Jeudi, il est vingt et une heure moins quelques minutes et je suis à l’entrée de la porte B de la résidence du Parc, un beau quartier côté. Curieusement, ce n’est pas son nom qui est écrit face au bouton B24. Peut-être son nom de femme mariée. Non, je n’y crois pas. Elle désire brouiller les pistes. Pour cette fois, j’ai mieux réussi à prendre mon mal en patience depuis mardi soir. Mais, je pense toujours à elle, nuit et jour. Mon Angélique.
Je sonne, elle me répond d’entrer et de monter au quatrième étage, à droite.
Quatre étages plus haut, je sonne à sa porte. J’ai un coup au cœur quand elle vient m’ouvrir : elle est en peignoir de bain bleu marine. Je me répète mais toutes les couleurs lui vont bien ! Je l’embrase doucement sur les lèvres et je lui tends un petit bouquet de fleurs ainsi qu’une petite boîte de chocolat.
— C’est tout ? Me demande-t-elle.
— Il y a aussi votre grand sachet rose…
— Vous avez un bar là-bas, servez-vous ce que vous voulez et versez-moi un kir, merci.
Elle quitta le salon, le sac rose en main. Je n’avais plus qu’à attendre.
Comme il fallait que je garde les idées claires, j’ai opté pour un coca que j’ai trouvé dans le petit frigidaire du bar. Alors que je porte mon verre à la bouche, je jette un coup d’œil circulaire à l’appartement. Je suis près à parier qu’il ne s’agit pas du sien. Alors que je suis plongé dans l’analyse du décor qui m’entoure, elle apparaît à l’encadrement de la porte : elle est sublime ! Toujours mon manque d’objectivité.
— Je suis étonnée de votre choix… Dit-elle.
— Il est simplement motivé par une chose très simple !
— Et c’est ?
— La première fois où je vous ai vraiment découverte…
J’ai choisi une petite robe noire qui est assez proche de celle qu’elle avait mercredi dernier. Je lui tends son verre puis je plonge ma main dans ma poche. Je reprends :
— Vous avez triché…
— Comment çà, j’ai triché ? Elle haussa un sourcil.
— Dans votre petit mot, vous avez écrit : choisissez dans le magasin ce qu’il vous plaira que j’essaye devant vous …
— Oui et j’ai mis ce que vous avez choisi…
— « que j’essaye devant vous »
— Devant vous ?
— C’est ce que vous avez écrit !
Je sors la main de ma poche et je lui tends sa feuille.
— Ce sont les règles du jeu, vos règles du jeu…
— Vous jouez sur les mots.
Elle boit la moitié de son kir d’un trait.
— Si j’ai bien compris, nous recommençons ?
— C’est vous qui voyez, selon vos règles…
— Ok… A condition que vous restiez sagement dans ce fauteuil !
— Je resterais sagement assis dans ce fauteuil.
Elle repart et je m’assois.
Elle revient quelques minutes plus tard en peignoir bleu et le sac rose en main qu’elle pose sur la table basse. La situation l’amuse, c’est évident. Moi, dans mon fauteuil, je suis un tantinet inquiet. J’ai un assez bon self-control mais il ne faut pas en abuser ! Pour me donner une contenance, je me cale au fond du fauteuil, face à elle, mon verre en main.
— Et bien, essayons devant vous !
Elle ôte lentement la ceinture du peignoir. Celui-ci s’entrouvre et j’aperçois une bande de peau légèrement dorée du cou au nombril. La naissance des seins est visible. La ceinture tombe au sol et le peignoir s’entrouvre plus encore. Je lui vois le nombril et plus bas une petite touffe encore humide de la douche qu’elle a visiblement prise, il y a peu. Son mont de Vénus est clair. Ou bien elle s’épile de temps à autre, ou bien elle est peu fournie, ou bien elle est une blonde blanche à 100%.
J’ai toujours mon verre en main, je suis toujours dans mon fauteuil mais j’ai le cœur qui bat à au moins 120. Elle me sourit d’un air entendu. D’un mouvement d’épaule, le peignoir choit au sol. Elle est complètement nue. Mon cœur bondit à 150.
— Vous êtes… magnifique !
— Ah oui ?
Elle se hâte avec lenteur, se penche lentement pour saisir quelque chose dans le sac. J’admire au passage ses seins menus pendre comme de poires mûres à cueillir. Elle en ressort des bas et le porte-jarretelles assorti.
