– Quel genre de service ?
– Euh, bien, c’est un peu délicat, me confia Sandra, ma meilleure amie depuis des années.
Sandra était une jeune et belle grande femme, les cheveux brun roux, les yeux verts, avec un corps à faire rêver n’importe lequel des hommes. Après plusieurs liaisons qui avaient connu l’échec, Sandra, maintenant âgée de 29 ans, avait décidé de faire un grand bout de chemin, seule. Mais le désir d’avoir un enfant grandissait en elle. Mais sans conjoint, pas d’enfant. Cependant, elle arrivait toujours à ses fins, elle était dotée d’une persévérance à toute épreuve.
– Bien tu sais, continua-t-elle, je veux des enfants, mais je n’ai pas envie de m’embarquer à nouveau dans une relation et honnêtement, si je le faisais, ce ne serait que pour fonder une famille. Et je ne crois pas que tout cela soit très sain. Car après avoir eu cet enfant que je désire plus que tout, je ne sais pas ce qui arriverait de ma relation avec mon « homme ». Je sais que ça peut te paraître égoïste, mais c’est ainsi.
– Très bien, et moi, que puis-je faire ? Consulter les petites annonces pour te trouver un géniteur ?
– Pas besoin, je l’ai déjà trouvé, lança Sandra du tac au tac tout en me fixant.
Silence. J’eus un léger malaise. J’avais comme le sentiment que tout ce projet me concernait maintenant très directement.
– Bon et bien, je vais y aller moi, lui dis-je. Allez, on se fax et on déjeune !
– Philippe, attends, je t’en prie. Je ne te demande pas d’être père. Tout ce que je te demande, c’est de me faire un enfant, après, je te libère de tout engagement que cela puisse engendrer. Mais je vais te demander d’être le parrain, si tu le veux bien.
Il y eut comme un déclic soudain. Me « faire » un enfant, pensai-je en mon for intérieur. Je passai en mode stratégie pour avoir la réponse que je cherchais.
– Tu sais Sandra, les cliniques de fertilité, c’est pas donné !
– Et bien, vois-tu, je sais tout ça. C’est l’autre point délicat. J’avais pensé à ne pas recourir à la méthode en clinique, mais plutôt à la bonne vieille méthode traditionnelle…
Je déglutis avec difficulté. Plein de choses se bousculèrent dans ma tête.
– Sandra, tu veux qu’on baise ensemble ?
– Philippe, s’il te plaît ! Je ne parle pas de baise, je te parle de procréation, c’est totalement différent.
– Ah, bien sûr, l’évidence saute aux yeux. Et bien peut-être vais-je être macho, un vrai gars, mais pour moi, la mécanique reste la même.
– Voilà. Exactement, j’aimerais que tout ça reste mécanique, rien d’émotif. Seulement un ami qui rend un grand service à sa meilleure amie. Je sais que ce n’est peut-être pas le contexte idéal pour « fonder » une famille, mais je n’ai pas beaucoup d’options qui s’offrent à moi. En plus, j’ai toujours dit que je voulais avoir des enfants avant la trentaine et le compteur tourne. Nous sommes tous les deux célibataires en ce moment et je crois que le timing est parfait. Tu es la personne en qui j’ai le plus confiance.
Alors là, j’étais sur le cul ! Ma meilleure amie me demandait de coucher avec elle, pour, oh bien sûr, procréer, mais quand même. Le geste était le même. Elle me proposa de retourner chez moi pour que je prenne le temps d’y réfléchir.
Après quelques jours de réflexion, je rappelai Sandra pour lui faire part de ma décision. J’avais décidé d’accepter. J’avais de la difficulté à réaliser ce que j’étais en train d’accepter. D’un autre côté, je voyais cela comme la chance de faire le plus beau cadeau qui soit à ma meilleure amie. Sandra ne cacha pas sa joie lorsque je lui annonçai la nouvelle. Puis nous fixâmes un rendez-vous, si l’on peut dire…
Le jour J arrivé, je me pointai chez elle avec une légère nervosité. Sandra m’ouvrit avec un grand sourire.
