingerie fine déjà en place. Je ne vais pas la garder bien longtemps, mais je veux être la plus désirable, du début à la fin. Le ciel est clair, lumineux. Pourquoi pas la blanche? Elle irait bien avec les bas cuivrés que je porte. Je l’enfile, vérifie dans le miroir que mes dessous bordeaux ne transparaissent pas. Oui, je l’adopte. Des escarpins à talons fins assortis à ma lingerie et me voici en route.
Encore plus nerveuse que les fois précédentes j’arrive devant l’appartement. Je dois me contrôler, rester maîtresse de la situation, cette fois encore! Après une profonde inspiration je sonne.
— Bonjour madame
Je foudroie Antoine du regard tout en lui souriant. Il comprend ma remarque silencieuse.
— Bonjour… Florence
Le son feutré de nos pas dans le couloir est déjà comme une caresse. Arrivés dans sa chambre je lui donne le temps d’apprécier ma tenue.
— Je peux voir ces fameux résultats?
Il me présente ses copies sur le bureau. Je me penche dessus, bras croisés sur le plan de travail, propulsant ostensiblement mes reins au premier plan. Tandis que je fais mine d’examiner son travail je sens à plusieurs reprises son regard descendre de mes hanches à mes pieds. Il doit être tout excité, le mignon chéri!
Quelques mouvements prétendument innocents de mes jambes et son émoi devient visible. Tournant le regard vers lui, j’attaque!
— Tu bandes Antoine?
Il ne rougit pas mais la brutalité de ma question le trouble. Je lève une jambe, joue de la cheville pour mettre en relief le galbe du mollet, la cambrure du pied enfoncé dans l’escarpin.
— Ou…oui – finit-il par murmurer.
— Prouve-le moi, mon garçon.
Je garde la position indécente qui lui permet d’apprécier au mieux mes attributs, objets de ses fantasmes. Les mains tremblantes il dégrafe son pantalon. Je plonge mes yeux dans les siens. Ses doigts extirpent de sa cage serrée le bel oiseau toujours vierge, le col fièrement dressé, le bec entrouvert. Je ronronne de plaisir.
— Tu veux faire l’amour à mes jambes Antoine?
Le garçon hoche de la tête avec un air avide. Je fais glisser les bretelles de ma robe sur mes bras, dégrafe le zip et d’un coup le fourreau blanc glisse à mes pieds. Avec des gestes choisis je me dégage de cette entrave pour laisser mes escarpins bien visibles. Je me penche sur la table, me retrouve à demi-allongée, les hanches offertes outrageusement.
— Tu peux toucher cette fois Antoine.
Mes yeux confirment cette invite. L’adolescent s’avance à pas hésitants, se place derrière moi. Je sens mon envie monter. Ses mains se posent sur mes hanches. Je tressaille, mais je n’ai pas l’intention de m’opposer à quoi que ce soit de sa part. Ses doigts glissent sur ma peau, dessinent des courbes qui suivent celles de mon corps. Il découvre avec émotion la douceur d’un corps de femme. Il joue avec la dentelle de mon slip. J’ai envie de lui crier de me le retirer mais je me retiens. Ses mains descendent sur mes cuisses. Il n’a pas osé! Je le laisse poursuivre son inspection. Mes cuisses, mes jambes, mes chevilles, mes pieds. Sa bouche est venue en renfort de ses doigts. Jamais je n’avais fait l’objet d’une telle dévotion pour cette partie de mon anatomie mais mon excitation ne fait que croître, rendant ma respiration lourde. Lorsque je sens ses mains à l’intérieur de mes cuisses je me mords les lèvres pour ne pas le supplier de pousser plus loin sa caresse. Et c’est bien pire quand c’est sa langue qui vient agacer ma peau lisse juste au-dessus de la fixation de mes bas.
