Samedi, il est 20h00, je tourne en rond. Mon appartement est nickel chrome, un nettoyage de printemps de fond en comble. Le frigo est garni, les armoires aussi, pas un grain de poussière à l’horizon, une odeur de lavande flotte dans l’air. Et je tourne en rond.
20h15, j’ai en main son petit mot que je lis et relis :
— « Samedi, 21h00, chez vous. » : c’est ici, chez moi et tout est ok !
— « A vous de me le mettre… » : vu l’ensemble, je vais mourir cardiaque avant !
— « Pour tout avoir… » : Oh oui, tout avoir, j’en salive déjà, j’en suis fou !
Je me calme, je ne vais quand même pas avaler du bromure. Soyons zen, cool, relax. Je la veux, elle, son mignon corps qu’elle m’a dévoilé jeudi soir, elle était splendide, magnifique, surtout en bas et porte-jarretelles ! Je me dirige vers le frigo et descend d’un trait un demi litre d’eau fraîche.
20h30, je tourne toujours en rond. J’ai prévu un petit encas au cas où… Je sais qu’elle doit faire attention à ce qu’elle mange mais j’ai de tout ici, sauf des fraises ! Et cette pendule qui n’avance pas ! Je refais le tour de l’appartement pour voir si tout est ok. Cà doit faire la vingtième fois que je fais le tour. Je vérifie encore et encore l’état de ma chambre, de mon lit et tout ce qu’il faut dans ce genre de situation. Mon check up est parfait. Je respire un grand coup.
20h45, je regarde par la fenêtre, il fait beau, les enfants jouent encore et moi, j’attends. En désespoir de cause, je m’affale dans le canapé et j’apprends par cœur le programme télé. Cà me fera un sujet de conversation en plus. Je suis tellement absorbé par les pages haute en couleur que je sursaute dans retentit le carillon : c’est enfin elle.
La minute suivante, Angelique est dans le vestibule d’entrée, dans mes bras, en train de résister à mes baisers passionnés. Sans ôter son manteau, elle entre dans ma salle à manger + salon + chambre 3, une grande pièce en forme de L d’une déco résolument moderne aux grandes baies vitrées qui donnent, 6 étages plus bas, sur un grand parc. La vue est splendide (elle aussi). Il me semble qu’elle a renforcé sa teinture rousse, l’ovale de son visage ressort plus encore. Elle furette partout de ses yeux verts aux mille reflets bleus, regarde mes murs, apprécie mes meubles. Comme je suis poli, je lui demande :
— Que voulez-vous boire ?
— Gin, s’il vous plait…
— Ok et donnez-moi votre manteau, vous allez mourir de chaud ici.
— Ce n’est pas si sur ! Dit-elle mutine.
Et elle garde son manteau. Je ne cherche plus à comprendre, quoique… Je lui tends son verre qu’elle vide aussitôt. Une fois de plus, elle m’étonne, parce que du gin, ce n’est pas précisément de la limonade. Sur la table basse, trônent la lingerie et la boîte qu’elle m’avait confiées l’autre soir. Elle s’en approche, se place derrière la table basse et déclare :
— Je vois que tout est prêt. Et vous, êtes-vous prêt ?
D’un geste, elle ouvre son manteau qui tombe à ses pieds : elle est totalement nue devant mes yeux, nue et offerte. Bien que j’aie déjà pu apprécier sa nudité, je pourrais rester des heures à la contempler, l’admirer. Deux choses en moi font un bond : mon cœur qui pulse à 150 ou 200 (je ne sais plus) et ce qu’il y a dans mon pantalon au grand mécontentement de ma braguette. Je m’approche d’elle lentement. D’un petit sourire, elle me désigne la lingerie et je décide de commencer logiquement par le porte-jarretelles avant les bas. Je me mets à genoux devant elle, enveloppe sa taille de ma bande de tissus et avant de refermer le tout, j’embrasse son ventre légèrement bombé. Elle émet un son désapprobateur, visiblement : pas touche ! N’empêche que je triche un peu en plaquant mes mains sur le porte-jarretelles afin de mieux le positionner, je peux sentir à travers le tissu la douceur et le volume de son ventre. Elle pose à présent son pied sur la table afin que j’enfile le premier bas. Positionné comme je suis, je ne vois pas grand-chose (et ce n’est pas plus mal). Ses mignons orteils s’engouffrent et délicatement, en frôlant juste ce qu’il faut sa jambe maintenant posée au sol, je remonte, millimètre par millimètre vers sa cuisse. J’en frissonne de désir, elle aussi. Arrivé en haut, je place correctement la bande sombre autour de sa cuisse galbée, ce qui m’offre une occasion inespérée de la palper. Sa peau est douce et sa cuisse fraîche, rien que du tentant, de l’excitant. J’accroche, un peu balourd, la brettelle à son bas. Pas évident, ce truc. Il est vrai que je suis plus doué pour dévêtir les femmes que de les habiller.
