À l’époque j’avais 19 ans, j’habitais en région parisienne et je venais tous les ans passer mes vacances d’été à la campagne. Mes parents venaient d’acheter une petite maison dans un petit village, au titre de résidence secondaire. L’ambiance du village était sympathique, nous nous retrouvions toute une bande de jeunes entre 15 et 25 ans, composée pour moitié de jeunes du village et pour le reste de Parisiens comme moi. Nous passions nos journées à nous balader, piscine, baignade dans les étangs ou les rivières et le reste du temps dans les troquets à faire des baby, à boire des perroquets et à manger des glaces. Quant aux soirées et aux nuits, elles étaient consacrées aux boums. Et dans cette ambiance de fête, l’essentiel de nos préoccupations tournait autour de la drague. Filles et garçons confondus, chacun cherchait à sortir, à coucher, à baiser. Et la lutte était souvent rude entre garçons pour se dégoter une gonzesse. Le pire, c’est qu’elles étaient en plus grand nombre que nous, mais le problème c’est que certaines d’entre elles désiraient rester sages, elles flirtaient pour voir si elles étaient désirées et ensuite plus rien…
Pour ma part j’ai toujours dragué en dehors des sentiers battus, quatre garçons qui tournent autour d’une fille pour essayer de gagner ses faveurs, ça n’a jamais été mon truc. Je préférais les filles sans doute moins belles mais aussi moins courtisées. D’une part j’avais ainsi plus de chance d’arriver à mes fins, j’échappais au combat de coqs, et d’autre part il me semblait que les rapports étaient moins superficiels avec ce genre de donzelle qu’avec celles qui se savent belles, qui en usent et en abusent. Aussi, quand j’ai remarqué Muguette, une fille qui était toujours à l’écart dans les troquets et qui ne semblait pas avoir d’ami, j’ai tout de suite jeté mon dévolu sur elle. D’autant plus qu’elle était mignonne, avec ses cheveux tout bouclés et ses yeux marron très clairs. De plus elle était très grande, ce qui me convenait parfaitement. Elle avait 23 ans, fille d’agriculteurs du coin, n’avait guère fait d’études, mais n’en était pas moins intelligente et sensée. Elle ne se baignait pas, n’allait pas dans les boums, mais par contre accepta de venir faire une promenade à vélo avec moi.
Nous voici dons partis tous les deux dans les chemins de terre, à travers les bois et les champs, par une journée radieuse d’été. Plus je la regardais, plus je trouvais de charme à ma nouvelle compagne, qui semblait aussi plus souriante et plus décontractée, maintenant que nous étions seuls. Et moi, petit mâle aux couilles pleines, je ne pensais qu’à une chose, c’est à me la sauter. Nous nous sommes arrêtés près d’un étang et nous nous sommes assis dans l’herbe. Au bout d’un moment, j’ai osé lui prendre la main, puis me pencher sur elle et lui donner un baiser. Elle m’a gentiment repoussé :
— Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
— Pourquoi ? Je te trouve super mignonne, j’ai très envie de t’embrasser.
— Tu pourrais être très déçu par moi, un jour.
— Laisse-moi, s’il te plaît, en décider par moi-même. Le principal pour toi, c’est de ne pas être déçu par moi.
Je lui donne à nouveau un baiser.
— Un jour, tu seras déçu et alors tu me décevras.
— Allons, souris, la vie est belle, il fait beau, les petits oiseaux chantent et moi je t’aime !
Nouveau baiser, caresses anodines, baisers plus appuyés. C’est presque gagné, nous roulons dans l’herbe en nous bécotant. Je glisse les mains sous ses habits et elle se laisse caresser. Même quand j’écarte sa culotte, elle me laisse faire. Sa petite baveuse est toute trempée, toute excitée, cela me fait bander. Je me dégrafe tandis qu’elle écarte les cuisses et je la prends ainsi, toute habillée et, contrairement à mes habitudes, sans capote. Je remue en elle, elle a du répondant, un sacré coup de reins, nous nous entendons bien. Dans le feu de l’action je remonte son t-shirt, j’ai envie de voir ses seins. Elle proteste et essaie de m’en empêcher. Je ne comprends d’abord pas pourquoi, alors que ma biroute est en train de la labourer sauvagement. Puis je remarque les cicatrices sur sa poitrine et la laisse remettre son t-shirt, pour ne pas la gêner. Mis à part ce petit incident, nous changeons plusieurs fois de position et elle se donne bien à fond, elle est vraiment très chaude, cette gonzesse. Et, cerise sur le gâteau, après avoir elle-même bien joui, elle me termine à la bouche et avale tout mon foutre. C’est vraiment un bon coup, tu penses si je vais être déçu !