La bulle intime dans laquelle nous nous sommes enfermés résonne de nos halètements enfiévrés. J’entends un cliquetis et un frottement significatifs d’un pantalon qu’on enlève. Il me saisit une cheville, me déchausse, puis fait de même de l’autre coté. Prenant mon cou de pied dans sa main il me fait replier une jambe, le talon sur la fesse. Mon pied arrive au niveau de son entre jambes. Je sens son membre dur qui vient se poser sur ma voûte plantaire. J’agite délicatement les orteils, prodiguant un massage à ses testicules gonflées de désir. Il gémit, commence à se frotter. La soie de mon bas doit électriser ses sensations. Il se branle sur mon pied sexy le vilain chéri! l’adorable vicieux! J’imagine déjà le fouettage de sa semence sur mes fesses…mmmmmh!
Il râle, son bassin s’agite de plus en plus fort derrière moi. MAIS!.. qu’est-ce que? Un objet dur vient d’entrer en contact avec mon entre-jambes! Mais…. oooh…. mais oui, il est en train de me caresser avec un de mes escarpins! Oh le cochon ouiiii! Je sens le bout arrondi de la chaussure se frayer un chemin entre mes cuisses que j’écarte sans fausse pudeur, présentant ma féminité sous mon slip déjà humide.
Je n’en peux plus:
— Oui! oui Antoine.. oui…
Il accentue la pression de mon escarpin sur mon abricot bombé au creux duquel le sillon de mes lèvres se dessine de plus en plus nettement. Je gémis sans retenue!
— aaah…ahhhmmmf! .. aaahhennn… ouii, ouiii Antoiiine!….
Le garçon est au comble de l’excitation. Son sexe tendu pressé sur mon pied se gonfle et expulse violemment son plaisir! Ses giclées nappent mon pied, ma jambe et mes fesses de sa semence dégoulinante. Les traînées blanches et translucides qui maculent mes bas cuivrés doivent ravir mon adorable fantasmeur. Malgré le choc de son orgasme, il ne cesse pas le frottis de ma vulve à travers mon slip ravagé par mon lubrifiant intime. Ma jambe maintenant libérée mais poisseuse, je me tiens écartelée, poussant mes hanches à la rencontre de l’objet érotisé qu’il fait aller et venir. Mes gémissements s’accélèrent, je ne peux plus contrôler le bas de mon corps qui oscille au rythme de la stimulation obsédante que subit ma féminité. Je me mords un poing, mes cris de jouissance ressemblent à des sanglots tandis que des spasmes profonds me secouent.
Je reprends lentement mes esprits. Il se tient toujours derrière moi. Timidement une de ses mains se pose sur mes reins, glisse sur mon dos. Je ronronne.
— Mmmm… oui Antoine, caresse-moi.
A deux mains le jeune coquin me procure un doux massage. Je ferme les yeux.
— Florence…..
— Oui Antoine?
— Je… vous… vous n’êtes pas fâchée?
Je me retourne et me redresse, surprise de cette question.
— Mais de quoi mon chéri?
— Eh bien.. je ne sais pas si… enfin… si j’ai bien fait….
Je souris, amusée et attendrie. J’avance vers lui, passe mes mains autour de son cou.
— C’était délicieux! Et j’espère bien que tu recommenceras!
Un baiser des lèvres, puis de la langue nous unit.
Chapitre 7
Les révisions se poursuivent. C’est la dernière ligne droite et il ne faudrait pas que la concentration se relâche. Madame Defflaere me retient pour bavarder de plus en plus longuement à chaque nouvelle visite. Il semble que cette mère inquiète soit encore plus énervée que son fils. Ce dernier aborde l’épreuve avec une détermination qui n’est sans doute pas étrangère à notre dernier pacte. Le BAC avec mention contre une invitation chez moi! Et cette fois j’ai bien l’intention de passer à l’acte. Cette aventure avec le jeune puceau m’aura bien fait languir mais je ne regrette pas cette progression sur la pente de ses fantasmes.
Les épreuves commencent, philo en tête. Mes propres surveillances d’examens occupent mon esprit durant les jours qui me séparent du but désiré. Je ne peux m’imaginer un échec. Je serais bien attrapée s’il ne parvenait pas à franchir la barre que je lui ai fixée! Voilà que je me mets à partager les angoisses de sa mère, mais pour des raisons bien différentes!
La première semaine d’épreuves est terminée. La seconde ne comporte pour lui qu’un oral d’anglais. Encore un peu de patience, bientôt les résultats.
