Je séjournais quelques jours dans un camping naturiste renommé, m’offrant un répit bien mérité dans un confortable bungalow. J’appréciais pleinement cette parenthèse de détente, du moins jusqu’à l’incident malencontreux qui vint l’assombrir.
Une blessure à la jambe avait forcé mon corps à adopter une démarche claudicante, marquant chaque pas d’une lenteur involontaire. La peau zébrée par une égratignure rougeâtre causée par un grillage de fer émergeant d’une dune boisée, mes besoins étaient simples : une désinfection et un pansement, des objets qui ne se trouvaient malheureusement pas à ma portée.
C’est ainsi que je m’étais rendu auprès de l’infirmière de la plage, qui, au-delà de son savoir-faire médical, arborait une charmante apparence.
La scène était occupée par une jeune adolescente et un garçon à peine sorti de l’enfance, ainsi qu’une dame d’âge plus avancé, qui somnolait à moitié. Tous, sans exception, arborions notre nudité, même dans l’enceinte sacrée de l’infirmerie, qui n’était rien d’autre qu’une humble tente dressée sur le sable de la plage. Là, assis sur une chaise pliante, j’attendais patiemment mon tour, dissimulant mon sexe sous le voile protecteur d’une revue. Dans cet espace exigu, unique lieu de consultations, notre intimité était sacrifiée au nom de l’efficacité, et chaque détail était partagé avec une transparence troublante.
Le jeune garçon d’environ douze ans se tenait là, ses mains ensanglantées et parsemées d’éclats de verre, son visage contorsionné par la douleur qui le torturait. À ses côtés, une brunette, d’une élégance naturelle, rayonnait de sa peau d’une blancheur immaculée. Elle se leva, signifiant ainsi que leur tour était venu.
Elle narra à l’infirmière que son jeune cousin avait essuyé une blessure sur les rochers, se rattrapant de toutes ses forces avec ses mains. Malheureusement, l’endroit où il avait chuté était jonché de fragments de verre et de bouteilles de bière, et il s’était profondément lacéré. Lui-même étant espagnol, dépourvu de toute maîtrise du français, elle avait donc décidé de l’accompagner pour faire office de traductrice et d’ange gardien.
En effet, le jeune garçon présentait une macabre mosaïque de sang et d’éclats de verre, disséminés sans pitié sur chacune de ses mains. L’infirmière entreprit alors un examen méticuleux de ses blessures, retirant précautionneusement chaque fragment de verre à l’aide d’une pince et d’une loupe, avant de désinfecter les plaies et de délicatement bander les mains meurtries.
Le spectacle s’avérait des plus singuliers, peut-être en raison du fait que tous se trouvaient en tenue d’Adam et Eve. Cela semblait déroger aux conventions usuelles de la pratique médicale, d’autant plus que je n’étais guère accoutumé à voir un si jeune mâle imberbe en quête de soins.
Elle s’occupait du garçon avec une délicate bienveillance qui transparaissait dans chacun de ses gestes. Pourtant, malgré son admirable attention, je ne pouvais m’empêcher de fixer son appendice sexuel, une caractéristique surprenante pour son jeune âge. Le garçon semblait réellement en avance sur son développement. Je me demandais si j’étais le seul à l’avoir remarqué.
La jeune fille semblait prête à prendre congé, son visage affichant un soupçon de soulagement. Finalement, tout cela n’avait pas duré trop longtemps.
Cependant, l’infirmière, d’un sérieux sans faille, engagea une question inattendue, portant son stylo à sa bouche avec une gravité étonnante. Elle interrogea la jeune fille sur la date de la dernière branlette du jeune garçon, qui sembla soudainement prise au dépourvu, son embarras évident transparaissant sur son visage.
Elle demeura désemparée, ignorant les réponses aux interrogations cruciales qui tourbillonnaient dans son esprit. Elle se questionna même sur la capacité du jeune garçon à accomplir cette tâche élémentaire par lui-même.
