Je la détestais. Ma collègue ne manquait jamais l’occasion de repousser le moindre petit compliment que je lui faisais. Marie était une jeune femme brune de vingt-six ans. Elle avait les cheveux longs et ne m’était pas indifférente malgré son air très sérieux. Elle ne portait jamais de jupe ou de robe et elle n’était venue travailler qu’une seule fois en t-shirt. Le reste du temps, elle était un pull. Elle se disait frileuse car elle venait du sud. Donc, sa généreuse poitrine était constamment à l’abri des regards.
Je suis un gars célibataire dans la trentaine. Je suis assez grand et costaud et j’aime mon travail. Nous faisions partie d’une équipe chargée de mettre au point un filtre à air pour équiper les abris atomiques/anti-chimique que fabriquait notre société. Par les temps qui court, les ventes étaient en constante progression. On avait été embauché dans les mois qui avaient suivi le fameux 11 septembre.
Au centre de recherche, on possédait deux bunkers dans les sous-sols du terrain. Le premier servait à expérimenter nos produits et n’était pas fonctionnel en cas de vrai problème. Le deuxième, plus petit, servait de bunker modèle pour les visites de notre clientèle internationale. C’était un modèle de luxe et il comportait tous les gadgets que pouvais offrir notre société. Une dizaine de personne pouvait y survivre pendant six mois.
Nous passions notre temps entre le laboratoire et le premier bunker pour la mise au point de la version finale du filtre FK132 qui équipera la nouvelle génération de nos bunkers collectifs de mille places.
Un mois plus tard, le filtre avait été intégré à notre chaîne de fabrication de l’usine voisine. Le premier exemplaire avait été réservé pour servir de démonstrateur dans le deuxième bunker. Sammy, notre supérieur nous avait confié la tâche de l’installer le jour même. Mais, un problème d’adaptateur nous avait empêché de respecter ces ordres. Nous avions dû attendre le lendemain pour pouvoir nous rendre dans le bunker et installer ce nouveau filtre.
Marie transportait la boîte à outils pendant que je portais le nouveau filtre. Nous avions le double des clés qui permettait d’ouvrir la porte du bunker situé à 50 mètres sous le niveau du sol. Aucune visite de client n’était prévue aujourd’hui. Nous avions donc tout le temps pour le mettre en place.
Je n’aimais pas être avec elle. Une porte de prison était plus chaleureuse que cette fille. On avait passé la matinée à installer le filtre lorsque soudain, l’alarme du bunker retenti. La fermeture automatique de la porte blindé avait été activée. Nous étions pris au piège.
Avec le téléphone de service, nous avons alors tenté de communiquer avec le poste de contrôle. Aucune réponse. J’ai alors utilisé la station de contrôle du bunker pour vérifier ce qu’il se passait dehors. Les deux caméras extérieures montraient les alentours de l’usine. Tout semblait normal mais la radio nous annonçait sur toutes les chaînes une mauvaise nouvelle. Très mauvaise…
« La sécurité civile demande à toutes les personnes de s’abriter le plus rapidement possible, les… »
La radio se tut.
— Que se passe t-il Marie ?
— Je ne sais pas Jean. C’est peut-être un exercice ?
Un grand flash illumina le moniteur TV. Le sol se mit à trembler fortement et un bruit sourd arriva à nos oreilles !
— Merde ! Ce n’est pas vrai !
Le tremblement avait duré de longues secondes. Le visage de Marie avait changé de couleur. Le mien aussi.
Je réexaminais le moniteur des deux caméras de surveillance. Elles étaient faites pour résister à une explosion nucléaire distante de plus de 10 km. C’était le modèle de luxe. Je vis alors le désastre qui venait de se produire. La caméra sud montrait, avec difficulté, des gros nuages noirs et une quantité de poussière en suspension. La caméra nord, qui pointait vers la ville, montrait des champs de ruine. Nous étions dévastés.
J’avais des amis et des parents dans cette ville. Plus rien ! Je n’avais qu’une envie, celui de les rejoindre car je ne savais pas comment survivre sans eux.
Marie pleurait. Elle était sous le choc de cette catastrophe. La radio restait muette. Comme c’était un modèle de luxe, nous possédions une antenne satellite rétractable pour écouter les communications venant du ciel. Nous avons capté une courte émission d’une station de télévision norvégienne encore active. Nous avons compris qu’un groupe de terroriste avait fait sauter simultanément une série de bombe atomique dans une vingtaine de grandes villes de la planète : New-York, Los Angeles, Berlin, Londres, Moscou, Jérusalem, Paris…
Nous avions eu la chance d’être dans ce bunker. Nous pensions à tous nos collègues qui étaient restés là-haut ! Le compteur de radiation nous indiquait un taux élevé au-dessus de notre tête. Il était hors de question de sortir d’ici. Notre espérance de vie aurait été grandement réduite…
Professionnellement, nous avons vérifié la bonne marche des équipements de survie du bunker. Notre filtre était en fonction.
