16 h 00 : le match de rugby France-Argentine se déroule bien. On va peut-être racheter les défaites des deux week-ends passés face aux All Blacks. Je suis confortablement installé pour regarder le match et Carole est sortie pour l’après-midi faire du shopping. Encore quelques minutes et on la tient cette victoire. Le téléphone sonne. Je décroche, c’est Carole. Bon sang elle ne peut pas me laisser regarder tranquillement le match au lieu de venir à tous les coups me demander si elle peut s’acheter une robe ou un manteau à 80 euros.
— Laurent ?
— Oui, ma chérie ?
— Je vais rentrer vers 18 h 30, pas avant.
— Pas de problèmes. Tu veux que je fasse quelque chose pour toi maintenant, parce que le mach n’est pas encore terminé ?
— Non, non ! Je te laisse tranquille pour ton match. Je voulais juste te dire, au sujet de ta grosse bêtise d’il y a un mois, que je remets les compteurs à zéro et qu’on n’en parle plus.
— Merci mon amour et excuse-moi encore. Je te promets et tu le sais que je ne referai plus jamais cela. J’ai bien compris la leçon.
— Oui mais euh ! Écoute, tu ne m’as pas bien compris. Je vais d’abord rétablir le score et ensuite on n’en parle plus. C’est comme ça. Point final. À plus tard.
— Quoi ? Mais ça ne va pas ? Tu ne peux pas…
Carole a déjà raccroché. Mais c’est pas vrai. Elle ne peut pas me faire ça. D’accord j’ai merdé il y a un mois mais elle ne peut pas me faire ça. C’est pas parce que je me suis fais attraper en train de me faire une nana que j’ai branchée lors d’une soirée qu’elle doit à son tour faire une bêtise. Je me suis suffisamment rabaissé et montré à ses petits soins pour me faire pardonner. Elle ne peut pas. C’est ma Carole. Et puis d’abord, avec qui ? Et où est-elle ?
Je la rappelle.
Après trois sonneries qui me semblent interminables, Carole décroche enfin.
— Carole ?
— Oui ? Qu’est-ce que tu veux ? Je n’ai pas été assez claire ! Regarde ton match et laisse-moi.
— Mais Carole, tu ne peux pas…
— Tu ne t’es pourtant pas gêné, et tous nos amis sont maintenant au courant que je ne suis qu’une cocue ! Alors je me venge, et on solde tout.
— Carole, s’il te plaît…
Elle a raccroché. Ce n’est pas possible, elle ne peut pas faire cela. Elle ne peut pas délibérément me faire cela. Et pourquoi ? J’ai fait une boulette, mais c’était dans le feu de l’action – soirée, tchatche, alcool, jolie fille. Et depuis, je suis un archange avec elle. Ce n’est pas possible, elle doit me faire marcher.
Oui c’est cela ! Elle me raconte des salades pour que je souffre de mon côté. C’est cela sa vengeance. Hé bien, c’est réussi ! Oui mais quand même, et si ?
Je la rappelle.
Après trois sonneries qui ne me semblent pas interminables mais presque, Carole décroche enfin.
— Carole ?
— Tu es fatigant !
— C’est bon, ça a bien marché, mais j’ai compris.
— …
— Tu fais ça pour me torturer l’esprit et moi je cours comme un lièvre. Bien vu. Je ne te savais pas aussi vicieuse.
— Bouge pas je te rappelle.
Elle a raccroché. Quelques secondes plus tard, mon portable se met à sonner. C’est Carole qui demande un appel visio. Je décroche. Son visage apparaît sur l’écran. Elle a un regard noir et est dans une pièce que je ne connais pas. Elle semble assise sur un canapé.
— Alors, pour toi, c’est une blague pour te torturer ?
— Où es-tu ma chérie ?
— Ça n’a aucune importance ! Regarde plutôt cette bonne blague !
Carole fait faire un quart de tour au téléphone et je vois apparaître sur l’écran une bite qu’elle est en train de branler de sa main gauche. C’est pas vrai. Elle est vraiment en train de se taper un autre mec. Son visage revient à l’écran, juste à côté de la verge.
— Alors, satisfait ? Comme ça tu sais ! Et au cas où tu aurais encore des doutes…
Carole reste à l’écran, mais elle tourne la tête et gobe la verge dans sa bouche, jusqu’à la garde, et la suce frénétiquement pendant quelques secondes.
— Mais arrête ! Qu’est-ce que tu fais ? Arrête !
Elle libère l’engin (un peu plus gros et plus long que le mien, mais pas de beaucoup) et regarde à nouveau le téléphone, toujours furieuse et déterminée.
— Voilà ! Tu m’excuses, mais tu nous as un peu dérangés en pleine action et je dois finir ce que j’ai commencé. Alors à plus tard.
Elle raccroche à nouveau.
Je la rappelle. Le téléphone sonne et sa messagerie se met en marche. Je recommence encore et encore et après quelques minutes elle décroche enfin. Elle apparaît à l’écran, toujours en train de sucer la verge. Ce n’est manifestement pas elle qui tient le téléphone. Une voix d’homme lui dit des mots crus et l’invite à mieux s’occuper de son sexe.