La semaine suivante, alors que je rentre de courses en ville, un message m’attend sur mon répondeur.
« Biiip » … Bonjour Florence…c’est Antoine….la mention BIEN ça marche pour notre accord?…. bon ben… j’attends votre appel…. au revoir…. »biiip..clac »
Enfin! Oooh ça va être bon! Je décroche le combiné. Madame Deffelaere répond, à sa voix je l’imagine en train de trépigner sur place! Je reste aussi sereine que possible mais il me faut bien 10 minutes avant de pouvoir la persuader de me passer Antoine. Après quelques mots sans importance pour ne pas éveiller les soupçons de madame je lui donne mon adresse et un rendez-vous pour le lendemain après-midi en me retenant de dire des mots plus compromettants qui me brûlent pourtant les lèvres.
Nuit tendue, douche revigorante, déjeuner frugal. Voyons, que mettre? Je choisis de rester classique: du blanc. Je serai virginale pour son dépucelage! Un ensemble de dessous en maille transparente pour l’affoler, des bas blancs pour le faire craquer, le tout recouvert d’une courte robe bleue fermée par une ceinture. Des sandales en velours noir dont les sangles s’enroulent autour de mes chevilles avec des talons carrés de 8 centimètres devraient achever de le mettre à ma merci! Je me regarde dans la glace et j’avoue que pour un peu je me trouverais mouillante!
L’heure du rendez-vous approche. L’interphone!
— Oui?
— < C’est Antoine >
— Je t’ouvre, troisième étage.
— < OK >
Je fais les cent pas en l’attendant. J’ai laissé ma porte entr’ouverte pour que le rai de lumière dans le couloir le guide jusqu’ici.
« toc toc »
— Entre Antoine.
Comme une fille bien sage je l’attends dans le salon, mains croisées devant moi. Il pénètre dans la pièce et avant toute parole me regarde de la tête aux pieds. Je dois lui plaire! Nos yeux se font les plus tendres aveux alors qu’il avance vers moi et pose son blouson sur le dossier du fauteuil. Je baisse les yeux comme une jeune fille timide.
— Cette fois Antoine. C’est moi qui me plierai à tes désirs, mais…. tutoie-moi je t’en prie.
Il ne répond rien, s’approche encore, tourne autour de moi, puis:
— Déshabille-toi.
Sa première parole! Elle me fouette le sang! Je cherche nerveusement son regard. Il est comme enivré. Je délace ma ceinture et la laisse tomber à terre. J’écarte les pans de ma robe, il m’aide à l’enlever. Ses yeux fous plongent sur mes seins dont les aréoles n’apparaissent que trop bien sous le fin soutien-gorge. Il me tourne encore autour. Son souffle chaud glisse sur mes épaules, dans mon cou. Ses lèvres effleurent ma peau. Les yeux fermés je gémis doucement. Ses mains caressent ma taille, remontent sur ma poitrine. Fébriles, ses doigts rampent sur les globes fermes de mes seins, tapotent sur mes aréoles dont les mamelons excités ne tardent pas à se dresser. Mes mains rejoignent les siennes et je guide ses doigts, lui apprenant à jouer avec mes pointes sensibles. Je soupire, lui fais comprendre le bien qu’il me procure. Son corps se colle au mien, je sens le renflement de son pantalon sur mes fesses. Il ondule imperceptiblement, je l’encourage:
— Vas-y chéri, frotte toi bien. Excite-toi contre moi.
Il se plaque encore plus et entame des mouvements de va-et-vient, durcissant sa jeune virilité contre mes fesses. Parfois ses doigts se crispent alors je le calme « doucement.. doucement chéri, c’est sensible… ». À son initiative le doux préliminaire cesse et il dégrafe mon soutien-gorge qui se retrouve au sol lui aussi. Ses mains entourent à nouveau mon corps et vont saisir mes mamelons tendus entre le pouce et l’index, les faisant rouler délicatement. Son souffle dans mon cou est troublé et mes rondeurs m’informent de la persistance de son érection. Je gémis, je mouille! j’ai envie! Entre deux soupirs je l’explique à mon jeune puceau.
