Depuis que nous avions quitté la caravane de Jérémy nous n’avions pas échangé un mot.
Nous roulions maintenant vers la maison et je conduisais doucement tant j’avais du mal à me concentrer. Jakie semblait pour l’instant elle aussi perdue dans ses pensées, elle regardait défiler le paysage et parfois tournait la tête vers moi, me souriait puis s’intéressait de nouveau à la campagne environnante. Moi, des images d’une intensité érotique phénoménale me traversaient sans cesse l’esprit. Elles étaient d’une réalité incroyable. Je la voyais à quatre pattes, la bouche serrée sur mon sexe, allant et venant au rythme des coups de reins de Jérémy. J’avais l’impression de sentir la chaleur de ses lèvres. Elle me chevauchait maintenant et Jérémy, les jambes écartées au-dessus de moi, se faisait sucer, je voyais ses couilles s’écraser sur le menton de Jakie. J’avais l’impression de pouvoir toucher et je sentais encore leur odeur.
Les visions s’enchaînaient quand soudain je sentis sa main sur ma jambe. Comme elle le faisait souvent, elle fixait maintenant la route tout en caressant ma cuisse. Cette fois elle eut tôt fait de remonter de plus en plus haut s’approchant chaque fois d’avantage de mon sexe.
— J’espère qu’il te reste des forces. Je n’ai pas eu mon compte dans cette histoire, j’ai très envie de toi.
Pour toute réponse je pris sa main pour la poser sur la bosse que j’avais entre les jambes. Elle ne fut pas surprise et, tout en me caressant doucement, elle vint se plaquer contre moi.
— Je t’aime…
Moi aussi je l’aimais, depuis le premier jour où je l’avais croisée chez des copains. Jeune mère de famille elle m’avais plut tout de suite. En fait c’était plus que ça. Tout de suite j’avais su que c’était elle. Nous ne sommes sortis ensemble que des mois plus tard mais tout au long de cette période rien n’y a fait. Nous nous sommes retrouvés de nombreuses fois dans des fêtes communes, nos amis essayant tant bien que mal de nous réunir, mais ce n’était pas l’heure. Elle avait même eu une aventure avec un autre homme et je n’avais pas été jaloux une seconde. J’avais même eu un peu pitié de lui car il semblait sincèrement amoureux mais il n’avait aucune chance, elle était pour moi comme j’étais pour elle. C’était certain et nos chemins allaient quoi qu’il arrive se croiser, juste au bon moment, juste au bon endroit.
Ils l’ont fait presque un an plus tard. C’était comme une histoire que l’on a le sentiment d’avoir déjà vécue. Quand les situations ne vous surprennent plus mais qu’au contraire vous les devancez d’une seconde. Nous étions à un festival d’arts de la rue, nous déambulions en groupe sans but, de spectacles en spectacles et soudain, sans réfléchir, nous nous sommes pris la main sans rien dire, c’était le moment. Nous avons marché quelques mètres ainsi, sa main pressant la mienne presque autant que je serrais la sienne. Puis nous nous sommes arrêtés, regardés. Je voyais son amour couler au coin de ses yeux tandis que mon cœur explosait, l’inondant du mien. Cet instant parut durer une éternité. Puis nous nous sommes embrassés en poussant une sorte de soupir de soulagement. Enfin ce qui devait arriver, était arrivé. Ce lien invisible qui nous avait uni durant tous ces mois sans pour autant nous rapprocher était maintenant enroulé autour de nous et il était toujours aussi solide quinze ans après.
Un coup de télécommande et le portail de la maison s’ouvre, puis celui du garage. Je coupe le contact et Jakie me prend la télécommande. Un bip et la porte du garage redescend lentement. Nous sommes dans la pénombre et Jakie se colle de nouveau contre moi. Nous nous embrassons de longues minutes comme des amants qui vont se quitter. Elle prend ma main et la pose entre ses cuisses.
— Je suis bouillante, tu dois faire quelque chose tout de suite sinon je remonte là-haut
Ce berger l’avait passablement chauffée et je crois bien que j’allais profiter du brasier. Me glissant sous l’élastique du jogging, je la trouvais non pas humide mais inondée. Peut-être avait-elle le même genre de pensées que moi pendant le chemin. J’avais à peine mes doigts sur son sexe qu’elle commença à feuler comme un fauve en chaleur. Elle se plaquait contre ma main pour augmenter la pression de mes caresses. La paume de ma main glissait sans effort entres ses cuisses, mon majeur s’enfonçait délicieusement en elle et je sentais ses parois vaginales se serrer comme si elle avait des spasmes. Il fallait éteindre ce feu mais la voiture n’était décidément pas assez confortable. En riant je lui dis :
— On monte ?
