14 août 2048, déjà 5 mois dans cette station orbitale, pendant que sur terre, il n’y a plus rien. Adeline de Mont-Michel, épouse Lorcy, le fameux magna industriel, y songe douloureusement.
Elle est seule, là-haut, personne autour d’elle, personne pour la servir, personne pour rayonner, personne pour même écouter. Elle est seule à elle-même avec pour miroir, le grand hublot qui donne rituellement vue sur la terre toutes les 3 minutes, rotation impérative pour maintenir une gravité terrestre. Par l’autre petit hublot, elle peut contempler une gigantesque structure circulaire d’au moins 500 mètres de diamètre, bardée d’emplacements d’arrimage, mais seul le sien est occupé par un module, un tout petit module de 15 mètres de long, un tuyau aménagé de 2.50 m de section. Bref, certainement pas les palaces qu’elle a connus, sa salle de bain était nettement plus grand que çà, ce truc ridicule dans lequel elle finira vraisemblablement ses jours.
Déprimée, elle se pose la question si Durieux, l’associé de son mari, a bien fait de la sauver. Durieux, cet insipide inventeur dont son mari a financé pour le projet OrbitHome, une sorte de village pour multimilliardaires dans l’espace. Durieux, tombé amoureux d’elle la première fois qu’il la vue (elle était habituée à avoir des hommes à ses pieds), Durieux qui l’aima en silence pendant 6 ans, les 6 ans nécessaires pour la mise en orbite du premier anneau d’accueil, puis le second, le sien. Durieux, qui est la seule personne qu’elle voit maintenant quand il revient tous les 15 jours en visite technique sur son anneau. Elle a bien exigé d’être transférée sur l’autre structure, là où il y a d’autres personnes mais elle ne supporta pas la combinaison, souffrant de phobies incroyables dès qu’elle la revêtit. Personne ne voulut faire le déplacement inverse, non seulement parce qu’il n’y avait qu’un seul module opérationnel au lieu des 24 disponibles et interconnectables, mais aussi à cause de sa réputation, et, comme osa lui dire Durieux avec beaucoup de diplomatie, son caractère entier…
Bref, elle était seule et mise à l’index par les autres survivants.
Elle se souvient de ce foutu jour où elle avait tenu à visiter, un dimanche, une partie du complexe. Seul, Durieux, toujours lui, en toutou fidèle entreprit de lui servir de guide. La situation internationale était tendue entre les deux superpuissances : Amérique du Nord et Chine. Et elle désirait se changer les esprits. Quand le téléphone portable de Durieux sonna et qu’en même temps les sirènes retentirent dans la base quasiment vide, elle ne comprit pas. Elle comprit encore moins quand Durieux se jeta sur elle et la fit basculer sur son épaule comme un vulgaire sac à patates. Comme sans ménagement, il la projeta dans la mini navette, elle perdit connaissance en heurtant de la tête la paroi métallique. Et elle se réveilla ici, à elle ne sait plus combien de kilomètres en altitude. Durieux lui expliqua que le grand chambardement atomique avait commencé, éliminant toute possibilité de retour, la navette n’étant pas équipée pour çà, la navette qui, par un défaut technique, quitta son arrimage et se désintégra dans l’atmosphère.
Pour se déplacer, il ne restait plus que des scaphandres autonomes avec petits propulseurs et 24 heures pour rejoindre l’autre station. Mais elle ne les supporte pas, elle suffoque dedans.
Coincée, elle était coincée ici.
Au bout d’un mois, elle réalisa que Durieux avait bien du courage de revenir au début tous les 8 jours, aussi bien pour le long voyage dans le vide que pour l’affronter elle et ses exigences. Elle constata qu’il se durcissait doucement et que le simple toutou affectueux du début pouvait montrer les dents. D’ailleurs, il espaça ses visites. Très vite, elle renonça à son unique tailleur et revêtit cette infâme tenue. Idem pour le maquillage. Au bout de deux mois, à bout, en manque d’hommes, elle se fit la main avec divers outils ayant la forme appropriée. Au bout de trois mois, elle en faisait des orgies, s’enfonçant des trucs incroyables dans tous ses trous et au début du quatrième mois, elle sauta nue sur Durieux, ne lui laissant pas le temps d’enlever sa combinaison. Et maintenant, elle attend son retour prévu pour aujourd’hui.