— Et vous pensez que j’avais çà sur moi mercredi dernier ?
— J’hésitais et puis comme vous avez écrit « ce qu’il vous plaira » sur la feuille…
— Je vois…
Elle revêt lentement le porte-jarretelles bleu nuit. Une fois posé sur elle, il rend un effet fou ! Il encadre parfaitement ses hanches et met en valeur son ventre légèrement rond ainsi que sa petite touffe qui me semble plus foncée maintenant qu’elle est plus près, trop près de moi. Elle sort les bas. Elle en chausse un puis pose le pied sur la table basse. De mon fauteuil, ma tête étant exactement à la hauteur de son sexe, sa posture est royalement impudique. Je vois nettement son beau sexe en forme de pêche, aux lèvres bien arrondies dessinant une fente affriolante. Avec lenteur, elle remonte son bas qui lui caresse la jambe. Je dois être à au moins 180. Elle attache négligemment son bas à la bretelle du porte-jarretelles.
— À l’autre, dit-elle.
Elle se redresse. Ce faisant, elle m’offre un beau spectacle, bien qu’un peu étrange avec ce bas foncé unique presque incongru mais qui met en valeur son autre jambe nue. Elle fait glisser à nouveau l’autre bas le long de sa jambe, tout en m’offrant à nouveau une vision idyllique sur son magnifique sexe. Il faut que j’aille de suite l’honorer, le capturer, le prendre d’assaut pour m’engouffrer en lui au plus profond !
— Non, attendez ! Lance-t-elle, comme si elle avait deviné mon intention.
Sa voix se veut ferme mais il y pointe une certaine appréhension.
Elle est debout face à moi, une torture vivante, cette femme ! Le spectacle plus qu’érotique que j’ai sous les yeux fait monter en chapiteau ce qui se cache en général discrètement sous mon pantalon. Elle pose à présent le soutien-gorge noir sur son ventre et le fait glisser vers le haut jusqu’à ce que les bonnets englobent ses seins. Cette lente remontée active plus encore la montée du chapiteau, les boutons de braguette sont solides ! La robe suit le mouvement et petit à petit, des pans entiers de son anatomie disparaissent de ma vue. Mon cœur descend vers 120.
— Vous avez fort bien résisté !
— Pas facile ! Dis-je dans un souffle.
— Je vois çà.
Elle désigne mon chapiteau qui se refuse de baisser.
Elle s’approche de moi, toute en ondulations. Je reste toujours calé au fond du fauteuil, verre en main. Ah oui, ce verre, autant le finir tout de suite, sinon je vais tout renverser par terre. À peine ai-je fini de vider mon verre et de le poser par terre qu’elle est tout près de moi. Du haut de sa petite hauteur, elle me dévisage. Je sens qu’elle hésite un peu sur la suite des événements. Pour une fois, que ce n’est pas moi qui suis dans l’indécision…
Un étincelle vient de jaillir dans mon cerveau qui se refroidit tout doucement à présent : j’ai bien vu des bas, un porte-jarretelles, un soutien et une robe noire mais pas de petite culotte. Je viens juste de réaliser ce fait troublant. Je n’avais vraiment pas besoin de çà pour que mon cœur bondisse et que mon cerveau reprenne un coup de chauffe. Ma soupape de sécurité ne va plus longtemps tenir.
— Que comptez-vous faire ? Questionne-t-elle, comme pour gagner du temps ou attendre que je lui tende une perche.
— Les règles du jeu…
— Ce n’est pas une réponse, çà !
— Je vais vous fournir une réponse plus explicite !
Je me jette littéralement sur elle, je l’agrippe par les hanches et je la force à se relever. Elle a l’air désemparée, surprise par cette vive réaction. J’en profite effrontément pour lui relever sa robe bien par au-dessus du porte-jarretelles, révélant à nouveau son sexe bien formé. Et je la plaque contre moi, lui capturant les lèvres qu’elle m’abandonne sans la moindre protestation. Il y a des questions à ne pas poser et je compte bien lui faire comprendre, autrement que par des mots, combien çà m’a plu et combien je veux que çà continue, maintenant et tout de suite. Tandis que je lui mordille les lèvres, je plaque mon bras dans son dos, ma main s’en allant s’enfouir dans ses cheveux courts et roux, le tout pour la posséder plus encore. Mon autre main a une autre idée, elle s’en va poser sur ses fesses toutes douces et commence une caresse avide de tous les centimètres carrés de chair fraîche disponible. Durant ce temps, ma queue (appelons un chat un chat) a repris du poil de la bête et je décide de la libérer. Angélique gémit alors :
— Pas de pénétration, s’il vous plaît, pas maintenant !