— Oui mon amour, comme tu veux.
Elle se faisait chatte docile, une fois sortie de la voiture je la vis retirer son jogging puis sa culotte. Son tee-shirt lui descendait à mi-cuisses et elle me fixait, tenant au bout des doigts ce petit morceau d’étoffe trempé et odorant.
— Il fait vraiment trop chaud tu ne trouves pas ?
Je pris son slip roulé en boule pour y plonger mon nez. Son odeur était si intense que je ne pus résister à l’envie de la sentir tout de suite contre moi. Je la poussais contre la voiture et je me mis à l’embrasser fougueusement, presque brutalement. Elle répondait à mes baisers avec la même passion. Ma main ne fut pas longue avant de retrouver le chemin de son sexe. Elle se renversa en arrière sous la caresse et, à demi allongée sur le capot, elle m’agrippa par les cheveux pour placer ma tête entre ses cuisses. Je me mis à la dévorer avec gourmandise. Son bouton était incroyablement gonflé et si sensible qu’à peine je commençais à le téter lorsqu’elle fut emportée par son orgasme. Ses jambes se resserrèrent, emprisonnant ma tête. La tenant toujours solidement, elle la frottait contre sa vulve, ma langue tendue parcourait l’intégralité de sa fente tandis qu’elle projetait son bassin vers le plafond, laissant échapper de longs râles de plaisir. Quand enfin elle se calma je pus enfin me redresser et tout en l’aidant elle aussi à se relever, je renouvelais ma proposition.
— On monte maintenant ou je te viole dans le garage ?
— C’est toi qui décide mon amour, je ferait ce que tu veux, je suis à toi.
Je savais que ce n’était qu’un jeu et qu’elle n’était pas du tout soumise. Le souvenir de nos premières soirées lorsque nous voulions rattraper le temps perdu me revenait. Elle était alors, comme aujourd’hui, une femelle en chaleur et c’était le plus souvent et pour mon plus grand plaisir elle qui menait la danse.
En un clin d’œil nous étions dans la chambre. J’étais assis, nu, adossé à la tête de lit le membre dressé vers le ciel et prêt à exploser, attendant la suite avec impatience. Elle aussi était nue et, comme dans certains films X, elle remontait vers moi à quatre pattes telle une tigresse. De mes orteils jusqu’à l’aine sa langue avait parcouru chaque centimètre carré de mes jambes. Lorsqu’elle s’attarda sur la fine peau de l’intérieur des cuisses, des frisons remontèrent jusque dans mes reins. Instinctivement, je remontais les genoux et j’écartais mes cuisses pour lui offrir ma rosette. N’importe quel autre jour elle aurait décliné cette invitation mais elle me gratifia d’une feuille de rose merveilleuse, laissant ma rondelle humide et détendue. Elle remonta enfin vers mes couilles puis ma queue tandis qu’un de ses doigts remplaça aussitôt sa langue. Elle posa ses lèvres sur ma tige et, tandis que mon gland entrait doucement dans sa bouche, au même rythme son index s’enfonçait en moi. Apres quelques minutes de ce traitement, elle sentit que j’étais au bord de l’explosion. Elle arrêta ses caresses et continua son ascension à cheval sur mon ventre. Lorsqu’elles se croisèrent, nos bouches s’unirent avec passion. Mais l’escalade reprit, lorsque son bassin fut au-dessus de mon sexe je la pris par les hanches pour tenter de l’empaler sur ma queue. Elle se dégageât et continuât de monter. Au passage je pus constater que ses tétons étaient eux aussi tendus mais je n’eus pas le temps d’en profiter, elle montait toujours. Maintenant, elle était en appui les mains sur le mur, remontant encore un peu, elle passa une jambe au-dessus de mon épaule et me présenta sa fente rose et gonflée. Je plongeais en elle avec délice. J’adorais son goût, son odeur je me délectais de son plaisir. Elle, elle ondulait, faisant glisser les lèvres de son sexe sur les miennes ; elle se faisait sucer. Cette position plutôt masculine l’excitait toujours autant et moi, non sans arrières pensées sans doute, j’avais toujours pris un plaisir trouble à la sentir prendre ainsi son plaisir presque comme un mec. De mes deux mains je soutenais ses mouvements tout en pétrissant ses fesses. À chaque poussée, je les sentais se durcir et je les serrais plus fort encore. D’un coup, elle se mit à donner des coups plus violents, son pubis frappait mon visage et l’une de ses mains était venue bloquer ma tête pour accentuer encore le contact.