— Tu sais Antoine, quand tu fais ça à une femme, au bout d’un petit moment elle a très envie d’être pénétrée
Pour lui faire bien comprendre je saisis un de ses poignets et le guide, par derrière, entre mes jambes. Ses doigts palpent le renflement de ma vulve. « mmmmmmh » L’étoffe de mon slip est gorgé de mon désir. Ses doigts frottent le tissus qui s’enfonce entre mes lèvres gonflées. Par réflexe je pousse mon bassin à la rencontre des doigts. Je soupire:
— Enlève ma culotte chéri….
Ses mains s’affairent sur ma taille, glissent sons l’élastique et entraînent la fine lingerie sur mes jambes. Les bas crissent à ce contact qui s’achève sur mes chevilles. Prestement il m’en débarrasse et reste agenouillé, le visage à hauteur de mes fesses… et de ma conque luisante. J’écarte ostensiblement les jambes et me penche en avant, posant mes mains sur mes genoux, attendant son initiative.
Ses mains glissent sur mes bas, se posent sur mes fesses. Son souffle est là, mes muqueuses sensibles me transmettent sa chaleur. Je pousse mon bassin en arrière, comme une invitation. Ses doigts écartent mes bouclettes, ouvrent mon coquillage. Oooh s’il pouvait… OOh ouiiiii! ouiiii! il le faiiit!
— Oooh chérii!, Ouiii, ouiii ta langue!
L’appendice buccal serpente dans mes replis, explore ce monde inconnu. Il se guide à l’intensité de mes cris pour atteindre mes zones les plus sensibles! Comme il doit être excité! Je ne sens plus qu’une de ses mains entre mes jambes, j’imagine ce que l’autre est occupée à faire. Sa bouche est collée sur ma fleur dont il butine le pistil. C’est encore maladroit mais peu importe! Mon envie d’être possédée est à son comble. Je me soustrais à ces délicieuses caresses, me retourne et m’agenouille devant lui, l’air hébété, le sexe érigé dans la main. Sa bouche luit encore de mes sécrétions! Je l’embrasse toute langue dehors et entreprends de le déshabiller. En quelques secondes il se retrouve plus nu que moi.
Je l’entraîne sur le canapé tout proche, l’installe confortablement tandis que je reste assise sur mes jambes à même la moquette. De la main je me suis emparée de sa jeune virilité. Sa respiration s’accélère comme il regarde, les yeux exorbités, la douce main d’une femme coulisser le long de l’axe de son plaisir. Prise dans l’anneau formé par le pouce et l’index, sa verge palpite à chaque va-et-vient. D’un mouvement plus ample je repousse sa peau fine sur son gland violacé et referme mon poing sur ce bout sensible recouvert de son prépuce. Son corps se tend. Je lance une rapide vibration de mon poignet qui lui fait pousser des gémissements étouffés. Oooh comme il aime ça mon joli puceau! Il peut lire sur mon visage le plaisir que je prends à le masturber!
Mais pas question de le laisser venir ainsi. Je descends à nouveau le long de son érection en décalottant sa fraise turgescente. Une goutte transparente perle du méat ouvert. Je masse doucement ses testicules. La peau fripée et contractée plaque ses délicates ovoïdes contre son pubis, prémices de sa jouissance proche.
Je me relève, place mes genoux sur le canapé de part et d’autre de ses cuisses. Ses yeux sont exorbités, sa respiration suffoquée. Tout en fixant mon regard dans ses yeux j’abaisse mon bassin, saisis sa dureté entre deux doigts et écarte mes lèvres intimes. Son gland glisse dans ma fente, se place au creux de ma vulve. Il gémit. Je soupire en descendant encore mon bassin, mon fourreau se dilate, la tige glisse naturellement, se love dans son nid. Comme c’est booon! Je pose mes mains sur ses épaules et empale ma féminité jusqu’à ce que mes fesses reposent sur ses cuisses. Mes lèvres s’ouvrent et se posent sur les siennes. C’est sa langue qui vient dans ma bouche, lape ma salive. Ses mains palpent mes hanches, mes cuisses, griffent mes bas qui crissent sous la caresse. Je monte et descends le long de cette hampe inflexible. Il pousse de petits cris!
