Le talisman (2) – Une autre journée idéale

Tout va pour le mieux depuis que mon cher époux a déniché ce pendentif maya lors d’une de ses expéditions saugrenues concernant des maisons à vendre.
Je n’irai certainement pas me plaindre : l’argent coule à flots, nous avons une belle maison toute récente, deux nouvelles voitures et j’en passe. Ma garde-robe est à 1000% renouvelée, j’en change presque totalement tous les deux mois, ma cassette à bijoux regorge de bagues, boucles d’oreille et colliers, je ne travaille plus qu’à mi-temps et encore…
De plus, maintenant que je sais que je n’ai plus de problèmes monétaire et budgétaire, je m’amuse à dire leurs quatre vérités à tous les cons et aux petits chefs de ma boîte et visiblement, ça marche, j’ai acquis une telle assurance que ça les laisse tous cois, cassés !
Maintenant, au boulot, c’est : « Claire, voudriez-vous… » et c’est aussi : « Claire, accepteriez-vous… ». Du changement dans le bon sens ! Ah que c’est bon !

Quant aux amours, houlalaaa ! Mon petit mari tient une forme d’enfer, il est tout beau et bien entretenu pour sa quarantaine triomphante, et son truc, son machin, vous voyez quoi, est in-fa-ti-gable ! Moi aussi, d’ailleurs, j’en perds pas une miette ! Bref, le fric est un fantastique aphrodisiaque et je ne vous dis que ça…

Et tout ça grâce à un pendentif primitif qui exhibe une sacrée pièce montée !

Ah ça, il n’avait rien vu, mon nounou. Pourtant, ce talisman a largement ce qu’il faut où il faut pour satisfaire un harem en abstinence totale depuis des lustres ! Le soir-même de sa découverte, aidée par la coquette somme de 20 000 euros gagnée au tiercé, et stimulée par cette chose dantesque qui barre le ventre de cette amulette, je me suis offert une nuit d’enfer et de folie, une extase divine à ne plus en finir, à en mourir. Je n’aurais jamais cru que ça puisse être ainsi, si… comment dire, magique, prodigieux ? Bien que, pourtant, je l’aime, mon nounou. Mais cette nuit-là, j’ai eu l’impression de faire l’amour pour la première fois avec un splendide étalon de passage et moi, d’être une autre femme.

Et depuis, c’est presque tous les jours que j’atteins ainsi le nirvana…

Actuellement, je suis dehors en train me faire dorer au soleil, recto verso, près de la toute nouvelle piscine en forme d’arc de cercle, une fantaisie ludique. Les hauts murs et arbres qui entourent la propriété nous isolent bien du vent et aussi des regards indiscrets. Il fait ni trop chaud, ni pas assez, une température idéale aidée par le petit bois qui ceinture notre habitation, ainsi que la pièce d’eau. Nous avons d’ailleurs pour projet d’essayer d’acheter un petit morceau de forêt vers l’est, afin que nous soyons définitivement en plein cœur des arbres. Aujourd’hui, j’ai décidé de faire du topless. De toutes façons il n’y personne aux alentours, et puis j’ai décrété qu’il fallait un peu de couleur sur mes seins un peu blancs, surtout pour pouvoir porter un beau décolleté et faire tourner quelques têtes !

En parlant de faire tourner les têtes, mon nounou, qui apprécie beaucoup mes seins, est visiblement rentré se mettre à l’ombre. Je l’entends s’agiter dans le salon, à la recherche de je ne sais quoi. Je sens qu’il va falloir que j’y aille car il est incapable de trouver quelque chose, surtout quand c’est au bout de son nez !

Je m’étire voluptueusement, j’ôte mes lunettes de soleil et je me dirige d’un pas ferme vers la maison aux larges baies vitrées grandes ouvertes. Le brusque changement de luminosité me fait cligner des paupières. Petit à petit, les vastes fauteuils de notre nouveau salon se dessinent sous mes yeux ; je suis très contente de ce salon, j’en rêvais depuis longtemps mais il était hors de prix à l’époque. Plus maintenant.