— Arrête Carole ! S’il te plaît je t’en prie, lui dis-je.
La voix répond : « Encore quelques instants. Oui c’est bon comme ça. » Carole s’active encore plus vite et effectue des succions rapides et bruyantes sur le gland. L’homme ahane et annonce qu’il va venir. Il pose sa main libre sur l’arrière du crâne de Carole et enfonce son sexe au plus profond de sa gorge. Il jouit. Il déverse son foutre dans sa gorge. Carole manque s’étouffer et se dégage en toussant. Du sperme coule hors de sa bouche et l’homme finit de jouir en se branlant sur son visage.
Carole tourne la tête vers le téléphone :
— Tu es toujours là ? Je pensais que tu aurais raccroché.
Elle affiche un grand sourire et m’envoie un bisou baveux. Elle branle doucement la verge et passe sa langue tout autour du gland et sur le méat, récupérant les dernières gouttes de sperme comme elle sait si bien le faire.
— Tu ne dis plus rien, mon cœur ? Ça fait mal ?
— Salope !
— Tu ne vas pas pleurer pour une petite pipe ! Pas après ce que tu m’as fait ! D’ailleurs, je t’ai suffisamment entendu dire, et ça ne me plaisait pas du tout, que « sucer c’est pas tromper ». Alors ? Tu en penses quoi maintenant ?
— Arrête, s’il te plaît. Je t’aime, mais je t’en prie, arrête.
— Et bien c’est d’accord, aujourd’hui sucer c’est pas tromper. Tu n’es donc toujours pas cocu et tu m’en dois encore une. À plus tard mon chou. Je te l’ai dit : ce soir on remet les compteurs à zéro.
— Nooooonnnn.
Elle a pris le téléphone et a raccroché à nouveau.
Je suis effondré. Je ne sais plus quoi penser ni quoi faire. Impossible de ne pas avoir en tête les images de Carole en train de sucer cette verge et d’avaler le sperme de cet homme. Et maintenant ? Qu’est-elle en train de faire ? Je dois l’empêcher d’aller plus loin. Il ne faut pas qu’elle s’offre à lui. Je veux bien oublier pour cette pipe, mais qu’elle arrête maintenant. Je la rappelle.
Rien. Pas de tonalité. Juste son répondeur. Elle a coupé son portable.
Comment en est-on arrivé là ? D’accord j’ai fait une bêtise, mais on s’aime et je lui ai montré que je regrettais. En plus, ce n’est pas une question de problèmes sexuels puisqu’entre nous c’est l’entente parfaite. Nos corps sont faits l’un pour l’autre et nous n’avons pas de tabous ensemble. Alors qu’est-ce qui la pousse à faire ça ? Se venger bassement ne lui ressemble pas.
Plus j’y pense, torturé en l’imaginant en train de faire l’amour au même instant, plus je me rends compte combien elle a dû souffrir depuis un mois en se posant les mêmes questions. J’ai vraiment été trop con. Mais elle, elle n’est pas obligée de faire de même, bon sang.
Toujours le répondeur.
Le match est fini depuis un bon moment et je ne sais pas qui a gagné. Sincèrement, ça n’a plus d’importance. Je ne cesse de penser au match en cours. Pourquoi faut-il qu’elle cherche à égaliser ? Ce match nul annoncé ne satisfera personne. Et après ? Y aura-t-il encore un après pour nous ? Est-ce que je pourrai accepter ? Faudra-t-il que je fasse de la surenchère ? Faudra-t-il qu’on se sépare ? Je l’aime, et je crois qu’elle m’aime aussi. Enfin, je croyais. En est-il toujours de même ? Si on reste ensemble, comment pourrai-je la respecter ? Comment ne pas à mon tour être exigeant comme elle l’a été avec moi ? La loi du Talion peut nous emmener très loin. Il ne reste donc que deux options : rester ensemble et oublier ; se séparer. L’une et l’autre étant insatisfaisantes. Je ne peux…
Mon portable sonne et je me rue dessus. C’est Carole à nouveau en visio. Elle a la tête posée sur un oreiller et est visiblement en sueur. Elle a aussi cette lueur dans les yeux que je ne connais que trop bien et qui correspond à sa « phase de jubilation », comme elle dit, après avoir fait l’amour et joui comme il faut.
— Re-bonjour mon amour, me dit-elle. Ça va ? Et ton match, on a gagné ?
Comment peut-elle débiter autant de banalités en cet instant ? Non, ça ne va pas et elle le sait.
— Arrête, Carole. Prends tes affaires et pars de là immédiatement. Ça suffit.
— Non, ce n’est pas encore fini ! me dit-elle un peu plus sèchement. Il a marqué un essai, mais il doit maintenant être transformé. Et comme tu es assez sceptique depuis tout à l’heure, je t’appelle juste pour que tu constates. Après tout, moi je n’ai eu aucun doute puisque je t’ai pris en flag. Alors voilà !