C’est pourtant ce que j’avais plus ou moins dans l’idée depuis le temps qu’elle me fait languir. C’est le « pas maintenant » qui me permet de compenser cette frustration, elle m’acceptera plus tard. Mon engin bien dressé s’en va cogner contre son ventre, mes couilles plongées dans la fine toison de sa chatte. Notre entremêlement dure quelques minutes, le temps que notre excitation monte, sans possibilité de demi-tour. D’un coup, elle s’écarte de moi pour s’en prendre à ma chemisette qui se retrouve ouverte jusqu’en bas, dévoilant mon torse puis elle me caresse, cherchant mes volumes sous ma toison. Elle a les cheveux en bataille, les yeux brillants et la bouche ouverte. Elle respire avec force.
Je la veux nue. Mes mains remontent sa robe pour lui dégager le ventre, à l’orée des seins.
— Tu veux quoi ? Souffle-t-elle, les yeux brillants.
— Toi, tout de toi !
Dans notre hâte, nous sommes passé au tutoiement. Le tutoiement lui va bien, tout lui va bien. Je sais, je manque de pragmatisme. Je me voyais mal lui fournir du vous après ce que nous avons fait et surtout après ce que j’envisage de faire avec elle !
L’instant d’après, la robe file dans un coin de la pièce et le soutien-gorge suit le même chemin. Je possède ses seins de ma bouche, les mordille, les suce, les lèche. Mes mains empoignent ses fesses, mes doigts farfouillent dans sa fente, aussi bien à l’orée de sa chatte que du côté de son entrée des artistes. Déjà, un doigt plus hardi que les autres a trouvé l’ouverture secrète et humide de cette chatte. Elle laisse faire et se frotte contre ma tige aplatie sur son ventre. Elle se cale posément dessus comme sur un rail, je sens ses lèvres enrober ma queue et la friction commence. Elle se masturbe le clitoris sur ma tige, elle aime se masturber, j’en ai la confirmation. Dans un sens, çà me convient, je suis sur qu’elle se fera ainsi du plaisir. Mais j’irai volontiers la brouter tout à l’heure, histoire de lui expliquer que je sais m’y prendre par là. De plus, c’est une pratique que j’aime bien exercer.
Mes doigts s’aventurent plus loin en elle dans son antre chaud et humide. Mon autre main remonte à sa taille pour bien la maintenir car elle commence à se trémousser dans tous les sens. Je perds souvent contact avec ses seins qui me sautent ainsi au nez. J’ai une furieuse envie de les mordre pour les capturer une bonne fois pour toutes. Avec toutes ces secousses, mes doigts font des entrées et sorties et remontent dans son sillon, laissant une trace humide. Plusieurs fois, je dois les faire replonger dans sa grotte moite et plusieurs fois, j’en retrouve un qui vient s’immiscer aux limites de sa rondelle. Là, il me semble bien qu’elle vient d’avoir une réaction positive à cette quasi-intrusion. Du coup, je me décide à y aller. Une dernière fois avant outrage, je replonge en elle chercher du lubrifiant puis remontant vers un autre lieu intime, je pose mon doigt dans la cuvette de l’entrée de son anus puis je pousse la porte posément. Sa réaction est éloquente. Elle se tortille, me facilitant la tâche, elle s’entrouvre plus encore et se vrille de plus belle le clitoris sur ma queue en béton.
— Qu’est ce que vous me faites là ? Me souffle-t-elle d’une voix rauque.
Elle n’attend pas de réponse, elle se moque de la réponse. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’un intrus force une voie intime et qu’elle aime çà.
— Oh, qu’est-ce que tu me fais là, mon salaud !
C’est la première fois que j’entends dans sa bouche ce genre de mot et pour tout dire, çà m’excite. Pour lui prouver qu’elle a raison, je force encore plus loin mon avantage.
— Hum, quel salaud tu fais là !
Mais elle ne fait rien pour m’en dissuader. Elle active plus encore son coulissement, ses lèvres frottent à fond sur la tige, elle pousse des petits cris désarticulés, la tête révulsée, ses seins en avant qui ballottent en cadence. C’est infernal, je cherche à tenir coûte que coûte. Une longue plainte s’élève de sa bouche tandis qu’elle se débat violemment sur moi. Je sens posément ses cercles de jouissance à travers mon doigt planté en elle, dans son petit trou qui semble vibrer au même rythme.