Cependant, une ombre d’inquiétude s’installa dans le regard de l’infirmière, car la chute sur ses mains suggérait que le petit ne pouvait se masturber seul pendant plusieurs jours, une situation délicate qu’il fallait lui expliquer dans la langue de Cervantès.
L’infirmière perçut dans les yeux du garçon une lueur de compréhension, mais teintée d’une mélancolie toute particulière, alors qu’il baissait humblement les yeux.
La jeune fille osa timidement une question, chuchotant presque comme si le jeune garçon pouvait comprendre le français. Elle interrogea s’il n’était pas un peu jeune pour entreprendre sa masturbation en solitaire.
L’infirmière, glissant son majeur le long du pont de ses lunettes, s’approcha du jeune enfant et délicatement, souleva le pénis et palpa ses testicules. Le garçon, étonné par cette intrusion à cet endroit, se sentit envahi par une soudaine sensation de plaisir qui fit se dresser son zizi, conséquence involontaire de cette inspection minutieuse.
Je demeurais spectateur silencieux de la scène, ne pouvant m’empêcher de remarquer une nouvelle fois que le zizi du jeune garçon en érection semblait singulièrement proéminent pour son âge. Les prémices d’une fine toison recouvrant son pubis suggéraient déjà sa traversée de l’âge de la puberté.
La jeune fille, quant à elle, semblait prise de surprise et de terreur, réalisation soudaine que son cousin avait bel et bien grandi. Le garçon, excité désormais, arborait fièrement un zizi s’élevant et retombant, totalement indomptable, obéissant à une force incontrôlable, comme une réaction à ce bouleversement inattendu.
L’infirmière adressa une requête à la jeune fille, lui demandant si elle pouvait assurer une aide quotidienne au garçon, en mimant le geste avec ses mains, une tâche qui devrait lui offrir une journée entière de soulagement. Il devrait être en mesure d’aller mieux avec un bon coup de main.
La jeune fille, visiblement mal à l’aise, affichait son mécontentement à l’idée de prendre en charge son cousin et de s’occuper ainsi de son petit plaisir personnel. Cependant, l’infirmière tint à lui rappeler sa responsabilité envers le garçon, étant donné l’absence de ses parents. Bien que contrainte, la jeune fille finit par accepter à contrecœur. Profitant de cette entente, l’infirmière entreprit alors un examen complet de l’état de santé du garçon.
Il était manifeste qu’il avait atteint l’âge où il pouvait aisément avoir des orgasmes. Tout laissait supposer que sa croissance était déjà bien avancée, et qu’il était parfaitement préparé sur ce plan. Ses testicules avaient déjà entamé leur métamorphose, devenant rebondies et pendantes, une caractéristique quelque peu inconfortable à observer chez un si jeune garçon.
L’infirmière confia alors une tâche toute simple à la jeune fille, qui, avec une réticence manifeste, entreprit de décalotter et recalotter le garçon plusieurs fois. Elle affichait un teint écarlate et perlait de sueur, pourtant, elle s’investissait corps et âme dans son entreprise avec une détermination inébranlable.
Soudain, un événement survint : un puissant jet de sperme s’échappa du gland, s’étirant en une ininterrompue cascade, fluide et continu, tel un vigoureux jet de lance à incendie, puis se brisant en une série d’autres éclats plus saccadés. Il devenait évident que l’hygiène sexuelle du jeune garçon avait été négligée depuis bien longtemps, laissant la jeune fille dans un état de perplexité face à cette expérience inattendue. Des éclaboussures se dessinaient sur ses mains, témoins involontaires de cette étonnante séance éjaculatoire.
L’infirmière prodigua alors des paroles réconfortantes, soulignant l’importance de ne point éprouver de honte envers son propre corps. À cet égard, tout semblait marcher à la perfection ! Elle invita la fille à revenir le lendemain pour suivre l’évolution de la cicatrisation.
Puis, elle dirigea son regard vers moi, directement dans les yeux, et lâcha d’un ton taquin : « À qui le tour ? », esquissant un sourire malicieux sur ses lèvres.
La nature est ainsi faite, et ce fût un réel plaisir de lire ce récit. Mille mercis.