Main dans la main, nous nous dirigeons vers la petite plage de la crique. Nous sommes arrivés, il y a à peine une heure à Ibiza, le temps de larguer nos valises dans la chambre et de régler divers détails. Il est 21 heures et il fait très doux, le soleil est encore au-dessus de l’horizon et Livie avait envie de voir son coucher.
Elle a revêtu un petit T-shirt blanc qui dévoile son nombril et a « oublié » son soutien-gorge dans la chambre. Faut dire qu’avec ses petits seins fermes, elle n’en a pas besoin. Autour de ses hanches, un large paréo rouge et fleuri habille ses jambes, dévoilant un genou et même plus à chacun de ses pas. Elle est mignonne tout plein ainsi.
Moi, je suis en T-shirt et short, comme le touriste que je suis dans toute sa splendeur.
Voici presque une semaine qu’elle a été reçue à son concours et qu’en septembre, sa carrière professionnelle s’annonce sous les meilleurs auspices, surtout avec la note qu’elle a décroché. Du coup, nous avons regardé sur Internet s’il n’y avait pas des voyages à prix fracassés. Après diverses tentatives, il restait une chambre pour deux à Ibiza pour 15 jours et nous l’avons prise. Nous avions 3 jours pour boucler les valises et nous voici sur place.
Nous sommes un peu à l’écart, plus au calme, mais Ibiza by night est à quelques kilomètres d’ici et nous en profiterons dans les prochains jours. Nous approchons de la plage qui n’est pas très grande, 50 mètres de large, pas plus en profondeur, il n’y a personne, ah si, deux touristes sur le côté. Livie avise les rochers et décide d’y grimper et pendant de longues minutes, nous circulons de roche en roche vers le rivage. Nous arrivons dans une sorte de petite crique rocailleuse et nous nous asseyons sur une grande pierre plate noire. De là, Livie s’absorbe dans la contemplation du soleil rougeoyant qui va bientôt s’enfoncer lentement dans la mer. Il reste au moins dix minutes avant que l’astre ne touche la crête des vagues.
— Waow, qu’on est bien ici ! Dis-je.
— Mouix, çà nous change d’où on est d’habitude ! Répond-t-elle allongée sur les coudes.
— Cà valait le coup de tenter de se trouver un voyage dégriffé sur le Web !
— Attends un peu avant de crier victoire trop vite ! On vient juste d’arriver !
Je reconnais là ma Livie, terriblement terre à terre et pratique sur le bout de ongles. Je m’assied en tailleur et regarde la Méditerranée qui s’étend à perte de vue. La mer est calme, les quelques vagues qui viennent se fracasser sur les rochers plus bas rompent le silence par leurs doux bruissements. Une ambiance cool dans une atmosphère douce et rougeoyant.
— Cà me rappelle Malte… Dit-elle, nostalgique.
— Là où tu as passé ta prime enfance ?
— Mouix, l’île n’était pas bien grande, c’était très rocailleux mais j’aimais cette impression d’île du bout du monde…
— Aimerais-tu y retourner vivre ? Dis-je en m’approchant d’elle.
— Et je fais quoi de toi ? Je te mets dans ma valise ?
— Bonne idée !
Et je l’embrasse du bout des lèvres. Chose extraordinaire, Livie laisse sa tête posée sur mon épaule. Elle ne m’a pas habitué à ce genre d’abandon. Du coup, je passe un bras autour de ses épaules et je la presse contre moi. Il y a des moments comme çà qu’il faut savoir prendre à la volée. Elle ne dit rien et regarde la mer, le regard perdu au lointain.
Soudain elle me questionne :
— Pourquoi tu m’aimes ?
J’en reste coi ! Je m’attendais à pas mal de choses venant de sa part mais pas à cette question toute simple mais primordiale. Mis à part un « parce que je t’aime », je ne vois pas de réponse satisfaisante pour l’instant, et encore, je doute qu’elle le soit vraiment.
Elle continue :
— C’est vrai çà, Laurent, pourquoi tu m’aimes ? Je suis chiante, têtue, pas romantique pour un sou… Faut que tu m’aimes pour me supporter et vivre avec moi ! Et puis, je ressemble à une bouteille de Perrier avec mes grosses fesses et mes petits seins !
— Là, t’es dure avec toi-même ! Comment te dire… quand je t’ai vu pour la première fois, j’ai su que c’était toi, point final. Avant de sortir avec toi, j’ai été avec d’autres filles avant mais aucune ne m’a fait la même impression de… comment dire… d’évidence…
— Le coup de foudre ? Sourit-elle.