Mes yeux s’habituent peu à peu mais j’ai encore quelques problèmes. Où est donc passé mon mari ? C’est pourtant bien ici que je l’avais entendu faire son remue-ménage. Au pied d’un spacieux fauteuil en cuir orangé, j’aperçois un lot de DVD éparpillés. Décidément, il ne change pas : il cherche mais ne range rien !
Je m’agenouille sur le tapis de laine épaisse, entre la table basse et le fauteuil, j’ai toujours un peu de peine à bien distinguer mon environnement. Par contre, j’adore ce contact tout doux sur mes genoux, cette laine touffue, douce, accueillante. Je me mets à quatre pattes afin d’empiler tous ces pauvres DVD qui n’ont rien fait, quand…

Quand je sens tout d’un coup quelque chose de chaud et de dur sur mes fesses. Je sursaute, j’esquisse un faible mouvement : peine perdue, mon obsédé de mari est sur moi, visiblement tout nu, vautré sur mon dos, ses mains puissantes sur mes hanches. Je lève les yeux au ciel, mais je suis amusée par la tournure des événements :

— Tu cherches à prouver quoi, là ?
— Tu veux un dessin ou une explication de texte ?
— Hummm… Une démonstration, j’ai toujours aimé les exemples pratiques !
— Dans ce cas, je suis entièrement à ton service… Non, plutôt à ton sévice !
— Très spirituel !

N’empêche qu’il n’a pas perdu de temps, je sens déjà sa colonne de chair se plaquer dans mon sillon fessier. Il faut dire que, mis à part un string ridicule, je n’avais pas grand chose sur moi et j’imagine bien le spectacle que je devais lui offrir, à quatre pattes, avec ma croupe rebondie, cul en buse, un appel au crime !
Il se frotte à moi, me fait nettement sentir la différence qui existe entre masculin et féminin. Pourtant, je suis au courant et en travaux pratiques depuis plus de vingt ans mais, tous comptes faits, comme je suis de nature curieuse, je ne déteste pas les compléments d’information…

Il a très vite compris qu’il pouvait y aller de bon cœur et ne s’en prive pas : il agrippe un de mes seins tombants, le soupèse doucement et délicatement, pour en sentir la chair tendre sous ses doigts. Je sais qu’il adore ça, d’ailleurs qu’est-ce qu’il n’adore pas chez moi ?
Son autre main reste rivée à ma hanche, pour mieux me plaquer à lui. Son bout brûlant se vautre entre mes fesses, cogne ma chair, sa tige enflée essaye de remplir mon sillon moite, ses testicules gonflés battent mes cuisses impudiquement.

Il accélère le rythme, cherche mon cou de ses lèvres, il se la joue à la sauvage, on dirait. Je ne déteste pas cette façon d’être prise primitivement, totalement, bestialement. À condition que ça soit de temps à autre, sinon ça lasse. Mais là, pour l’instant, je profite du moment. Même si ce n’était pas prévu, je suis particulièrement contente de mon petit effet sur lui. Oui, très fière !

Soudain, il lâche mon sein, s’écarte un peu puis, fermement, il abaisse mon string sur mes genoux. Ma première et dernière barrière vient de sombrer, me laissant sans défense face à cet horrible maniaque qui compte bien me faire subir des choses inavouables !
En effet, sa langue glisse posément entre mes lèvres intimes tandis qu’il écarte mes jambes pour mieux plonger sa bouche en moi. Le string me gêne un peu mais ce qu’il me fait subir actuellement compense largement ce léger désagrément. J’ignore la posture qu’il peut avoir mais il titille mes tétons, cherchant manifestement à les rendre plus durs, telles des pointes d’acier tendues par le plaisir…

Il s’enfonce en moi, sa bouche vorace lèche, suce, dévore mon intimité à présent détrempée. Sa large main glisse sur ma cuisse, la griffant tendrement, ça me fait un sacré effet ! Puis elle sombre vers mon genou. L’instant d’après, mon string a définitivement disparu dans un lointain coin du salon.

Je me laisse aller doucement…

Sa langue est maintenant à l’orée de mon petit trou sombre, une de ses folies douces. Ses doigts s’activent dangereusement autour de mon clitoris en fusion, le frôlant cyniquement, l’agaçant, l’énervant sans jamais conclure. Je tressaille quand la pointe chaude de sa langue s’attaque délibérément à mon entrée des artistes, ça m’a toujours fait drôle mais c’est si troublant, si émoustillant.