— On va bien voir si on a fait du bon boulot…, dit Marie.
Les réserves de vivres et d’eau étaient à jour et le générateur de secours avait démarré automatiquement avec la coupure du courant extérieur.
Marie s’était permis de se blottir contre moi un court instant avant de reprendre son air de Sainte-Nitouche. Mais son regard montrait un grand désarroi.
Les occupations dans un bunker étaient restreintes. Nous avions un ordinateur avec une banque de jeux, de livres et de films. Mais on n’avait pas trop le moral pour se taper un film de Bruce Willis.
Au bout d’une journée, nous avons accepté notre sort. La glace avait fondu entre moi et Marie. J’étais la seule personne qui pouvait la consoler. Il s’avéra qu’elle était une femme douce et très humaine. Pour des raisons professionnelles, elle se donnait cet air de vieille fille. Mais actuellement, le côté professionnel avait été mit de côté. On était en chômage technique…
Le silence était très pesant. Nous avons décidé de mettre un peu de musique MP3 avec lecture au hasard. On s’était mis à déconner sur une musique techno. Le bunker de luxe avait une sono digne d’une boîte de nuit ! Mais on ne risquait pas de déranger les voisins !
Puis, au hasard du lecteur MP3, une grande valse fut jouée. Mais je n’étais pas un expert en danse. Marie décida de me guider et me montrer les pas de danse de base. Elle avait beaucoup de talent et nos corps tourbillonnaient dans le bunker.
Je décidais de mettre un slow que j’appréciais beaucoup. Je l’invitai à se joindre à moi.
— Vous me faites rougir Jean ! On se connaît à peine !
— Si on est là pour passer un long moment ensemble. On ferait mieux de partir sur de bonnes bases.
— Tu as raison !
Elle s’approcha de moi et mit ses bras sur mes épaules. Je la pris par la taille et j’entamais un doux balancement corporel au gré de la musique. Marie reposa sa tête contre ma poitrine. Nous écoutions attentivement la musique qui berçait nos âmes. Elle releva la tête et fixa mon regard attentivement. Le premier sourire de la journée apparut sur sa figure et elle dit :
— Jean, tu ne sais pas, mais je t’ai toujours apprécié comme collègue. J’aime bien ta personnalité et ton humour. Mais, comme j’ai eu une mauvaise expérience avec un collègue de travail lors de mon précédent boulot, j’ai depuis, toujours refusé d’établir le moindre lien d’amitié professionnel.
— Marie !
— Oui ?
— J’aime danser avec toi !
— Moi aussi Jean ! Tu me…
Je ne pu m’empêcher de coller mes lèvres sur les siennes. Elle resserra la prise de ses bras à mon cou et nous échangeâmes un très long baiser. Nous avions tout le temps devant nous. Rien ne pressait. Ce baiser dura une éternité. Les musiques les plus diverses se succédèrent dans les haut-parleurs. On était seuls, personne pour nous juger, personne…
Le bunker était notre île déserte au milieu du Pacifique. Nous avions envie l’un de l’autre. Elle retira son pull pour enfin dévoiler les formes de sa poitrine dans un amas de dentelle. Je la complimentais pour ses goûts de sous-vêtement. La peau apparente des seins, qui débordait des bonnets, attira mon regard, puis mes mains. Je ne put m’empêcher de glisser des doigts sous le tissu pour découvrir des tétons en érection. La peau de ses auréoles s’était contracté au contact de mes doigts. Marie fermait les yeux pour mieux apprécier mes caresses. Elle avait gardé ses bras autour de moi comme si elle avait peur de me voir partir. Je laissais en place ses globes dans ce si beau soutien-gorge. Je ne voulais pas tout dévoiler la première fois, car j’imaginais bien que ce n’était pas la dernière…
Sa respiration dévoila la monté de son excitation. Les plaques de rougeurs sur sa poitrine et son visage trahissaient sa montée d’hormone. Une belle érection dans mon pantalon trahissait la mienne.
— Tu es si belle. C’est dommage de cacher un si beau corps débordant de féminité.
— Il n’est que pour toi !