— Un coup de foudre, c’est souvent irraisonné, moi, je sentais que toi et moi, c’était normal, évident, incontestable. C’est pour çà que je me suis… acharné !
— J’m’en souviens ! Malgré le fait que je t’ai envoyé bouler plus d’une fois, tu es toujours revenu à la charge. Tu étais toujours là quand j’avais besoin de quelqu’un.
— Oui et le résultat est là, nous sommes ensemble et bientôt mariés…
— C’est marrant çà, quand même ! En général dans un couple, c’est plutôt la femme qui songe au mariage !
Je lui dépose un baiser sur le front tout en lui caressant la joue. Elle ferme ses grands yeux noirs et s’abandonne contre moi. Je suis tout étonné de ce qui se passe. La fatigue de l’avion ? Mais j’aurais mauvaise grâce à refuser cet instant.
Blottie contre moi, sa tête sur mon épaule, ses cheveux noirs et bouclés dans mon cou, elle semble s’être endormie contre moi, et moi, j’ai l’impression diffuse d’être un vaillant chevalier qui protège la Dame de ses pensées contre les périls du monde entier. Je sais, çà fait cliché du style « Collection Arlequin, tout un monde d’évasion » mais çà fait du bien.
— Fais-moi l’amour…
Coup de cœur puissance dix, cent, mille. Là, je vais de surprise en surprise, j’écarquille grand les yeux, je me demande si j’ai bien entendu ! Quand je baisse mon visage vers elle, elle me regarde de ses grandes pupilles noires, un air très grave. Mon cerveau est en ébullition, je ne comprends plus grand chose de ce qui se passe maintenant. Il y a quelque chose de différent en elle et çà me perturbe un maximum. D’habitude, je n’hésite pas, d’autant que c’est presque toujours moi qui suis le demandeur mais aujourd’hui, au bord de cette mer, sur ce rocher…
Pour appuyer ses dires, elle entrouvre son paréo faisant émerger ses genoux, le tissu glisse à mi cuisse. Puis elle écarte les jambes me dévoilant sa touffe qui émerge en plein jour. Elle avait visiblement prévu son coup. Mes interrogations d’il y a quelques secondes s’envolent, je ne suis pas du style à vouloir mécontenter une femme, surtout la mienne, enfin, ma future femme.
Je pose alors ma main sur son ventre dénudé, son mignon ventre arrondi que j’adore caresser quand je le peux puis je me glisse sous son T-shirt à la recherche de ses petits seins pointus, recherche d’autant plus facilitée qu’elle n’a justement pas mis de soutien-gorge, ce soir. Mais elle peut se le permettre tant sa poitrine est ferme. Mon autre main s’attaque directement à son endroit stratégique niché plus bas après un mince détour sur ses cuisses nues. Pour me faciliter la tâche, elle s’allonge d’elle-même sur le rocher plat. Je me couche à côté d’elle, repositionnant au mieux mes mains baladeuses. Elle saisie ma tête entre ses bras et m’attire à elle dans un long baiser fiévreux. J’adore quand elle prend l’initiative, qu’elle me désire.
Je relève son T-shirt pour dévoiler ses menus seins que je pelote sans vergogne. Mon autre main, bien plaquée sur sa chatte, masse son pubis fermement de sa paume tandis que mes doigts jouent avec l’entrée de sa vulve déjà humide. Notre baiser s’enfièvre de plus en plus, nos langues s’emmêlent, des frissons parcourent nos corps qui tressaillent. Ses doigts cherchent à présent le zip de ma braguette, je pivote mon bassin pour lui faciliter l’entrée. En un rien de temps, j’ai le plaisir de sentir sa main chaude sur ma tige dure. M’emprisonnant fermement, elle me branle au même rythme que je lui masse la chatte. Elle joue avec ma queue tendue comme d’un levier de vitesse, la faisant aller dans toutes les directions, frottant parfois mon gland sur la douce chair de son ventre.
Elle quitte mes lèvres pour m’ordonner :
— Allonge-toi sur le dos !