— Oui mon chéri…mon petit homme…. tu me baises… tu me baises bien là….
Râles, cris, soupirs lascifs deviennent notre vocabulaire du plaisir. J’accélère le rythme avec de petits mouvements. Je me sens partir moi même, mais mon jeune amant ne peut se retenir plus longtemps. J’accueille par des soupirs appuyés l’aspersion vaginale qu’il m’offre avec son pucelage.
— Oui.. oui chéri.. vas-y… vas-y… donne-le moi!
Ses gémissements spasmodiques s’apaisent. Nous restons un moment lovés l’un contre l’autre. Je sens mon vagin se désemplir de sa virilité satisfaite et j’embrasse doucement son visage angélique.
Il ne dit rien mais son regard est éloquent de tendresse. Je lui propose d’aller dans la chambre. Il approuve. Par la main je l’attire dans mon antre. Enlèverais-je mes sandales avant de grimper dans le lit? Finalement non. Je compte bien sur ce détail pour ranimer la flamme de mon fantasmeur chéri!
Je m’allonge dans une pose féline, mettant en avant mes jambes blanches et mes talons hauts provoquants! Je ne dois pas être si éloignée des filles sur lesquelles il gaspille sa liqueur à longueur de nuits. De fait il me regarde avec fascination, debout à côté du lit.
— On joue au docteur Antoine?
J’ai pris mon air le plus mutin pour formuler cette requête, un doigt sur mes lèvres. Il sourit puis grimpe me rejoindre sur la couette. Je m’allonge sur le dos, attrape les barreaux de la tête de lit dans un geste qui met ma poitrine en valeur.
— Tu peux tout regarder, tout toucher. Mais attention! pas de chatouilles!
Comme un enfant devant son gâteau d’anniversaire le jeune garçon s’accroupit, le nez à quelques centimètres de ma peau. Le jeu a l’air de lui plaire! Ses doigts caressent, soupèsent, massent mes globes fermes. « Doucement Antoine… ». Il me lance des regards coquins. Envolée la timidité devant la prof de maths! Sans préavis il ouvre la bouche, gobe un sein, sa langue frotte le bout souple du mamelon… »mmmmf… », je serre les poings sur les barreaux de fer. Son aspiration délicieuse » ouiiiii! » tend mon bourgeon mammaire en quelques secondes!
— Tu vois Antoine, plus c’est doux, plus ça m’excite! Mais l’autre est un peu jaloux!
Aussitôt dit, aussitôt avalé! Ses lèvres se collent sur l’autre sein, comme une ventouse à l’intérieur de laquelle mon bouton captif subit la délicieuse torture. L’excitation me fait frotter les jambes l’une contre l’autre. Sa langue relâche son étreinte et descend sur mon ventre, furète autour du nombril. J’écarte mes cuisses pour l’inviter à poursuivre son chemin.
Il se redresse. Son regard balaye mon corps, des sandales au visage. Il est à nouveau intimidé. Respect craintif devant le creuset de nos différences. Je ramène une jambe contre ma poitrine, offrant une vue très ouverte de mon abricot, camouflé sous ses bouclettes blondes.
— Regarde mon chéri. Approche, je vais te guider.
Intéressé à la perspective de ce cours pratique il s’accroupit devant ma fourche.
— Caresse-moi
Sa main se pose sur le renflement de mon entre-jambes et commence à en flatter la douce fourrure. Parfois, son pouce vient heurter mes lèvres au creux de mon vallon. Je me mords la lèvre.
— Tu vois chéri ce sont mes grosses lèvres. Ecarte-les avec les doigts.
Obeissant il manipule délicatement mes nymphes et dévoile la nacre luisante de ma vulve déjà apprêtée.
— Là…. (soupir)… ce sont mes petites lèvres…. oui… oui chéri, touche les. Mmmmmf
D’un doigt, il explore les replis poisseux de mon coquillage. Glisse vers l’orifice, en fait le tour, teste son élasticité. Mon bassin est pris d’ondulations incontrôlées. Sa belle initiatrice sexuelle commence à perdre sérieusement son sang froid!
