1. Photocopies
Mardi après-midi, le soleil brille, l’air est chaud, très chaud même, pour un mois de juin. En cette fin de journée de printemps, une jeune fille, habillée d’un t-shirt blanc et d’une petite jupe rouge foncé, entre d’un pas décidé dans un des bâtiments de la résidence universitaire. Elle s’appelle Béatrice. Petite brunette aux formes plutôt généreuses, voire même rondelettes, sa poitrine opulente bouge sous son t-shirt à chacun de ses pas, et ce malgré un soutien-gorge renforcé dont on peut aisément deviner le contour à travers le tissu. Décidant d’emprunter l’escalier plutôt que l’ascenseur pour gagner du temps, elle gravit rapidement les marches jusqu’au deuxième étage. Puis, sans hésiter, elle va jusqu’à l’une des portes du couloir et y sonne.
Quelques instants plus tard, c’est un de ses camarades de classe, Olivier, vêtu d’un simple peignoir en tissu léger, qui lui ouvre la porte. L’ayant reconnue, il lui sourit immédiatement. Les deux jeunes se saluent en se faisant la bise tandis que Béatrice engage immédiatement la discussion.
— J’ai perdu les cours de maths du premier trimestre. Je me suis dit que tu pourrais peut-être me prêter les tiens.
— Oui, bien sûr, c’est possible. Tu es en train de réviser, toi aussi ?
— Ben oui. Plus qu’une semaine avant les exams.
Olivier la fait entrer dans l’appartement, qui se compose d’une pièce principale, de deux chambres et d’une salle de bains.
— Assieds-toi donc en attendant que je les retrouve.
Béatrice s’assied sur le canapé, les jambes sagement resserrées, tandis qu’Olivier est parti dans sa chambre. Au-dessus du bureau, une série de boîtes cartonnées contient ses cours, méthodiquement classés par thèmes.
Pendant ce temps, dans la pièce commune, Béatrice observe avec curiosité l’agencement de l’appartement d’Olivier. Tout semble propre et bien rangé. Peu de déco, l’ensemble paraît plutôt fonctionnel. La peinture blanche des murs et les meubles en kit de couleur hêtre achèvent de donner une sensation de clarté à cette pièce déjà abondamment baignée par la chaude lumière du soleil de début juin.
— Dis donc, c’est grand chez toi.
— C’est que c’est un appartement double.
— Tu as un co-locataire ?
— Oui. D’ailleurs tu le connais.
— Ah ? Qui est-ce ?
— Cédric.
— Cédric ? C’est vrai qu’on vous voit souvent ensemble.
La réponse d’Olivier se fait évasive.
— C’est qu’on a pas mal de cours en commun.
Pendant la discussion, Olivier a trouvé le cours de maths recherché par Béatrice. Il revient donc dans le salon, une chemise sous le bras.
— Tiens, voici ce que tu recherches. Tu peux me le rendre demain ?
— Bien sûr. J’en fais des photocopies et je te le ramène.
— OK.
Béatrice était sur le point de se lever pour partir, mais finalement elle se ravise, préférant prolonger la conversation avec Olivier. Intéressée et attentive, elle a remarqué que le peignoir d’Olivier est en train de s’entrouvrir. Peut-être l’a-t-il noué à la hâte. Avec un peu de chance, elle pourrait peut-être en voir plus. Simple curiosité féminine.
— Tu te balades souvent en peignoir chez toi après les cours ?
— En fait non. Mais comme tu as sonné, je me suis habillé.
— Tu veux dire que tu étais tout nu ?
— Bien sûr. Par le temps qu’il fait, ça fait du bien de pouvoir se mettre à l’aise.
— Je vois… Tu fais du naturisme d’intérieur.
— Si tu veux.
— Et Cédric, ça ne le dérange pas ?
— Il n’est pas là.
Béatrice se sent troublée par ce que vient de lui dire son camarade. Elle se permet alors de le provoquer un peu. Peut-être pour en savoir un peu plus.
— En fait, tu es un petit joueur.
— Pourquoi ?
— Les vrais naturistes, c’est en extérieur qu’ils se mettent tout nus.
Olivier se demande comment répondre à Béatrice.
— Et qu’est-ce qui te dit que je n’en fais pas aussi en extérieur ?
Elle acquiesce.
— C’est vrai, après tout. Il n’y a pas de raison.
Béatrice s’est tue. Olivier se met alors à espérer qu’elle cesse ses questions insidieuses et s’en aille. Bien au contraire, elle revient à la charge quelques secondes plus tard. Elle devait réfléchir à ce qu’elle voulait dire.
— Alors, comme ça, tu pratiques le naturisme ?
Olivier ressent comme une certaine indiscrétion dans la question de Béatrice. Mais à bien y réfléchir, c’est peut être une opportunité de faire connaissance de façon plus approfondie avec elle. La jeune fille est plutôt bien roulée et Olivier lui répond sans complexe tout en matant discrètement ses gros nichons.
— Eh oui. En vacances aussi, je pratique le naturisme.
— Tu te mets tout nu sur la plage ?
— Oui, je te dis !
— Alors, ça ne devrait pas te gêner de te mettre nu devant moi ?
Nous y voila, se dit Olivier, c’est bien là qu’elle voulait en venir. La situation commence à devenir excitante. Des picotements lui envahissent le bas-ventre. Mince, il ne manquerait plus que cela. Surtout ne pas bander, ça ne serait pas vraiment discret. Il n’y a qu’à penser à la prof de chimie, et ça devrait se calmer.
— En effet, ça ne me gênerait pas.
— Alors, fais-le.
Quel aplomb a cette fille. Elle est quand même gonflée! Un peu comme mon sexe, se dit Olivier. Je ne sais pas comment cela va finir, mais ça serait trop con de ne pas jouer le jeu. Alors, il saute le pas et retire son peignoir sous les yeux admiratifs de Béatrice. Olivier, sans être un athlète, est néanmoins bien proportionné. L’ensemble de son corps est agréable à regarder, mais c’est son bas-ventre qui retient le plus l’attention de la jeune fille, d’autant plus qu’assise, ses yeux sont juste à la bonne hauteur. Et si elle ne se gêne pas pour mater le sexe du jeune garçon, c’est que celui-ci est complètement rasé. Ceci n’est pas courant pour un garçon et cela n’a pas manqué d’attirer le regard de cette petite perverse.
Tandis qu’elle est en train d’apprécier cet agréable spectacle à sa juste valeur, son téléphone portable se met à sonner. Elle décroche et répond, tandis qu’Olivier reste debout, face à elle, attendant tranquillement la fin de la conversation.
— Allô… Oui, salut, ça va ?… Ben, passe me prendre… Je suis chez Olivier, à la cité U, tu sais où il habite ?… OK, alors à tout de suite.
Béatrice raccroche.
— C’était ma copine Gaëlle, elle va faire un tour en ville. J’y vais avec elle, j’en profiterai pour faire les photocopies.
Olivier s’inquiète.
— Elle arrive bientôt ?
— Dans quelques minutes. Elle est à deux pas.
Sans plus attendre, Olivier ramasse son peignoir mais Béatrice l’arrête avant qu’il ne se rhabille.
— Ce n’est pas la peine. Tu peux rester comme cela.
— Tu es sûre ?
— Certaine. Je connais bien ses goûts, ça ne la gênera pas. Bien au contraire.
Olivier n’en peut plus. Pourrait-il en avoir deux pour le prix d’une ? Il reste donc nu et s’assied sur le canapé, à côté de Béatrice. Sa posture nonchalante, le pied droit sous le genou gauche, le sexe bien visible, les épaules en arrière, cette pose presque académique met encore plus son corps en valeur et dégage une forte sensation d’érotisme.
Ce serait si facile de l’enlacer tout de suite et de lui prouver à quel point il la trouve attirante. Il n’y a que quelques centimètres à faire pour y parvenir, et ce n’est pas l’envie qui lui manque. Mais Gaëlle ne va pas tarder, ce n’est peut être pas le meilleur moment, il risque de tout gâcher. Autant laisser à Béatrice la liberté de décider ce qu’elle veut faire. Tant que cela est agréable, pourquoi s’en priver ?
Cette situation équivoque se prolonge tandis qu’ils restent assis à discuter des examens qui approchent tout en attendant l’arrivée imminente de Gaëlle. Olivier ne peut s’empêcher de mater les seins de Béatrice tandis qu’elle ne se gêne pas pour admirer sa bite. D’ailleurs, les tétons de la jeune fille commencent à pointer à travers le soutif et le t-shirt. Son état d’excitation devient visible. Olivier l’a remarqué. Du coup, c’est son sexe qui se met à grossir aussi et devient de plus en plus visible, ce que semble apprécier Béatrice. Les deux jeunes gens peuvent à loisir constater qu’ils ne sont pas indifférents l’un envers l’autre.
Olivier sent que l’érection est proche, mais penser à la prof de chimie ne suffit plus pour calmer l’excitation qui le gagne. Heureusement, un coup de sonnette salvateur vient le tirer de cette situation inconfortable. Béatrice se lève immédiatement pour aller ouvrir la porte à sa copine. Pendant ce temps là, Olivier file en vitesse dans la salle de bains pour s’arroser le sexe à l’eau froide.
Physiquement, Gaëlle est très différente de son amie. Blondinette aux cheveux coupés au carré, elle a beaucoup moins de poitrine que Béatrice, mais est aussi bien plus mince. En revanche, les deux filles sont presque habillées de la même façon, la couleur de la jupette étant la principale différence, celle de Gaëlle est bleue. Autre différence notable, le t-shirt de Gaëlle n’est pas déformé par sa poitrine. On parvient tout au plus à deviner le bout de ses seins, mais faute d’une tenue moulante, il n’est pas possible d’en savoir plus sur ses formes.
Elles se font la bise puis entament une brève discussion à voix basse tout en restant au niveau de la porte d’entrée.
— Entre, tu ne vas pas être déçue.
— Quoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
— Tu vas voir…
Ayant pris à peine le temps de s’essuyer, Olivier est juste de retour pour accueillir Gaëlle, nu comme un ver. Celle-ci comprend immédiatement le sens de la phrase anodine susurrée par son amie. Elle ne peut s’empêcher de parcourir du regard le corps du jeune homme. De haut en bas, puis de bas en haut, elle marque un temps d’arrêt à hauteur de son sexe pour en apprécier les proportions ainsi que l’épilation intégrale.
Gaëlle murmure quelques mots à l’intention de sa copine avant d’aller embrasser Olivier.
— En effet… Tu avais raison.
Béatrice s’adresse alors à son hôte.
— Tu n’aurais pas de l’eau fraîche ? J’ai la gorge toute sèche.
— Oui, bien sûr.
Gaëlle, qui ne cesse de mater le sexe du jeune garçon, fait écho à cette demande.
— Pour moi aussi, s’il te plaît.
— OK.
Olivier revient quelques instants plus tard avec un broc rempli d’eau fraîche et trois grands verres. Il poursuit nonchalamment la conversation tout en faisant le service tout nu.
— C’est vrai qu’il fait chaud aujourd’hui.
Tout en disant cela, il réalise le double sens de cette phrase. Eh oui, l’ambiance commence à devenir assez chaude ici. Béatrice prend le verre et commence à le siroter tout en lui répondant.
— En effet. On n’a pas froid. Mais toi, tu as trouvé la solution idéale pour réguler ta température corporelle.
— Oui, et je me sens mieux comme ça. Tu n’as jamais essayé ?
— Ça ne m’était pas encore venu à l’esprit.
Tous se sont assis sur le canapé, le temps de boire, Olivier au milieu et une fille de chaque côté. De cette façon, quand il discute avec l’une des deux, c’est l’autre qui en profite pour le mater sans retenue. Olivier finit quand même par s’en rendre compte car les deux filles ne sont pas très discrètes dans leur petit jeu. Plutôt que de l’énerver, cela l’excite encore plus et il préfère jouer le jeu tandis que son sexe se remet à grossir et que les bouffées de chaleur lui rougissent les joues. Béatrice se rend compte de cette coloration et en profite pour le provoquer.
— Ne sois pas gêné. C’est bien naturel, sous le coup de l’émotion.
— Quoi donc ?
— Mais tu es tout rouge.
Et tout en regardant le sexe d’Olivier qui continue à gonfler, elle poursuit sa phrase.
— D’ailleurs nous préférons rester habillées pour ne pas augmenter encore plus ton embarras.
Olivier regarde brièvement son sexe et constate alors qu’il a plus que doublé de volume.
— En fait, sur la plage ça ne m’arrive jamais. Pourtant il y a bien plus de monde.
— Et tout le monde est nu ?
— Bien sûr, puisque c’est une plage naturiste.
— Alors ça doit être pour ça.
— De quoi tu parles ?
— C’est parce qu’on est habillées que tu es dans cet état.
— Tu crois ?
— C’est possible. Il faudrait vérifier.
— Comment ça ?
— On devrait peut être se déshabiller aussi.
Suite à cette déclaration, le sexe d’Olivier grossit encore un peu plus et commence même à se redresser. Jusqu’où cela va-t-il aller, se dit-il. Si tout se passe bien, d’ici quelques minutes, il pourra les baiser toutes les deux. En tout cas, c’est bien parti pour.
Un bruit de serrure familier aux oreilles d’Olivier le fait alors réagir. Catastrophe ! se dit-il intérieurement. La porte d’entrée s’ouvre. Eh oui : son colocataire, Cédric. Il fallait bien qu’il rentre, celui-là. Pas moyen d’être tranquille cinq minutes… Le petit groupe n’a pas le temps de réagir que Cédric est déjà dans le salon, face à eux, plutôt surpris, mais guère choqué.
— Salut tout le monde… Qu’est-ce qui se passe ici ?
Olivier lui répond avec aplomb tout en essayant de dissimuler son érection.
— On parlait des vertus du naturisme.
— Je vois…
Béatrice se lève, au grand regret d’Olivier.
— Bon… Ben, on va y aller. Je repasse demain ?
— D’accord. À demain.
Les deux filles font la bise à Olivier qui n’ose quitter son canapé, puis elles embrassent Cédric à son tour avant de quitter l’appartement.
Tout ceci s’est passé un peu trop vite pour Cédric qui n’a pas eu le temps de comprendre la situation.
— Qu’est-ce qui s’est passé ?
Olivier n’est pas de bonne humeur, il se lève du canapé et commence, sans la moindre gêne, à discuter avec son ami, bien qu’il soit nu comme un ver et à moitié en érection.
— Elles allaient se déshabiller juste au moment où tu es arrivé. J’aurais pu me les faire toutes les deux. Tu fais chier !
— Calme-toi ! Je rentre toujours à cette heure-ci, le mardi. Tu le sais.
Olivier jette un œil à la pendule et réalise l’heure qu’il est.
— Oui, c’est vrai. Désolé.
Pendant ce temps, les deux filles ont rejoint la voiture de Gaëlle et celle-ci a pris la direction du grand centre commercial situé en périphérie de la métropole. Béatrice ne peut s’empêcher d’engager la conversation sur un sujet qui lui brûle les lèvres.
— C’était excitant. Tu ne trouves pas ?
— Si. Je te le confirme. J’en suis encore toute chaude.
— Quand même, il y a un truc louche.
— Quoi donc ?
— Olivier était à poil dans l’appartement alors que Cédric allait bientôt arriver.
— Tu penses à quoi ?
— Je ne sais pas. J’ai l’impression qu’il a l’habitude d’être nu devant son copain.
— Peut-être que Cédric a lui aussi l’habitude d’être nu dans l’appartement…
— Ils seraient donc naturistes tous les deux ?
— C’est possible…
— C’est quand même curieux.
— Tu penses à quelque chose ?
— En fait, j’ai l’impression qu’ils sont plus intimes que ça.
— Ils seraient homos ?
— Pourquoi pas…
— J’ai pourtant cru qu’Olivier était à deux doigts de nous sauter dessus.
— Dommage, je n’attendais que ça.
— Toi aussi, tu te le serais bien fait ?
— Pourquoi pas ? Il est mignon et plutôt bien foutu.
— Oui. Et Cédric n’a pas l’air mal non plus. Dommage qu’on n’ait pas pu le voir à poil.
Béatrice demeure pensive.
— N’empêche que c’est curieux, deux mecs qui se baladent à poil dans leur appart.
De leur côté, Olivier et Cédric continuent leur conversation. Ils sont toujours face à face. Cédric essayant de consoler son ami.
— De toute façon, je pense que ce n’est que partie remise. Elles reviendront demain.
— Seulement Béatrice.
— Elles reviendront peut-être toutes les deux, si elles sont intéressées par toi.
— Peut-être…
— Ça t’embête si je rentre plus tôt demain ?
— Tu veux ta part du gâteau ?
— Deux pour toi tout seul. Tu auras peut-être besoin de renforts…
Ayant dit cela, le regard de Cédric se porte sur le sexe de son copain, que l’excitation a fait gonfler à la limite de l’érection. Il termine ensuite sa phrase.
— En tout cas, ce serait dommage de ne pas terminer ce qui a été commencé.
Cédric prend alors dans sa main le sexe de son ami et commence à le masturber tendrement. Olivier se laisse faire avec un plaisir non dissimulé. Sa verge se retrouve rapidement en érection sous l’effet des caresses prononcées prodiguées par son ami.
Olivier retourne alors vers le canapé et s’y allonge, la tête sur l’accoudoir. Cédric, toujours habillé, se penche vers son ami tout en souriant ; il s’approche de son sexe en érection, le prend dans sa bouche et se met à le sucer avec application. Olivier apprécie à sa juste valeur cette fellation amicalement prodiguée par son camarade de classe. Pour preuve de cela, il ne peut s’empêcher de gémir de plaisir tout en lui caressant les cheveux. Cependant, il éprouve malgré tout quelques regrets.
— N’empêche que j’aurais quand même bien voulu me les faire toutes les deux.
Cédric lève les yeux vers son ami tout en continuant de le sucer, donnant ainsi la sensation qu’il l’écoute avec attention. Voyant cela, Olivier continue son propos.
— Tu es sympa, c’est vrai… Mais néanmoins, je préfère les filles.
Son copain retire alors sa bite de sa bouche pour lui répondre, agacé.
— Mais moi aussi, je préfère les filles, figure-toi !
— Pourtant, à te voir, je n’en n’ai pas vraiment l’impression.
— Tout plaisir est bon à prendre. C’est même toi qui me l’as dit, il y a quelques mois, quand on a commencé ?
— C’est vrai. Continue.
— D’ailleurs, tu as l’air d’apprécier.
En effet, le sexe d’Olivier est maintenant bien raide. D’une taille tout à fait correcte, il arrive jusqu’à son nombril. Qui pourrait résister à une aussi belle bite ? Offerte au regard et aux caresses, l’épilation intégrale la met encore un peu plus en valeur et la rend encore plus désirable. On comprend aisément l’état d’esprit de Cédric. L’envie de la caresser, de la lécher, de la prendre dans sa bouche et de la sucer est plus forte que tout. Tant pis pour les convenances, on peut tout autant apprécier de lécher le sexe d’une fille que celui d’un garçon. Le plus important est de donner du plaisir et d’en recevoir en retour.
Tandis qu’il se fait sucer, Olivier s’est remémoré ces quelques mois écoulés. Du coup, il se sent presque honteux d’avoir traité son ami aussi sèchement.
— Tu as raison ! Déshabille-toi, je ne suis qu’un égoïste.
Cédric s’est assis au bord du canapé, Olivier se relève et commence à lui masser les cervicales tandis que son ami retire sa chemise. Il continue son massage, s’occupant ensuite de son dos, puis de ses flancs et de son torse. Pendant ce temps, son copain a déboutonné son pantalon. Il se lève et le laisse choir au sol, de même que son caleçon. Son sexe est déjà partiellement en érection. Lui aussi s’est intégralement rasé les parties intimes, de la même façon que son ami, probablement pour rendre la fellation plus agréable. En fait, les deux garçons sont assez semblables. Même corpulence. Même taille à quelques centimètres près. Mêmes cheveux châtain coupés courts et même épilation intime.
Toujours debout, Cédric se retourne vers Olivier. Sans plus attendre, son ami profite qu’il est à hauteur de son sexe pour commencer par le lécher, puis il l’introduit dans sa bouche et se met à le sucer goulûment. Cédric se retrouve rapidement en érection et Olivier s’efforce de prodiguer le plus de plaisir à son ami pour essayer de se faire pardonner son comportement grossier. Cédric s’assied alors sur le canapé pour mieux profiter du plaisir qui le gagne. Tandis que son copain continue à le pomper avec ardeur, son esprit vagabonde et il repense à Béatrice et Gaëlle.
— Quand même… Je pense que tu as raison. Elles étaient deux, on aurait dû leur proposer de rester. On aurait sûrement pu les baiser.
Olivier, rassuré que son copain soit d’accord avec lui, lui répond comme il peut, un peu embarrassé pour parler par la bite qu’il a dans la bouche.
— Ah ! Tu vois !
Cédric continue à se laisser sucer, ses gémissements trahissent le plaisir qui monte en lui. Ceux-ci se font de plus en plus forts. Olivier, habitué à sucer son ami, retire sa bite de sa bouche et continue en lui léchant les couilles tout en le masturbant. Juste à temps, car Cédric ne tarde pas à éjaculer tout en laissant échapper quelques cris de plaisir. Olivier se chargeant alors de faire gicler tout ce sperme sur le ventre de son ami tout en continuant de lui masser délicatement la bite.
Épuisé, Cédric reprend lentement ses esprits, tandis qu’Olivier continue tranquillement de lui caresser le sexe et le ventre, étalant méthodiquement le sperme sur le corps de son ami.
À quelques kilomètres de là, les deux filles sont toujours en voiture. Elles continuent leur conversation, toujours aussi excitées. Béatrice repense encore à ce qui vient de se passer. Elle ne peut s’empêcher de ressentir comme un regret.
— C’est dommage que l’on soit parties si vite.
— Tu penses que ça aurait pu aller plus loin ?
— J’en suis sûre et certaine.
Béatrice, toujours pensive, porte discrètement la main à son entrejambe.
— Je suis toute mouillée. Ça ne m’étonne pas, vu comment je suis excitée.
Gaëlle fait de même tout en conduisant.
— C’est vrai, moi aussi. Tant pis… Ce sera pour demain.
— Je ne pourrai jamais attendre jusque là. Tu permets que je me caresse un peu ?
— Si tu veux, vas-y, fais-toi plaisir.
Béatrice remonte un peu sa jupe et commence à se masturber à travers sa petite culotte. À côté d’elle, Gaëlle doit tenir le volant mais elle ne peut s’empêcher de regarder par intermittence sa copine se donner du plaisir. Béatrice a passé sa main sous le tissu pour pouvoir s’introduire des doigts dans la chatte et son amie en serait presque jalouse.
— Dis donc, moi aussi je suis excitée, mais je dois conduire.
Son amie comprend immédiatement le sous-entendu.
— C’est juste. Il n’y a pas de raison que je sois la seule à prendre du plaisir.
Tandis que Gaëlle reste concentrée sur la route, son amie remonte sa jupe. Béatrice peut alors, de sa main gauche, caresser le sexe de sa copine à travers la culotte pour le plus grand plaisir de celle-ci, qui n’attendait que cela.