Elle se débat encore un peu puis s’effondre sur moi, comme assommée. Elle s’est littéralement endormie, c’est la démonstration par « a+b » de ce qu’on appelle la petite mort. Du coup, me retirant, je l’enveloppe de mes bras et la berce doucement.
— Vous vous êtes bien comporté ! Me dit-elle soudain.
— Ah, vous voilà de retour parmi nous ?
Nous avons repris notre vouvoiement. Son nez est sous mon menton et elle me regarde, un sourire chaleureux la fait rayonner. Je resserre plus encore mon étreinte. Elle caresse ma joue :
— Vous devez me trouver bien… bizarre, non ?
— Bizarre ? Baroque, surprenante… je manque d’adjectif ! Mais c’est ainsi que vous me plaisez, même si ce n’est pas toujours évident avec vous.
— Je sais, vous auriez voulu plus, me pénétrer mais çà peut s’arranger…
Alors elle glisse sur moi, couvre ma poitrine de petits baisers, lentement, doucement. Je tressaille, mon cœur est reparti vers les sommets. Son menton heurte mon gland, elle me jette alors un regard voilé qui en dit long et l’instant d’après, son sexe disparaît dans sa bouche. C’est délicieux, totalement délicieux, surtout après le supplice qu’elle m’a infligé de jouir sur moi sans que je ne tente rien. Je ferme les yeux, je flotte, je suis ailleurs et ici avec elle. Je ne résisterai pas longtemps au petit jeu de sa langue qui épouse mes contours, qui flatte ma virilité. Je serre les dents afin d’en profiter le plus longtemps possible. J’en sers les poings. Elle me libère un court instant pour me murmurer :
— Vous pouvez vous laisser aller, vous savez…
Et elle m’absorbe à nouveau, sa langue continuant de faire des ravages sur moi. J’ai touché les limites de ma résistance. Un long jet fuse, il se perd dans sa bouche, elle resserre plus fort son étau d’une succion infernale. Cela décuple ma jouissance et une série de bordées viennent tapisser sa bouche. J’ai l’impression d’être une cascade sans fin qui se déverse et je plane à quinze miles, loin ailleurs, comblé puis vidé.
Quand j’ouvre les yeux, sa bouche est toujours en train de capturer mon sexe tandis que sa langue joue paresseusement avec mon gland. Sa caresse m’empêche de débander et c’est un peu douloureux mais çà fait de bien d’être servi ainsi. Je reste quelque temps à me faire dorloter de la sorte. Je songe, dans une douce rêverie, à tout ce qu’on pourrait faire comme préliminaires dans un lit, surtout qu’elle ne semble pas détester les fellations et que je n’ai absolument rien contre !
Elle abandonne mon sexe qui reste malgré tout assez rigide. Je souffle un peu. Je reprends pied peu à peu puis j’ouvre les yeux.
— Vous voici de retour ? Le voyage fut agréable ? Questionne-t-elle, malicieuse.
— Quelque part ailleurs… Fabuleux… Dis-je, rêveur.
— Tant mieux !
Et elle plaque un petit bisou sur le bout de mon nez. Alors que je tente de récupérer, avachi dans le fauteuil, elle s’habille en un rien de temps. J’ai néanmoins l’occasion de l’admirer, je trouve qu’elle est décidément magnifique. L’instant d’après nous sommes sur le palier, elle est en pleine forme et moi, je suis un peu ailleurs. Coquine, elle me tend un sachet :
— Vous connaissez le rituel ?
— Je commence !
— Tant mieux. Rassurez-vous, çà va bientôt finir !
Devant mon air inquiet, elle ajoute aussitôt avec un grand sourire :
— Pas nous deux, les petits sachets.
— Vos petits sachets ont leur charme, ils pimentent ma vie…
Sans dire un mot, elle m’embrasse furtivement sur les lèvres et s’éloigne.
J’attends un peu avant d’ouvrir le sachet. J’y trouve d’abord une boîte plate, comme pour un collier. Dessus, il est scotché : « Interdit d’ouvrir ! ». Je replonge la main et remonte de la lingerie, un ensemble affriolant, non, absolument affolant avec le petit mot rituel :
Samedi, 21h00, chez vous.
A vous de me le mettre…
Pour tout avoir…
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