J’avoue que ça me déconcerte encore, l’attrait que mon homme peut avoir pour ma petite rondelle, d’autant que je préfère qu’il me pénètre par une voie plus naturelle mais, de temps à autre… bien préparée, bien amenée, je confesse que… c’est assez terrible comme effet !

Voire même saisissant de se sentir possédée ainsi, au plus profond, de sentir une matraque en vous qui vous fouille dans un endroit interdit, repoussant, l’excitation de la chose interdite, honnie, cette sensation d’être totalement prise, soumise, conquise et de jouir comme une petite folle de ce machin qui vous déchire, mélange de douleur et de plaisir.

J’avoue que ça me trouble assez.

Rien que d’y penser, je… Comment dire… Je me laisserais bien faire de la sorte mais je n’ose pas trop le lui dire. Ça me tenterait bien mais tout doucement, délicatement, tendrement. Alors j’incline ma poitrine plus vers le sol, vers ce tapis de laine épaisse, lui tendant mes fesses, largement offertes. Je ne sais pas s’il a compris mais je sens un changement de rythme. Il caresse à présent les rondeurs de mon fessier, tandis que mon sillon s’écarte peu à peu, que ma sombre intimité s’évase lentement. Il alterne la présence de sa langue entre petit trou et lèvres intimes, tout en continuant à me caresser, me griffer parfois délicatement, ses doigts allant parfois se nicher dans ma petite touffe, à l’orée de mon clitoris exacerbé.

Soudain, il appuie fermement sur mon dos, m’obligeant à m’aplatir au sol, mon postérieur toujours buse. Je crois deviner où il veut en venir. Message reçu dans les deux sens. Il caresse amplement mon dos en de multiples frôlements à fleur de peau, me procurant des frissons divins tandis que sa bouche s’active toujours entre mes fesses frémissantes. Avec regret, je sens ses mains abandonner mon dos, mes doigts sont capturés par les siens, il les plaque sur ma touffe : un ordre très clair.

Docile, je cherche mon plaisir du bout des ongles, égratignant faiblement mes lèvres, titillant une petite tour rosée. Il semble marquer une hésitation, il ne dira rien car il sait que dans ces conditions, je ne lui répondrais pas : je ne sais pas. Avant l’acte, oui, après aussi, mais pas pendant.

Alors j’écarte plus encore mes jambes, calant le haut de mon corps et ma tête dans les hautes boucles du tapis laineux. C’est pour lui le signal d’une petite furie, sa langue s’acharne sur ma rondelle évasée, ses mains écartent mes fesses pour lui laisser un plein accès. J’essaye de me détendre, j’active ma masturbation, j’attends son bon vouloir, j’attends son pieu en moi, la douleur vive, la pénétration torturante, le défoncement insidieux de mes entrailles puis, enfin, l’explosion salvatrice.

Je suis prête, soumise, obéissante.

Il décide d’y aller tout de go. Souvent, il plonge avant dans mon vagin détrempé pour se charger de lubrifiants, une vaseline naturelle. Ça ne semble pas être le cas aujourd’hui. J’ai un peu peur, une sourde appréhension. Je sais que mon petit trou doit être luisant de salive mais je ne suis pas très rassurée. De ses doigts, il écarte les bords de mon entrée interdite puis il pose son gland incandescent dans la cuvette entrouverte. Aux secousses que je perçois, on dirait qu’il se masturbe. Je ne sais plus si je suis soulagée ou frustrée. Je crois sentir couler un liquide chaud et poisseux à mon ouverture sombre. Puis un autre.

Je serre les dents, j’active plus encore ma masturbation, j’ai envie de lui hurler de me défoncer bestialement, comme ça, férocement. Frémissante, je remue du cul pour lui exprimer ma frustration, je n’ai franchement pas envie qu’il se vidange idiotement sur moi ainsi. Pour toute réponse, il malaxe mon entrée, je crois avoir compris.