Comme un homme ! Elle s’immobilisa un instant puis, en poussant un cri ou plutôt un long hurlement, elle reprit de plus belle pour finir presque en m’étouffant, plaquant ma tête entre ses cuisses. Je sentais son plaisir inonder mon menton, je lapais tout ce que je pouvais. J’étais enivré par son goût, par son odeur, par la violence de son orgasme. Elle s’allongea haletante à côté de moi. Elle était luisante de sueur, ses seins étaient gonflés et ses pointes incroyablement érigées. D’une main, elle frottait doucement son mont de Vénus et revenait doucement à la réalité.
— Et toi ? Viens mon bébé à ton tour viens je vais te sucer !
Elle se redressa un peu sur les coussins et sans attendre je lui pressentais ma queue qui n’avait pas débandé depuis le début. J’avais presque mal comme si j’avais des crampes. Elle pris cette offrande et commença à me branler en me tenant à quelques millimètres de sa bouche. Parfois, mon gland effleurait ses lèvres et d’instinct je poussais mon bassin en avant. Elle esquivait ma queue, me repoussait doucement puis reprenait son petit manège.
— Mais tu mouilles, toi aussi ça t’as échauffé cette aventure paysanne.
— C’est toi qui m’excite ma chérie, t’es chaude comme les braises et maintenant que t’es calmée tu joues avec moi.
— J’adore quand tu craques, ta queue est plus grosse, regarde ça comme t’es gros !
— C’est qui, qui avait la plus grosse, Jérémy ou moi ?
— C’est toi mon amour… surtout dans l’état où tu es maintenant. Mais tu m’y fais penser…
Elle se retourna, ouvrit le tiroir de la table de nuit et en sortit le gode. Elle le prit à pleine main pour le positionner devant sa bouche.
— Celui de Jérémy était exactement comme ça, plus fin mais plus long que le tien.
— Par contre, au goût, c’est moi qui gagne contre ce bout de silicone.
Je l’avais retournée de nouveau vers moi et cette fois j’avais avec autorité enfoncé ma queue dans sa bouche. Elle n’avait guère résisté et avait entrepris une de ces pipes dont je raffole. Elle était vraiment douée pour cet exercice. Elle prenait juste mon gland entre ses lèvres et le tétait comme un bonbon. Elle passait le bout de sa langue juste sur le méat et cela me faisait frissonner. Ensuite, millimètre par millimètre, elle avalait le reste de mon sexe, ne s’arrêtant que lorsque je butais au fond de sa gorge. Puis j’allais et venais dans ce puits de chaleur, ressortant à chaque fois complètement. J’adore voir ma queue entrer et sortir de sa bouche. Elle m’arrêta un instant et prit le gode.
— Tiens, prends-le ! Tu vas me le mettre pendant que je te suce.
C’était gourmand, lubrique et autoritaire. Je pris l’engin et, tandis qu’elle reprenait ma queue, je présentais le gode entre ses cuisses. Elle les écarta et je plongeais dans sa fente sans retenue. Cela fit un bruit de sucions tellement elle mouillait. Le bâton de silicone entrait et sortait aisément à la même cadence que ma queue dans sa bouche. À chaque fois qu’il était au fond, Jakie poussait un petit gémissement et serrait plus fort la hampe de mon sexe.
— Ça te plait ça hein, tu te dis que ça pourrait bien être Jérémy qui t’enfile. Y’a mieux à faire avec deux bites que simplement les sucer. Ça t’excite de penser à lui hein ? Tu la sens sa queue qui te fourre. T’es bonne tu sais, un de ces jours faudra aller acheter du fromage.