— Salut ! Allez entre.
— Merci
Elle était vêtue d’un jeans et d’une légère camisole blanche, apparemment sans soutien-gorge. Elle me fit passer au salon.
– Tu veux prendre quelque chose ou… ?
Le « ou » suivi d’une hésitation signifiait, je le devinais, « avant qu’on passe aux choses sérieuses ».
– Non ça va merci, je n’ai pas soif.
– Bon OK, bien, tu me suis, on va aller dans la chambre ?
La situation était vraiment étrange. Nous nous connaissions depuis fort longtemps, mais le contexte dans lequel nous nous retrouvions me laissait complètement pantois. Sandra avait préalablement tamisé sa chambre en allumant sa petite lampe de chevet. Sur la droite, il y avait un grand miroir qui faisait presque tout le mur et devait certainement être très excitant durant certains moments… Mon esprit commençait déjà à divaguer !
– Tu es prêt, me demanda-t-elle ?
Cette question eut pour effet de me sortir de ma transe. Je remarquai alors que ses mamelons avaient durci et me pointaient.
– Et bien, si tu l’es, je le suis, lui répondis-je.
– Je ne sais pas ce que tu en penses, mais j’ai pensé qu’on pourrait le faire en levrette si tu es d’accord. Le fait que tu ne me vois pas le visage t’aidera peut-être à passer à travers cette lourde épreuve, me dit-elle en s’esclaffant. Et le sentiment de culpabilité sera peut-être moins fort ainsi, qu’en dis-tu ?
– Ça me va, et ne t’en fais pas, ce n’est pas une épreuve si terrible que ça, finalement !
Ma réponse eut pour effet de faire rougir Sandra et elle baissa légèrement le regard pour ne pas croiser le mien.
– Bon, bien, allons-y, dit-elle.
Nous étions comme deux gamins de l’école primaire faisant le décompte avant leur premier baiser. Mais il ne s’agissait pas du tout d’un simple baiser déposé sur le bout des lèvres, loin de là. Il s’agissait de l’acte le plus intime entre un homme et une femme. Et Sandra et moi nous nous apprêtions à l’accomplir de la façon la plus mécanique possible, afin d’éviter toute connotation de « relation sexuelle » entre nous. Il ne fallait pas l’oublier, nous faisions « l’acte » uniquement pour la procréation qui était le plus grand désir de ma meilleure amie ! Mais je dois l’admettre, cette situation commençait drôlement à m’émoustiller. C’est à ce moment que Sandra décida de baisser son jeans. Cet effeuillage improvisé fit pulser un jet de sang dans mon « artère principale » à en déformer l’avant de mon propre pantalon. Elle ne portait qu’un petit string rouge qui était très sexy. Puis, toujours en conservant son string, elle se mit à quatre pattes sur le rebord du lit.
– Et tu crois qu’en gardant ton pantalon on va arriver à quelque chose me demanda-t-elle ?
– Non, je crois que tu as raison.
Et passant de la parole aux actes, je défis ma braguette, non sans une certaine pudeur, car je sentais Sandra qui m’observait. Et le fait d’être bandé comme un chevreuil allait lui révéler que j’étais déjà très excité. Ma queue cherchait presque à sortir de mon boxer. C’est le jeans aux genoux que je m’approchai du lit et, avec une grande inspiration, je descendis le dernier rempart qui cachait ma bite gonflée à souhait. Je perçus un petit sourire sur le visage de Sandra qui avait tourné la tête pour me regarder me dévêtir. Après tout, j’avais fait la même chose pour elle non ?
– Est-ce que… bien enfin… est-ce que c’est moi qui… euh… bafouillai-je.
– Non, ça va, laisse, je m’en charge.