Le sous-vêtement de coton blanc se retrouve rapidement trempé, preuve indiscutable que Gaëlle apprécie vraiment ce que lui fait son amie. D’ailleurs cette dernière s’enhardit et écarte le tissu pour glisser ses doigts à l’intérieur, à la recherche de la fente de son amie. Elle la trouve facilement et y introduit un doigt sans problème. C’est tellement mouillé à l’intérieur qu’elle peut immédiatement mettre un second, puis un troisième doigt, tandis qu’elle fait de même de son côté avec sa main droite.
Pendant encore quelque temps, Gaëlle continue d’essayer de conduire tandis que Béatrice la doigte de plus en plus rapidement et profondément. Comme elle a de plus en plus de mal à se concentrer sur sa conduite, elle préfère finalement se garer sur le bas-côté. Elle peut ainsi rendre ses caresses à son amie. Les deux filles se mettent donc à se masturber mutuellement tandis que des voitures continuent à passer à côté d’elles.
Le plaisir monte progressivement, rythmé par leurs gémissements de plus en plus forts et de plus en plus intenses. Elles finissent par jouir presque simultanément, laissant échapper de violents cris traduisant sans équivoque l’intensité de leur plaisir partagé. Béatrice retire sa main de l’entrejambe de son amie et porte machinalement ses doigts à son nez pour les sentir, elle fait de même avec sa main droite pour en comparer l’odeur. Curieuse, Gaëlle introduit les doigts de sa main gauche dans sa chatte pour également comparer leurs odeurs. Cette petite perverse décide ensuite de se lécher les doigts, tandis que Béatrice n’hésite pas à faire de même.
Les deux filles, encore épuisées par leur jouissance, restent encore quelques minutes à l’arrêt, le temps de reprendre leurs esprits. Le calme qui règne dans la voiture n’étant troublé que par le passage des automobiles sur la route.
Gaëlle est la première à rompre le silence.
— J’aime bien le goût de ton sexe.
— Moi aussi.
— Tu l’avais déjà fait avec une femme ?
— Oui, avec une copine de lycée.
— Moi aussi, ensuite je suis passée aux garçons. Mais avec une fille, c’est pas mal non plus.
— Oui, c’est différent. Ça change.
— En effet.
Pendant ce temps là, dans l’appartement, les deux garçons continuent de se donner du plaisir.
Olivier s’est à nouveau allongé sur le canapé, car c’est maintenant à son ami de s’occuper de lui. Cédric, le ventre collant de sperme, s’avance vers lui et reprend son sexe en bouche. Ces léchouilles font beaucoup d’effet à Olivier, sa bite se retrouve rapidement en érection tandis que son ami le pompe avec application. Déjà pas mal excité, Olivier ne tarde pas à jouir, ce qui surprend Cédric, qui reçoit malgré lui une grande giclée de sperme dans la bouche avant d’avoir eu le temps d’en retirer la bite de son copain.
Emporté par son plaisir, Olivier ne s’est pas réellement rendu compte que ce qui s’est passé. Son sperme s’est aussi écoulé sur son ventre, formant de grands traits blanchâtres. Une fois sa jouissance terminée, son ami, plutôt contrarié, lui dit sa façon de penser, la bouche encore à moitié pleine du sperme qu’il n’a pas voulu avaler.
— Espère d’enfoiré, tu n’aurais pas pu me prévenir ?
— Excuse-moi. C’est arrivé trop vite, je n’ai pas eu le temps.
Cédric prend un verre à portée de main et recrache dedans le sperme qu’il a dans la bouche tandis qu’Olivier le prévient.
— Tu en as encore sur la joue, jusqu’à l’oreille.
Cédric porte la main à son visage et ses doigts entrent rapidement en contact avec le jus visqueux de son ami. Il se relève encore énervé.
— Je vais plutôt prendre une douche.
Olivier repense à ce qui vient de se passer tout en se levant pour suivre son ami dans la salle de bains.
— En tout cas, qu’est-ce que c’était bon.
— Oui.
— Mais le meilleur, ça a été de te gicler dans la bouche. Qu’est-ce que j’ai aimé !
Cédric se retourne, à nouveau énervé.
— Connard. Et moi, est-ce que je t’ai giclé dans la bouche ?
— Excuse-moi. Je suis désolé.
— Mouais…
— Bon, d’accord… La prochaine fois, tu me gicleras dans la bouche. Ça te va comme ça ?
— Ça me paraît la moindre des choses.
Les deux garçons entrent alors dans la cabine de douche. Après avoir laissé couler l’eau sur eux, ils se servent en gel douche et se savonnent mutuellement. Ce qui est pour eux l’occasion de se caresser et se masturber à nouveau. Mais même si leurs sexes commencent à nouveau à gonfler, ce n’est pas encore l’érection, un peu de repos leur fera le plus grand bien. Ils cessent donc leur douche, se sèchent et retournent au salon, toujours nus, pour se reposer un peu, assis sur le canapé, un grand verre d’eau bien fraîche à la main. Le troisième verre posé sur la table, dont le fond contient un liquide blanchâtre et gluant, leur rappelle ce qui vient de se passer. Calmes et détendus, ils se mettent alors à discuter tout naturellement des cours, des révisions et de ce qu’il y a ce soir à la télé.
Nonchalamment vautrés côte à côte dans le canapé, chacun offre le spectacle de son corps dénudé au regard complice de son partenaire. Ils ressentent une troublante sensation, celle de voir et d’être vu, un plaisir simple, partagé en toute complicité.
2. Shopping
Arrivées sur le parking du centre commercial, les deux filles ont quitté leur voiture et se sont engouffrées dans ce temple de la consommation. Elles commencent tout d’abord par entrer dans un magasin de prêt-à-porter. Après avoir passé en revue toutes les tenues disponibles, elles choisissent plusieurs jupes courtes, et même très courtes pour certaines, ainsi que des petits hauts assortis, en l’occurrence des débardeurs à bretelles très sexy. Elles se rendent ensuite aux cabines d’essayage, comme elles sont vastes, elles vont dans la même. Sans plus attendre, elles commencent à retirer leurs vêtements. D’abord leurs jupes, puis elles ôtent leurs t-shirts.
Gaëlle n’a pas mis de soutien-gorge, contrairement à Béatrice. Il faut reconnaître qu’étant donné la taille très réduite de sa poitrine, elle n’en a pas vraiment besoin. Béatrice en est quand même étonnée.
— Tu ne portes pas de soutif ?
— Pour quoi faire ?
Tout en disant cela, elle porte ses mains sous ses seins pour essayer de leur donner du volume, mais sans grand succès. Puis elle reprend la conversation.
— Je fais du 85A. Si je mets un soutif pendant les cours, c’est surtout pour ne pas exciter les mecs. Mais là, pendant les révisions, c’est relâche. Déjà que ça me tient chaud, en plus ça fait des marques sur la peau. Alors dès que je peux éviter d’en mettre, je ne me gêne pas.
— Évidemment, vu comme cela…
— Par contre, toi, avec ce que tu as, je comprends que tu en mettes un.
— Je n’ai pas trop le choix, je fais du 100C. Si je n’en mets pas, ils se baladent à droite et à gauche à chacun de mes pas. Non seulement je me fais mater par tous les mecs dans la rue, mais en plus ça me tire sur la peau et c’est pénible.
— Évidemment… Des fois ma petite poitrine me complexe, et quand je vois la tienne je suis envieuse, mais à bien y réfléchir, c’est quand même bien pratique, des petits seins. Je ne mets des soutifs que si je veux. Avec un t-shirt ample, ça ne se voit même pas si je n’en mets pas.
— C’est vrai. Je ne l’avais même pas remarqué.
Pendant leur discussion, Béatrice et Gaëlle ont enfilé les débardeurs qu’elles ont choisis. Celui de Gaëlle, de couleur jaune pâle, est suffisamment moulant pour que ses seins, bien que petits, puissent être devinés par la déformation du tissu. Le bout de ses tétons est nettement visible et l’on pourrait presque deviner l’aréole, le tissu y semblant plus sombre. Gaëlle est plutôt contente de cette tenue.
— Tu as vu ? Il me va super-bien.
— Oui, mais on voit presque tes seins au travers.
Gaëlle se regarde dans le miroir.
— Un peu, c’est vrai. Mais c’est une tenue d’été. C’est l’idéal pour attirer les mecs.
— Les gros nazes aussi !
— Il suffit de faire le tri. De toute façon, avec mes petits seins, il faut que je les mette en valeur si je veux me faire remarquer.
— Évidemment… Vu comme ça…
Gaëlle regarde alors son amie. Le débardeur rouge de Béatrice ne produit pas du tout le même effet. Ceci en raison de sa corpulence, mais aussi à cause de sa poitrine, nettement plus imposante. Béatrice se rend compte de l’air dubitatif de son amie.
— Qu’est-ce qu’il y a ? Ça ne va pas ?
— Je ne sais pas. Ça te boudine un peu, mais j’ai l’impression que c’est à cause de ton soutif.
— Je ne vais quand même pas le retirer ?
— Ben… En plus on voit les bretelles, ça n’est pas terrible.
— Tu dis ça parce que tu n’aimes pas en porter.
— Pas du tout ! Il te serre trop. Du coup ça te boudine et on ne voit que ça.
— Mais il faut bien que je porte un soutien-gorge !
— Essaye quand même sans. Le tissu est très élastique, c’est fait pour maintenir les seins en place. Si nécessaire, prends une taille en dessous.
— On va bien voir…
Béatrice dégrafe alors son soutien-gorge et le retire sans ôter le débardeur. Sa belle poitrine se libère alors et remplit généreusement le tissu. Le bout de ses seins devient enfin visible. Gaëlle semble enfin satisfaite.
— Génial. Bouge un peu pour voir.
Béatrice se déplace alors dans la cabine, tourne sur elle, fait quelques pas. À chacun de ses déplacements, sa poitrine bouge légèrement. Ses seins s’agitent et font des bonds, suivant ses mouvements avec un léger retard. Béatrice n’a pas encore pris le temps de se regarder dans la glace mais elle ressent déjà l’agréable effet que lui procure cette tenue.
— Ça me caresse les seins. C’est très agréable.
— Vu comme tu pointes, ça ne m’étonne pas.
— Vraiment ?
Béatrice se retourne pour se voir dans le miroir.
— C’est vrai qu’on les voit bien.
— Ils sont beaux.
— Ils sont trop visibles.
Tout en disant cela, elle fait bouger son corps de droite à gauche. Ses seins en font autant. Malgré le contact agréable du tissu à fleur de peau, l’effet produit inquiète plus Béatrice qu’il ne la satisfait.
— Mais je ne peux pas sortir comme ça !
— Mais si ! C’est presque les vacances. Il fait beau et chaud. Alors pourquoi s’en priver ?
— Tout simplement, je suis gênée.
Gaëlle s’est déplacée et se retrouve face à son amie.
— Tu es gênée d’avoir une si belle poitrine ? Moi je serais heureuse d’en avoir une pareille !
Gaëlle se rapproche de son amie tout en continuant à lui parler.
— J’aurais bien voulu avoir des seins comme toi. Ça donne envie de les toucher. Je me suis toujours demandé comment c’était, une grosse poitrine…
Elle marque un temps d’arrêt dans sa phrase. Ses mains s’approchent de Béatrice.
— Je peux ?
— Si tu veux…
Gaëlle commence alors à caresser un sein du bout de ses doigts, puis passe à l’autre sein. Frôlant les tétons à chaque passage, ceux-ci pointent encore un peu plus à travers le tissu. Elle continue ensuite avec les deux mains, une pour chaque sein, pétrissant avec douceur la poitrine de son amie tout en la soupesant pour en évaluer le poids. Puis elle prend chaque téton entre le pouce et l’index et les fait légèrement tourner, arrachant ainsi quelques gémissements étouffés de la part de son amie qui, du coup, se sent quelque peu gênée de ces caresses inattendues.
— Non. Pas ici. Il y a trop de monde.
Gaëlle lui répond tout en continuant à lui peloter les seins.
— Mais non. Le magasin est calme. Il n’y a personne d’autre dans les cabines d’essayage.
Elle continue alors ses caresses tandis que Béatrice cambre son buste malgré elle pour mieux ressentir les sensations douces et agréables prodiguées par sa copine. Gaëlle laisse alors glisser ses doigts sous le tissu du débardeur, continuant ses caresses directement au contact de la peau de son amie. Béatrice, s’abandonnant à ces caresses délicieuses, ne fait plus rien pour interrompre Gaëlle, elle se laisse lascivement faire. Son débardeur ayant progressivement remonté, sa poitrine est maintenant totalement découverte, enfin offerte aux yeux gourmands de son amie. Celle-ci s’approche, commence par lui lécher un téton, puis l’autre, puis se met ensuite à les sucer avec avidité en alternance.
Ces caresses sont trop agréables. Portée par le plaisir, Béatrice ne peut que rendre la pareille à son amie, et se met à la caresser à travers son débardeur. C’est alors qu’elle peut constater la surprenante différence de volume entre sa poitrine et celle de Gaëlle. Mais même si cette dernière n’a pratiquement pas de seins, ses tétons, lorsqu’ils sont érigés, ont une taille impressionnante, ce qui ne manque pas d’étonner Béatrice, qui est en train de jouer avec. Gaëlle apprécie que l’on s’occupe de ses tétons, ils sont encore plus durs et elle ne cesse de gémir. N’y tenant plus, Béatrice se met à se masturber à travers sa culotte tout en continuant à jouer avec les seins de son amie de son autre main. Excitée comme elle est, elle ne tarde pas à jouir, peinant à étouffer ses cris de jouissance.
Essoufflée, Béatrice s’adosse à la cloison, encore hagarde, le débardeur remonté tout en haut, les seins à l’air. Elle reprend ses esprits tout en s’adressant à son amie.
— Merci. C’était très bon. À moi maintenant.
Elle s’approche alors de Gaëlle et recommence à lui caresser les seins. Relevant à son tour le débardeur de son amie, elle peut enfin voir de près ces tétons turgescents qui sont presque indécents tant ils sont proéminents. S’avançant, elle commence à les lécher et les suçoter goulûment tout en lui caressant le reste de la poitrine. Progressivement, elle descend, visitant au passage le nombril de son amie du le bout de sa langue. Continuant encore sa course encore plus pas, elle place ses mains de chaque côté de la petite culotte de son amie et elle la fait descendre délicatement, dévoilant ainsi la toison pubienne de Gaëlle. C’est une vraie blonde, et même si elle s’est quand même fait épiler le maillot, ses poils masquent en grande partie son pubis et ses lèvres intimes. Gaëlle pose alors son pied gauche sur le petit banc de la cabine d’essayage ; les jambes ainsi écartées, elle offre à son amie l’accès à son intimité. Celle-ci commence par introduire un doigt dans sa fente, puis deux. Béatrice s’approche un peu plus et se met alors à lécher ses lèvres entrouvertes. Passant à proximité du clitoris de sa copine, elle le titille du bout de la langue. Gaëlle apprécie beaucoup et ne peut s’empêcher de gémir de plaisir tout en se caressant les seins. Béatrice continue et accélère le rythme de ses léchouilles, faisant rapidement jouir son amie sous l’effet de ses coups de langue.
Épuisées, les deux jeunes filles reprennent leurs esprits tandis que Gaëlle, qui n’a pas remis sa culotte, enfile la jupette qu’elle voulait essayer.
— Elle me va pas mal, et la tienne ?
— Attends, je ne l’ai pas encore essayée.
Béatrice essaye à son tour celle qu’elle a choisie. La petite jupe, vraiment très courte, met en valeur les jambes généreuses de Béatrice.
— Je ne vais pas passer inaperçue, habillée comme cela.
— Tu la prends ?
— Je ne sais pas trop.
— Allez, c’est les vacances. Lâche-toi.
— Bon. D’accord.
Sans plus attendre, Gaëlle rouvre le rideau de la cabine d’essayage, ce qui surprend quand même Béatrice.
— Attends, je ne me suis pas encore rhabillée.
— Pas la peine. Dans ce magasin, tu peux porter les vêtements que tu as achetés avant de passer à la caisse. Et ils te donnent un sac pour y mettre tes anciens vêtements.
— C’est pratique, mais tu as oublié de remettre ta culotte !
— Ce n’est pas grave.
— Alors toi, quand tu te lâches, ce n’est pas à moitié !
— Je me sens déjà en vacances.
— Moi, je me sentirai réellement en vacances après les exams.
— Et si tu es recalée en juin et que tu dois passer la session de septembre, tu ne prends pas de vacances ?
— En effet.
— Alors, profite un peu.
Les deux jeunes filles passent en caisse. Le vendeur remarque la petite culotte de Gaëlle et ne peut s’empêcher de sourire tandis qu’il la met dans le sac avec le reste des vêtements. Les deux jeunes filles peuvent alors quitter le magasin, l’esprit léger, les seins en liberté et même les fesses à l’air, pour ce qui est de Gaëlle.
Toujours nus et vautrés dans leur canapé, les deux garçons continuent leur discussion.
Repensant à cette année écoulée, Olivier a toujours autant de mal à réaliser tout ce qui s’y est passé.
— Si l’on m’avait dit, il y a un an, que je finirais pédé, je ne l’aurais jamais cru.
— Moi non plus. Mais bon, disons que c’est temporaire. En plus, on n’est pas exclusivement pédés.
— Ben si, puisque l’on ne sort pas avec des filles, on n’est que pédés.
— Ce n’est pas grave. C’est mieux que rien.
— Ce n’est quand même pas une expérience comme une autre.
— En effet, mais il faut tout essayer dans la vie.
— Tu dis ça pour te rassurer.
— Il faut voir le côté positif. On est parmi les meilleurs de la classe. Si on était sortis pour se trouver des copines, on aurait eu moins de temps pour travailler les cours.
— Selon toi, ceux qui sont bons sont tous des pédés ?
— Pas forcément. Il y a aussi des célibataires.
— Belle mentalité ! Ceux qui sont déjà en couple peuvent aussi réussir.
— Oui, mais seulement s’ils assistent aux mêmes cours.
Olivier demeure pensif.
— Quand même. Quand j’y pense, c’est bizarre… Je suce un autre mec presque tous les soirs. Et je fais ça tout naturellement, sans aucune gêne.
— Tu te fais sucer aussi.
— Ce n’est pas pareil. En fermant les yeux, je peux toujours penser que c’est une fille qui me suce.
— Tu sais, quand on a pris l’appart en septembre, on n’avait aucune prédisposition. On était hétéros tous les deux.
Cédric repense à ce qui s’est passé huit mois auparavant.
— En fait, c’est toi qui as commencé.
— Comment ça ?
— Déjà que tu ne fermais pas la porte de la salle de bains quand tu étais dedans, tu m’as demandé si ça ne me gênait pas que tu te balades à poil dans l’appartement.
— Ben oui, c’est absurde de s’habiller pour aller de sa chambre à la salle de bains.
— Tu m’as ensuite raconté que tu faisais du naturisme.
— C’est vrai. J’en fais depuis que je suis tout petit.
— Et du coup, tu t’es baladé nu dans l’appartement presque tout le temps. Le matin pour le petit déjeuner, l’après-midi en rentrant des cours, le soir pour regarder la télé.
— Tant qu’à faire…
— Donc, je me suis retrouvé comme un con à rester habillé alors que tu étais nu. C’est même une situation gênante pour celui qui reste habillé. C’est paradoxal.
— Je sais, on me l’a déjà dit.
— Alors je me suis mis nu aussi.
— Je t’avais déjà vu nu dans la salle de bains.
— Évidemment, tu ne voulais pas que je ferme la porte à clé.
— C’est plus pratique le matin. On gagne du temps si on peut y être en même temps.
— Tu en profitais même pour me mater la bite.
— Simple curiosité. Toi aussi tu n’arrêtais pas de me mater quand je me baladais à poil.
— Peut-être…
Cédric se remémore les mois qui ont suivi.
— Alors ça ne t’a pas suffi. Tu as continué.
— Comment ça ?
— Tu as ramené des cassettes porno.
— Elles auraient été détruites sinon, puisque mon cousin passait tout son vidéo-club en DVD.
— Et tu m’as proposé de les voir aussi !
— C’est vrai, mais on n’a qu’une seule télé. Je n’allais pas les regarder en cachette, quand même.
— C’est donc comme ça qu’on a commencé à les regarder ensemble. On était assis ici, à poil, devant un film porno. Forcément, ça donne envie de se caresser un peu. On s’est retrouvés rapidement en érection et là, forcément, on n’a pas pu résister à l’envie de se branler sans se soucier de son voisin.
— Eh oui. C’est normal.
— Mais par curiosité, chacun s’est mis à regarder comment l’autre se branlait.
— C’était d’autant plus facile qu’on était nus.
— Du coup, un soir, pour voir, je ne sais plus comment c’est arrivé, on a essayé de se masturber mutuellement.
— En effet, je m’en souviens.
— Ça fait drôle, au début, de tenir dans sa main une bite qui n’est pas la sienne.
— C’est vrai. C’est une sensation bizarre.
— J’étais mal à l’aise, mais très excité aussi.
Machinalement, les deux garçons commencent à se caresser le sexe tout en se remémorant ces souvenirs proches, mais déjà si lointains, tandis que Cédric reprend son récit.
— Du coup, on s’est mis régulièrement à se masturber mutuellement.
— Très régulièrement, oui, mais pas tout de suite. La première fois, on en a eu honte, on n’a réessayé qu’au bout d’un mois. Tu t’en souviens ?
— Oui. C’est con. On a perdu un mois.
— Mais la semaine d’après on a recommencé, puis encore celle d’après. En fait, chaque fois que j’avais un nouveau film.
— Mais en janvier que tu en as récupéré une pleine caisse, on en regardait presque tous les soirs avant de se coucher et on avait pris l’habitude de se masturber mutuellement à chaque fois.
— C’était devenu une habitude. D’ailleurs, si on ne le faisait pas, on avait l’impression qu’il nous manquait quelque chose
— Un peu comme si on avait l’impression de ne pas avoir complètement terminé la soirée.
— C’est exactement ça !
Cédric continue le récit de ses souvenirs.
— En février, tout a basculé. Tu as ramené des films bi. Il y avait toujours des mecs qui se suçaient. Le problème, c’est qu’au lieu de nous dégoûter, ça nous a excités.
— Oui, on était déjà un peu habitués, à force de se branler mutuellement. Alors on a essayé pour voir l’effet que ça faisait.
Cédric demeure pensif.
— Voilà ! Et le problème, c’est qu’on a aimé !
— Et maintenant on se suce tous les soirs !
— Eh oui… Des fois c’est de simples fellations, d’autres fois des 69, mais on se suce toujours.
Après une pause durant laquelle Cédric semble savourer l’évocation de ces plaisirs partagés, il reprend.
— Peu de temps après, on s’est rasé le sexe, comme dans les films.
— Une fellation, c’est quand même mieux sans les poils.
— Je suis bien d’accord, je ne regrette vraiment pas de l’avoir fait.
À bien y repenser, Olivier est quand même épaté de tout cela.
— C’est dingue, tout ce qui s’est passé en quelques mois. Et on va toujours plus loin !
— Et maintenant ? C’est quoi la prochaine étape ?
— Recevoir le sperme dans la bouche ?
Cédric se souvient de la promesse de son copain.
— C’est vrai. Tu as dit que tu allais le faire.
— Toi aussi, j’espère ?
— C’est déjà fait, et malgré moi.
— Excuse-moi encore.
— Rassure-toi, je partagerai ce moment avec toi. Je n’ai pas vraiment eu le temps d’en profiter, j’ai été un peu surpris.