— Marie…
Un nouveau baiser coupa notre conversation. Tout en gardant nos lèvres jointes, je fis tomber ma chemise et mon pantalon. Le sien rejoignit rapidement le mien. Je fus surpris par la présence d’un string. Ses fesses étaient douces. Mes mains ne pouvaient pas les quitter. Sa langue commença à explorer ma bouche et elle joua à cache-cache avec la mienne. Ses mains allèrent droit au but, dans mon caleçon, et elle tâta la virilité de mon sexe. Elle ne fut pas déçue. Mon pénis pointait dehors. Elle le cajola avec ses douces mains. Ses doigts caressaient la peau qui protégeait mes testicules. Elle joua avec les poils de ma toison. De mon coté, j’avais entreprit d’explorer la moindre parcelle de son torse. Sa peau était si soyeuse. Nos lèvres se séparèrent.
Elle recula de deux pas. Ses petits doigts agrippaient les ficelles sur ses hanches et le string descendit doucement le long de ses cuisses. J’admirais le spectacle à distance. Elle découvrit un petit rectangle de poils pubiens qui cachait à peine son intimité. Tout en me regardant, elle fit glisser le string à ses pieds, puis elle vint poser une main sur sa toison. Les doigts se faufilaient entre ses grandes lèvres et elle me montra son clitoris en les écartant furtivement. Il était déjà gonflé et n’attendait que d’être titillé. Ses doigts continuaient d’explorer ses chairs et son intimité fut dévoilée à mes yeux. Elle glissa un doigt dans son vagin et un petit filet de liquide s’en dégagea. Elle le porta à sa bouche avec un regard coquin.
— Mmmmm, c’est bon ! Tu veux goûter ?
Ma réaction fut immédiate. Je me mit à genoux et j’embrassais cet abricot ainsi offert. Ma langue alla de bas en haut pour récupérer la cyprine et l’étendre sur son clitoris. Elle tenait toujours ses lèvres écartées avec ses doigts. Ma bouche dégustait sa chatte dévoilée. Je me relevais et la prit par la taille. Ma force me permit de la soulever et de diriger son entrecuisse sur mon gourdin fièrement dressé. Il trouva son chemin entre ses lèvres. Ses jambes s’enroulaient autour de mon bassin et ses bras à mon cou. Ses mouvements du bassin provoquaient un va-et-vient de nos sexes. Je taquinais son vagin au plus profond. Ses seins, toujours emprisonnés dans la dentelle, sursautaient sous mon menton. Ses cheveux dansaient sur ses épaules.
Je sentais mon plaisir venir tranquillement, mais sûrement. Marie prenait beaucoup de plaisir avec cette position qui était une nouveauté pour elle. Je m’assis sur une chaise et elle continua à s’empaler sur mon sexe, outrageusement. Je pouvais alors dégrafer son soutien-gorge et libérer ses globes mammaires. Ainsi en liberté, ils ballottaient au rythme des mouvements de Marie. Je les saisissais à pleine main et je plongeais ma tête dans la vallée. J’embrassais goulûment les auréoles, puis suçais ses tétons.
Marie venait de jouir de nouveau. Mon sexe lui donnait énormément de jouissance. Elle aimait contrôler la pénétration. Elle frottait sa toison et son clito sur mon bas ventre. Cela lui procurait encore plus de plaisir, plus d’orgasmes.
Lorsque ses jambes atteignirent le seuil d’épuisement, elle se retira et se mit à genoux au pied de la chaise. Elle ferma les yeux et ouvrit la bouche. Sa main branlait ma queue sur toute sa longueur. Mon gland frottait le pourtour de ses lèvres. Sa langue joua avec le petit trou à l’extrémité de ce dernier. Ce spectacle irrésistible m’excita au plus haut point. Je jouis.
Sa langue recueillit, tant bien que mal, mon sperme qui jaillissait de mon sexe. Son visage était couvert de sperme. Elle suça mon dard pour en extraire le maximum. Elle se mit en amazone sur mes cuisses et vint m’embrasser. Je goûtais sa bouche et j’appréciais énormément le fruit de mon orgasme. Je léchais son visage pour tout nettoyer. Je coupais la musique, me couchais sur un lit et elle s’endormit dans mes bras. Je la regardais tendrement et puis le sommeil me gagna à mon tour…
Soudain la porte du bunker s’ouvrit et un homme entra, tout en parlant à voix haute au groupe de japonais qui le suivait :
— Et maintenant, pour terminer cette visite, nous allons vous faire vivre, dans notre bunker de démonstration, notre tout nouveau programme secret de simulation d’attaque atomique. Tout à été fait pour reproduire les conditions réelles d’une attaque…
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