Sandra avait compris ce que je voulais dire. Puis, sans préambule, elle écarta son string sur le côté pour « dégager la voie » et c’est alors que je vis une magnifique chatte lisse, bien rasée, et un petit trou plissé qui semblait si accueillant. Elle empoigna alors mon sexe pour me guider. Le contact de sa main sur ma queue dure comme le roc m’électrisa. Une question traversa mon esprit. Allait-on avoir besoin de lubrifiant ? Je n’avais aucune idée de ce que pensait Sandra actuellement. Était-elle aussi nerveuse que moi ? Est-ce qu’elle voulait simplement en finir au plus vite ? La réponse m’arriva comme par magie. Sandra, la tête toujours tournée vers ma queue, plaça mon gland à l’entrée de sa chatte, puis elle vint doucement à ma rencontre pour que je m’enfonce en elle. Ma queue glissa comme dans du beurre, mais un beurre bouillant ! J’en étais troublé, car je compris qu’elle semblait excitée la coquine. Quinze partout ! En m’enfonçant progressivement en elle, je la sentis frémir et elle ouvrit instinctivement grande la bouche en retenant sa respiration. Je restai immobile quelques secondes, bien au fond de Sandra.
– Ça va ? demandai-je.
– Oui.
Elle se retourna alors pour s’appuyer sur ses bras, en demeurant passive. Cela semblait être le signal du début des hostilités. C’est à ce moment que je pris les choses en mains. Lentement, très lentement, j’amorçai un mouvement de va-et-vient, tout en douceur, ressortant presque à chaque fois et m’enfonçant le plus loin possible. C’était carrément divin. Je m’en voulais de penser ainsi, mais c’était hors de contrôle. Mon mouvement était si lent que Sandra devait percevoir mes tremblements tellement j’étais nerveux. Mais je ne savais pas quoi faire de mes mains ! J’avais les bras ballants le long de mon corps, ne sachant trop quoi en faire. Je n’osais pas prendre l’initiative de mettre mes mains sur mon amie.
– Sandra, est-ce que tu me permets de m’appuyer sur toi, car je crois que je vais perdre l’équilibre comme ça !
– Mais oui voyons, me dit-elle.
Alors, je la saisis délicatement par les hanches, afin de garder mon équilibre. Je décidai d’augmenter un peu la cadence, en y allant toujours en va-et-vient aussi profonds, mais un peu plus secs. Chaque fois que j’entrais en elle, Sandra accompagnait mes mouvements d’une expiration sonore, mais je le voyais, elle semblait vouloir demeurer le plus silencieuse possible. Dans le miroir, je voyais son visage légèrement crispé, le regard vide, les doigts qui commençaient subtilement à farfouiller dans les draps à la recherche de quelque chose pour s’agripper. Toujours en accélérant, je tirais maintenant Sandra par les hanches à chaque mouvement. C’est alors que je sentis qu’elle allait et venait à ma rencontre avec son bassin, elle aussi, comme pour m’accompagner. Les gestes de Sandra avaient pour effet de produire un léger claquement de mes couilles sur ses fesses ; on aurait dit la mélodie du bonheur. Pour m’en assurer, je stoppai mes mouvements brusquement et Sandra donna encore quelques coups puis s’arrêta elle aussi, comme prise sur le fait.
Rassuré, je repris ma besogne afin d’éviter tout malaise de sa part. Cette fois, Sandra demeura passive, comme si elle venait de se faire prendre au piège. Après avoir à nouveau augmenté le rythme d’un cran, je sentis Sandra m’accompagner du bassin comme avant que j’arrête. J’avais maintenant les mains accrochées à ses fesses en la limant franchement, avec des mouvements rapides et secs. J’avais la vision de son anus qui se tendait légèrement par la pression de mes mains sur ses fesses.
Mes couilles émettaient un bruit sonore excitant au maximum en claquant sur les fesses de Sandra qui haletait sans retenue à présent. Je la voyais s’agripper aux draps qui étaient maintenant tout emmêlés, laissant entrevoir le matelas tellement elle s’y accrochait. Je voyais ses seins sous sa camisole suivre le rythme de mes assauts. J’entendais ses fluides corporels émettre de petits sons tellement ils étaient abondants. Puis, sans que je m’y attende, Sandra passa une main entre ses cuisses et commença à se frotter le clitoris et, du même coup, caressa mes couilles pendant deux à trois secondes par en dessous. Mais elle s’arrêta net. Il est probable qu’elle ne s’était pas rendue compte de ce qu’elle venait de faire. J’étais subjugué par ce geste et cela m’encouragea à y aller de mouvements encore plus forts. Elle retira sa main presque aussitôt, comme prise au piège pour la deuxième fois dans le feu de l’action.