Durant l’évocation de la genèse de leur homosexualité, Olivier et Cédric se sont rapidement retrouvés en érection et ont tout naturellement commencé à se masturber tout en discutant. Maintenant, ils se rendent compte qu’ils ont tous les deux le sexe bien raide.
Cédric regarde son copain, tandis qu’un sourire malicieux se dessine sur son visage.
— Qu’est-ce qu’on fait ?
Pour toute réponse, Olivier s’approche de lui, se penche vers son sexe redressé et commence à le sucer tendrement. Cédric apprécie ce geste et caresse le dos et les cheveux de son copain. Cela ne lui suffit pas, il s’allonge pour qu’Olivier vienne se placer sur lui. Les deux garçons peuvent alors entamer un 69 frénétique. Tout aussi excités l’un que l’autre, c’est à celui qui pompera le plus fort et sucera le mieux l’autre. Excités comme ils le sont, leur excitation monte aussi vite que leur plaisir croît et ils ne tardent pas à atteindre rapidement la jouissance.
C’est Cédric qui jouit le premier, son copain va-t-il tenir sa promesse ? Il ne lui faut que quelques secondes pour le savoir. Olivier s’efforce de bien garder sa bouche sur la bite de son copain et reçoit tous les jets de sperme jusqu’au fond de sa gorge. Ceci doit avoir un effet déclencheur car il jouit à son tour et son ami reçoit à nouveau de grandes giclées de jus tiède et visqueux dans la bouche, mais cette fois-ci il ne se retire pas et n’en perd pas une goutte.
Les deux garçons sont épuisés. Deux jouissances à moins d’une demi-heure d’intervalle, ce n’est pas mal. Haletants, ils ont d’autant plus de mal à respirer qu’ils ont la bouche pleine de sperme, à tel point qu’il s’en écoule même un peu au coin de leurs lèvres. Olivier se relève, prend le verre qui a déjà reçu du sperme et y crache tout ce qu’il a encore dans la bouche, il le passe ensuite à Cédric qui fait de même avant de le reposer sur la table. Les deux garçons, épuisés, s’affalent à nouveau sur le canapé, le temps de se remettre de leurs émotions. Cédric interroge alors son copain.
— Alors ? Tu as trouvé ça comment ?
— Spécial.
— Oui. C’est curieux de recevoir dans sa bouche le sperme d’un autre homme. Au-delà du goût salé, et de la texture gluante et tiède, il y a cette troublante sensation d’être soumis au désir d’un autre.
— C’est vrai ce que tu dis, je l’ai ressenti aussi. Et encore, la sensation de soumission doit être encore plus importante lors d’une simple fellation où il n’y en a qu’un qui suce l’autre.
— Surtout si l’on fait comme dans les films pornos et que l’on prend la tête de l’autre en mains pour lui imprimer le mouvement.
— Il faudrait essayer.
— Une autre fois. Je suis épuisé.
— Moi aussi. De toute façon, il faut se réserver pour Gaëlle et Béatrice.
— Ouais. Qu’est-ce qu’on va leur mettre à ces deux salopes.
— Tout de suite de la vulgarité. Et nous alors, qu’est-ce qu’on est ? Deux pédés ?
— Presque.
De leur côté, les deux filles sortent du magasin de photocopies où Béatrice vient de dupliquer le cours de maths d’Olivier.
Dans le centre commercial, leur présence ne laisse pas indifférents les hommes qui les croisent. Leurs seins libres dans leurs débardeurs moulants ne cessent de s’agiter au gré de leurs pas, en particulier ceux de Béatrice. Leurs tétons, excités par la caresse du tissu, pointent fièrement sous le tissu. Certaines femmes se retournent aussi sur leur passage. Sont-elles jalouses, choquées, curieuses ? Ou bien sont-elles tout simplement excitées par ce spectacle ?
Alors qu’elles passent devant un magasin de chaussures, Béatrice propose à son amie d’y faire un tour. Une fois à l’intérieur, elles choisissent plusieurs paires de chaussures puis se dirigent vers un rayon désert. Béatrice s’assied sur une chaise pour essayer ses chaussures tout en demandant un service à son amie.
— Peux-tu m’aider à les essayer ?
Gaëlle lui répond, le sourire aux lèvres.
— Bien sûr. Avec plaisir.
Elle se place alors face à son amie et s’accroupit pour lui ôter ses chaussures.
De là où elle est placée, Béatrice a une vue parfaite sur l’entrejambe de son amie. Accroupie et les cuisses écartées, le sexe de Gaëlle est bien visible. Sa fente entrouverte est juste cachée par sa toison blonde, totalement à la merci du regard de son amie. Dans cette situation, accroupie face à Béatrice, le sexe offert à son regard, occupée à lui retirer les chaussures et s’occuper de ses pieds, Gaëlle ressent nettement comme une sensation de soumission. Au-delà de la première impression, plutôt dégradante, le plaisir l’envahit malgré tout et elle en fait part à sa copine.
— Est-ce que tu ressens une sensation bizarre ?
Béatrice a également ressenti quelque chose de particulier, l’inverse de Gaëlle.
— Oui. J’ai l’impression de te dominer.
— Et moi, d’être soumise. Curieux, non ?
Pour toute réponse, Béatrice allonge sa jambe et rapproche ainsi son pied nu du sexe entrouvert de son amie. Elle commence alors à lui caresser la fente avec ses orteils. Gaëlle apprécie visiblement la caresse et peine à étouffer quelques gémissements qui en disent long sur son état. Béatrice sent qu’un liquide est en train de couler entre ses doigts de pied, son amie est en train de mouiller sous l’effet de cette caresse inattendue et de cette situation de soumission. Sans plus attendre, elle introduit son gros orteil dans l’intimité détrempée de sa copine. Gaëlle peine encore plus à étouffer ses cris, son plaisir étant maintenant plus que décuplé par l’insolite perversité de la situation, elle ne tarde pas à jouir, camouflant sa jouissance dans un toussotement maladroit.
Béatrice se relève alors et jette un rapide regard circulaire. Il n’y a toujours personne aux environs. Elle passe alors promptement ses mains sous sa jupe et fait glisser sa petite culotte au sol, puis elle la met dans son sac sous les yeux étonnés de son amie qui comprend la raison de ceci lorsque Béatrice lui cède sa place. Gaëlle s’assied alors sur la chaise tandis que son amie s’installe face à elle. Inversion des rôles, Béatrice veut elle aussi ressentir cette sensation de soumission et se faire masturber par le pied de sa copine.
Accroupie et enfin sans culotte, Béatrice dévoile toute son intimité aux yeux de sa copine. La brunette a évidemment une toison assortie à ses cheveux, mais cette petite perverse ne s’est pas épilé que le maillot, elle a également supprimé tous les poils qui bordaient ses lèvres intimes. De cette façon son sexe est parfaitement visible malgré la densité de sa pilosité. Ceci ne manque pas d’étonner Gaëlle.
— Tiens, tu fais comme Olivier ?
— Quoi donc ?
— Toi aussi, tu te rases le sexe.
— C’est-à-dire que je suis assez velue de nature. Si je laisse pousser, il y a tellement de poils que même pour la masturbation, c’est désagréable.
— Je comprends.
— Tu devrais essayer. C’est très agréable, tu sais.
— Je ne sais pas… Peut-être. Et toi, pourquoi tu ne te rases pas intégralement ?
— Quelquefois, je le fais. C’est encore meilleur quand tout est rasé.
Cette affirmation rend Gaëlle pensive tandis que Béatrice lui retire sa chaussure et commence à lui masser délicatement le pied.
— Et Olivier, pourquoi il s’est rasé ?
— Je ne sais pas. Parce que c’est plus doux, peut-être.
— En tout cas, ça met sa bite en valeur.
— C’est certainement plus agréable de le lécher.
— En effet, mais il est seul.
— Oui, c’est vrai. Il partage juste son appartement avec Cédric.
Les deux filles échangent un regard entendu tout en souriant, elles ont pensé à la même chose.
— Tu penses que Cédric et Olivier ?
— Pourquoi pas…
Pendant la conversation, Gaëlle a approché son pied du sexe entrouvert de son amie. Lentement, elle l’a caressée avec ses orteils, a éprouvé la douceur de la peau lisse de ses lèvres intimes, est remontée jusqu’au clitoris et a commenté à jouer avec. Répondant à ces sollicitations, Béatrice écarte alors encore plus les cuisses pour ressentir au plus profond d’elle la pénétration du pied de son amie tout en gémissant entre ses dents.
Gaëlle, qui caresse ses petits seins tout en masturbant son amie avec son pied, s’adresse alors à elle.
— Peux-tu te pencher en avant ?
— Pourquoi ?
— Si tu le fais, je verrai tes seins par l’encolure de ton débardeur.
Béatrice se penche en avant, se sentant ainsi encore plus soumise au bon désir de son amie. Gaëlle est ravie, elle peut voir les gros nichons de sa copine onduler au rythme de ses mouvements. Elle s’avance alors vers son amie, totalement à sa merci, et délaisse ses propres seins pour aller jouer avec ceux dix fois plus gros de Béatrice. Une main de chaque côté, elle s’amuse à les pousser pour faire bouger de droite à gauche. Le mouvement prend rapidement de l’amplitude. Gaëlle saisit alors les tétons à travers le tissu, stoppant net le mouvement des seins de sa copine, et les presse en les faisant rouler sous ses doigts tout en faisant pénétrer son pied dans l’intimité de sa copine aussi profondément qu’elle le peut. Béatrice ne peut réfréner un léger cri, dû autant à la surprise qu’à la douleur. Rapidement, celui-ci se transforme en un cri de jouissance qu’elle ne parvient pas totalement à étouffer. Surprise et submergée par le plaisir, elle perd l’équilibre et bascule en arrière, se retrouvant les deux jambes écartées, la jupe relevée, le sexe parfaitement visible.
Cela tombe mal, car un vendeur alerté par le cri, a accouru, pensant à un accident ou un malaise. Lorsqu’il arrive, Béatrice, qui n’a pas encore eu le temps de se réajuster, exhibe malgré elle son sexe à cet inconnu. Elle se relève, encore chancelante, aidée par Gaëlle. Heureusement le jeune homme n’a pas tout compris.
— Ça va ? Vous avez eu un malaise ? Voulez-vous un verre d’eau ?
Béatrice est confuse et mal à l’aise. Elle sait que le vendeur a eu le temps de se rendre compte qu’elle est nue sous sa jupe.
— Non, ça va. J’ai glissé, c’est tout.
Reprenant lentement ses esprits, elle parvient enfin à observer le visage de son interlocuteur mais celui-ci ne la regarde pas vraiment, son regard se porte plus bas, sur ses seins généreux dont les tétons pointent toujours autant. Sentant que la situation risque de devenir compliquée, elle entraîne Gaëlle en direction de la sortie. Tandis que les deux filles quittent le magasin, le vendeur n’a toujours pas réalisé ce qui s’est passé. Seules les trois paires de chaussures déballées à ses pieds lui rappellent qu’il vient de se passer quelque chose.
Pendant ce temps, les deux garçons sont allés dans leurs chambres respectives pour réviser.
En effet, malgré leurs rapports pour le moins ambigus, ils ne couchent pas ensemble. Est-ce parce qu’ils n’en sont pas encore arrivés là où bien parce qu’ils préfèrent réserver cette promiscuité aux personnes de l’autre sexe ?
La sonnette de la porte d’entrée retentit soudain. Les deux garçons sortent de leurs chambres et s’interrogent du regard, étonnés. Cédric prend la parole le premier.
— Déjà ?
— Tu crois qu’elles sont de retour ?
Sans attendre, il s’est dirigé à grandes enjambées vers la porte d’entrée. Olivier, aussi nu que son ami, accourt pour l’empêcher d’ouvrir précipitamment la porte et s’adresse à la personne qui vient de sonner.
— Qui est là ?
Une voix atténuée leur répond.
— C’est Brice.
Les deux garçons sont bien embêtés. Ils sont nus, que vient donc faire Brice chez eux ? Il est toujours là où il ne faut pas, celui-là. Olivier improvise une réponse tout en s’éloignant de la porte avec Cédric.
— Un instant… Cédric, tu peux aller ouvrir ?
Ce dernier n’a pas tout compris, Olivier lui murmure l’explication.
— Ça nous laisse le temps d’enfiler un short et un t-shirt. Tu iras lui ouvrir, je ferai celui qui était occupé.
De l’autre côté de la porte, Brice attend patiemment. Il est mince et a les cheveux blonds. Sa coupe de cheveux avec une raie au milieu lui donne une allure plutôt pédante. Sa tenue chic et son allure guindée renforcent encore plus l’impression qu’il est issu d’un milieu plutôt aisé.
Peu de temps après, la porte s’ouvre. Cédric, qui est derrière, invite Brice à entrer dans l’appartement. Quand à Olivier, il est agenouillé dans le salon, en train de trier une énorme quantité de feuilles de papier répandues au sol.
Brice salue ses camarades de classe tandis qu’Olivier s’explique.
— J’ai fait tomber mon cours de chimie. Tout s’est mélangé.
Le nouveau venu compatit.
— Ce n’est pas de chance.
— En effet…
— En fait, je passais parce je dois voir Béatrice. Je croyais qu’elle était chez toi.
— Elle est déjà repartie avec Gaëlle.
— Ah, dommage ! En plus j’ai couru pour arriver à temps. Je crève de soif.
Brice a remarqué les verres sur la table du salon.
— Ah, mais il y a ce qu’il faut !
Sans laisser le temps aux deux garçons de répondre, il s’avance et remarque celui qui contient leur sperme.
— C’est du sirop d’orgeat ? J’adore ça. Je peux ?
Cédric s’approche de lui.
— Tu es sûr que tu ne préfères pas un grand verre d’eau fraîche ?
— C’est plus rafraîchissant avec de l’orgeat.
— Bon… Comme tu veux…
Il remplit alors le verre d’eau et le passe à Brice qui le boit d’un trait, visiblement satisfait.
— Ahhh!… C’est bon, ça fait du bien.
Cédric et Olivier échangent quelques regards, ils ont le plus grand mal à rester sérieux. Brice retourne alors vers la porte d’entrée.
— Bon. Je vais voir si elle est rentrée chez elle. Je vous laisse. À bientôt.
— À plus !
Les deux garçons se retiennent encore quelques instants, le temps que Brice se soit suffisamment éloigné. Ils éclatent alors tous deux de rire, repensant à ce qui vient de se passer. Olivier commente.
— Il s’est quand même tapé deux doses de sperme !
— Trois ! Il y avait aussi ce que j’ai reçu dans la bouche la première fois.
— Oui. Il a l’air d’avoir aimé.
— On devrait peut-être lui demander de nous sucer.
— Excellent !… Mais je trouve Brice plutôt chiant dans son genre.
— C’est vrai.
Olivier regarde le sol jonché de papiers.
— En plus, à cause de lui, mon cours de chimie est en vrac.
— Tu n’étais pas obligé.
— C’était pour justifier le temps qu’on a pris pour ouvrir la porte. Je n’ai pas trouvé mieux. C’est quand même la deuxième fois aujourd’hui que le cours de chimie me rend service.
— La deuxième fois ?
— Tout à l’heure, avec Béatrice. Elle était en train de m’exciter. J’ai pensé très fort à la prof de chimie pour éviter une érection involontaire.
— Si elle savait ça… Elle voudrait peut-être sortir avec toi.
— Béatrice ?
— Non, la prof de chimie !
— Bah… Elle est presque à la retraite. Non, merci !
Sur le parking du centre commercial, les deux filles sont en train de ranger les sacs de vêtements dans le coffre de la voiture. Béatrice repense à ce qui vient de se passer.
— Qu’est-ce qu’on s’est amusées !
— Oui, ça fait du bien !
— Finalement, on s’habitue vite à ne pas porter de culotte.
— Ah, tu vois ! C’est agréable d’être le cul à l’air.
— Oui… En tout cas, je reverrais bien les deux garçons.
— Tu veux coucher avec eux ?
— Pourquoi pas ?
— En même temps ?
— Ça dépend d’eux, mais je ne pense pas qu’ils seraient contre. De toute façon, je revois Olivier demain après-midi.
Une fois le coffre refermé, elles montent en voiture, prêtes à repartir. Gaëlle semble un peu dépitée.
— Veinarde. Je ne pourrai pas venir, j’ai un cours de dessin.
— Tu dessines, toi ?
— Je suis une artiste, moi, madame ! Tu ne savais pas que je prends des cours ?
— Non. Et c’est quel style ?
— Pour l’instant, je fais des crayonnés de poses classiques.
— Avec des modèles.
— Oui. Des hommes et des femmes, et quelquefois, ils sont nus.
Maintenant, c’est Béatrice qui est envieuse de sa copine.
— Tu ne dois pas t’ennuyer.
— C’est des cours en groupe.
— Partouze ?
— Tu ne penses qu’à ça ! Non, je veux dire que nous sommes une vingtaine d’élèves avec le prof et les modèles.
— D’accord… Tu n’as jamais eu l’idée de faire des séances de pose seule avec le modèle.
— Les modèles ne sont pas gratuits, ils se font payer pour poser.
— C’est un peu logique. Dommage, ça m’aurait intéressée.
— Tu ne penses vraiment qu’à ça !
Parties dans un fou rire, les deux filles se laissent emporter par la petite voiture que Gaëlle conduit hors du grand parking. La journée a été intense, que se passera t-il le lendemain ?
3. Interactions
Le lendemain, Béatrice retourne de son pas rapide et décidé jusqu’à l’appartement d’Olivier et Cédric.
Sa tenue n’a pas trop changé depuis hier. Toujours une petite jupe et un t-shirt. Elle n’a pas osé enfiler le haut à bretelles qu’elle a acheté hier. Elle a aussi préféré garder son soutien-gorge, on s’en rend bien compte lorsqu’elle marche, sa poitrine ne remuant pas autant qu’au centre commercial. Comme la veille, elle monte par l’escalier, grimpant les marches avec une efficacité pas vraiment féminine. Arrivée au deuxième étage, elle actionne à nouveau la sonnette de l’appartement.
Jusqu’à présent tout s’est déroulé comme la veille, alors elle n’est guère étonnée lorsque Olivier lui ouvre la porte, totalement nu. L’excitation la gagne, mais pas de précipitation. Ils se font la bise tout naturellement. Olivier ne fait pas vraiment d’effort pour s’écarter et la laisser passer, du coup Béatrice le frôle de très près pour se diriger vers le salon. Elle ressent le contact du sexe du garçon contre sa cuisse. Des picotements lui parcourent le corps de bas en haut. Va-t-elle enfin pouvoir avoir des rapports sexuels avec lui ? En tout cas cela semble bien parti. Elle ne le sait pas, mais c’est aussi ce que pense Olivier.
Après avoir posé le cours de maths sur la table basse du salon, Béatrice se retourne vers Olivier, qui est juste derrière elle. Assez embarrassée, elle s’assied sur le canapé, son regard se retrouve au même niveau que le sexe du garçon. Elle ne peut s’empêcher de l’admirer quelques instants, le temps pour elle d’inspirer un peu d’air tout en s’efforçant quand même de remonter son regard vers le visage de son camarade.
Ne sachant trop comment engager la conversation, elle opte pour une question assez directe et plutôt surprenante.
— Tu sais quoi ? Je pensais que tu étais homo.
— Moi ? Vraiment… Qu’est-ce qui te fait croire ça ?
— Je ne sais pas. C’est juste une impression.
— Ah bon ?
— Peut-être ton comportement avec Cédric…
Olivier se dit alors qu’il vaut mieux que la conversation ne s’oriente pas trop vers ce sujet. Il pourrait commettre une bévue qui le trahirait. Comme disent les grands stratèges : la meilleure défense, c’est l’attaque. Il choisit donc une réponse très directe.
— Je peux te prouver le contraire quand tu veux.
Le regard de Béatrice redescend à nouveau vers les parties intimes du jeune homme.
— Et de quelle façon ?
Olivier se sent observé. Il est nu et face à une fille habillée qui l’observe avec nonchalance et insistance. Cette situation inhabituelle et impudique l’excite fortement, à tel point que son sexe gonfle soudainement. Ce n’est pas encore une érection, mais Béatrice a forcément remarqué qu’il a augmenté de volume. Elle le confirme d’ailleurs sans gêne.
— En effet, je vois que je ne te suis pas indifférente.
— C’est vrai, je n’arrive toujours pas à me contrôler.
— Hier aussi. Gaëlle et moi, on voulait se déshabiller pour te mettre à l’aise.
— Mais Cédric est arrivé et vous êtes parties.
— Aujourd’hui, il n’est pas là. Gaëlle non plus. Dommage pour elle…
Sans plus attendre, Béatrice passe les mains derrière son cou et retire son t-shirt. Le soutien-gorge qu’elle dévoile est tout ce qu’il y a de plus banal : blanc et en coton. Rien de bien excitant, mais malgré tout, l’opulence de sa poitrine ne peut laisser indifférent. Olivier sent que des picotements lui envahissent le bas-ventre, son sexe continue certainement de gonfler. Béatrice fait alors glisser sa jupe à terre et c’est la surprise pour Olivier. Elle ne porte pas de culotte. Quelle salope, se dit-il. En plus, comme si cela ne suffisait pas, il constate avec grand plaisir qu’elle s’épile les lèvres, ne laissant pousser qu’un triangle de poils bruns sur le pubis. Son sexe se redresse encore un peu plus. Pour terminer, Béatrice retire son soutien-gorge. Ses gros nichons, dont les tétons pointent fièrement, sont enfin libérés et offerts au regard alléché du garçon.
Olivier observe son sexe, il est dorénavant complètement en érection. Béatrice l’a bien remarqué et apprécie la vigueur de ce membre viril tout en se permettant une réflexion.
— Alors ? Qu’est-ce qui se passe ? Tu m’avais bien dit que ça ne t’arrivait pas quand tout le monde était nu.
— Oui, mais là, avec toi, c’est différent.
— Je n’oserai jamais aller sur une plage naturiste avec toi, si tu es tout le temps en érection quand tu me vois.
— Tu as déjà fait du naturisme ?
— Non. Pas encore, mais pourquoi pas.
— On pourrait y aller ensemble. Je t’assure que je ne serai pas en érection sur la plage.
— Oh, ce n’est pas grave. Après tout, c’est plutôt flatteur pour moi.
— Évidemment.
Olivier s’est progressivement rapproché de Béatrice. Tandis que son sexe pointe vers le haut, ses mains se sont approchées de la poitrine de la jeune fille. Elle ne fait pas mine de reculer, bien au contraire, il semble même qu’elle bombe le torse pour hâter le contact des mains d’Olivier sur ses seins. Quelques secondes plus tard, les doigts du garçon touchent sa peau, s’approchent de ses tétons turgescents et en font le tour. Un frisson la parcourt. Il les prend alors dans le creux de ses mains, les caressant, les soupesant, les pelotant fébrilement.
Pendant ce temps, Béatrice a également commencé à parcourir le corps du garçon. Ses mains se hasardent de plus en plus bas : après lui avoir caressé le torse, elle est descendue vers le ventre, puis encore plus bas. Elle ressent alors une sensation inédite et agréable : celle de caresser un pubis nu. Quel raffinement, c’est tellement plus sensuel de caresser un sexe d’homme quand il est si doux ! Encore plus bas, elle finit par heurter le membre bien raide du garçon, mais elle préfère d’abord le contourner pour aller tâter avec plaisir cette paire de couilles, elle aussi proprement rasée. Après lui avoir soupesé les bourses, elle remonte à la base du pénis et le parcourt sur toute sa longueur jusqu’au gland. Après plusieurs allers-retours du bout des doigts, elle se décide enfin à prendre en main la bite d’Olivier et commence à le branler pour le plus grand plaisir de celui-ci.