Pour toute réponse, j’entendis un oui, dans une sorte de râle. Elle était prise de soubresauts et son bassin se jetait vers le gode chaque fois que je le ressortais. Elle prenait appui sur les pieds et poussait son ventre vers la pénétration brutale de l’engin. Je me mis sur le dos, elle m’enfourcha et reprit sa pipe. J’avais son sexe béant au-dessus de mon visage et je recommençais, tout en suçant son petit bouton, à lui pilonner la fente. Elle coulait littéralement, lâchant mon sexe je la sentais se cambrer de plus en plus. Elle n’allait pas tarder à partir. Je la fis rouler sur le côté.
— Chacun son tour ! Maintenant que ce truc t’a bien baisée, je vais te finir. Tourne-toi !
Elle se mit en position, à quatre pattes ; la poitrine sur le lit et les cuisses écartées au maximum. Dans cette position, son sexe était offert et elle semblait soumise, elle était à moi.
Elle écarta ses lèvres et passa un doigt tout le long de sa fente luisante.
— Là, fourre-moi mon amour, remplis-moi, je suis à toi !
Je me mis a genoux, en position, et c’est elle en reculant qui vint s’empaler sur ma queue.
— C’est qui, qui te baise le mieux, dis-je en lui jetant le gode qui traînait sur le lit ? Moi, ou…………………. Jérémy ?
— J’en sais rien il m’a jamais baisée lui.
Je la limais lentement, profondément, me retirant presque en entier à chaque mouvement. C’était langoureux, tendre et intense. Je sentais les parois de son sexe palpiter, se gonfler puis se relâcher. Je sentais mon sexe grossir encore si c’était possible en tout cas la pression était extrême.
— Et tu aurais voulu ?
— J’en sais rien, je crois que si tu avais demandé je l’aurais fait.
— Suce le !
Elle prit le gode et commença à l’introduire dans sa bouche. Elle paraissait si salope que je me mis à la traiter comme telle. Agrippé à ses hanches, je la bourrais maintenant comme si je n’avais pas baisé depuis des lustres. J’écrasais mes couilles sur ses fesses et à chacun de ses gémissements je répondais par un râle de plaisir. Je la fourrais si fort qu’à un moment elle eut un petit cri de douleur. Contrairement à d’habitude, cela ne m’arrêta pas et, au contraire, j’accélérais encore la cadence pour me concentrer sur mon plaisir. Je la baisais comme une pute, sans modération ni attention. Comme un égoïste, je la limais sans retenue. C’était maintenant à chaque fois qu’elle poussait son petit cri. Je la vis même se mordre la main et cette attitude de soumission face à la douleur que je lui infligeais par rapport au plaisir qu’elle me donnait finit par me vaincre. J’explosais, figé en elle jusqu’au plus profond de son sexe. Je laissais s’échapper mon plaisir au travers de longs spasmes qui me tétanisaient tous les muscles du corps. Sous la violence de mon orgasme, le sien se déclencha, ses ruades violentes faillirent me faire sortir d’elle. Je l’agrippais plus fort, l’immobilisant dans son orgasme je la sentis vibrer, parcourue elle aussi de soubresauts violents, comme si elle cherchait à s’échapper. Plus elle se débattait, plus je la serrais avec une sensation intense de la posséder complètement. Nos corps dans l’étreinte ne faisaient qu’un.
Quand enfin elle se calma, je desserrais ma prise pour l’embrasser langoureusement. Nos langues se mêlaient avec passion. Cette « fantaisie » dans les collines venait de raviver un feu qui, s’il n’était pas éteint, était comme un volcan, actif mais en sommeil, une éruption de ce genre n’avait pas eu lieu depuis des années. Là, le brasier était rallumé et nous ne comptions ni l’un ni l’autre le laisser s’éteindre trop vite. Je l’aimais profondément, encore plus, comme au début avec en plus cette nouvelle et parfaite communion sexuelle et c’est dans les bras l’un de l’autre que le sommeil nous prit. Plus d’une heure après, j’ouvrais un œil et la voyant toujours endormie j’entrepris de descendre préparer un petit quelque chose à grignoter, j’étais affamé.
Tout en préparant le plateau, je fixais le petit bout de papier que j’avais sorti de ma poche. Il était aimanté sur la porte du frigo :
La Bergerie du vallon
Jérémy 06 .. .. ..
Qui allait l’appeler en premier ?
Aucun commentaire pour le moment