– Oh, excuse-moi, je suis désolée, fit-elle rapidement.
– Mais non, ça va voyons, la rassurai-je.
De la même main, elle semblait chercher quelque chose sur le lit. Elle semblait faire des efforts surhumains pour se contenir. Je sentais qu’elle retenait sa respiration afin d’éviter de gémir. Mais j’entendais quelquefois des petits couinements qui trahissaient son plaisir. Elle trouva un coussin et le tira vers elle pour y enfouir la tête, croyant peut-être que le coussin masquerait les sons. Mais j’entendis gémir Sandra. Elle releva brusquement la tête en me regardant dans le miroir et ajouta :
– Je suis désolée… Je ne voulais pas… Il ne faudrait pas que je… Mais…
Puis elle agrippa un de mes bras et ses ongles entrèrent dans ma chair. Le visage complètement crispé, elle enfouit à nouveau sa tête dans le coussin et je la sentis trembler très violemment. Je vis son anus se tendre au maximum, l’intérieur de sa chatte se contracter sur ma queue tant elle semblait forcer. Tout cela sembla durer une éternité. J’en profitai pour passer à la vitesse de croisière. Puis, une fois son orgasme terminé, elle releva la tête en reprenant son souffle bruyamment, en haletant rapidement. Elle posa une main en appui sur le mur pour maintenir son équilibre, car mes coups de reins étaient devenus assez violents. Et je vis qu’elle me jeta un coup d’œil dans le miroir, comme pour vérifier si j’avais été témoin de sa jouissance. Comment aurais-je pu manquer tout ce spectacle ? Tout ça était trop pour moi.
Je sentis monter mon sperme. Puis, avec quelques derniers coups secs, je ralentis et me vidai en elle dans un orgasme fulgurant, refoulant le mieux que je pouvais un râle rauque. Le temps sembla s’arrêter. En ouvrant les yeux, je vis que Sandra me regardait jouir dans le miroir, elle avait la bouche ouverte, semblant attendre que l’orage passe, ressentant probablement les longues giclées de sperme qui la fouettaient de l’intérieur de son sexe. Je voyais des étoiles. J’avais les mains tellement agrippées aux fesses de Sandra qu’on pouvait y voir des marques rouges. J’étais toujours bien au fond de sa chatte, secoué des derniers spasmes de mon éjaculation, haletant et essoufflé. Littéralement KO.
Je me rendis compte que j’étais immobile, sans mouvement, mais c’est Sandra qui y allait des derniers va-et-vient de son bassin, me fixant toujours, comme pour me vider entièrement afin de s’assurer que ma troupe de petits soldats feraient tous le chemin vers son ovule, histoire de mettre toutes les chances de son côté !
Soudain, tout s’arrêta, le silence, mis à part nos respirations. Avec un mouvement expert, Sandra me garda en elle et me guida pour que nous nous affalions sur le côté, en cuillère. Je reprenais mon souffle, sentant mes battements cardiaques sur ma queue toujours bien au chaud, mais dans un fourreau de plus en plus visqueux. Nous sommes restés ainsi quelques minutes. J’admirais son corps parfait, ses fesses, ses épaules, sa nuque, tout ça avec la queue dans la chatte de ma meilleure amie. Puis, doucement, elle prit ma queue et la sortit de son sexe pour ensuite y poser rapidement la main, mais un flot épais de ma semence coula sur ses doigts. Quelle sensation étrange de voir ma meilleure amie toucher ma queue pour ensuite empêcher mon sperme de s’échapper de sa chatte. J’étais carrément troublé, couché sur le dos, reprenant mes esprits, le sexe tout poisseux.
– Merci Philippe, me glissa-t-elle, avant de se lever, le string encore sur le côté pour aller à la salle de bain.
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