Une des mains d’Olivier est également descendue vers l’intimité de la jeune fille. Il se met à la masturber tandis que leurs lèvres sont en train de se rapprocher. D’abord timidement, ils ne tardent pas à mêler leurs langues et s’embrassent à pleine bouche tout en continuant frénétiquement à se masturber et se caresser mutuellement. Olivier dirige progressivement Béatrice vers sa chambre.
Arrivés au bord du lit, Béatrice s’assied et commence à le sucer tandis qu’il est en train de chercher un préservatif dans sa table de chevet. Il y en a une pleine boîte, toute neuve. Une fois la capote sortie de son emballage, Béatrice se charge de la dérouler sur le sexe en érection d’Olivier. Aussi impatients et excités l’un que l’autre, Béatrice ouvre généreusement les jambes, permettant ainsi à Olivier de la pénétrer immédiatement sans préliminaire supplémentaire.
Tandis qu’ils sont dans la très classique position du missionnaire, Béatrice ne peut s’empêcher de constater l’empressement d’Olivier. Elle le lui fait remarquer, entre deux gémissements de jouissance.
— Tu m’as l’air bien pressé. Tu es en manque ?
— J’en ai bien l’impression.
Tout en lui répondant, il lui soulève les jambes pour varier la position. Leur rapport dure ainsi près d’une demi-heure. Alternant de nombreuses variations de position, Béatrice finira quand même par recevoir le cunnilingus qu’elle n’a pas pu avoir en préliminaire. Cette stimulation de son clitoris est l’occasion pour elle de crier enfin tout le plaisir qu’elle ressent. Olivier finit par sentir qu’il est au bord de la jouissance. Éjaculer dans le latex, ce n’est pas amusant. Avec l’accord de Béatrice, il préfère retirer la capote et profiter de la poitrine opulente de la jeune fille pour terminer par une branlette espagnole. C’est donc la bite coincée entre les deux gros nichons qu’il finit par jouir, giclant abondamment sur le corps de Béatrice. Les jets de sperme sont nombreux et puissants, son amie se retrouve couverte du jus visqueux de la poitrine au visage. Elle parvient même à en recevoir un peu dans la bouche, et elle se fait un plaisir de l’avaler, tout naturellement. Pour terminer, fier de son travail, Olivier se charge d’étaler son sperme sur les gros nichons de Béatrice.
Épuisé, il s’allonge ensuite à côté d’elle et l’embrasse à nouveau à pleine bouche, avalant ainsi un peu de son propre sperme, ce qui n’est pas sans surprendre la jeune fille.
— Tu avales ton sperme ?
Olivier est surpris de cette question. Il fait aller sa langue dans sa bouche comme pour avoir la confirmation qu’il a bien un goût de sperme au fond de la gorge.
— Tiens oui, c’est vrai. Je n’ai pas fait attention.
— Ça ne te gêne pas ?
— Non, je n’y pensais même pas.
— C’est surprenant, généralement les hétéros n’aiment pas goûter leur sperme.
— Ah bon ?
Olivier redevient inquiet, Béatrice se pose à nouveau des questions. Heureusement pour lui, il n’aura pas à y répondre: on entend la porte d’entrée s’ouvrir. Cédric vient d’arriver.
Olivier regarde son radio-réveil.
— Juste à l’heure.
— Tu savais qu’il allait arriver ?
— Généralement, c’est à cette heure-ci qu’il rentre.
Béatrice n’a pas le temps de se rhabiller que le colocataire apparaît déjà sur le seuil de la porte, restée ouverte. Elle se contente juste de croiser les jambes pour conserver un minimum de dignité. Malgré tout, ses gros seins sont bien visibles et les traces de sperme aussi. Cédric s’en rend bien compte mais préfère discuter nonchalamment.
— Je vois que l’on n’a pas perdu de temps en mon absence.
Olivier lui répond tout naturellement. Son sexe est encore partiellement en érection, le sperme encore présent sur son gland le rend brillant.
— En fait, Béatrice pensait qu’on était pédés, alors je lui ai prouvé le contraire.
— Efficace, comme démonstration.
Cédric s’avance vers le lit, du côté de Béatrice, en la regardant dans les yeux tout en continuant à parler.
— Alors moi aussi, je vais devoir te prouver le contraire ?
Béatrice le regarde tandis qu’il commence à se déshabiller pour se mettre à l’aise. Elle hésite encore. Ne sait pas trop. Deux garçons l’un après l’autre, ça doit être bon, mais elle a peur de vraiment passer pour une salope, alors elle hésite.
Quand Cédric a terminé de se déshabiller, il finit en ôtant son boxer. C’est alors que Béatrice peut remarquer que lui aussi se rase le sexe. Un frisson la parcourt à nouveau, que c’est beau une bite bien rasée, bien propre. L’envie monte encore en elle, tant pis pour les convenances.
— Voyons si tu es aussi doué que ton copain.
Béatrice se lève. Ses gros seins bougent au rythme de ses mouvements. Elle s’approche de Cédric, qui commence par lui peloter les seins tout comme Olivier l’a fait il y a moins d’une heure. Ils sont encore collants, mais ce n’est pas grave, excité comme il est, il commence immédiatement à lui sucer les tétons et à en lécher les alentours. C’est alors qu’il reconnaît le goût du sperme. Il préfère alors l’embrasser à pleine bouche, à nouveau un goût de sperme. Décidément, ce n’est pas très pratique de passer en second.
Pendant ce temps, Béatrice s’occupe du sexe de Cédric. Quel plaisir de manipuler une bite bien lisse. En plus; celle-ci devient de plus en plus raide. Vu sa taille et sa grosseur, Béatrice sent qu’elle va encore avoir beaucoup de plaisir. Pour en être certaine, elle se penche vers le membre de chair et commence à le sucer sous le regard nonchalant d’Olivier qui reste tranquillement allongé sur son lit, à côté d’eux.
Cédric, décidé à lui rendre la pareille, l’emmène alors dans sa chambre. Ils s’allongent tête-bêche pour commencer par un 69. Olivier, qui s’est levé pour aller prendre une douche, en profite pour les regarder faire quelques instants, car ils n’ont pas songé à fermer la porte de la chambre. De plus en plus excités, ils changent de position et optent pour une levrette. Béatrice ne tarde pas à jouir de plus en plus fort, deux hommes à même pas une heure d’intervalle, c’est la première fois que ça lui arrive. Ses cris sont si forts qu’Olivier parvient à les entendre depuis la cabine de douche où il est en train de se savonner le corps. Pourvu que les voisins n’entendent rien.
Quand Olivier sort de la salle de bains, c’est plus fort que lui, il ne peut s’empêcher de retourner les voir en pleine action. Ils ont changé de position entre-temps, maintenant Cédric est allongé et Béatrice est debout sur lui, en train de se faire empaler au rythme de ses allers-retours. Ses gros nichons suivent également la cadence et le garçon tend les bras pour les toucher à chaque fois qu’ils arrivent assez bas. Cédric est moins endurant que son copain et il ne tarde pas à avertir Béatrice qu’il va jouir. Elle se retire alors, enlève la capote et prend la bite dans sa bouche tout en le masturbant. Quelques secondes plus tard, Cédric jouit à son tour inondant la gorge de son amie de son sperme bien chaud. Épuisée, la bouche dégoulinante de sperme, elle s’avance vers lui. Va-t-il oser ? Cédric ne se pose pas de question et il l’embrasse à pleine bouche pour la remercier de tout le plaisir qu’elle vient de lui donner. Ce faisant, il avale une bonne partie de son propre sperme, mais ce n’est pas grave, le plaisir est trop intense. Olivier, toujours à la porte, les regarde faire avec envie, cela l’excite, il commence même à se masturber machinalement, son sexe est déjà en train de gonfler à nouveau.
Épuisés, Béatrice et Cédric restent allongés sur le lit, inertes. Olivier a cessé de se masturber, Béatrice en a assez pour aujourd’hui, pense-t-il. Cette dernière s’assied alors et regarde les deux garçons à tour de rôle. Son regard se fait curieux.
— Tout de même, vous êtes surprenants. Vous avez tous les deux le sexe rasé. Pourquoi ?
Olivier répond le premier.
— C’est parce que c’est mieux. Tu te rases bien le sexe, toi.
— Vous aviez le sexe rasé avant de vous connaître ou c’est une idée que vous avez eue ensuite ?
— C’est arrivé en cours d’année.
— Ah… Et vous vous êtes mis d’accord pour le faire un même temps ou bien celui qui ne s’était pas rasé a décidé de faire comme l’autre ?
«Aie !» se dit Olivier au plus profond de lui-même. Quelle question tordue ! C’est vrai qu’à un tel niveau d’intimité entre garçons, généralement on est pédé. Comment lui répondre ? Il regarde brièvement son copain. À son regard, il comprend que Cédric est aussi embarrassé que lui. Heureusement une réponse lui vient rapidement à l’esprit.
— C’est à la suite d’un pari. Comme on a tous les deux trouvé ça bien, on a continué.
Béatrice n’est pas particulièrement satisfaite de cette réponse. Elle décide donc de les déstabiliser encore un peu plus.
— Vous avez un autre point commun assez curieux.
Olivier essaye de masquer son inquiétude.
— Lequel ?
— Cela ne vous dérange pas d’avaler du sperme.
— Tu sais, dans le feu de l’action, on ne fait pas toujours attention. Le plaisir est le plus fort.
Béatrice se tourne alors vers Cédric.
— Et toi, tu as été encore plus loin, car tu as même goûté au sperme de ton copain. J’en avais sur les seins et encore dans la bouche. Je t’ai bien vu réagir, mais tu as quand même continué.
Cédric hasarde une réponse
— Je n’ai pas reconnu le goût du sperme, c’est pour ça.
Béatrice n’est pas très convaincue.
— Quand même. Vous me surprenez, tous les deux. Vous donnez vraiment l’impression d’être pédés, mais vous m’avez si bien fait jouir que je n’arrive pas à croire que vous le soyez vraiment.
Elle marque un temps d’arrêt. Les deux garçons n’osent rien dire, ils se regardent, inquiets.
— En fait, je parierais que vous êtes bisexuels.
Pétrifiés, Cédric et Olivier se regardent. Elle a tout deviné. Ce serait peut être plus simple de dire la vérité. Après tout qu’est-ce que cela pourrait bien changer, elle est déjà persuadée de ce qu’elle vient de dire. Il serait vain et hasardeux d’essayer de lui démontrer le contraire. Le problème, c’est qu’aucun des deux n’a l’accord verbal de l’autre pour le dire. Se mettre à l’écart pour décider de ce qui peut être dit serait le meilleur moyen de conforter Béatrice dans sa conviction.
La porte d’entrée sonne alors, donnant un peu de répit aux deux garçons.
Olivier s’interroge.
— Qui cela peut-il être ?
Béatrice se lève en catastrophe et file jusqu’au salon récupérer ses vêtements, s’inquiétant à voix basse.
— Pourvu que ce ne soit pas Brice, je n’ai pas envie de le voir.
Pendant ce temps, Olivier est arrivé à la porte d’entrée.
— Qui est là ?
Une voix étouffée lui répond.
— C’est Brice !
Alors qu’Olivier se rhabille, Béatrice retourne prestement dans la chambre d’Olivier tout en chuchotant.
— Fais comme si je n’étais pas là, je ne veux pas qu’il me voie ici.
Olivier a bien entendu la consigne et tandis qu’il entend la porte de la chambre de Cédric se refermer, il s’efforce d’ouvrir la porte d’entrée le plus naturellement possible.
— Salut Brice, qu’est-ce qui t’amène ?
— Salut Olivier. Je recherche Béatrice. Elle n’est pas là ? Elle devait te rapporter ton cours de maths.
— Oui, elle l’a rapporté. Mais c’était il y a une heure. Tu le veux aussi ?
— Quoi donc ? Ton cours de maths ? Non, ça va, je n’en ai pas besoin. C’est Béatrice que je voulais voir.
— Alors, désolé. Je ne peux rien pour toi.
Dans la chambre, Cédric et Béatrice, toujours nus, se sont collés à la porte pour essayer de suivre la conversation qui se tient de l’autre côté. Après la réponse d’Olivier, Brice devrait repartir, mais ce n’est pas le cas. Au contraire, il embraye sur un autre sujet, plus épineux.
— Dis donc, tu m’as bien eu hier, avec Cédric !
— Comment ça ?
— Le verre de sirop. Ce n’était pas de l’orgeat.
Olivier fait mine d’être étonné.
— Ah bon ?
— Ne fais pas l’innocent. Tu sais très bien ce que c’était. J’y ai réfléchi dès que je suis sorti. Ce goût restait au fond de ma gorge, ça me rappelait quelque chose, mais je n’arrivais pas à me souvenir quoi. Finalement, j’ai fini par trouver.
— Et c’était quoi ?
— Il faut que je te le dise ? C’était du sperme !
— Tu en es sur ?
— J’ai vérifié.
— Tu as vérifié ?
— Oui, je me suis branlé et j’ai goûté.
— Évidemment.
Brice, qui est arrivé près du canapé du salon, continue sa conversation inquiétante.
— Donc je me suis dit que je méritais bien une compensation pour ce traumatisme dont j’ai été victime.
— Qu’est-ce que tu veux ?
— Une petite pipe.
— T’es gonflé, toi.
— C’est ça, ou je raconte partout que vous êtes deux pédés.
— Comme tu y vas. Et qu’est-ce qui me permet que croire que si je te suce, tu ne le diras pas ?
— Tu as ma parole.
Brice ne dit plus rien, il attend la réponse d’Olivier tout en faisant quelques pas dans l’appartement. Il s’approche de la porte de la chambre de Cédric. Il n’oserait quand même pas l’ouvrir ? Il ne le faut surtout pas. De l’autre côté de la porte, il y a Béatrice. Elle ne veut pas voir Brice et est par ailleurs persuadée que les deux garçons sont bisexuels. Brice fait demi-tour à côté de la porte, la poignée n’est qu’à quelques centimètres de sa main, il semble s’impatienter.
— Alors ?
Olivier n’a guère le choix. Il décide, à contrecoeur, d’accepter.
— Bon. D’accord.
Retrouvant sa sérénité, Brice commence par déboutonner sa chemise mais sans la retirer. Plutôt bien proportionné et raisonnablement musclé, il n’a pas de poils sur le torse. Après avoir ôté ses chaussures, il retire son pantalon et son slip. Son sexe s’offre au regard d’Olivier, au repos elle a l’air déjà bien grosse, qu’est-ce que ça va être en érection. C’est un vrai blond, sa toison pubienne assez fournie en est la preuve. Olivier aurait préféré qu’il se rase le sexe. Tant pis.
Tandis que Brice s’est confortablement assis sur le canapé du salon, Olivier se place à genoux entre ses jambes et commence à le masturber pour lui donner de la vigueur. Il approche ensuite sa bouche au plus près et commence à lui lécher le gland, le sexe de Brice commence à grossir. S’avançant encore plus, Olivier ouvre la bouche en grand et commence à sucer la bite de Brice qui est presque arrivée en érection. Le membre de chair est vraiment d’une taille supérieure à la moyenne. Encore quelques instants et il sent qu’elle achève de se raidir au fond de sa gorge, c’est vraiment une grosse bite qu’il est en train de sucer, rien à voir avec celle de Cédric.
Visiblement très excité, Brice ne tarde pas à jouir. Non seulement, il ne prévient pas Olivier, mais en plus il lui maintient la tête en place tout le temps qu’il lui décharge dans la bouche. Finalement calmé, Brice libère Olivier dont la bouche est tellement pleine de sperme qu’il s’en écoule aux commissures de ses lèvres.
Pendant que Brice se rhabille, Olivier en profite pour prendre l’avantage même s’il a du sperme jusqu’au fond de la gorge et que ça le gêne un peu pour parler.
— Visiblement, tu apprécies de te faire sucer par un autre mec. Tu avais déjà essayé ?
— Et puis quoi encore ?
— Et comment tu as fait pour reconnaître le goût du sperme ?
— De quoi je me mêle ? Je ne réponds pas aux mecs qui ont du sperme qui leur coule de la bouche.
— Je me renseigne, c’est tout. Si tu causes, j’aurai des trucs à dire, moi aussi.
— Bon. Je vois. Salut.
Et sans rien dire de plus, un peu contrarié, Brice quitte l’appartement.
Dès que la porte d’entrée s’est refermée, c’est celle de la chambre qui s’ouvre. Béatrice a tout entendu, et maintenant elle voit Olivier face à elle. Il a du sperme autour de la bouche, sur le menton, et même un peu dans le cou.
— Je le savais. Vous êtes bi !
Olivier n’est pas très content.
— Arrête de faire ta frimeuse. C’est pour qu’il ne te trouve pas que j’ai fait tout cela.
— Merci beaucoup. Tu auras droit à une récompense.
Comme pour se faire déjà pardonner, elle s’approche de lui et l’embrasse à pleine bouche, goûtant ainsi avec curiosité au sperme de Brice. Puis elle reprend.
— Tu n’as rien à regretter. Je suis sûre que Cédric aurait fait pareil à ta place.
— Peut-être, mais c’est moi qui me suis fait gicler dans la bouche. Pas lui.
Béatrice se tourne vers Cédric.
— C’est vrai ça. Tu devrais le soutenir moralement.
— De quelle façon ?
— Comme ça.
Béatrice s’avance vers lui la bouche pleine du sperme de Brice et l’embrasse à son tour, lui faisant ainsi partager ce que Olivier a déjà reçu jusqu’au plus profond de sa gorge.
Olivier semble réconforté de voir que son ami partage également cette épreuve. Il prend alors la direction de la salle de bains.
— Une bonne douche me ferait le plus grand bien.
Cédric et Béatrice lui emboîtent le pas. Ils sont donc à trois sous la douche, ce qui n’est guère facile car celle-ci est assez petite. C’est l’occasion de caresses mutuelles et intimes entre chaque garçon et Béatrice mais également entre les deux garçons, ce qui surprend agréablement la jeune fille et lui confirme ce dont elle était déjà certaine.
Une fois séchés, ils retournent tous les trois jusqu’au salon. Béatrice a alors une bien curieuse idée.
— Je n’avais jamais vu deux garçons se caresser comme vous l’avez fait. Ça m’a fait de drôles de sensations de vous regarder. Vous le faites souvent ?
Cédric lui répond tout naturellement.
— Ça dépend. On ne compte pas. C’est quand on a envie.
— Et vous vous sucez souvent ?
— Tu en as des questions, toi. De quoi je me mêle ?
— C’est-à-dire, vous voir en train de vous caresser, ça m’a fait de l’effet. Je me demande si ça m’exciterait de vous regarder vous sucer.
— Tu veux qu’on se suce devant toi ?
— S’il vous plaît.
— Drôle d’idée. Qu’est-ce que tu en penses, Olivier ?
— Pourquoi pas. Maintenant qu’elle sait tout. Mais tu participeras aussi.
Béatrice acquiesce.
— D’accord, mais vous commencez sans moi.
Ils retournent alors tous les trois dans la chambre de Cédric. Les deux garçons s’allongent tête-bêche sur le lit tandis que Béatrice les regarde faire. Tout naturellement et sans se soucier de la présence de la jeune fille, ils commencent à se masturber mutuellement. Leurs sexes grossissent rapidement et ils ne tardent pas à prendre la bite de l’autre en bouche pour le sucer avec application, tandis que Béatrice se masturbe en les regardant, visiblement excitée. Elle est stupéfaite de les voir se débrouiller si bien, ils semblent s’y prendre encore mieux que les actrices de films pornos, n’hésitant pas à avaler bien à fond la bite de l’autre, puis la léchant sur toute sa longueur avant de continuer en gobant le gland.
Béatrice apprécie vraiment l’excitant spectacle qui lui est offert à sa juste valeur, elle ne cesse de se caresser tout en observant les deux garçons mais au bout d’un certain temps, ce n’est pas assez pour la satisfaire. Alors elle les rejoint, Olivier enfile une capote et la pénètre en levrette tandis que Cédric se fait sucer par elle. Son plaisir est de plus en plus fort, mais elle ne peut pas crier autant qu’elle le voudrait avec une bite dans la bouche. De toute façon, Cédric ne tarde pas à jouir et la remplit de sperme bien visqueux jusqu’au fond de la gorge. Tandis qu’elle avale tout ce qu’elle peut, Olivier sent que pour lui aussi, cela ne va pas tarder à venir. Il retire alors sa capote et s’approche de Béatrice pour qu’elle le termine, mais celle-ci a une autre idée.
— Merci, mais j’en ai encore plein la bouche. Je préfère que ce soit Cédric qui s’occupe de toi.
Cédric est surpris.
— Ben, pourquoi moi ?
— Parce que c’est Olivier qui s’est donné la peine de sucer Brice tout à l’heure.
Olivier est d’accord.
— C’est vrai, ça. Chacun son tour.
Cédric accepte alors et prend la bite de son copain entre ses lèvres. Il le suce avec application, alternant les succions profondes et les coups de langue. Peu de temps s’écoule avant qu’Olivier jouisse à son tour, remplissant copieusement de sperme bien tiède la bouche de son camarade de classe. Béatrice, qui se masturbait tout en les regardant faire, en a un nouvel orgasme encore plus puissant que les précédents. Épuisés, ils restent allongés tous les trois sur le lit, les deux garçons embrassant à tour de rôle Béatrice, placée entre aux. Le sperme circule de bouche en bouche, rapidement, ils se retrouvent tous les trois avec les joues et le menton collants et gluants.
Pour se remettre de leurs émotions, le trio retourne dans la salle de bains pour se nettoyer à nouveau. Olivier pose alors la question qui lui brûle les lèvres depuis qu’il a dû sucer Brice, tandis qu’il est en train de caresser les seins de Béatrice sous la douche.
— Dis donc, pourquoi est-ce que tu ne voulais pas voir Brice ?
— Parce qu’il est pénible. Il essaye tout le temps de me voir.
— Peut-être qu’il voudrait sortir avec toi ?
— C’est possible, mais je n’en ai pas envie.
— Tu aurais dû voir sa grosse bite. Elle est impressionnante.
— Il n’y a pas que la taille du sexe qui compte. Je préfère un sexe bien rasé.
— C’est vrai que ce n’est pas son cas. Nous, par contre…
— Eh oui. Le plus difficile est de choisir. Vous vous ressemblez tant.
4. Découvertes
Pendant que les deux garçons étaient en train de jouer aux pédés sous le regard admiratif de Béatrice, Gaëlle croisait par hasard Brice dans les allées de la cité universitaire.
La jeune fille porte le petit haut moulant et la petite jupette qu’elle a achetés la veille. Comme elle a peu de poitrine, elle n’a pas mis de soutien-gorge dessous, ce que remarque immédiatement Brice. Tandis qu’il lui fait la bise, il ne peut s’empêcher de mater par son encolure au cas où il pourrait y voir un bout de sein. Peine perdue, il devra se contenter de la vue des tétons, que l’on devine aisément à travers le tissu, et qui ne cessent d’attirer son regard. Pas facile dans ces conditions de lui parler droit dans les yeux.