Elle s’est apprêtée pour son arrivée et a mis en valeur son sculptural corps de latine langoureuse aux longs cheveux de jais qui retombent en cascades bouclées sur ses épaules foncées. Elle n’a jamais eu à parfaire son bronzage, elle l’est naturellement. Son visage altier, ses yeux noirs et sa bouche pulpeuse ont été les points de mire de toute la haute société. Son cou étiré, ses épaules graciles ont été longtemps parés de colliers aux prix extravagants. Sa poitrine aux seins arrogants a rendu avide les mâles qui croisaient son décolleté profond. Son ventre légèrement bombé a connu plus d’une fois les baisers ardents des hommes tandis que sa touffe sombre comme la nuit noire a connu des extases durant des nuits baroques et somptueuses. Sa chute de rein a été de multiples fois célébrée, ses fesses altières ont rencontrées la vénération de ses amants. Ses jambes longues et galbées se sont déhanchées à l’affolement des maris et la consternation de leurs femmes.
Oui, Adeline de Mont-Michel était l’une des plus sensuelles félines de la haute société.
Une chatte brûlante dans un tuyau glacial et qui attend qu’on veuille bien d’elle.
Enfin, elle entend un bruit dans le sas. Jean est de retour. Depuis qu’elle lui a sauté dessus pour le violer, il y a quelques semaines, elle s’est souvenue qu’il avait un prénom. Une fois déshabillé, il a été une bonne surprise, elle le voyait plus grassouillet avec un minuscule machin entre les jambes. Finalement, malgré un léger enrobage, il restait bien formé et son machin était apte à la satisfaire pleinement, d’autant que le monsieur avait de la résistance et du répondant.
Elle l’attend, nue, allongée au fond du tube, dans l’espace « chambre à coucher ». Elle distingue parfaitement ses gestes pour enlever le scaphandre. Depuis le début du siècle, beaucoup de progrès on été accomplis, et les scaphandres ne prennent plus deux heures à mettre et à enlever. Tout au plus, dix minutes pour le plus empoté ! Lui aussi peut la voir. D’ailleurs, quand il ouvre le sas, il entre nu dans le module, déjà en action.
Affalée de dos sur la double banquette qui lui sert de lit, sur les coudes, les jambes bien écartées, elle s’offre toute entière à l’avidité de son amant qui reste fasciné par cette chatte sombre et mouillée, à l’entrée rose et rouge déjà ouverte. Il ne lui faut pas quelques secondes pour se jeter, bouche la première, sur la fente offerte et conquise d’avance. Elle en frémit d’extase, depuis le temps qu’elle attendait à nouveau ce moment. Se masturber, c’est bien mais la langue d’un homme, c’est mieux, pense-t-elle. Et elle se laisse aller à cette caresse.
Puis il abandonne sa vulve pour remonter doucement du bout de la langue vers son ventre, son nombril, puis entre ses seins. Durant le périple, elle sent le gland gonflé laisser une faible trace le long de sa cuisse pour venir frôler sa touffe fournie. À sa grand déception, il ne s’enfouit pas en elle mais fait coulisser sa tige entre ses lèvres distendues puis viennent les couilles qui épousent ses reliefs intimes. Se frottant toujours à elle et laissant une trace humide de son passage, la verge de son amant remonte elle aussi vers ses seins. Très vite, il se cale à califourchon au-dessus de sa tête, présentant ses deux boules velues à sa bouche pulpeuse. Comprenant le message, elle absorbe une première boule qu’elle suçote, tandis que sous son nez, la queue de son amant grimpe au plafond, inaccessible. Puis elle se décide à gober l’autre couille et les mastique toutes les deux voluptueusement. Plus haut, elle entend un soupir d’aise.
Mis en condition, Jean explore tous les coins et recoins de la splendide anatomie de son amante. Les seins sont mis à l’honneur dans ce festival de lèches et de suçons. Il met toute son ardeur pour exacerber les sens d’Adeline qui en soupire d’aise. Il la fait ensuite rouler sur le ventre afin de s’occuper aussi du côté pile qu’elle a fort excitant. Après quelles frôlements le long du dos bronzé, il s’attaque vite au met de choix que constitue le fessier rebondi de sa maîtresse. Avide et affamé, il mordille à belles dents dans la chair ferme sous les petits rires et les faibles protestations d’Adeline. Puis il s’enfonce posément entre les fesses chercher par l’arrière la chatte goûteuse dans laquelle il glisse une langue insatiable.
Pour mieux approfondir son sujet, Jean lui demande de se mettre à quatre pattes, ou tout au moins, de lui présenter son magnifique cul, cul qu’il envisage de vénérer comme il se doit.