Carole éloigne progressivement le portable de son visage et laisse apparaître petit à petit son corps : tout d’abord sa magnifique poitrine dénudée aux tétons dardés ; puis son ventre lardé d’un porte-jarretelles ; elle arrive ensuite sur sa toison taillée finement, ne laissant qu’une fine bande verticale de poils ; enfin elle me montre sa chatte rougie par les assauts de son partenaire, d’où s’échappe en coulant un filet de sperme.
Carole reprend la parole :
— Bienvenue chez les cocus !
— Arrête, Carole ! lui dis-je en commençant à sangloter. Rhabille-toi et reviens, je t’en prie.
— Et toi, arrête de pleurer ! Tu ne pleurais pas en te tapant cette garce. Ne t’en fais pas, ça ne sera plus très long. Une dernière chose et après, promis, c’est fini.
— Arrête.
Carole donne le téléphone à son… à ce salaud qui se tape ma copine. Il la cadre dans le viseur et je la vois se mettre à quatre pattes au bord du lit, la croupe relevée et offerte. L’homme saisi son sexe bandé d’une main et l’enfonce d’un trait dans le sexe de Carole qui gémit sous la pénétration. Il effectue quelques mouvements et le ressort tout maculé de sécrétions et de sperme. Carole a saisi ses fesses chacune dans une main et les écarte complètement. Il approche son gland de l’anus de ma femme et le positionne sur la rondelle. Carole reprend le téléphone et le pose sur le lit, sous son visage.
— Laurent, tu as toujours voulu m’enculer et j’ai toujours refusé. Je lui offre aujourd’hui ma virginité et je t’invite à regarder ce que tu ne verras donc jamais plus. Et puis, si j’aime bien, tu y auras aussi droit après cela. Tu vois, tu pourras toujours trouver des avantages à cette journée. Alors ne dis rien, sinon tu ne l’auras jamais. Vas-y, dit-elle à l’homme.
— Détends-toi. Je vais y aller en douceur. Juste quelques doigts au début pour te détendre, lui dit l’homme.
Carole est là, au-dessus de moi semble-t-il. Elle est concentrée sur les sensations que lui procure l’homme sur son anus. Une première grimace, légère. Puis d’autres plus marquées.
— Allez, on y va maintenant, reste détendue.
Carole se crispe immédiatement. Elle serre les dents et grimace fortement. Elle gémit et lâche subitement un vrai cri de douleur.
— Ça y est, le plus dur est fait, lui dit-il.
— Tu entends cela Laurent, me dit-elle, je ne suis plus vierge. Attends, on va te montrer.
Carole redonne le téléphone à l’homme qui l’oriente vers son trou du cul. Effectivement, il a entièrement fait pénétrer son gland dans son anus et s’emploie maintenant à lui remplir le fondement avec le reste de sa verge. D’une seule, longue et lente poussée, il lui rentre entièrement le sexe jusqu’à ce que son pubis vienne au contact des fesses. Il reste ainsi quelques secondes et lorsque Carole semble se détendre à nouveau, il lui annonce qu’il va maintenant la défoncer.
Il commence alors un petit va-et-vient qu’il accentue progressivement pour atteindre toute la longueur de sa verge. À un moment, il ressort même le gland et réinvestit entièrement Carole, claquant son pubis sur ses fesses. Carole a repris le téléphone devant elle.
— Oui ! Oui ! dit-elle régulièrement entre deux grimaces. Oh, mais tu vas aussi me faire jouir par là. Oui, remplis moi aussi par là. Oh Laurent, c’est bon, je t’aime. C’est promis, tu pourras aussi me le faire, c’est trop bon. Ouuuiii !
Carole jouit. C’est vrai qu’elle est belle quand elle jouit. Mais ce devrait être moi et pas cet inconnu. Il jouit à son tour bruyamment et semble se vider de manière interminable.
Carole reprend la conversation, tête sur le côté, haletante et satisfaite :
— Laurent, je fais une petite toilette et je rentre direct. À tout de suite mon chéri. Et elle raccroche.
Je suis là comme un con à me demander ce que je dois faire. Elle semble vouloir continuer avec moi sans changement malgré ce qui vient de se passer. Moi j’ai envie de hurler et de tout casser, de virer ses affaires par la fenêtre. En même temps je ne peux pas, je l’aime. J’aurais tant aimé être le premier à l’enculer et en même temps, je l’avoue, j’ai été terriblement excité par cette dernière situation. Suis-je maso au point d’apprécier que ma copine s’envoie en l’air avec quelqu’un d’autre ? Non, parce que ça fait mal. Mais alors que faire et que penser.
45 minutes plus tard, vers 18 h 30 (elle n’a pas menti), Carole rentre dans l’appartement. Elle me regarde et me dit qu’elle est contente que je sois là. Elle m’avoue qu’elle pensait que je serais sorti, voire parti. Elle s’assied à côté de moi et me dit :
— Un partout, fin du championnat. On s’étripe, on se quitte ou on repart à zéro ?
Je la regarde, elle est belle et semble sérieuse à vouloir repartir à zéro.
— Si les matchs de rugby te mettent dans cet état, les prochains tu les regarderas avec moi à la maison.
Avec un grand sourire, elle me prend par la main et me dit :
— Tu viens dans la chambre avec moi, j’ai un truc nouveau pour toi…
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