Les sentiments de Gaëlle sont totalement différents de ceux de Béatrice. Cela fait pas mal de temps qu’elle voudrait bien sortir avec Brice, mais elle n’a jamais eu l’occasion jusqu’à présent de se retrouver seule avec lui. Cette fois-ci, c’est l’occasion rêvée, même si son but initial était d’aller chez Olivier et Cédric. Il va donc falloir improviser une conversation. Il a l’air de revenir de chez les deux garçons, qu’était-il donc parti y faire ?
— Tiens, tu viens de chez Olivier et Cédric ?
— Oui.
— Il y avait Béatrice ?
— Non, je l’ai loupée de peu.
— Tu voulais la voir ? Elle doit passer me voir tout à l’heure. On n’a qu’à l’attendre chez moi.
En fait, Gaëlle ne sait nullement si Béatrice a l’intention de passer chez elle, mais si cela peut être l’occasion d’attirer Brice chez elle…
— Tu habites loin ?
— À deux pas. Moi aussi, j’ai un appart dans la cité U.
— Alors, je te suis.
Ils vont donc jusqu’au bâtiment où loge Gaëlle, elle habite au troisième étage et l’ascenseur est en panne. Quant à l’escalier, il n’est vraiment pas large, du coup Gaëlle passe la première. Brice ne peut s’empêcher de regarder la jupette de la jeune fille, elle est si courte. En fait, c’est surtout le dessous de la jupette qu’il essaye de voir, espérant entrevoir la petite culotte qu’elle porte. Est-elle blanche ou bien colorée, en coton ou en dentelle, est-ce une simple culotte, un slip, un string, un Tanga ? Brice n’arrête pas de se poser ces questions futiles en même temps qu’il monte les marches, mais il ne parvient pas à voir les petits dessous de Gaëlle. Pourtant sa jupette est assez courte, il arrive même à lui voir le bas des fesses par moment, preuve qu’au moins ce n’est une culotte « Petit Bateau » qu’elle porte.
Brice se retrouve rapidement tiré de ses rêveries, comme c’est bref trois étages quand on a une jolie paire de fesses à mater. À nouveau face à Gaëlle, il se rappelle que, outre sa paire de fesses, elle a aussi une poitrine, au demeurant très intéressante même si elle est bien moins imposante que celle de Béatrice.
Une fois dans l’appartement, Gaëlle lui propose de s’asseoir sur le canapé et de se mettre à l’aise tandis qu’elle fait un détour par la kitchenette.
— Tu veux boire quelque chose ?
— Je prendrais bien un grand verre d’eau.
— Tu veux du sirop avec ?
Ce qui ne manque pas de rappeler à Brice ce qui s’est passé la veille.
— Euh… Non, nature, je préfère.
Gaëlle sort une bouteille d’eau du frigo, prend deux verres dans le placard et pose le tout sur la table basse face au canapé. Après avoir rempli les verres d’eau, elle s’assied sur une chaise face à lui.
Tandis qu’ils sont en train de savourer cette eau désaltérante, le silence s’est fait. Brice continue à observer Gaëlle avec curiosité. Le bout de ses petits seins continue de pointer, est-ce qu’ils pointent en permanence quand elle ne porte pas de soutif ou est-ce le soutif qui les cache d’habitude ? Drôle de question… Tout en y songeant, le regard de Brice descend plus bas. Gaëlle s’est laissée glisser sur sa chaise, elle a dû se relâcher sous l’effet bienfaisant de l’eau fraîche, ses jambes sont légèrement écartées et il est juste dans l’axe. Il va enfin savoir ce qu’elle porte comme culotte. Brice profite d’un moment où elle regarde ailleurs pour lui épier l’entrejambe. Ce qu’il voit n’est pas sans le surprendre, mais ça l’excite aussi beaucoup. Dans l’escalier, il aurait pu essayer longtemps de voir sa culotte, car en fait, elle n’en porte pas. Sa toison blonde est nettement visible et il parvient même à distinguer un peu sa fente à travers ses poils pubiens.
Sous l’effet de cette vue inattendue, Brice, très excité, se met à rougir tout en sentant une érection se former dans son pantalon. Gaëlle s’en est rendue compte, ce n’est pas par hasard qu’elle avait entrouvert les jambes et tourné la tête dans une autre direction. Elle s’attendait à une telle réaction.
— Ça ne va pas, Brice ? On dirait que tu vas étouffer.
Sans lui laisser le temps de répondre, elle poursuit tout en se levant et s’approchant de lui.
— Allonge-toi sur le canapé, ça ira mieux.
Gaëlle le pousse alors d’une main ferme et décidée. Brice ne peut que se laisser tomber de côté et se retrouve bien malgré lui allongé sur le dos. Son pantalon de toile est nettement déformé par l’importante érection dont il est victime. Gaëlle le remarque tout de suite et elle en tire parti.
— Eh bien, espèce de petit cochon, j’ai l’impression que je te fais de l’effet, et pas qu’un peu.
Sans attendre de réponse, elle pose sa main sur l’imposante bosse, et commence à lui caresser le sexe à travers le pantalon. N’y tenant plus, Brice avance ses mains vers la poitrine de Gaëlle et commence à lui toucher les seins.
Ne pouvant se contenter de quelques attouchements, Gaëlle commence à lui déboutonner la braguette tandis que Brice laisse aller sa main droite sous la jupe de la jeune fille. Il ne tarde pas à avoir la confirmation qu’en effet, elle ne porte pas de culotte. Quand à Gaëlle, elle vient de libérer le sexe du garçon, déjà en érection. Face à un tel engin, elle ne peut s’empêcher de laisser s’échapper un murmure admiratif.
— Quelle belle bite ! Je n’en ai jamais vu d’aussi grosse.
Sans prendre le temps de terminer de se déshabiller, les deux jeunes se placent en position de 69 et se mettent à se lécher et sucer mutuellement le sexe.
Gaëlle reconnaît immédiatement un goût bizarre sur la bite de Brice
— Dis donc, je ne suis pas la première de la journée ou bien tu ne te laves jamais la bite ?
— Pourquoi tu dis ça ?
— Ta bite a le goût du sperme. Tu en as même encore sous le prépuce.
Il ne sait que répondre à cela. Tout en continuant sa fellation, la jeune fille poursuit sa réflexion, cherchant à comprendre ce qui s’est réellement passé. Brice vient de chez Olivier et Cédric, et Béatrice n’y était pas. Il n’y avait donc que les deux garçons. Ils sont un peu bizarres, enfin surtout Olivier, qui pratique le naturisme. Peut-être même qu’il se met nu devant Cédric, en plus il a le sexe rasé, ce n’est pas courant. Finalement, elle ne voit qu’une seule explication.
— Tu es pédé ?
Il lui répond tout en continuant à lui lécher le clito.
— Ah non ! Ce n’est pas moi, c’est eux.
Brice a parlé trop vite en voulant se défendre. Gaëlle commence à comprendre.
— Tu veux dire que c’est eux qui sont pédés ? Et ils t’ont fait une fellation malgré toi tout à l’heure ?
Il comprend alors qu’il serait plus simple de raconter la vérité.
— En fait, c’est Olivier qui m’a sucé, Cédric n’était pas là. J’avais compris qu’ils étaient pédés tous les deux et je l’ai menacé de tout révéler s’il ne me suçait pas.
Satisfaite de savoir la vérité, elle continue sa fellation tandis que Brice est en train de lui mettre deux doigts tout en lui léchant la chatte. Elle ne peut s’empêcher de gémir de plus en plus fort sous l’effet du plaisir qu’elle reçoit, mais cela ne dure pas très longtemps, car Brice jouit à son tour. Sa grosse bite se met alors à déverser un important flot de sperme dans la bouche de Gaëlle, jusqu’au fond de sa gorge et aussi sur son visage. La quantité de sperme est telle qu’elle ne parvient pas à tout conserver dans sa bouche. Cet excédent s’écoulant alors sur les poils pubiens de Brice, c’est de justesse que ni son pantalon, ni sa chemise, ne sont tachés par son jus tiède et visqueux.
Heureuse, Gaëlle se relève et s’assied sur le canapé tandis que Brice est en train de s’essuyer avec quelques mouchoirs en papier. Une fois que celui-ci a fini de se nettoyer et de se rhabiller, il semble déjà prêt à repartir.
— Bon… Ben… Je vais peut-être y aller ?
Gaëlle se lève pour l’embrasser tendrement. Pour elle, c’était un peu court même si la bite de Brice est vraiment un morceau de choix.
— Déjà ? Mais on vient à peine de commencer…
— Oui, mais pour moi, c’est la deuxième fois en une demi-heure. Je suis plutôt crevé et j’ai un cours à réviser ce soir.
— Je comprends. On peut se revoir bientôt ?
Brice comprend qu’il pourrait bien approfondir sa relation avec Gaëlle. Il aurait préféré sortir avec Béatrice, mais elle n’est jamais là où il est, un peu comme si elle le fuyait. Avec Gaëlle c’est plus simple. En plus Gaëlle est la meilleure copine de Béatrice, ce sera aussi l’occasion de la voir.
— Pourquoi pas. Je ne passe quand même pas toutes mes journées à réviser.
Gaëlle, heureuse, l’embrasse alors à pleine bouche. Brice ressent alors le goût de son propre sperme jusque dans sa gorge, ce qu’il n’aime pas trop. Gaëlle s’en rend compte.
— Qu’est-ce qu’il y a ? Tu ne veux pas qu’on s’embrasse ?
— Tu as encore du sperme dans la bouche. C’est dégueulasse !
— C’est juste ça ? Moi, j’en ai eu jusque au fond de la gorge et je ne me suis pas plainte.
— Évidemment, vu comme ça. N’empêche que je suis un mec et que ça me gêne de le faire.
Gaëlle ne répond pas à cela. Si elle savait que Brice a goûté à son propre sperme pour s’assurer qu’il en avait bu, elle pourrait lui répondre. Mais là, il n’y a rien à dire. Ils se séparent donc après un ultime baiser du bout des lèvres.
Brice parti, Gaëlle reste allongée de nombreuses minutes à savourer ce qui vient de se passer. Elle serait heureuse de pouvoir se faire pénétrer par Brice. Avec sa grosse queue les sensations doivent être intenses, du moins s’il sait s’en servir. Ce qui est agaçant, c’est qu’il soit plus attiré par Béatrice que par elle. Enfin cela changera peut être, il suffit de le convaincre. La petite séance de cet après-midi aura certainement commencé à le faire changer d’avis. Encore un peu de patience et quelques fellations, et il sera totalement convaincu.
Plus d’une demi-heure plus tard, c’est la sonnerie du téléphone qui tire Gaëlle de sa rêverie. Béatrice souhaite passer la voir, elle a plein de choses à raconter. Ça tombe bien, Gaëlle aussi.
Quelques minutes se sont écoulées avant que l’on frappe à la porte. Béatrice devait vraiment être à proximité. La conversation s’engage immédiatement, Béatrice est vraiment pressée de tout raconter à son amie intime.
— Je reviens de chez les deux garçons. Tu ne devineras jamais ce qui s’est passé.
— Vu ta tête, j’imagine que ça a été chaud. Moi aussi, il m’est en arrivé une bien bonne.
Les deux filles vont jusqu’au salon et s’asseyent sur le canapé pour discuter. Gaëlle reprend la conversation.
— Alors ? Raconte-moi. Tu m’as l’air toute chamboulée.
— C’est vrai, ça a été intense. J’ai besoin de m’en remettre.
— Mets-toi à l’aise. Je vais aller chercher à boire.
Tandis qu’elle se relève, elle poursuit la conversation tout en laissant courir sa main sur l’épaule de ton amie à la recherche de la bretelle du soutien-gorge, qu’elle fait claquer.
— Et enlève donc ton soutif, tu te sentiras mieux.
Le temps qu’elle aille chercher de l’eau et deux verres, Béatrice a retiré son soutien-gorge et l’a posé sur la table.
— Tu avais raison, ça fait du bien.
— Tu n’as qu’à ne pas en mettre.
— Mes seins sont trop gros, il faudrait au moins que je prenne des brassières de sport.
— Ça te tiendra quand même chaud. Avec rien, tu serais plus à l’aise.
— Mais je suis déjà à l’aise.
Tout en disant cela, Béatrice remonte assez sa jupe pour dévoiler sa fente à son amie.
— Tu vois, je ne porte pas de culotte
— C’est bien. C’est un bon début. Tu peux aller plus loin.
— Justement. Regarde !
Béatrice achève de remonter sa jupe. Son sexe est intégralement épilé.
— Tu t’es rasée ?
— Quand j’ai quitté les deux garçons, j’étais encore toute excitée. Ils sont tous les deux intégralement épilés et c’est très agréable. Je suis rentrée chez moi et je me suis rasée aussi. Puis je me suis masturbée en repensant à eux tout en caressant mon pubis tout lisse. C’était encore meilleur que d’habitude.
Gaëlle regarde fixement le sexe épilé de son amie. Elle semble captivée par ce mont de Vénus tout lisse.
— J’avoue que c’est tentant.
— Tu veux te raser les poils pubiens ?
— Peut-être. J’hésite. Je n’ai jamais essayé.
Béatrice se rapproche d’elle, la jupe toujours relevée.
— Si ça peut te convaincre, vas-y, touche.
Son amie ne se fait pas prier plus longtemps, elle n’attendait que le feu vert. Elle approche rapidement sa main de l’intimité de son amie et commence par lui caresser le mont de Vénus du bout des doigts. Ensuite, ses caresses se font plus appuyées, elle fait descendre ses doigts plus bas, parcourt les lèvres sur toute leur longueur, puis remonte tout en stimulant le clitoris au passage. Béatrice ne peut s’empêcher de laisser échapper quelques gémissements de plaisir.
De plus en plus excitée, Gaëlle s’est avancée vers son amie. En se penchant, son visage s’approche de l’intimité de sa copine. Tandis que leurs regards se croisent, elle essaye de se justifier de ce qu’elle va faire.
— Après tout, tu m’as déjà léchée hier et je ne t’ai pas rendu la pareille.
Béatrice acquiesce, comme pour rassurer son amie et l’encourager à sauter le pas pour lui prodiguer encore du plaisir.
Sans plus attendre, Gaëlle commence à lécher les parties intimes de son amie. Sillonnant le mont de Venus du bout de sa langue avant de parcourir les grandes lèvres sur toutes leur longueur. Elle remonte ensuite et s’attarde sur le clitoris. Elle refait avec sa langue ce qu’elle vient de faire avec ses doigts.
De plus en plus excitée, Béatrice retire son t-shirt et commence à se caresser les seins. Gaëlle s’interrompt et retire ses vêtements, son amie en profitant pour ôter la jupe qu’elle portait encore. Les deux filles, se replacent alors en position de 69 sur le canapé, Béatrice dessous et Gaëlle dessus, et se donnent mutuellement du plaisir. Béatrice ne tardant pas à décrire l’intensité du plaisir qu’elle reçoit.
— Ah, qu’est-ce que c’est bon. Ta langue glisse sur ma peau lisse. Quel plaisir !
— Ta peau est vraiment douce. C’est aussi un plaisir pour moi.
— Justement, ça te dirait de te raser les poils tout de suite ?
— Bon, tu m’as convaincue.
Les deux filles interrompent alors leur 69 et se dirigent vers la salle de bains, excitées comme des puces. Une fois le rasoir, la mousse et la paire de ciseaux sortis, Gaëlle ressent comme une angoisse.
— Dis donc, c’est la première fois que je le fais. Je n’ai pas l’habitude.
— Ne t’inquiète pas, je vais t’aider. Assieds-toi sur le tabouret.
Gaëlle se saisit du tabouret pliant qui était posé contre le mur, le déplie et s’assied dessus, les jambes largement écartées, cette pose impudique étant nécessaire pour que son amie puisse s’occuper d’elle. Béatrice s’approche donc, les ciseaux en main, et commence à couper ce buisson touffu aussi court que possible. Après cette première étape, le sexe de Gaëlle est déjà beaucoup plus visible, ses poils blonds n’étant guère opaques.
Béatrice fait alors couler la mousse à raser sur ses doigts tandis que son amie constate déjà le changement. Les poils restants disparaissent rapidement sous la couche de mousse que Béatrice étale tout en caressant les parties intimes son amie. Inquiète, Gaëlle voit son amie se saisir alors du rasoir. Elle retient sa respiration tandis que sa copine commence son travail.
Tandis qu’elle s’affaire à son ouvrage, Béatrice revient sur les évènements de l’après-midi.
— À propos, j’en ai une bien bonne à t’apprendre au sujet des deux garçons.
— Tu vas me dire qu’ils sont pédés ?
— Tu le savais déjà ?
— Brice me l’a avoué, je l’ai fait parler.
— Mais moi, j’ai eu mieux. Je les ai regardés faire.
— Faire quoi ?
— Ils se sont sucés devant moi.
— Comment tu as fait pour les convaincre de le faire ?
— Comme je savais tout à cause de Brice, je leur ai gentiment demandé et ils ont accepté. Je n’ai même pas eu à insister.
— Qu’est-ce que vient faire Brice là dedans ?
— Brice est venu. Je m’étais cachée dans la chambre avec Cédric car je ne voulais pas le voir. Il avait tout deviné et a menacé de tout révéler si Olivier ne le suçait pas. J’ai tout entendu.
— Du chantage ?
— Oui. Brice est vraiment un salaud.
— Peut-être, mais il a une grosse bite.
— Comment tu sais ça ?
— Parce que moi aussi, je l’ai sucé avant que tu arrives. C’est grâce au sperme qu’il avait encore sur le sexe que j’ai réussi à le faire parler. Tu sais, il a vraiment une très belle bite. Largement plus grosse que la moyenne. Je voudrais bien me la prendre dans la chatte.
— Comment tu causes !
— Oui, mais elle est tellement belle. Il faudra que je te la présente.
— Je n’ai rien contre sa bite, mais Brice, lui, je le trouve pénible.
— Bien sûr, mais tu devrais y goûter quand même.
Béatrice vient de terminer son travail. Assez fière d’elle, elle passe un gant sous l’eau tiède et achève d’ôter les poils et la mousse qui restaient encore. Gaëlle s’essuie et peut enfin admirer son sexe tout beau, tout propre, tout lisse. Sans plus attendre, elle se caresse le pubis puis la fente devant son amie. Elle ne dit rien, Béatrice se demande si elle est satisfaite.
— Alors ? Comment c’est ?
— Attends. J’en profite. C’est si nouveau pour moi.
Ses doigts s’accélèrent brutalement et tandis qu’elle se caresse le pubis de la main droite, elle fait entrer trois doigts de sa main gauche entre ses lèvres, bien profondément. Sa réaction est instantanée, elle se redresse et jouit brutalement tout un poussant un grand cri rauque. Épuisée, elle s’affale sur le tabouret tandis que son amie, sidérée, la regarde encore avec surprise.
Béatrice a préféré regagner le salon, laissant sa copine reprendre tranquillement ses esprits. Gaëlle ne la rejoint que trente secondes plus tard, elle n’a pas encore complètement récupéré de l’orgasme intense qui vient de la submerger. Elle se vautre sur le canapé, à côté de son amie, sa respiration n’est pas encore redevenue régulière.
— Ouf ! Qu’est-ce que c’était bon. Je n’ai jamais joui aussi fort. Ni aussi vite, d’ailleurs.
— J’ai vu ça.
— J’aurais dû essayer plus tôt. C’est vraiment trop bon.
Bien qu’elle soit contente pour son amie, Béatrice ressent quand même une frustration.
— Dommage, j’aurais bien voulu te lécher…
— C’est vrai ? Oh, je suis une égoïste. Enfin, qu’à cela ne tienne. Laisse-moi le temps de récupérer et l’on remet cela.
Gaëlle remplit les verres d’eau. Tandis qu’elles prennent ce rafraîchissement bienvenu, Béatrice se remémore les évènements passés.
— Quand je pense que Brice a bu du sperme malgré lui…
— Ah bon ? Je croyais que c’étaient les deux autres qui étaient pédés.
— C’est vrai. Lui ne l’est pas. Du moins, c’est ce qu’il prétend. Mais hier, quand il est passé chez eux, il a bu un verre d’eau, comme nous en ce moment, mais les deux garçons venaient de décharger dans le verre. De coup, il a bu leur sperme. C’est comme ça qu’il a deviné qu’ils étaient homos.
— Comment ça ?
— Il a reconnu le goût du sperme, il a même goûté le sien pour vérifier.
— Quel petit joueur ! Quand je pense que tout à l’heure, il ne voulait pas m’embrasser sous prétexte que j’avais du sperme dans la bouche.
— Maintenant, tu sais tout.
— Et la prochaine fois, sperme ou pas dans la bouche, il m’embrassera.
— Bien dit.
Les deux filles ont fini leur verre d’eau. Nues et à moitié allongées sur le canapé, elles se regardent mutuellement. L’envie monte en elles. Béatrice s’approche de son amie.
— Ça va mieux ? Tu es remise ?
— Oui.
Pendant qu’elles commencent à se caresser mutuellement les seins et le sexe une idée fugace traverse l’esprit de Gaëlle.
— Quand je pense qu’ils sont pédés et nous, on joue aux lesbiennes. On est fait pour s’entendre.
— En fait, on est tous bisexuels.
— C’est ça. Dis donc, ça t’a fait quoi, de les regarder se sucer ?
— C’était très excitant. J’ai même commencé à me masturber en les regardant.
— J’espère pouvoir en profiter moi aussi.
— On pourrait se gouiner à côté d’eux.
— C’est une super-idée !
Tandis qu’elles se relèvent pour se replacer en position de 69, Béatrice dessous et Gaëlle dessus, un plan germe dans leur tête. Béatrice y pense tout en léchant le clitoris de son amie.
— Il faudrait trouver le moyen qu’ils se déshabillent.
— On n’a qu’à leur demander, apparemment ils ne demandent que ça.
— Oui, mais on pourrait faire ça de façon plus ludique.
— J’ai une idée ! Je pourrais leur demander de poser pour des croquis.
— C’est vrai que tu dessines.
— Et j’ai une option dessin. Quelques beaux nus artistiques seraient les bienvenus.
— Excellente idée. On fait ça quand ?
— Demain, c’est jeudi, je ne peux pas. J’ai des TP.
— Alors vendredi ?
— Oui, c’est possible. Reste à les appeler pour savoir s’ils peuvent.
— On verra ça tout à l’heure, pour l’instant je préfère m’occuper de ton sexe tout lisse.
Les deux filles poursuivent donc leur 69, se léchant avec plaisir et application la fente, le pubis et le clitoris, n’hésitant pas à introduire également leurs doigts dans l’intimité de l’autre. Chacune cherchant à procurer toujours plus de plaisir à sa partenaire. Elles profitent avec délectation de leurs sexes imberbes, d’une douceur tellement agréable. Le plaisir monte, leurs gémissements se font de plus en plus forts.
Il ne leur faut que quelques minutes pour atteindre la jouissance, laissant à nouveau échapper de grands cris, signes incontestables de l’intensité de leur plaisir mutuel et partagé.
5. Modèles
Le vendredi matin, Béatrice et Gaëlle sonnent à la porte de l’appartement des deux garçons. Olivier ne tarde pas à ouvrir. Simplement vêtu d’un peignoir, il semble ne rien porter dessous.
— Entrez, je suis prêt.
Tandis que Gaëlle déballe son matériel, Béatrice commence à se déshabiller sous le regard surpris du garçon.
— Tu poses aussi ?
— Je l’ai proposé à Gaëlle et elle a trouvé que c’était une bonne idée.
Olivier ouvre alors son peignoir – il était bel et bien nu en dessous – et le retire.