Un peu plus tard, nous abordons le sujet des marques sur ses seins. Après avoir parlementé, elle finit par accepter de me les montrer. Suite à un accident, elle a eu la poitrine abîmée, elle est couverte de cicatrices sur les seins et le ventre, une quinzaine en tout, je comprends qu’elle soit gênée (ce n’est pas très esthétique) et qu’elle ne veuille pas se baigner, car même un maillot de bain une pièce laisserait entrevoir celles qui sont au-dessus des seins. Je la cajole pour la réconforter. En tout cas, pour moi, cela ne change rien, ce ne sont pas quelques cicatrices qui vont m’éloigner d’elle, je tiens à la rassurer. Les jours qui suivent sont idylliques, nous passons nos après-midi ensemble, à nous promener dans la nature et, bien sûr, à faire l’amour sur l’herbe. Je commence même à faire des projets à long terme, en un mot je deviens amoureux. Jusqu’au jour où…
Jusqu’au jour où je vais faire un tour au troquet. Deux garçons du village, assis au bar, me regardent de travers. Je leur demande ce qui ne va pas.
— Tu n’as pas honte de te sortir ça ? me dit le plus agressif.
— Tu parles de Muguette sans doute ? Pourquoi, tu es jaloux ?
— Berk, sans façon, quelle horreur. Tu l’as vraiment baisée, dis ?
— Ça te regarde pas de toute façon.
— Oui tu l’as vraiment baisée, j’en suis sûr. Alors t’as bien dû remarquer les marques sur ses nichons… Tu lui as pas demandé comment elle s’était fait ça ? T’es pas curieux, mon pote.
— N’importe qui peut avoir un accident… Si je te tape sur la gueule, tu seras pas non plus joli à voir.
— Essaie un peu, mon pote et je me ferai un plaisir de mettre au tapis quelqu’un qui partage sa pute avec un chien. N’importe qui se fait pas troncher par des chiens, quand même !
Et l’autre type d’ajouter :
— Elle l’avait rendu fou, il a fallu l’abattre pour les séparer et la Muguette s’est retrouvée en sang à l’hosto.
— C’est elle qu’on aurait dû abattre, oui. Il paraît en plus qu’elle en était pas à son coup d’essai. Il paraît aussi qu’elle continue, cette truie. T’aurais pas des origines canines ?
Ces tarés éclatent de rire, visiblement, ces types cherchent la bagarre. Je préfère m’en aller et les laisser à leurs délires.
L’après-midi je dois retrouver Muguette, j’hésite évidemment à y aller, mais je sais pertinemment que je ne pourrai pas reculer éternellement cette rencontre. Et selon le bon vieil adage, mieux vaut ne pas remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même. Vu l’air que je dois avoir, Muguette remarque tout de suite que quelque chose ne va pas, quelque chose de grave et d’important…
— Maintenant tu es au courant, à ce que je vois. Je suppose que tu ne veux plus me revoir, maintenant que tu sais.
— Je n’ai pas dit ça, je n’ai rien dit, j’aurais préféré l’apprendre de ta bouche. Ce n’est pas agréable d’apprendre que l’on est passé après un chien.
— Et alors ? Toi aussi tu as eu d’autres aventures, avant.
— Pas avec des chèvres, que je sache.
— Je savais que tu serais déçu et décevant, je te l’avais dit l’autre jour.
— Je voudrais savoir si tu as recommencé depuis.
— Recommencé quoi ? Recommencé avec un chien, oui. Oui, oui et oui, j’ai recommencé, je voulais maîtriser ma peur et ne pas rester sur un échec.
— Recommencé récemment ?
— Assez récemment, oui. Mais pas depuis que je te connais, rassure-toi. Un peu avant le début de l’été.
— Oh, je le crois pas ! Quelle merde ! Ça t’a pas suffit, cet accident ?
— Ce n’était qu’un accident, il n’y a aucune raison que cela se reproduise.
— Mais tu n’as pas honte ? Tu n’as pas envie d’arrêter tout cela ?
— J’ai le vice en moi tu sais, certaines femmes sont attirées par d’autres femmes, moi je suis attirée par les chiens. Un jour ou l’autre, j’aurais envie de recommencer. Je vois dans tes yeux que je te dégoûte, mais je n’y peux rien, c’est comme cela. Je pense que tu n’as plus envie de me voir dans ces conditions, je me trompe ?
— Non, quelle honte !
— Tu n’es vraiment pas mûr pour accepter les différences. J’espère que tu garderas au moins en toi les bons moments que nous avons passés ensemble.
Nous nous sommes séparés et je me suis trouvé une autre nana pour le restant de l’été. Depuis, les années ont passé, et il m’arrive souvent de repenser à Muguette et même d’imaginer un chien entre ses cuisses, en train de la labourer. Elle fait désormais partie de mes fantasmes et je m’en veux d’avoir été aussi lâche à cette époque. Après tout, ça ne m’aurait pas véritablement dérangé de partager ma femme avec des chiens. La seule chose qui m’a fait fuir, à l’époque, c’est l’opinion des autres, ce que les gens allaient bien pouvoir en penser.
Peut-être qu’un jour, si je passe par-là, si j’ai un peu de courage, je m’arrêterai pour lui demander de me montrer comment elle fait… Peut-être même que je l’épouserai.
N’en déplaise à beaucoup, cela ne me choque pas même si effectivement la zoophilie sauf en fantasme, pas dans les mœurs. Heither
Ca manque d’un truc…un tome 2 où il l’a retrouve sûrement