Il se cale, pose à nouveau le bout de son pieu à l’endroit défendu puis il pousse posément, fermement, sans à-coups, directement. Je ferme les yeux, je retiens mon souffle, cette chose entre en moi, me force, m’écartèle, la douleur survient.
J’ouvre la bouche comme un poisson hors de l’eau, le souffle me manque, son pieu s’enfonce toujours en moi, lentement, irrésistiblement, sans pitié. Je me traite de folle d’avoir voulu me faire défoncer ainsi ! Trop tard, il est en moi, planté dans mon cul, victorieux, m’asservissant, me traitant comme une moins que rien.

Pourquoi ?

Ca n’en finit pas, je sens chaque millimètre de ce gourdin s’enfouir en moi, une douleur continue, saisissante, martelant. Une première cannelure est franchie. Je me masturbe frénétiquement, mon clitoris me fait mal, lui aussi, on dirait qu’il brûle, tout comme mon anus éclaté. Il est à mi-chemin seulement, et on dirait que son sexe grossit encore et encore. C’est alors que je réalise que je ne m’oppose pas à cette intrusion, je pourrais serrer des fesses, contracter mes sphincters et pourtant, je le laisse poursuivre sa torture ardente à travers mes stries internes malmenées.

C’est fou comme il m’emplit, je me sens saturée de sa présence, je sens mon propre corps refluer vers mes entrailles, comme pour lui laisser toute la place. Ça brûle, ça me tourmente, mais je laisse faire, comme un papillon qui se grille les ailes à la flamme d’une bougie. Je suis folle d’avoir accepté mais pourtant, j’apprécie d’être prise ainsi, soumise.

Enfin, il arrive au plus profond de mes entrailles, empalé dans ma chair. Je ressens alors un grand éblouissement, une délivrance. Je l’ai entièrement en moi, il est à moi, je goûte le plaisir étrange d’être asservie, dominée, esclave d’une tige de chair fichée en moi. Mais fière de lui avoir donné cette permission, cette offrande ultime de mon corps, d’avoir bravé un interdit honteux pour sa seule jouissance.

Mais le pire est à venir, un furieux élancement traverse mon corps : il coulisse en moi, pistonne son pieu dans mes chairs, des éclairs vrillent mon regard, j’halète, je suffoque, la douleur est multiple, piquante, déchirante, la soumission est infinie, il va-et-vient en moi sans arrêt, sans répit, il me torture, je flotte ailleurs.

Pourquoi ?

Soumise, dominée, exploitée, pour son plaisir de mâle arrogant…

Et moi ?

Je ne me comprends plus, son sexe plonge en moi, me déchirant un peu plus chaque fois, il m’asservit, se sert de moi comme d’une vulgaire salope que je suis devenue à ses yeux de mâle conquérant mais pourtant je laisse faire.

Soudain quelque chose fuse en moi, un barrage cède, une vague déferlante, une douleur immense ! Non, un plaisir immense, démesuré, infini, qui m’emporte, qui me régénère, qui me rend pure, immaculée, innocente. Plaisir, douleur, si éloignés de l’autre et pourtant si proches. Avant de sombrer, je réalise que c’était tellement intense que j’avais confondu les deux. Tandis qu’il pénétrait en moi, c’était le plaisir qui me gardait soumise et offerte à son intrusion. Le désir aussi…

Un dernier spasme, un dernier tressaillement ; il peut bien rester figé, rivé au plus profond, là, dans cet endroit interdit. Prise comme une bête, je sombre, heureuse, rassasiée, tranquille et détendue.

Loin… Ailleurs… Je sombre…

J’ouvre les yeux, repue. Sous mon nez, le pendentif me nargue. L’idole antique me regarde, un grand sourire béat et narquois aux lèvres. Je jurerais que son sexe s’est encore agrandi, qu’il touche presque son menton, qu’il lui suffirait de baisser un peu la tête pour qu’elle puisse se sucer elle-même.

Cette pensée incongrue réveille en moi un appétit féroce, je me sens toute chose, émoustillée, vorace, insatiable : mon petit mari m’a excitée à mort et je suis très loin d’être calmée, il va falloir qu’il assume et assure encore quelques heures…

Et il a intérêt de se montrer aussi performant et perforant que cette impudique amulette !

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