Gaëlle est prête, une grande feuille de papier à croquis est posée sur son carton à dessin, lui-même placé sur ses genoux. Elle a aligné ses crayons à côté d’elle, à portée de main, prête à transcrire instantanément l’inspiration créatrice de l’artiste. Elle se lève alors et va jusqu’à ses deux modèles tout en leur parlant.
— Mettez-vous face à face. Toi, Olivier, tu te mets à genoux et tu soutiens Béatrice qui se penche en avant, les bras écartés, en se tenant sur un pied, comme si elle allait prendre son envol.
Tout en dictant ses instructions, Gaëlle se charge de parfaire la mise en place de ses modèles en les replaçant elle-même, posant ses mains un peu partout sur le corps de ses modèles. Ses gestes se font doux et caressants, presque sensuels.
Finalement, Olivier se retrouve à genoux, le dos cabré, devant Béatrice, qui le domine tout en semblant fragile dans sa posture instable. Olivier l’empêche de tomber sur lui en la retenant de ses mains, la gauche lui pressant un sein et la droite sur la hanche. Gaëlle peut alors retourner sur le canapé et commence immédiatement à dessiner, gagnée par l’inspiration créatrice.
Olivier peut enfin parcourir des yeux à loisir le corps de Béatrice. Quelle n’est pas sa surprise quand il constate qu’elle s’est intégralement rasé le sexe. L’excitation commence à le gagner. Il est si bien placé, qui peut voir sans difficulté la fente de la jeune fille, offerte à son regard. Et ce sein généreux qu’il tient dans sa main, il serait tentant de le pétrir pour en éprouver la fermeté.
Ce n’est pas facile de garder la pose dans de telles conditions. Olivier sent que son sexe est en train de grossir et de se redresser. Béatrice, pour sa part, ne peut guère observer Olivier, mais les mains de son camarade deviennent fébriles et trahissent son émoi.
— Je te fais de l’effet ?
— Un peu.
— Toi aussi, tu me fais de l’effet. Tu as vu le bout de mes seins ?
Olivier a déjà remarqué que le téton qui pointe entre son index et son majeur a nettement grossi.
— Oui. Ce serait est difficile de ne pas le remarquer.
Tout en disant cela, il bouge alternativement les deux doigts qui enserrent le mamelon. Cette stimulation permet à Béatrice de ressentir d’agréables sensations.
— C’est bon, ça.
Olivier continue donc de titiller discrètement le téton de sa camarade de classe tandis que son sexe ne cesse de grossir.
C’est alors que Cédric arrive dans la pièce. Les cheveux en vrac et les yeux à peine ouverts, on devine aisément qu’il vient juste de se réveiller. Il a, lui aussi, enfilé un peignoir. À moitié assoupi, il grommelle un bonjour tout en se rendant directement aux toilettes. Tandis que Gaëlle continue son dessin, il file ensuite à la salle de bains. Quelques minutes plus tard, il réapparaît, visiblement plus réveillé, les cheveux peignés.
— Bonjour à tous. Alors, ça dessine ?
Gaëlle, totalement absorbée par son inspiration créatrice, lui répond évasivement.
— Oui, oui.
Il se sert alors un café et va s’asseoir sur le canapé à côté de la jeune artiste. Tout en le buvant, il observe les modèles, ainsi que le dessin qu’en fait Gaëlle.
— Tu dessines drôlement bien !
— Tu exagères, ce n’est qu’une esquisse.
— Mais moi, je suis nul en dessin. Alors, quand je vois ce dont tu es capable, ce sera certainement magnifique quand ce sera terminé.
Soudain un téléphone portable se met à sonner, Béatrice réagit à sa sonnerie familière.
— C’est le mien.
Cédric se lève.
— Ne bouge pas, je te l’apporte.
— Il est dans mon sac.
Cédric lui amène le portable en vitesse et elle le décroche.
— Allô ?… Quoi ?… Non !… Maintenant ?… Bon, d’accord… À tout de suite…
Béatrice raccroche, et s’adresse aux autres, l’air assez déçue.
— Il y a un problème. Un compte-rendu qu’on devait faire cet après-midi, mais ils ont modifié le planning et on passe ce matin. Il faut que j’y aille.
Son vis-à-vis est déçu.
— Dommage, on était bien, là, tous les deux.
Cédric est également déçu pour Gaëlle.
— Tu n’as pas eu le temps de finir ton dessin.
— Oui, c’est dommage. Ça venait bien, j’ai presque fini.
Béatrice a une idée pendant qu’elle se rhabille.
— Cédric pourrait peut-être me remplacer ?
Gaëlle réfléchit brièvement.
— Pourquoi pas ? Ça devrait faire l’affaire.
Cédric retire alors son peignoir. Une fois ceci fait, il se place face à son ami et s’efforce de reprendre la pose. Olivier pose ses mains sur lui. La mise en place est presque la même, la différence la plus importante étant l’absence de la volumineuse poitrine de Béatrice. Cette dernière quitte alors l’appartement tandis que Gaëlle reprend son dessin.
Les deux garçons s’observent mutuellement. Olivier a toujours le sexe à moitié en érection tandis que celui de son copain est encore au repos. Cédric, étant penché vers l’avant, sa bite se balance mollement à quelques centimètres de la main droite de son ami. Olivier, dominé par son ami, lui chuchote quelques mots sur le ton de la plaisanterie.
— Alors, c’est tout l’effet que je te fais ?
Cédric, pour sa part, essaye de se concentrer.
— Ce n’est pas vraiment le moment.
Gaëlle les tire soudain de cette discussion.
— Excusez-moi, il faut que j’aille aux toilettes.
Olivier lui répond.
— C’est entre les deux chambres.
Tandis que Gaëlle s’est éclipsée, Olivier en profile pour prendre en main le sexe de son copain et le branler énergiquement.
— Tu me fais pitié. Il faut que je m’occupe de toi.
Cédric s’inquiète.
— Arrête. Ça va se voir.
— Ce n’est pas grave. Ton sexe n’est pas sur le dessin puisque tu remplaces Béatrice. De toute façon, je suis sûr qu’elle l’a fait exprès. Je te parie qu’elle est en train de se masturber tout en pensant à nous.
La chasse d’eau se fait entendre. Olivier lâche la bite son copain, celle-ci est alors à moitié en érection. Les deux garçons s’efforcent de reprendre la pose avant que la porte ne se soit rouverte. De retour parmi eux, Gaëlle se rassied et reprend son dessin, faisant mine de n’avoir rien remarqué, même si son regard se porte fréquemment vers l’entrejambe de Cédric.
Au bout de cinq minutes, elle repose ses crayons, change de feuille de papier et s’avance vers les garçons tandis qu’ils sont en train de s’étirer pour se décontracter après ces longues minutes de pose.
— Bon. On en fait un autre ? Une pose avec deux garçons, ça peut être intéressant.
Cédric lui répond.
— Pourquoi pas ?
— C’est difficile de pouvoir avoir deux garçons comme modèles, je vais pouvoir faire un sujet un peu plus original si vous êtes d’accord.
— Quel genre de sujet ?
— C’est inspiré du classicisme grec. Je vais vous indiquer la pose.
Gaëlle commence alors à les mettre en place tout en les palpant à volonté. Cédric, placé de quart, regarde au loin vers la droite. Olivier, situé derrière son ami, le tient par les bras, comme pour le retenir d’avancer. La jeune fille prend alors la main droite de Cédric et la mène au sexe d’Olivier, toujours à moitié en érection, et lui fait prendre en main.
Tandis qu’il garde la pose, Cédric sent que le sexe de son ami est en train de se raidir de plus en plus dans le creux de sa main et il lui fait remarquer à voix basse.
— Eh. Garde la pose !
— Comment ça ?
— Tu es en train de bander.
— Je suis sûr que toi aussi.
— Je n’espère pas. Ça va se voir.
Gaëlle ne tarde pas à réagir à ces murmures.
— Je vous sens mal à l’aise. Il y a un problème ?
La réponse d’Olivier s’oriente volontairement sur un autre sujet.
— C’est que je n’aime pas être nu devant des gens habillés.
— C’est vrai, tu l’avais déjà dit. Si n’y a que ça pour que tu te sentes mieux, ça peut s’arranger.
Gaëlle pose alors son carton à dessin à côté d’elle et retire son t-shirt, libérant immédiatement sa poitrine, car elle ne porte toujours pas de soutien-gorge. Elle se lève ensuite et ôte sa jupette, son sexe épilé s’offrant aux regards lubriques des deux garçons, révélant ainsi qu’elle ne porte pas non plus de culotte.
— Comme ça, pas de problème. On est tous à égalité.
Olivier ne peut s’empêcher de chuchoter quelques mots à son copain.
— Ce n’est pas comme que je vais me calmer.
— J’avais remarqué !
Pendant que le sexe d’Olivier devient de plus en plus dur, celui de Cédric commence également à prendre du volume et Gaëlle s’en rend compte. Tout en continuant à dessiner, elle écarte progressivement les jambes et relève son carton à dessin. Elle offre ainsi aux deux garçons une vue imprenable sur son intimité, ce qui accentue encore leur excitation.
Au bout de dix minutes, Gaëlle a terminé son croquis.
— C’est bon. Vous pouvez quitter la pose.
Cédric lâche alors le sexe de son ami, celui-ci se redresse soudainement, ce qui ne manque pas de soulager Olivier.
— Ouf ! Il était temps, ça commençait à être pénible.
— Tu es en forme.
— Toi aussi.
Cédric, ne s’en était pas encore rendu compte, mais il est lui aussi en érection.
Le sourire qui s’est formé sur le visage de Gaëlle tandis qu’elle les regarde signifie sans ambiguïté qu’elle apprécie ce spectacle à sa juste valeur.
— Belle performance, messieurs. Vous avez l’air d’aimer prendre des poses ensemble.
Olivier lui répond, le sexe toujours en l’air.
— On aurait du mal à affirmer le contraire.
— Ça me donne une idée d’un autre dessin. Ça vous dit de reprendre la pose ?
— Moi, je veux bien, et toi ?
Cédric lui répond tout en s’étirant.
— Pourquoi pas ? Le temps de me détendre un peu.
Gaëlle se lève et va vers eux.
— Pas trop. Je voudrais profiter que vous êtes en forme.
— Pour quoi faire ?
— Tu vas voir. Mettez-vous face à face.
Gaëlle est arrivée à leur hauteur. Les deux garçons ont toujours le sexe raide. Elle leur fait alors prendre une posture avec le bassin en avant et les bras en arrière. Mettant en scène une sorte de duel où les deux garçons utiliseraient leurs braquemarts en guise d’armes. Tout en retournant s’asseoir, elle leur lance une petite phrase innocente.
— Et surtout, gardez bien la pose !
Ce n’est pas forcément évident de rester aussi longtemps en érection quand les seules stimulations érotiques sont la vue de son partenaire et un léger contact entre les deux bites. Au bout de quelques minutes, les deux garçons sentent bien que leurs sexes sont en train de se ramollir. De son côté, Gaëlle n’attendait que cela pour réagir.
— Je vois que vous ne tenez pas la pose. Ça ne va pas.
Les deux garçons prennent alors leur sexe en main et se masturbent pour se remettre en forme. Il ne leur faut pas longtemps pour être à nouveau prêts à être croqués par le crayon de la jeune fille, et ils peuvent reprendre fièrement la pose qui leur a été imposée.
Malheureusement, quelques minutes plus tard, c’est à nouveau la débandade. Les deux garçons se remettent à nouveau à se masturber, mais cela ne satisfait pas Gaëlle.
— Non, on ne va pas y arriver ainsi. Je suis tout le temps interrompue.
Les deux garçons sont désolés.
— Mais on n’y peut rien.
— Ce qui vous manque, c’est une stimulation forte. Et si vous vous masturbiez mutuellement ?
Les deux garçons échangent quelques regards. Elle est certainement au courant de leur relation, Béatrice lui ayant certainement déjà tout raconté. De toute façon, Cédric a déjà pris en main la bite d’Olivier il y a quelques minutes et leur état d’excitation était alors nettement visible. Chacun empoigne alors la bite de l’autre et se met à le branler sans retenue.
Gaëlle apprécie au plus haut point de pouvoir enfin profiter du spectacle de ces deux hommes qui aiment à se donner mutuellement du plaisir. Sa main gauche descend vers son entrejambe, elle commence à se caresser discrètement tout en les regardant faire. L’inspiration créatrice vient alors l’interrompre brusquement dans sa masturbation, l’envie de coucher cette scène sur le papier est plus forte que son envie de se caresser. Elle se saisit d’une nouvelle feuille de papier et se met à crayonner frénétiquement ce qui est offert à sa vue.
— Surtout, ne vous arrêtez pas ! Quel dommage que je n’aie que du papier, ce serait un magnifique sujet de sculpture.
Olivier en est surpris.
— Tu fais aussi de la sculpture ?
— Eh oui !
— Je ne savais pas tout cela. Tu nous as caché tes talents.
Elle leur répond avec un sourire malin au coin des lèvres.
— Vous aussi, vous cachez bien vos talents.
Les deux garçons acquiescent tout en continuant de se masturber mutuellement pour leur plus grand plaisir.
Quelques minutes ont passé, les garçons gémissent de plus en plus sous l’effet de leur branlette réciproque. Cédric est le premier à alerter Gaëlle.
— Je ne vais plus pouvoir tenir la pose bien longtemps.
Olivier confirme.
— Pareil pour moi.
— Tu as fini ton dessin, qu’on puisse arrêter ?
Gaëlle écarte rapidement son carton à dessin et vient jusqu’à ses modèles pour les observer au plus près.
— Non, non. Continuez.
Cédric acquiesce et ne tarde pas à jouir. Le long jet de sperme qui jaillit hors de sa bite va recouvrir la poitrine et le ventre de son ami. Gaëlle se saisit alors du membre de chair et le prend dans sa bouche pour collecter avec avidité et gourmandise les dernières giclées de sperme qui en sortent. C’est alors au tour d’Olivier de laisser éclater sa jouissance. Il n’a même pas le temps de prévenir Gaëlle qu’il a déjà commencé à éjaculer. Outre le haut du corps de son copain, Gaëlle en reçoit également sur la joue. Elle se tourne et termine de recevoir les giclées de jus tiède dans sa bouche. Tout en se masturbant d’une main, avec l’autre, elle prend alternativement les bites des deux garçons dans sa bouche pour achever de les nettoyer. Quant à eux, ils s’amusent à s’étaler sur le corps le sperme qu’ils ont reçu sur le ventre et la poitrine. Gaëlle ne tarde pas à jouir à son tour, laissant échapper un grand cri qui en dit long sur le plaisir qu’elle vient de ressentir.
Épuisée, elle retourne s’asseoir sur le canapé. Les deux garçons viennent se placer à côté d’elle pour admirer les croquis qu’elle vient de réaliser. Ayant fini de ranger ses crayons, elle se relève et enfile son t-shirt, puis sa jupette, prête à partir.
— Bon, il faut que j’y aille.
— Déjà ?
— Il ne faut pas abuser des bonnes choses. Vous êtes de très bons modèles, on pourra refaire des croquis ensemble.
— Et avec Béatrice.
— Bien sûr.
— Bon alors, à bientôt.
— À plus. Et encore merci pour le petit bonus, c’était très bon.
Elle quitte alors l’appartement sans demander son reste. Les deux garçons, toujours perdus dans leurs pensées n’en reviennent toujours pas. Ils restent allongés côte à côte de longues minutes, pensifs, le sperme étalé sur leurs corps et leurs mains commence à sécher lentement. Olivier est le premier à se lever pour aller à la salle de bains.
— Bon, j’en ai marre de coller, je vais prendre une douche.
— Bonne idée, j’y vais aussi.
Cédric referme la cabine de douche derrière lui. Il ne peut s’empêcher de caresser le dos, les épaules et les hanches de son ami tandis que celui-ci est en train de régler la température de l’eau. Olivier se retourne alors, l’échange des caresses entre les deux garçons se fait plus intense. Leurs mains parcourent le corps de l’autre et descendent vers leurs sexes. Ils commencent alors à se masturber mutuellement.
Olivier ressent alors comme un léger malaise.
— C’est terrible. Chaque fois que nous sommes ensemble nous avons des pulsions sexuelles.
— Oui, c’est de pire en pire.
— Ça m’inquiète quand même un peu.
— Disons que c’est une façon de décompresser comme une autre.
— Comme une autre, je ne sais pas. Mais c’est vrai que ça permet d’oublier un peu les examens.
— On s’intéresse aussi aux filles.
— Heureusement, c’est ce qui me rassure.
— Dommage que l’on n’ait pas pu aller plus loin avec Gaëlle.
— Oui, j’ai comme un manque.
— Moi aussi. J’aurais bien voulu la pénétrer, ça m’a manqué.
Cédric demeure figé quelques instants, suite à ce qu’il vient de dire.
— J’ai comme une envie…
— Quoi donc ?
— J’ai envie de te pénétrer.
— Tu veux m’enculer ?
Cédric se sent un peu gêné d’une formulation aussi explicite.
— Euh… Ben… Oui, c’est ça.
Pendant qu’Olivier réfléchit quelque peu à cette proposition saugrenue, son ami commence à regretter d’avoir eu une telle pulsion. Est-ce bien raisonnable ? Va-t-il accepter ou pas ? Il ne va pas tarder à le savoir.
— À bien y réfléchir, je dois avouer que lors de la séance de pose, quand j’étais derrière toi, j’y ai pensé aussi.
— Heureusement que je te tenais par la bite, sinon tu me l’aurais mise dans le cul.
— Quand même pas devant Gaëlle.
— Va donc savoir, ça l’aurait peut-être excitée.
— C’est vrai que, perverse comme elle est…
Les sexes des deux garçons sont en érection depuis déjà quelque temps, ils n’ont pas cessé de se masturber réciproquement. Cédric sent la jouissance approcher.
— Bon alors, qu’est-ce qu’on fait ? Sinon on va se terminer sous la douche.
— Bon, ben je sors.
Olivier quitte alors la douche et se sèche, ce que fait également Cédric. Ils sont aussi fébriles l’un que l’autre, ce qu’ils ont l’intention de faire n’est pas vraiment anodin. Ni l’un ni l’autre ne parle jusqu’à ce qu’ils soient sortis de la salle de bains. Cédric est le premier à reprendre la conversation.
— Bon. Comment on fait ? On serait plus confortables dans un lit.
— Je préférerais être au salon, histoire de regarder une cassette en même temps.
— Drôle d’idée…
— C’est pour penser à autre chose pendant que je vais me faire prendre par-derrière.
— Pourquoi pas. Bon, il faut que je trouve du lubrifiant.
— On n’en a pas.
— Qu’est-ce qu’on peut prendre ? De la crème solaire ?
— Ça devrait faire l’affaire.
— Je vais la chercher, tu n’as qu’à choisir une cassette.
Le temps qu’Olivier choisisse une cassette, l’introduise dans le magnétoscope et la mette en lecture, Cédric est déjà de retour. Il s’avance tranquillement vers son ami tout en enduisant son sexe en érection de crème solaire, ce liquide épais et blanc qui ressemble curieusement au sperme. Olivier sent soudain l’inquiétude monter en lui.
— C’est toi qui commences ?
— J’ai eu l’idée en premier.
— Bien vu !
— Reste calme. Je te sens stressé.
— Comme tu y vas, je me ne suis encore jamais fait enculer.
— Moi non plus. Mais il faut que tu te détendes, sinon ce sera douloureux.
— C’est facile à dire. Tu verras quand tu seras à ma place.
Cédric a disposé une grande serviette sur le canapé pour éviter d’éventuelles taches de crème solaire ou de sperme. Olivier se met alors en position, à quatre pattes sur la serviette, prêt à recevoir en lui la bite de son copain. Cédric s’approche par-derrière et lui verse de la crème solaire dans la raie des fesses, ce qui ne manque pas de le surprendre.
— Eh, c’est froid !
— T’inquiète pas, bientôt tu vas avoir bien chaud.
— Très drôle !
Cédric a déjà commencé à doucement faire le tour de l’anus de son ami du bout de son doigt pendant qu’il discutait. Il franchit une étape supplémentaire en l’introduisant à l’intérieur. Grassement enduite de crème solaire, la première phalange de son index y entre assez facilement. Il le retire et le remet à nouveau, tout va bien, il passe alors au pouce. C’est un peu plus difficile, mais il finit quand même par entrer.
— Ça va ?
— Oui, tu peux continuer.
Olivier a judicieusement choisi un film avec une scène de sodomie pour mettre l’ambiance. La différence notable étant que sur la cassette, il s’agit d’un rapport entre un homme et une femme. Cédric s’efforce malgré tout de suivre la démarche présentée sur l’écran. Son copain étant prêt à le recevoir en lui, il présente alors sa bite toute raide face à l’anus de celui-ci. Une dernière dose de crème solaire et il commence à mettre la pression. Il lui ne faut que quelques dizaines de secondes pour introduire son gland dans le petit trou de son copain. Le plus dur a été fait.
— Ça va toujours ?
— Oui.
Cédric se doute que le premier aller-retour sera le plus difficile, il s’efforce de le faire le plus lentement possible. Une fois celui-ci réalisé, il recommence un peu plus vite, et encore plus vite, jusqu’à atteindre la cadence habituelle.
Tandis qu’il a saisi con copain par les hanches pour mieux le pénétrer, Cédric s’enquiert à nouveau de son confort.
— Alors ? Comment c’est ?
— Bof, ce n’est pas terrible.
— Ça te fait mal ?
— Non, mais je ne ressens aucun plaisir particulier.
— Dommage pour toi, car pour ma part, c’est super. D’ailleurs, tu vas t’en rendre comte.
En effet, c’est à ce moment-là que Cédric se met à éjaculer dans le cul de son copain. De grands spasmes l’agitent tandis qu’il continue à secouer Olivier d’avant en arrière. Quelques secondes plus tard, Cédric a fini de jouir. Il relâche son étreinte, se retire se son copain et s’affale sur le canapé.
— Pff ! Qu’est-ce que c’était bon !
— Tant mieux pour toi, moi je n’ai rien senti d’agréable. Bon. À mon tour, maintenant.
— Eh oui, il faut bien que j’y passe, moi aussi.
Tout en discutant, Olivier s’est essuyé les fesses, desquelles coulait un mélange poisseux de crème solaire et de sperme. Son sexe est toujours raide, ce que remarque immédiatement Cédric.
— Dis donc, ça te fait bander quand tu te fais enculer ?
— J’étais déjà en érection avant et tu as été plutôt rapide.
— Ça tombe bien, je n’aurai pas à attendre pour me faire prendre par derrière.
— C’est vrai, ça. Mets-toi donc en position.
Cédric obtempère en se plaçant à son tour sur le canapé, prêt à se faire défoncer l’anus. Olivier se place derrière lui, faisant à son tour couler à foison la crème solaire sur sa bite et sur le trou du cul de son copain. Le premier doigt n’est pas difficile à insérer, passer au pouce n’est guère plus difficile. Olivier est presque surpris d’y parvenir si facilement.
— Dis donc, tu t’es déjà introduit des trucs dans le cul ?
— Non. Pourquoi ?
— Parce que ça rentre tout seul.
— Quand même pas, tu exagères.
— Mais si, tu vas voir, j’essaye avec ma bite.
Olivier présente alors son sexe face au petit trou de son copain, et là encore l’entrée y semble incroyablement aisée. Il ne tarde pas à le pénétrer à fond et commence immédiatement à effectuer des allers-retours tout en commentant à sa juste valeur cette performance inattendue.