Je suis rouge comme une tomate, elle aussi. Sans dire un mot, tout en la dévisageant, je prends l’autre bas et sans rien dire aussi, elle pose son pied nu sur la table basse. Argh, je suis passé à 200 de pulsation au bas mot ! Cette fois-ci, je suis en vision directe avec sa chatte dorée, si peu fournie qu’elle en paraît translucide, une chatte légèrement luisante, à la fente délicate, aux lèvres charnues, un abricot de tout premier choix. Sans quitter des yeux ce spectacle enchanteur, je place l’autre bas, mes mains glissant sans vergogne à même la peau en une longue caresse. Je sens que sous mes doigts elle tremble un peu. La brettelle fixée, je reste hypnotisé par sa chatte dans laquelle j’irai volontiers plonger tout entier. Soudain, quelque chose se balance sous mon nez : son soutien-gorge qu’elle laisse choir. Elle désire que je passe à la suite et se retourne. Waow ! J’ai une vue magnifique sur ses fesses, j’en mangerais, je mordrais voluptueusement dedans. Des fesses rebondies comme il faut, un sillon tentateur et plus bas, quelques poils discrets qui encadrent sa chatte pêchue. Sans parler de toute cette chair dorée à la lisière des bas noirs !
Je respire un grand coup et je me lève. Mon sexe me fait mal, tendu à l’extrême. Elle glisse ses bras dans les bretelles du soutien-gorge et peu après, celui-ci vient capturer ses deux globes enjôleurs que je commence à bien connaître. Rassemblant ce qu’il me reste d’esprit zen, je réussis à fixer l’attache.
Elle s’écarte un peu de moi, pivote sur elle-même pour se laisser admirer. Son regard est voilé, humide, sa bouche entrouverte luit. Je découvre que son soutien-gorge maintient ses seins mais ne les cache aucunement, ils me sont offerts comme sur un plateau, ses auréoles un peu foncées bien dessinées en évidence. C’est un spectacle dont je me souviendrais toute ma vie, je le sais. Mon sang bout dans mes veines et je me sens prêt à la violer sur place.
— Ouvrez la boîte, maintenant…
Dit-elle d’une voix rauque, troublée. Si maintenant, je devais ouvrir la bouche, je ne crois pas que ma voix serait plus claire. Je prends la boîte et au moment de l’ouvrir, je constate qu’elle me regarde intensément. J’en comprends vite la raison : la boîte contient des bijoux peu communs : des bijoux intimes. Je découvre, ahuri, un collier pour tétons (enfin, je crois) et un autre dont je ne comprends pas l’utilité exacte. Je m’attendais à pas mal de choses mais pas à çà ! Elle met ses mains derrière son dos et darde son bustier. Ses seins devenus agressifs dressent leurs tétons vers moi, vers le premier collier que j’ai en main. Je comprends vite le mode d’emploi : il s’agit d’un système à pince avec contrepoids. Délicatement, je positionne la première pince sur son téton et je lâche. Elle pousse un petit cri. Je tremble littéralement d’excitation. Je donne un coup de langue pour mouiller l’autre téton que j’emprisonne de l’autre pince. Elle émet un petit soupir étouffé.
Maintenant que le dispositif est en place, je peux admirer trois rangées de fines chaînettes relier ses seins tandis qu’à chaque téton, une autre chaînette terminée par un poids cylindrique se suspend. Vu le système, si je tire un peu sur l’une des chaînettes qui pendent, je serrais plus fort la pince qui lui est liée. Je prends alors une chaînette du bout des doigts tout en regardant Angélique dans les yeux. Elle ne cille pas, m’invitant de son sourire à tirer dessus. Ce que je fais. Elle serre les lèvres, ne peut empêcher un gémissement et me regarde les yeux embués tout en continuant de sourire. Par équité, j’en fais de même avec l’autre sein. Elle gémit à nouveau, la bouche ouverte, les lèvres luisantes. J’ai envie de l’embrasser sauvagement mais avant que je me jette sur elle, ayant deviné mon intention, elle murmure :
— Il reste l’autre à poser…
Je suis un peu inquiet au fond de moi, çà vire aux jeux sado-maso version lite mais sado-maso quand même. Mais je reconnais au fond de moi que c’est terriblement excitant, extrêmement bandant. Avec l’autre collier, j’ai du mal à comprendre : c’est une sorte d’Y dont deux branches possèdent des pinces et la troisième par 3 boules de diamètres différents. À la jonction est suspendu une sorte de cylindre long de deux ou trois pouces. L’ensemble pèse lourd. Je suis circonspect, intrigué : comment se place ce truc ? Angélique m’indique la voie en écartant les jambes et en projetant son bassin en avant, m’offrant ainsi son sexe presque glabre. Agenouillé, j’écarte délicatement de mes doigts sa fente humide et j’y accroche une pince. Elle tressaille sous la morsure. Je prends ensuite son autre lèvre entre mes doigts pour y fixer l’autre pince. Je commence à glisser mes doigts dans sa fente mais elle m’arrête :
— Ce n’est pas fini ! souffle-t-elle, désignant l’espèce de chapelet à trois boules.