— … oooh… c’est… c’est mon vagin par là Antoine…mmmmf…ooooh
Toute inhibition à quitté son regard. Il fait remonter lentement ses doigts le long de ma vallée en crue… il…. ooooh…. il caresse mon capuchon…
— … mmmmh … oui… mon clitoris.. est là….mmmmh…. c’est sensible… très sensible….
Il tourne autour, évitant le contact direct de ses doigts sur le bouton érigé.
— … Une femme bande comme ça tu vois chéri…..oooooh… quand elle a enviiiie….
— Alors là, tu as envie Florence?
Je gémis en hochant la tête.
— Et de quoi tu as envie?
Ses yeux se font malicieux. Il a retourné la situation le coquin! Je suis toute liquéfiée de désir et les titillements de ses doigts brisent mes résistances.
— aahhhh…… j’ai envie de toi Antoine….mmmmh… envie de ton sexe!
— Et pour quoi faire Flo?
Le petit salaud! Il a compris que je suis à sa merci! Il joue, iI veut une reddition complète. Il l’aura:
— …aahennn… pour me baiser!… Baise-moi cheri! Baise-moiii!
Satisfait il se redresse, exhibant une belle érection. Oh oui… je la veux sa bite!….Je relève mes deux jambes vers le plafond, offrant ma féminité impatiente. Je dois avoir l’air d’une vraie salope avec mes bas et mes talons hauts, à clamer mon envie sans aucune pudeur, agrippée aux barreaux du lit comme si j’y étais attachée. Je suis sûre que ça l’excite! Il s’approche, darde sa sonde charnue entre mes muqueuses lubrifiées. Il pousse! Oh ouii! Son désir écartèle le mien d’une intromission inflexible!
— AAAhh Ouiiiiii! ouii Antoine! ouiii!
Il râle, s’enfonce encore, gémit, pousse son pubis à la rencontre du mien. En appui sur ses bras, qui me maintiennent les jambes, il entame un va-et-vient. Je soupire et l’impudeur de mes accents n’est pas feinte. Il me possède réellement, profondément! Il se mord la lèvre et contemple mon visage défait par la jouissance. C’est booon. Son jeune sexe en moi! Cette envie de me donner à lui enfin satisfaite! Comme une vague incessante, il polit avec endurance l’anse ma féminité, érode mon bout de corail rose qui explose à chaque pénétration. Il dévore avec des yeux fascinés le plaisir tout neuf de mener une femme à un état d’impudeur totale. Oh je viens! Il sent mes contractions, voit mes mains griffer la couette, mes jambes qui ne m’obéissent plus!
— Aaaahhhennn!…. .aaheeeenn!… mmmmmf….mmmhhhh….
Je halète, plongée dans l’ouate de mon orgasme. Les tensions de mon corps ont également porté son excitation à son comble. Il accélère, me baise avec force, violence… se crispe! Il jouit! Sa semence de jeune mâle nappe mon intimité qui ondule et me fait ronronner de plaisir!
Chapitre 8
Septembre, jour de pré-rentrée. Dans la cour du lycée, Muriel vient à ma rencontre. Nous bavardons en nous dirigeant vers la machine à café. Elle me remercie encore d’avoir accepté d’aider le « petit » Defflaere à passer son BAC. Je la rassure en lui confirmant que ça n’avait pas été une charge très lourde et qu’elle s’était même avérée plus agréable que je le pensais. Bien sûr je ne lui donne pas de détails à propos des plaisirs que j’y ai trouvés! Elle m’annonce, mais je le savais déjà, qu’Antoine rentre à la fac et qu’il semble bien motivé pour la suite de ses études. Je souris en acquiesçant, mais je garderai pour moi que le jeune garçon m’a écrit pour me dire qu’il serait libre tous les jeudi après-midi, réservé au sport! Ca tombe bien je n’ai pas cours le jeudi après-midi…
Superbement écrit: tout y est! la montée du désir, le corps qui ,prend le pas que le cerveau. J’ai été très ému à la lecture, ayant vécu à peu près la même chose, mais j’étais l’élève et c’était ma prof d’allemand. Quel délice de délice de découvrir les émotions de la femme dans ces moments-là. Merci beaucoup Fripon.