— Franchement, ça a été super-facile de te pénétrer.
— C’est vrai, je l’admets. Peut-être parce que je suis plus détendu que toi. Je viens juste de jouir.
— En effet, c’est peut-être pour cela.
— Pour en être sûr, la prochaine fois, c’est toi qui commenceras.
— Tu penses déjà à la prochaine fois ? C’est que tu apprécies, alors ?
— Euh… Tout de suite les grands mots.
— En tout cas, tu ne te plains pas.
— Oui, ça pourrait être pire.
— Profites-en bien, ça ne va pas durer.
En effet, quelques instants plus tard Olivier décharge dans son copain, celui-ci sentant bien les jets de sperme lui remplir le trou du cul. Olivier ayant fini de jouir, il se retire tandis que Cédric s’essuie les fesses à son tour.
Épuisés, les deux garçons restent assis côte à côte sur le canapé, les yeux dans le vide. Le film porno, qui continue de passer imperturbablement sur l’écran de la télévision, parvient à peine à capter leur attention. Ils sont en train de réaliser qu’ils viennent de franchir un nouveau cap. Était-ce bien nécessaire ?
Olivier est le premier à reprendre ses esprits.
— Alors tu as aimé ?
— Oui, une bonne pénétration, il n’y a que ça de vrai.
— Je ne parlais pas de ça, mais de quand tu t’es fait enculer.
— Toujours les grands mots. Disons que ça aurait pu être plus désagréable. Et toi ?
— Je n’ai pas eu beaucoup de sensations quand tu m’as pénétré. Mais au moins, ça ne m’a pas fait mal.
— C’est l’essentiel, comme ça je pourrai recommencer.
— Ah, tu vois, toi aussi tu penses déjà à la prochaine fois.
— Oui. Mais le plus important, c’est quand même les révisions.
— Bien sûr. Mais ça permet d’évacuer le stress des examens. Et ça aussi, c’est important.
Cédric lui répond sur le ton de la plaisanterie.
— Oui, mais maintenant on est deux enculés !
— C’est vrai. Mais du moment que ça reste entre nous.
— Déjà que Béatrice et Gaëlle savent qu’on est bi. C’est bien assez.
6. Grand air
Une semaine est passée et les examens ont commencé. Olivier et Cédric savent que samedi prochain sera une grande journée. Ils ont accepté de participer à une nouvelle séance de pose avec les deux filles. Ils se doutent que cela risque de devenir très chaud. D’ailleurs, en matière de chaleur, c’est de pire en pire. Les deux garçons ont révisé dur toute la matinée et, comme à leur habitude, ils sont restés nus. Peut-être la meilleure façon de supporter une telle température…
L’heure du repas finit par arriver. Toujours aussi oppressés par la chaleur, ils restent nus pour manger. Arrivés à la fin du repas, ce n’est pas le café qui va les rafraîchir. En l’absence de climatisation, l’air devient irrespirable dans ce grand bâtiment où aucun courant d’air ne circule.
Être nu n’est plus suffisant pour évacuer la chaleur et ils commencent réellement à en avoir marre, ce que fait remarquer Cédric.
— Il fait vraiment trop chaud pour travailler. Je préférerais aller me baigner. On va à la piscine ?
— Il y a mieux, je connais une petite baignade au bord d’un lac, pas très loin.
— Tel que je te connais, je parie que c’est naturiste.
— Évidemment, de toute façon, je n’ai pas de maillot de bain. Ça te gêne ?
— Je ne sais pas. Je n’ai jamais essayé en pleine nature. Mais je pense que ça ira…
Cédric s’interrompt et demeure pensif.
— Mais il y a un problème…
— Lequel ?
— On n’a pas de voiture. On fait comment, pour y aller, à ton lac ?
— C’est vrai… Comment faire ? Gaëlle a une voiture… Tu penses qu’elle voudrait venir ?
— On n’a qu’à l’appeler, et Béatrice aussi.
— Ça, c’est une bonne idée !
Cédric décroche le téléphone et compose le numéro de Gaëlle, mais personne ne répond. Il décide alors d’appeler Béatrice. Cette fois-ci on décroche à l’autre bout de la ligne.
— Allô Béatrice ? C’est Cédric ! Ça va ?… Oui… Je voulais vous proposer à Gaëlle et toi une petite sortie cet après-midi… Ah bon ?… D’accord… Je comprends… Tant pis, ce sera pour une autre fois… Salut.
Cédric raccroche, il a l’air assez déçu. Olivier comprend que la sortie se présente mal.
— Alors ?
— Elle révise ses maths. Et de toute façon, Gaëlle est en TP cet après-midi, donc on ne pourra pas y aller en voiture.
— Zut ! Je suis déçu. Je me réjouissais déjà d’aller me baigner.
— On ne peut pas y aller en stop ?
— Quelle galère ! On a être obligés de changer deux à trois fois de véhicule pour y arriver. Le temps d’y être, il sera déjà l’heure de repartir.
— Alors, il n’y a plus que la piscine.
— Mais je n’ai pas de maillot !
— Ah oui, c’est vrai !
La sonnette de la porte d’entrée se fait alors entendre. Olivier se lève et crie en même temps.
— Qui c’est ?
Derrière la porte, la voix du pénible de service se fait entendre.
— C’est Brice.
Olivier stoppe, se retourne vers Cédric et parle à voix basse.
— Encore lui ! Qu’est-ce qu’il veut cette fois-ci ?
— Une petite pipe, peut-être ?
— Très drôle !
Les deux garçons filent en vitesse dans leurs chambres pour enfiler rapidement un short. Une fois ceci fait, Olivier va à la porte et fait entrer Brice.
— Salut Brice, qu’est-ce qui t’amène ?
— Je cherchais Gaëlle. Elle n’est pas chez vous ?
— Tu ne pourrais pas l’appeler plutôt que de venir ici ?
— Elle n’est pas chez elle, je pensais qu’elle était ici.
— Ben non. Elle a un cours. Elle est en TP.
— Dommage, je voulais lui proposer une petite sortie. Béatrice aussi est occupée ?
— Oui, elle révise. Mais de toute façon, Béatrice n’a pas de voiture.
— Ce n’est pas grave. Moi, j’en ai une.
Olivier saisit l’occasion au vol.
— Nous aussi, on voulait sortir cet après-midi, on peut partir ensemble.
— Ce n’est pas avec vous que j’avais envie de sortir.
— Je m’en doute bien, mais Béatrice et Gaëlle sont occupées.
— Eh bien tant pis. Ce sera pour une autre fois.
— Tu ne veux pas nous emmener ?
— Non.
— Soit, mais tu sais, je connais bien Béatrice et Gaëlle. Quand elles sauront que tu n’as pas voulu nous rendre service, elles ne voudront plus aller avec toi.
— Tu leur dirais ?
— Je ne vais pas me gêner.
— Bon… Et où voulez-vous aller ?
— À dix kilomètres d’ici, vers l’ouest. Pour faire une petite promenade à pied.
— Pourquoi pas…
— OK, alors on va se changer pour y aller.
Olivier et Cédric filent dans leurs chambres, le temps d’enfiler un t-shirt et de mettre des serviettes de plage et une bouteille d’eau dans un sac. Cédric en profite pour glisser quelques mots à son copain.
— Tu aurais peut-être dû lui dire la vérité ?
— Tu crois ? Je pense qu’il n’aurait pas voulu nous emmener.
— On verra bien sa réaction sur place.
— Ce sera une surprise pour lui, la plage n’est pas signalée.
Les trois garçons ne tardent pas à quitter l’appartement, Olivier et Cédric craignant que Brice change d’avis. Olivier guide alors Brice tout au long du parcours. Après un petit quart d’heure de route, ils arrivent à destination. Quelques voitures sont garées sur le parking et plusieurs baigneurs, hommes, femmes, enfants, tous en maillot, sont allongés ou en train de se baigner sur la petite plage attenante. Olivier, qui connaît bien les lieux, s’engage sans hésiter sur une piste cyclable qui part sur la gauche de la plage et semble faire le tour du lac. Cédric et Brice le suivent sans discuter. Ils longent alors le lac pendant quelques minutes, le sentier étant toujours à quelques dizaines de mètres de la rive. Olivier quitte alors la piste et emprunte un petit sentier qui bifurque vers le lac. Brice est intrigué, mais il continue de les suivre quand même.
C’est ainsi qu’ils arrivent sur une autre plage. Celle-ci est formée d’une mince bande de sable, juste de quoi poser une serviette. L’endroit est quasiment désert, seul un couple est déjà installé au loin sur la droite. Ils sont allongés tous les deux, et malgré la distance on peut deviner qu’ils ne portent pas de maillots de bain. Cédric s’en rend compte, ce qui n’est pas le cas de Brice, mais ce dernier ne sait pas qu’il a été amené sur une page naturiste. Olivier prend la direction opposée au couple pour être plus tranquille et va jusqu’au bout de la bande de sable, suivi par ses deux acolytes.
Olivier semble connaître l’endroit comme sa poche car il finit par atteindre un emplacement où la plage est plus large. Les genets, situés derrière eux, les protègent du regard de ceux qui empruntent le sentier qu’ils ont quitté et qui passe un peu plus haut. Olivier pose alors son sac et commence à en sortir une serviette de plage, Cédric aussi. Quant à Brice, il se demande ce qui se passe.
— Qu’est-ce que vous faites ?
Olivier a préparé ses réponses pendant qu’il marchait.
— On va faire une petite pause.
— Mais on vient juste de partir !
Il lui répond tout en ôtant son t-shirt.
— C’est vrai, mais ici, on peut se baigner.
— Mais je n’ai pas pris de maillot de bain !
La réponse d’Olivier vient alors qu’il baisse son short sous les yeux ébahis de Brice.
— Moi non plus !
Pendant ce temps, Cédric a fait de même. Les deux garçons sont alors nus face à Brice, sans gêne aucune. Ils sont tous les deux si semblables : même corpulence, même coiffure, même épilation intégrale du sexe. D’ailleurs, ce dernier point ne manque pas de surprendre Brice, qui est en définitive bien plus gêné qu’eux. Sa première remarque laisse d’ailleurs bien transparaître son trouble.
— Vous comptez rester tout nus ?
Olivier lui répond tout naturellement.
— Ben oui. Je pratique le naturisme.
Brice interroge alors Cédric.
— Et toi aussi ?
— Pas encore. Mais j’ai envie d’essayer, par curiosité.
Une sensation désagréable parcourt Brice, il se sent piégé.
— Mais moi, je n’ai pas envie de me mettre nu.
Olivier lui répond nonchalamment.
— Personne ne t’oblige. Tu peux rester en maillot de bain.
— Je n’en ai pas pris. Tu aurais pu me prévenir.
— Tu n’as qu’à rester en slip.
— C’est naze, alors que j’ai des super-maillots de bain chez moi.
— Eh bien, fais comme nous, mets-toi à poil. De toute façon, j’ai déjà vu ta bite de près.
— Ce n’est pas pareil, ici il y a du monde.
Les deux garçons se sont allongés côte à côte. Olivier a sorti une troisième serviette qu’il étend à côté de lui. Placés sur le dos, ils exhibent sans pudeur leurs corps imberbes aux yeux de leur camarade qui commence à se sentir, bien malgré lui, de plus en plus embarrassé. Olivier le sait et il en profite pour insister encore un peu.
— Allez, laisse-toi aller. Mets-toi à l’aise.
— Pas question !
— Alors assieds-toi au moins. Tu ne vas pas rester planté debout à nous regarder.
Brice ne trouve rien à répondre à cela. Toujours à côté d’eux, il ne sait pas si s’asseoir est une bonne idée. Il ne peut s’empêcher de les regarder, la vue de leurs sexes lisses commence à le fasciner malgré lui. C’est plus fort que lui, il faut qu’il en parle.
— Décidément, vous n’arrêtez pas de me surprendre.
Olivier prend tout naturellement un air étonné.
— Et pourquoi ?
— Vous faites pareil. Vous ne portez pas de slip, vous vous épilez.
— Si on n’a pas de sous-vêtements, c’est qu’on a juste eu le temps d’enfiler un short, quand tu as sonné à la porte.
Brice réfléchit un bref instant.
— Donc, vous étiez nus avant que j’arrive.
— Ben oui.
— Vous êtes vraiment très intimes.
— Disons qu’on ne se prend pas la tête.
— Je dirais plutôt que vous êtes deux pédés, d’ailleurs tu m’as déjà sucé.
— Sous la contrainte.
— Tu ne t’es pas trop fait prier. De toute façon, se raser le sexe, c’est un truc de tapette, ce n’est pas viril.
— La virilité, c’est dans la tête qu’elle est, pas dans les poils.
Cédric donne son point de vue.
— C’est un truc de macho, la virilité. Ça plaît peut-être à certaines filles, mais il y en a d’autres qui préfèrent les mecs qui s’épilent.
Brice est étonné.
— Parce que tu sors avec des filles, toi ?
— Et pourquoi pas ?
— Lesquelles ?
— De quoi je me mêle ?
Brice est complètement perturbé, il ne sait plus quoi dire et reste debout les bras ballants. Olivier décide alors d’aller plus loin et pour cela, il se tourne vers son ami, allongé à côté de lui.
— Alors Cédric, comment ça va ?
— Ça va bien.
— Pas trop gêné ?
— Non, je me sens bien, malgré que Brice n’arrête pas de nous mater.
Ce dernier s’indigne.
— Ce n’est même pas vrai !
Olivier se veut rassurant envers Brice, même si c’est pour mieux le déstabiliser.
— Ce n’est pas grave. Tu peux nous regarder, si ça te fait plaisir. Nous, nous allons faire comme si tu n’étais pas là.
Il ouvre alors le sac de plage qu’il a emporté et en sort un flacon de crème solaire. Après l’avoir débouché, il en verse dans le creux de sa main et plutôt que de se l’étaler sur le corps, il s’adresse à Cédric.
— Le soleil tape fort cet après-midi. Tu veux de la crème solaire ?
Même si pendant un bref instant, son ami semble surpris de cette proposition, il comprend vite que cela est aussi destiné à mettre Brice encore plus mal à l’aise. Cédric accepte donc de bonne grâce, Olivier commençant à l’enduire de crème avec douceur. Après s’être occupé des épaules et du torse de son ami, il descend vers le ventre, continuant à étaler consciencieusement l’huile solaire. Ses mains se dirigent maintenant vers le bas ventre de Cédric. Sans hésiter, il se met à enduire de crème le sexe de son copain. Ses mouvements se font plus lents, Olivier sent que la verge de Cédric commence à se raidir tandis que la sienne grossit également. Il voudrait bien savoir si Brice est également excité, mais ce n’est pas possible puisqu’il ne s’est pas déshabillé.
Cédric, qui se laisse faire, prend tout naturellement en main la bite de son ami tandis que celui-ci commence à le masturber délicatement. Les deux garçons se retrouvent rapidement en érection sous le regard ébahi de leur camarade de classe. Olivier tourne alors la tête vers celui-ci et peut constater son état de stupéfaction, son visage est devenu tout rouge. Il en profite pour le défier encore un peu plus.
— Allez ! Fais comme nous, mets-toi à l’aise.
Mais Brice ne répond rien. Sans attendre, les deux garçons décident de franchir un cap supplémentaire, ils se placent tête-bêche et se mettent à se sucer mutuellement sous le regard ébahi de Brice. Chacun lèche et avale bien consciencieusement la bite toute raide de l’autre. Leur copain, probablement paralysé par la gêne, ne parvient pas à détourner son regard, ni à s’éloigner. En fait, et c’est plus fort que lui, il ne peut s’empêcher de les regarder faire. Le pire, c’est qu’il se rend compte que l’excitation est en train de progressivement le gagner. Son sexe est en train de gonfler à l’intérieur de son slip, il le sent bien. Des picotements lui parcourent le bas-ventre. Quelle sensation contradictoire, le spectacle auquel il assiste lui semble répugnant et pourtant il commence à ressentir du plaisir à le regarder.
L’angoisse continue de le gagner tandis que ses deux camarades redoublent d’ardeur devant lui. Que faire ? Rester là ou fuir ? Ses deux copains ne cessent de se pomper mutuellement, se léchant les couilles, avalant la bite de l’autre au plus profond de sa gorge. À bien y réfléchir, c’est exactement ce que lui a fait Olivier quelques jours auparavant. Pourquoi lui a-t-il fait ce chantage ? C’était vraiment une idée incongrue. Maintenant qu’il y repense, il s’est fait sucer par un mec et il a trouvé cela bon. Et maintenant, il voit ce même mec en sucer un autre et vice-versa, et ça ne le laisse pas indifférent. Pourquoi est-ce que cela ne serait pas tout aussi bon ? Et ce, même si l’idée de pratiquer une fellation le dégoûte complètement.
Ces pensées obsédantes et contradictoires sont brutalement interrompues par les cris de jouissance des deux garçons. Ils doivent être habitués l’un à l’autre, se dit Brice, car ils ont réussi à jouir presque en même temps. La vue de ce spectacle le dégoûte à nouveau, ils sont en train de s’éjaculer dans la bouche. Beurk ! Ils doivent aussi en avoir avalé même s’ils en recrachent une partie. Le spectacle de la semaine dernière lui revient à l’esprit, Olivier face à lui, la bouche pleine de sperme. Son propre sperme dans la bouche de son camarade, il y en avait tellement que ça lui coulait au coin des lèvres. C’est qu’il avait joui fort pour éjaculer autant. Et s’il avait joui aussi fort, c’est qu’il avait trouvé ça bon. Quelle horreur !
Après plusieurs jets, dont une partie leur arrive sur le visage, les deux garçons se séparent. Ils s’essuient la bouche et avalent une grande gorgée d’eau pour tenter de faire passer le goût du sperme. Épuisés, ils s’allongent à nouveau sur leurs serviettes. Cédric a repris sa place, tandis qu’Olivier s’est déplacé de telle façon que la place libre soit maintenant située entre eux.
Brice n’ose toujours pas s’asseoir ou se déshabiller, par contre la bosse dans son pantalon est devenue nettement visible. Olivier s’en rend facilement compte et le fait remarquer.
— Alors tu t’installes avec nous, maintenant ?
— Non. Je n’ai pas envie.
— Pourtant, à voir comment ton pantalon est déformé, tu dois être pas mal excité.
Brice constate alors la proéminence provoquée par son sexe.
— Je n’y suis pour rien.
— En tout cas, c’est bien la preuve que ça t’a excité. Allez, mets-toi à poil. Tu n’as pas à avoir honte, je sais que tu as une grosse bite, mais Cédric ne l’a pas vue, lui.
Brice déboutonne alors sa chemise, cela semble bien parti. Après l’avoir ôtée, il retire son pantalon, son slip est considérablement déformé par son érection, preuve de la taille imposante de son sexe. Pour finir, il retire enfin le sous-vêtement qui cachait encore son intimité. Sa grosse bite se redresse alors brutalement, elle est déjà totalement en érection. Ne cherchant plus trop à réfléchir, Brice vient s’allonger entre ses deux copains. Après tout, il ne risque plus d’avoir à les sucer, ils viennent déjà de jouir. À moins qu’ils ne retrouvent rapidement la forme ?
Accoudé sur le côté, Cédric ne peut s’empêcher d’admirer l’énorme membre de chair dont Brice est doté. Celui-ci fait près de 24 centimètres tandis que la sienne, d’une taille tout à fait moyenne, fait 8 centimètres de moins. Il ne s’empêcher de laisser échapper un commentaire admiratif.
— Quelle belle bite ! Je voudrais bien en avoir une comme cela.
Olivier, de l’autre côté en profite pour blaguer.
— Mais tu peux en avoir une comme cela… Dans la bouche !
— Oui, c’est vrai. N’empêche que l’on prend goût à lécher un sexe épilé. Pourquoi est-ce que tu ne te rases pas le sexe ?
Brice réagit.
— Quelle idée ! Pour quoi faire ?
— Parce que c’est plus agréable à lécher, que tu as plus de sensations, que ça met la bite en valeur. Et la tienne, elle serait magnifique.
— Elle est déjà très bien comme ça !
Sans discuter plus, Cédric s’avance vers le sexe de Brice et commence à lentement lui lécher la verge sur toute sa longueur. Brice se laisse faire tandis que la langue de son ami le parcourt. Olivier s’avance à son tour et se met à le lécher aussi, tandis que Cédric, arrivé jusqu’au gland, le suce, puis l’avale. Les deux garçons choisissent alors de sucer la bite de Brice en alternance. Cédric profite d’un instant où il n’a pas le sexe de son copain dans sa bouche pour insister encore.
— N’empêche que si tu n’avais pas tant de poils sur le sexe, je t’aurais bien léché les couilles. Mais là, ça ne donne pas envie.
Brice ne répond pas à cela, il est pleinement concentré sur le plaisir qu’il est en train de recevoir. Le monde qui l’entoure ne lui importe plus. Il est à poil sur la plage en train de se faire sucer par deux mecs et c’est bon, c’est l’essentiel.
Le petit 69 entre Olivier et Cédric a dû bien l’exciter, car il ne tarde pas à jouir. Les tressautements de son sexe laissent deviner l’imminence de son plaisir final. Cédric le devine mais il choisit malgré tout de conserver la bite de Brice dans sa bouche, recevant alors de grands jets de sperme dans sa bouche, mais aussi sur le visage et même dans les cheveux. La jouissance de Brice a été aussi intense que la semaine dernière, lorsque Olivier l’avait sucé. Ce dernier n’a rien manqué du spectacle, il se permet même une réflexion.
— Chacun son tour.
Cédric laisse échapper un sourire même si le sperme s’écoule à la commissure de ses lèvres. Il se retourne et recrache dans l’herbe tout ce qui lui reste dans la bouche, ce qui lui permet de pouvoir enfin répondre.
— Je l’ai bien cherché, je voulais goûter à cette bite jusqu’au bout. Tu me passes l’eau ?
Olivier lui tend la bouteille, Cédric la prend et se rince la bouche.
— La fellation, ça va, mais le goût du sperme, je n’aime pas trop.
Brice se saisit de la bouteille et en boit une rasade pour se rafraîchir. Une sensation de dégoût le gagne lorsqu’il a terminé.
— Beuh ! Il y a comme un goût de sperme.
Cédric sourit.
— C’est un peu normal, avec ce que nous avons reçu dans la bouche, il faut bien qu’il en reste un peu sur la bouteille. Bienvenue au club.
— Ce n’est pas la première fois, tu oublies le coup du sirop d’orgeat.
— C’est vrai, excuse-moi.
Épuisés, mais heureux, les trois garçons s’assoupissent au soleil. C’est un cri soudain qui sort brutalement Brice de sa torpeur. Il connaît cette voix. Il se redresse rapidement et parcourt les alentours d’un regard inquiet. C’est bien ce qu’il craignait. À quelques dizaines de mètres de là, une jeune fille vient de buter dans une souche cachée dans les herbes. Ses deux camarades n’ont pas le temps de lui demander ce qui se passe qu’il leur donne la réponse.
— Bon sang ! Ma sœur !
Il ne manquait plus que cela. Abandonnant ses camarades, Brice prend ses vêtements avec lui et file se cacher derrière un buisson proche.