Je crois avoir compris mais je n’en suis pas sur. Elle m’ôte toute incertitude en se retournant lentement puis en se penchant un peu, dégageant son sillon et son petit trou. Je ne peux raisonnablement y aller à sec alors je promène ma langue sur cet endroit souvent interdit et commence une lubrification en règle. Comme jeudi, avec mon doigt, elle se tortille autour de ma langue. Lui écartant posément les fesses, j’introduis la première boule, le plus petite. Elle disparaît, happée par les profondeurs sombres de son rectum. La deuxième suit de près, après quelques secondes de lubrification supplémentaire. Je suis septique pour la dernière boule qui est assez grosse, elle fait au moins trois doigts de diamètre mais Angélique l’attend, sa posture ne fait aucun doute dessus. Alors je lubrifie comme je peux et je pousse fermement la sphère en elle. Durant l’introduction, elle gémit, tente de s’ouvrir plus encore puis d’un coup, la grosse boule s’engloutit en un rien de temps. Je suis étonné de l’élasticité de ses sphincters.
Elle se retourne à nouveau et je vois devant moi, une Angélique offerte, une esclave des sens et des pinces qui lui infligent douleur et désir. Ses tétons sont tiraillés par les pinces et les poids. Ses seins gonflent sous cette cuisante étreinte. Son sexe mignon s’étire sous le poids qui le martyrise. Ses lèvres distendues doivent la vriller. Sans parler de son anus rempli. Je n’ai jamais pratiqué ce genre de rapport mais je dois reconnaître qu’il y a une volupté certaine à admirer ce que je considérais comme une « déviation ». Sous cette souffrance teintée de plaisir, je la vois qui se tortille, qui m’appelle.
Je me déshabille sur place et je la soulève du sol dans mes bras. Elle se colle à moi tandis que le poids accroché à son sexe continue de la tirailler. Je la dépose délicatement sur mon lit et je couvre tout son corps de baisers brûlants, léchant un bout de téton qui dépasse de la pince, la fente luisante de son sexe, le dessous de ses seins. Embarqué dans le jeu sadique qu’elle m’offre, je prends un certain plaisir de tirer parfois sur la chaînette de ses seins afin d’en accentuer le pincement. Elle se tord alors, gémissante, murmurant des « encore ». Livré à mes instincts, je la mordille de partout, furette dans toutes ses fentes et recoins, frottant ma queue et mes couilles sur tout son corps tandis qu’elle se tortille pour mieux se fondre à mon étreinte. Durant une bonne partie de la nuit, je la possède sans toutefois la pénétrer, les trois boules restant calées dans son rectum. Je palpe tous ses recoins, pas un ne m’échappe, pas un centimètre de chair n’ignore mes baisers et mes morsures. Plusieurs fois, elle jouie de mes caresses, de ma langue. Plusieurs fois, mon sperme jaillit sur son ventre, ses seins, ses cuisses et j’exige d’elle qu’elle se masse avec comme un baume réparateur. Plusieurs fois, elle me boit, elle me lèche sans retenue. Vers la fin, elle me supplie d’entrer en elle. Enfin, elle me réclame, autant que je l’ai désiré depuis tout ces jours. Alors, je m’introduis en elle doucement, sadiquement. Je sens au passage les pinces qui tenaillent ses lèvres et je m’engloutis en elle, nous nous embrassons sauvagement, sa bouche mordille la mienne, nos langues fusionnent, ses seins subissent la pression aigue des pinces que ma poitrine plaque sur elle. Je sens, à travers la fine paroi de son vagin, les boules qui sont toujours en elle. Et notre jouissance commune éclate, elle crie son plaisir, je rugis le mien.
Toute la nuit nous appartient, tout ce que je n’ai pas osé faire avant avec une femme, je l’accomplis avec Angélique. Sa chatte s’ouvre sous les assauts que je lui impose, son anus, libéré des sphères, subit les mêmes assauts issus de mon cerveau enfiévré et bestial. Nous vivons une véritable descente dans nos bas instincts.
Le petit matin nous surprendra emmêlés l’un dans l’autre, ses colliers de soumission au sol. Un vague sentiment de honte m’assaille mais son sourire lumineux l’efface un peu. Taraudé par le doute, hésitant, je lui demande :
— Etais-tu obligée de…
— Je savais qu’avec toi, je pouvais… Tu avais franchis toutes les étapes que j’avais fixées…
Et elle m’embrasse. Nous nous aimons à nouveau comme si tout était à découvrir mais cette fois-ci, je lui fais l’amour avec toute la douceur dont je suis capable.
Maintenant, quand je me réveille chaque matin, elle est là près de moi ou dans mes bras et j’ai la ferme intention qu’il en soit toujours ainsi…
Aucun commentaire pour le moment