Je la lâche pour faire ce qu’elle m’a demandé. Je suis à présent sur le dos avec ma bite pointée vers le ciel. Elle le contemple un court instant avant de poser ses lèvres sur la petite goutte qui perle à l’extrémité de mon méat. Elle relève la tête, ses lèvres légèrement luisantes, et me fixe droit dans les yeux. J’en frémis d’impatience. Ses pupilles dilatées toujours plongées dans les miennes, elle passe doucement la langue sur ses lèvres afin d’ôter la trace de sperme. Alors elle s’empare de ma queue, la lape, la baise puis la suce amoureusement tandis qu’elle se masturbe sous son paréo. Je lui capture par-dessous le tissu une fesse ronde que je caresse avidement. Ma tige est maintenant complètement engloutie par sa bouche et le traitement qu’elle me fait subir est diablement efficace. Quand elle sent que je risque de céder, elle relâche ma queue tout en pressant sa base entre ses doigts pour m’empêcher de jaillir.
Elle recommence ce petit jeu torturant plusieurs fois tandis que je lui cajole toujours la fesse, mes doigts s’égarant souvent dans son sillon, vers sa fente mouillée.
Puis elle se relève et dans un geste lent, elle ôte son paréo, dévoilant ses belles jambes lisses et galbées surplombées de sa belle chatte fournie. M’aguichant un maximum, elle se caresse les cuisses en de lents gestes puis elle frôle l’orée de sa vulve, jouant avec les boucles de sa toison. Alors après une dernière caresse ambiguë, elle me tourne le dos, révélant à mes yeux son cul potelé et accueillant. Mon excitation est à son comble. Ses pieds de part et d’autre de mon bassin, elle s’accroupit lentement, saisissant ma queue au passage pour venir dans un même mouvement continue s’empaler dessus. Quand mon gland entre en elle, je pousse un soupir d’extase presque en même temps qu’elle. Les secondes d’après, nous sommes occupés à nous pistonner l’un l’autre, à faire que ma bite lui ramone la vulve. Elle halète, gémit, les yeux fixés droit devant vers le soleil qui se couche. Serrant les dents pour ne pas exploser, je lui maintiens fermement le dessous des cuisses, accompagnant ses mouvements. Elle s’active plus encore, ses mains posées au sol, cul en buse, m’offrant une vue magnifique et jouissive sur ma queue qui s’enfonce alternativement dans sa fente foisonnante. Elle oscille à présent d’avant en arrière, ma queue butant ses parois à chacun de ses soubresauts.
Le soleil est à deux doigts de disparaître, il lance ses derniers rayons. La silhouette en extase de Livie se découpe distinctement sur un fond de feu rougeoyant. Elle jouit alors dans une longue série de cris rauques. N’y tenant plus, j’explose à mon tour, balançant un jet épais et gluant qui s’éparpille en elle. D’autres suivent, lui tapissant le vagin.
Le temps s’immobilise, je plonge dans une irréalité chaude.
Quand je reviens à moi, Livie est debout, cul nu, de longues traces de sperme maculent ses cuisses. C’est bien la première fois que je la vois si impudique et d’allure si vicieuse. La bite flasque, je me relève pour m’approcher d’elle. Elle tourne la tête vers moi et me dit :
— Tu tombes bien…
— C’est-à-dire ?
— C’est-à-dire… çà… comme tu l’aimes !
Et un fin trait d’urine jaillit de sa touffe engluée pour venir se fracasser sur le rocher en mille gouttelettes. Je suis surpris et à la fois ravi de la facilité avec laquelle elle aborde mon récent fantasme. Je cale ma bite sur ses fesses tandis que mes bras enlacent le ventre bombé de celle que j’aime. Dans ces conditions, ma queue se redresse bien vite, surtout après lui avoir capturer un sein sous son T-shirt.
— Encore ? me demande-t-elle.
— Oui, encore !
Et à la lisière de mes doigts qui s’égarent dans sa touffe, un autre fin jet fuse. Je l’embrasse dans le cou, mes mains devenant de plus en plus exigeantes, son sein capturé massé, pressé, palpé, sa chatte fouillée, mes doigts ramenant sa cyprine et mon sperme pour mieux lui enduire l’arrondi délicat de son ventre. Je lui caresse longuement et amoureusement le ventre, le barbouillant vicieusement de notre matière gluante qui poisse sa chatte et l’intérieur de ses cuisses. C’est dans cette position, ma queue s’étant réintroduite dans sa vulve détrempée, son téton martyrisé par mes doigts pinceurs, ses fesses maculées plaquées entre mes hanches, son ventre luisant de nos deux substances, son clitoris entrepris fermement, que nous jouissons à nouveau face au ciel et à la mer devenus sombres et ténébreux comme les yeux de la femme que j’aime.
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