Le cul en buse, à genoux sur la couchette, les seins aplatis dans la couette, Adeline attend la suite, ses fesses bien écartés pas ses mains, offrant une vue et un accès imprenable à son mignon petit trou. Son amant ne se fait pas prier : déjà, sa langue tournoie à l’entrée des artistes tandis qu’avec ses pouces, il entrouvre celle-ci. La rosette s’élargit, se dilate et la langue peut commencer à caresser les bords chauds de l’anus. Lentement mais sûrement, le petit trou se remplit de salive. De temps à autre, Jean plonge son pouce pour en masser l’entrée et arrondir plus encore la cavité intime sous les soupirs d’aise de son amante. Ecartant les fesses entre pouce et doigts d’une main et de l’autre tenant son sexe bien dressé, il décide qu’il est temps de plonger dans les entrailles chaudes d’Adeline qui l’attend en elle. Son gland passe comme une fleur la rosace entrouverte. Elle pousse un petit cri de satisfaction. Son gland, enfoui jusqu’au frein, est bloqué par un anneau récalcitrant, il décide d’attendre un peu. Adeline a le nez caché dans la couette, le cul encore plus en buse, et écarte comme une folle ses fesses qu’elle a attrapées à pleines mains. N’y tenant plus, la tige toujours plantée dans le fion de son amant, il décide de forcer sa chance. Avec un grognement sourd, il force le passage, coulissant avec peine dans le fondement étroit. Adeline pousse des petits cris de douleur, quelques larmes perles à ses yeux, la déchirure est forte. Sadique, la queue vissée en elle continue sa progression vers ses entrailles, elle sent distinctement le gros tube de la tige coulisser contre ses parois. Comme une délivrance, les couilles lui battent la chatte, signe qu’il a pu tout mettre. Elle lâche alors ses fesses pour aller se masturber mais Il lui capture les bras d’une main et lui dit en grondant :
— Non, ma chère, çà serait trop facile !
Et il commence un pistonnage sadique et douloureux. Les bras emprisonnés, elle se débat mais il se maintient fermement en elle. La douleur se teinte peu à peu de plaisir, un plaisir sourd et lointain. Sous l’assaut délibéré d’une grosse queue qui la bourre, elle gémit tandis qu’il contemple avec satisfaction sa queue coulisser entre les fesses rebondies de sa victime. Son rectum s’échauffe, la douleur persiste mais un certain bien-être l’envahit. Il se plaque encore plus sur elle, maintenant fermement une hanche de sa main et continuant à emprisonner les bras de sa proie. Il avise d’un coup la ceinture du peignoir et lui lie définitivement les mains avec. Il peut maintenant empoigner pleinement les hanches de sa victime et s’y donner à cœur joie dans le pistonnage intensif. Il se sent puissant, fort, il rattrape dans sa tête toutes ces années à l’avoir aimer en silence. Alors, à cette idée, il éjacule au fin fond de ses entrailles, bien décidé à laisser sa marque en elle. Quand elle entend ses grognements de jouissance, quelque chose vibre en elle, et dans la souffrance qui irradie de son cul, une vague monte en elle, des contractions naissent au plus profond et elle jouit ainsi, étonnée de cette sensation étrange. Elle ne peut pas dire qu’elle aime çà, mais çà ne lui déplait pas de jouir ainsi, contrainte et humiliée.
Debout sur la banquette, la tête pas très loin du plafond, il oblige Adeline toujours entravée à le sucer. À genoux entre les jambes velues de son tortionnaire, les mains liées dans son dos, elle s’exécute, léchant et aspirant un sperme poisseux mélangé aux quelques déjections de ses entrailles.
Par petites touches, il augmentera sa domination sur sa maîtresse durant tout le séjour.
Puis vient l’aube du troisième jour, celui du départ. Malgré les gémissements d’Adeline, Jean revêt sa combinaison, s’isole dans le sas pour quitter la station après un dernier baiser sauvage promettant de revenir dans six jours exactement. Quelques secondes plus tard, il débouche dans un grand hangar au milieu duquel flotte une sorte de gros tube dans une vaste piscine.
Il ôte son casque pour respirer l’air frais et regarde la machinerie qui se dresse face à lui, active, bruissante, et contemple les multiples câbles et tuyauteries de l’ensemble.
— Ce simulateur m’a coûté très cher mais çà en valait largement le coup !
Puis, il rejoint sa voiture.
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