Pendant ce temps, la sœur de Brice a repris sa marche jusqu’au bord du lac. Elle pose alors son sac de plage et retire son petit haut à bretelles, libérant ainsi sa poitrine, car elle ne porte pas de soutien-gorge. Continuant sur sa lancée, elle retire également sa jupe, dévoilant ainsi son corps entièrement nu. Cette salope ne porte même pas de culotte. C’est ce que pense Brice, qui a pu s’en rendre compte depuis son buisson. Après avoir rangé ses vêtements dans son sac, elle se met à parcourir lentement la mince bande de sable qui matérialise la plage en direction des garçons. Sa paire de lunettes de soleil demeurant le dernier rempart à sa nudité. Elle est probablement à la recherche d’un emplacement tranquille pour s’installer.
Olivier et Cédric la regardent faire, intéressés. La jeune fille est intégralement bronzée. Sa peau, sans la moindre trace de maillot, est d’une belle couleur ambrée. Cela doit faire quelque temps qu’elle profite du soleil et qu’elle fait du naturisme ! Plus elle se rapproche d’eux et mieux ils parviennent à l’observer. Sportive, son corps semble issu d’un magazine de mode. Son pubis est presque entièrement épilé, elle n’y a laissé qu’une mince bande de poils sur le mont de Vénus, des poils châtain assortis à ses cheveux mi-longs. En dessous de ce rectangle de toison pubienne, on peut découvrir les lèvres de son sexe, ce qui n’est pas sans exciter encore un peu plus les deux garçons, à tel point qu’ils en auraient presque à nouveau une érection. Heureusement pour eux, ils ont éjaculé il y a peu de temps, cela les rend plus calmes. Quant à Brice, toujours dans son buisson, il n’en revient pas que sa sœur ait un comportement aussi désinvolte.
Encore quelques mètres, elle finit par arriver à la hauteur de Cédric et Olivier. Les deux copains, toujours allongés sur le dos, donnent l’impression d’exhiber leurs corps de jeunes hommes et leurs sexes imberbes au regard de la jeune fille. Même si ses lunettes de soleil ne leur permettent pas de savoir si elle les regarde, elle a néanmoins tourné légèrement la tête dans leur direction. Ils se doutent bien qu’elle ne se prive pas de profiter de la vue de leurs corps tout en passant nonchalamment devant eux. Encore quelques pas et elle laisse chuter son sac de plage dans le sable. Elle n’est qu’à quelques mètres d’eux. Sans plus attendre, elle s’élance dans l’eau et dès qu’elle a suffisamment de profondeur, plonge dans les flots calmes du lac.
Tandis qu’elle profite pleinement de ce bain rafraîchissant, son frère termine de se rhabiller discrètement. Il ne sait pas exactement quoi faire. Il ne peut pas retourner à découvert dire à ses camarades qu’il souhaite partir. Pour l’instant, il préfère attendre et observer. Ce sera une excellente façon d’en savoir un peu plus sur sa sœur, car il ne l’imaginait vraiment pas comme cela.
Allongés sur leurs serviettes de plage, Olivier et Cédric s’interrogent.
— Elle a l’air drôlement chaude, la sœur de Brice.
— Oui. Quand on connaît un peu son frère, on n’imagine pas qu’elle soit comme cela.
— On va dans l’eau avec elle ?
— Je ne sais pas comment l’aborder. En plus, l’eau est froide, ça va nous faire rétrécir la bite, on aura l’air ridicules.
— Ce n’est pas grave, c’est naturel.
— Et puis, il y a Brice qui nous observe.
— Justement. Raison de plus pour aller draguer sa sœur.
— Trop tard. Elle sort de l’eau.
En effet, ils n’ont plus le temps de trouver comment faire connaissance, elle vient de reprendre pied sur la berge et retourne à son sac de plage. Après l’avoir ouvert et avoir brièvement inspecté son contenu, elle se relève et se dirige nonchalamment vers les garçons.
— Excusez-moi. Je viens de me rendre compte que j’ai oublié de prendre une serviette, vous n’en auriez pas une à me prêter ?
L’occasion est trop bonne. Est-ce vrai, ou n’a-t-elle trouvé que cela pour faire connaissance ? Qu’importe. C’est l’occasion rêvée et Olivier est bien décidé à ne pas laisser passer sa chance.
— Ça tombe bien, j’avais pris trois serviettes de plage. Celle du milieu est libre.
Après l’avoir remercié, elle se saisit de la serviette et s’essuie langoureusement sous le regard béat des deux garçons qui sentent leurs sexes gonfler de plus en plus. Une fois qu’elle a terminé, elle retourne chercher son sac de plage qu’elle avait laissé à l’écart. Pendant ce temps, ils s’interrogent du regard. Leurs yeux brillent, chacun regarde la bite de l’autre, ce qui leur permet de constater qu’ils sont aussi excités l’un que l’autre, le sexe raidi, à la limite de l’érection.
De retour parmi eux, elle remet la serviette en place, ne semblant pas prêter attention à l’augmentation de la taille de leurs sexes.
— En fait, c’est bête, mais du coup, je n’ai même pas de serviette pour m’allonger.
Olivier répond au quart de tour, il sent que c’est bien parti.
— Ce n’est pas grave, on a de la place pour trois.
— Je peux m’installer avec vous ?
Les deux garçons répondent alors en cœur.
— Bien sûr !
Suivent alors quelques présentations d’usage.
— Je m’appelle Anne, et vous ?
En réponse, les deux garçons bafouillent leurs prénoms respectifs.
Après s’être allongée sur le ventre, elle sort de son sac un flacon de crème solaire, ce qui est évidemment pour elle l’occasion de demander de l’aide aux deux garçons. Ceux-ci ne se font pas prier. Tandis qu’Olivier fait couler de la crème dans le dos de la jeune fille, Cédric commence à l’étaler. Ils se répartissent alors les caresses, commençant par le dos et le cou, ils descendent ensuite vers les fesses avant de finir par les jambes. Suite à cela, leurs sexes se sont redressés malgré eux. L’érection n’est pas facile à cacher, mais est-ce bien nécessaire. D’ailleurs, grande est la tentation de laisser glisser leurs doigts entre les cuisses de la sœur de Brice, à la recherche d’un contact plus intime, mais ils n’osent pas encore.
Et c’est encore elle qui prend les devants en se retournant. Elle leur offre ainsi l’occasion de faire durer le plaisir. Présentant alors son ventre, ses seins et son sexe aux yeux émoustillés des deux garçons. Elle ne peut s’empêcher de les provoquer un peu tout en admirant leurs sexes bien raides.
— Allez, ce n’est pas fini. Il y a encore tout un côté à faire.
Olivier et Cédric reprennent alors leur agréable occupation. Après avoir fait couler de la crème sur le ventre, ils commencent par l’étaler sans oser aller plus bas ou plus haut. Ils en font ensuite couler sur les seins et se mettent à l’étaler. Ses tétons sont durs tandis que leurs sexes sont totalement en érection. Anne ne se gêne pas pour les observer à tour de rôle. Abandonnant la poitrine à grand regret, ils passent ensuite aux pieds et se mettent progressivement à remonter vers le haut, s’approchant de plus en plus de l’objet de leurs désirs.
Comme une invitation au plaisir, elle écarte alors légèrement ses jambes, dévoilant un peu plus ses lèvres intimes au regard avide des deux garçons. Prenant ceci pour un encouragement, ils font venir leurs doigts encore plus près, longent les lèvres en les caressant légèrement, parcourent le mont de Vénus en faisant le tour du petit rectangle de toison pubienne. Ils redescendent à nouveau, parcourent à nouveau les lèvres, mais avec plus d’insistance. Pendant ce temps, Anne prend dans ses mains les sexes en érection des deux garçons. En réponse, ceux-ci introduisent enfin leurs doigts dans la fente humide de la jeune fille qui ne peut s’empêcher de laisser échapper un gémissement de plaisir. Gémissement qui pourrait fort bien être interprété comme la fin d’une attente insoutenable. Progressivement le rythme s’accélère, les caresses se muent en masturbations mutuelles de plus en plus frénétiques.
D’où il est placé, Brice ne parvient pas à voir grand-chose. Par contre, lorsque sa sœur se relève et prend Olivier dans sa bouche, le spectacle lui est parfaitement visible. Déjà assez choqué par la scène, il l’est encore plus lorsque peu de temps après, elle délaisse la bite du premier pour se mettre à sucer le second. Après quelques allers-retours entre les deux membres, elle fouille dans son sac de plage et en sort des préservatifs. Elle en donne alors un à Cédric, puis reprend sa fellation sur Olivier. Une fois qu’il a fini d’enfiler la capote, il vient se placer derrière Anne et commence à la pénétrer en levrette.
Brice est stupéfait et dégoûté. Subjugué, il ne peut malgré tout détourner son regard de ce spectacle qui le captive autant qu’il l’écœure. À peine a-t-il le temps de s’habituer à ce qu’il voit que sa sœur sort un nouveau préservatif et l’enfile sur la bite d’Olivier. Elle le fait alors s’allonger et vient s’empaler dessus, invitant ensuite Cédric à se joindre à eux en la prenant simultanément par le petit trou.
Cette salope n’en a donc jamais assez ? C’est ce que se dit Brice tout continuant de les regarder faire. C’est incroyable à quel point elle aime le sexe, elle qui a l’air si sérieuse devant ses parents. En fait, c’est une vraie sainte nitouche. De plus en plus écœuré, il partirait volontiers, mais d’où il est placé, sa sœur le verrait passer. Il doit donc rester en place et continuer à assister à cette répugnante orgie de sexe. Quand les deux garçons annoncent à Anne qu’ils sont sur le point de jouir, elle leur fait retirer les capotes et se place face à eux tandis qu’ils se masturbent. Ils ne tardent pas à jouir, éjaculant à tour de rôle dans sa bouche, sur son visage et sur sa poitrine. Épuisé, chacun reprend rapidement sa place.
Reconnaissante du plaisir qu’ils viennent de lui prodiguer, elle embrasse les deux garçons l’un après l’autre sans prendre le temps de se nettoyer. De longs baisers langoureux au cours desquels elle leur fait partager malgré eux le sperme qui lui recouvre le visage. Aucun des deux n’y prête attention, ce qui ne manque pas de la surprendre.
— C’est la première fois que je vois des mecs qui ne font pas de manières pour m’embrasser alors que j’ai encore du sperme dans la bouche et sur le visage.
Olivier lui répond, décontracté.
— Bof. Tu sais, c’est la moindre des choses.
— Mais tu as aussi goûté au sperme de ton copain.
— Ce n’est pas grave.
— Je vois, tu as l’habitude.
Olivier ne lui répond pas, ce qui rend Anne pensive, l’occasion de réaliser un vieux fantasme se présente peut-être à elle.
— Dites, j’ai une faveur à vous demander.
Olivier s’inquiète.
— Quoi donc ?
— J’ai toujours rêvé de voir deux hommes en train de se sucer.
Cédric s’insurge.
— Encore ? Mais qu’est-ce qu’elles ont toutes ?
Olivier reprend.
— C’est vrai, ça. Tu es la deuxième en quelques jours. C’est une idée fixe, ou quoi ?
Anne reprend.
— Et vous l’avez fait ?
Olivier regarde son copain, il attend un accord de sa part.
— Ben… Oui. Mais on vient juste de jouir. Donc, on ne peut plus.
Anne prend un air attristé.
— Allez. Soyez sympas. Juste quelques coups de langue pour me faire plaisir.
Olivier s’approche de Cédric pour lui glisser quelques mots à l’oreille.
— Après tout. On l’a bien fait devant son frère. Alors, pourquoi pas pour elle.
En effet, Brice vient de bénéficier de ce spectacle, il n’y a même pas une heure. Ils l’ont fait devant lui sans qu’il l’ait demandé, juste pour le choquer. Anne mérite bien d’en profiter également.
Cédric se déplace alors pour se placer tête-bêche à côté d’Olivier, et commence à le sucer tandis que son ami fait de même. Leurs sexes sont encore assez raides, ils n’ont pas besoin de se masturber mutuellement et peuvent donc directement commencer à se lécher, malgré le sperme qui reste. Tant pis, ce sera nettoyé en quelques coups de langue, ils ne sont plus à ça près. Chacun se charge donc de rendre la bite de son copain aussi propre que possible, celui sous le regard ravi d’Anne. Celle-ci se réjouissant de pouvoir enfin vivre ce fantasme tant rêvé, elle n’hésite pas à se masturber frénétiquement tout en assistant au spectacle.
Pendant ce temps, les deux garçons ont la surprise de constater qu’ils sont à nouveau en érection. Peut-être en raison de caractère résolument pervers de la situation. Alors, ils décident de continuer à se sucer et se pomper mutuellement la bite avec ardeur. Toujours occupée à se masturber tout en se caressant les seins, Anne les regarde faire tout en gémissant de plaisir. À leur grande surprise, les deux garçons se retrouvent à nouveau au seuil de la jouissance. Ils ne tardent pas à éjaculer presque simultanément, chacun poussant de grands cris rauques perturbés par les longues giclées de sperme tiède qu’ils reçoivent jusqu’au fond de la gorge. Anne n’en peut plus, ce spectacle l’a trop excitée, elle se laisse alors bruyamment emporter par la jouissance qui l’assaille.
Épuisés, les deux garçons s’allongent, le sexe encore endolori. Ils n’ont même pas eu le courage de se nettoyer du sperme qui leur recouvre le bas ventre, le visage et le cou, alors Anne se charge de bien tout nettoyer avec sa langue tout en les embrassant longuement au passage. La plénitude l’envahit. Comblée et heureuse, elle s’allonge entre les deux garçons qui la caressent doucement tout en s’assoupissant.
Brice, qui n’a pas eu la volonté de détourner son regard, est profondément dégoûté. Puisque les trois autres se sont endormis, il en profite pour partir discrètement. Tandis qu’il parcourt le chemin qui le ramène vers sa voiture, il ne peut s’empêcher de pleurer. Est-ce nerveux ? Est-ce le dégoût des autres ou bien de lui ? Il ne sait pas. Mais ces larmes qui coulent sur son visage lui font, malgré tout, un bien fou.
Arrivé sur le parking, il remarque immédiatement la voiture de sa sœur. Il va vers le véhicule mais s’arrête avant de l’atteindre. Non, ce n’est pas en dégradant sa voiture qu’il réglera son problème. Il retourne à la sienne, s’installe au volant et reste quelques instants à prendre des inspirations pour reprendre le dessus et se calmer. Quand il se sent plus calme, il démarre enfin et quitte le parking, laissant Olivier et Cédric sans chauffeur. Il se dit, qu’après tout, l’autre salope, c’est-à-dire sa sœur, pourra bien ramener en ville ces deux petits pédés.
Sur la route, Brice a bien du mal à se concentrer sur sa conduite. Il ne cesse de repenser à ce qui s’est passé, se demandant si c’est sa sœur qui est une salope ou si c’est lui qui est coincé du cul. Pourtant, il vient de se faire sucer par deux mecs. S’il était coincé, il n’aurait jamais accepté une telle chose. La semaine d’avant, c’est même lui qui avait fait un chantage pour se faire sucer. Serait-il attiré par les hommes ? Tout à l’heure, il a même été excité de voir ses copains se faire un 69, tellement excité qu’il en était en érection. Il repense alors à Béatrice et à ses gros nichons. Il la désire toujours autant, ce qui ne manque pas de le rassurer. Ce qu’il me faut, c’est une copine, c’est ce qu’il ne cesse de se répéter. Peut-être que demain, il pourra parvenir à la voir. Elle est assez amie avec Olivier et Cédric, il ne faut pas qu’il se brouille avec eux. C’est alors qu’il revoit la scène de la plage et imagine Béatrice à la place de sa sœur. Non, ce n’est pas acceptable, il finit par en regretter que ses deux copains ne soient pas exclusivement homosexuels.
7. Retour en ville
Brice passant en voiture devant chez Gaëlle, il s’arrête et monte jusqu’à chez elle. À l’heure qu’il est, elle doit être rentrée de TP et ça tombe bien car il a besoin de quelqu’un à qui parler. Trois étages sans ascenseur, ce n’est pas facile, arrivé en haut, il en est tout essoufflé. Il préfère attendre quelques instants devant la porte avant de sonner, le temps que sa respiration reprenne un rythme plus calme.
Quel bruit curieux…
Ce n’est quand même pas lui qui respire ainsi ? Pour en avoir le cœur net, il cesse brièvement sa respiration. Les bruits continuent, cela provient de l’autre côté de la porte. Bizarre. Sans plus attendre, il appuie sur le bouton de la sonnette. Les bruits cessent soudain. Peu de temps après, Gaëlle apparaît à la porte.
— Tiens, salut Brice. Qu’est-ce qui t’amène ?
— Je voulais te parler.
— C’est pressé ?
— Je préférerais que ce soit tout de suite.
— Bon. Entre. Mais je ne suis pas seule.
C’est, en effet, ce que constate Brice en entrant dans le petit studio. Béatrice est déjà là, assise sur le lit, décoiffée, sa jupe et son t-shirt rapidement réajustés. Elle ne porte pas de soutien-gorge, ses gros nichons déforment le tissu et pointent effrontément. Gaëlle, quant à elle, ne porte qu’un léger peignoir sous lequel on peut deviner ses formes agréables. Brice comprend soudain à quoi correspondaient les bruits qu’il entendait de l’autre côté de la porte. C’étaient des gémissements de plaisir. Ces deux salopes étaient en train de se gouiner, c’est sûr. Le monde s’écroule tout autour de lui depuis tout à l’heure. Il se sent entouré de salopes et de pédés qui ne pensent qu’au sexe. Dégoûté de tout et de tous, il se jette sur le lit, non loin de Béatrice et éclate en sanglots, le visage caché dans les draps.
Un garçon qui pleure, ça émeut toujours les filles. L’instinct maternel reprend le dessus. Gaëlle vient s’asseoir à côté de lui et lui frotte le dos tandis que de l’autre côté, Béatrice s’est rapprochée. Les deux copines se regardent un certain temps, dubitatives, puis Gaëlle engage la conversation.
— Qu’est-ce qui ne va pas, mon petit Brice ?
Puis c’est au tour de Béatrice.
— Tu as un gros chagrin ? Raconte-nous tout, ça ira mieux.
Brice cesse ses pleurs, prend une longue inspiration et lâche tout en bloc.
— Ma sœur est une salope. Je viens de la voir se faire prendre par Olivier et Cédric, ces deux pédés. Et maintenant, je me rends compte que vous êtes deux gouines. Y’en a marre !
Béatrice se charge de lui répondre.
— Tout ça ? Eh bien dis donc, tu es gâté. Ceci dit, nous ne sommes pas des gouines, nous aimons aussi les hommes. C’est pareil pour Olivier et Cédric, ils ne font pas que se sucer mutuellement, d’ailleurs il me semble que tu en as déjà profité…
— C’est vrai. Mais maintenant je regrette. Je n’aurais pas dû les emmener à la plage.
— À la plage ? Où ça ?
— Au bord d’un lac, pas très loin. C’était pour leur rendre service.
— C’est sympa, ça.
— Je pensais qu’on allait faire une balade à pied, mais ils sont allés sur une petite plage déserte, ensuite ils se sont mis à poil et ont fait un 69 devant moi.
— Tu n’avais qu’à partir.
— J’ai honte de le dire, mais ça m’a fasciné de les voir se sucer mutuellement. C’était une sensation troublante.
Béatrice repense à la semaine dernière.
— Oui, moi aussi, ça m’a excité de les regarder.
— Ils l’ont fait devant toi ?
— Oui. C’est moi qui leur avais demandé. Après ils m’ont baisée tous les deux. Un devant, un derrière. Quelle vigueur ils ont !
— C’est vrai. Tout à l’heure, ils ont fait ça trois fois de suite. Une fois ensemble, une fois avec ma sœur et une troisième fois encore ensemble devant ma sœur.
— Décidément, tout le monde les regarde se sucer. La semaine dernière aussi, ils l’avaient fait trois fois de suite.
— Je croyais que c’était deux fois.
— Non, car en fait, ils m’avaient déjà fait l’amour séparément avant. Juste après, tu es arrivé, je me souviens. Tu me cherchais, mais je ne voulais pas que tu me trouves. Olivier t’a sucé pour que tu n’insistes pas.
— C’était pour ça ? Je me disais aussi que je n’avais pas eu besoin de beaucoup insister pour qu’il accepte.
Brice s’est assis au bord du lit, Gaëlle en a profité pour se rapprocher de lui.
— C’est à cause de ça que tu te mets dans des états pareils ? Tu ne devrais pas. Profite de la vie comme elle vient.
— Mais c’est ce que je fais, d’ailleurs je me suis laissé faire quand Olivier et Cédric m’ont sucé. Mais vraiment, ma sœur, c’est trop.
— C’est quoi qui est en trop ? Que ta sœur profite des plaisirs du sexe ou bien que tu voies deux copains se la faire sous tes yeux ?
— Je ne sais pas. Je ne sais plus. Elle qui est si bien élevée. Je n’aurais jamais cru ça d’elle.
Béatrice semble absente, elle pense à quelque chose. Soudain, elle prend la parole.
— Elle s’appelle comment ta sœur ?
— Anne.
— Et elle fait quoi comme études ?
— Elle est dans une école de kiné.
— C’est bien elle, alors.
— Quoi donc ?
— J’ai une copine qui est en kiné aussi et qui la connaît. Il parait qu’en début d’année, ils ont fait une petite fête assez arrosée, ça a fini par des gages, elle s’est mise à poil et elle a dû sucer tous les mecs qui étaient présents. Je crois qu’elle a fait une vingtaine de fellations et qu’elle a tout avalé.
Brice s’effondre à nouveau en larmes.
— Non !!! Ce n’est pas possible !
— Mais non ! Je rigole ! C’était pour te prouver que ça pourrait être pire.
— C’est vrai ? Parque ça aurait pu se faire. Ils ont réellement fait une petite fête, Anne n’est rentrée que le samedi matin.
Et si Béatrice était tombée juste ? Gaëlle reprend vite la parole alors que sa copine ne sait plus quoi dire.
— C’est vrai. Il ne faut pas dramatiser. Ça pourrait vraiment être pire, elle pourrait avoir des rapports zoophiles.
— Zoophiles ?
— Oui, avec des animaux. Un chien, par exemple.
Brice s’était calmé, mais il repart de plus belle dans les pleurs et les sanglots. Gaëlle n’y comprend plus rien.
— Ben quoi ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
— On a un labrador à la maison, chez mes parents, un mâle.
— Ça ne veut rien dire.
— Elle a toujours été très copine avec le chien. Elle le sort faire de grandes balades en forêt. Dès fois, il reste dans sa chambre toute la soirée.
Gaëlle et Béatrice se regardent. Que faire ? Béatrice reprend la parole.
— Rassure-moi, ta sœur n’a quand même pas des tenues en cuir dans son armoire ? Est-ce qu’elle sort les nuits de pleine lune ? Elle va souvent dans des cimetières à la nuit tombée ? Comment elle se maquille ?
— Non, non. Rien de tout cela.
— Tu me rassures !
Gaëlle s’est allongée sur son lit, son peignoir commence à s’entrouvrir, laissant apparaître une partie de sa poitrine. Elle est songeuse.
— J’y pense. Béatrice n’a jamais eu l’occasion de voir ton sexe.
Quelle idée curieuse, se dit Brice, lui qui voudrait bien sortir avec Béatrice, il se demande quand même pourquoi Gaëlle a pensé à cela.
— Quelle drôle d’idée !
— Ben oui. Tu as une bite d’une taille exceptionnelle. Tout le monde l’a vue et l’a sucée, je ne vois pas pourquoi Béatrice n’y aurait pas droit.
Cette dernière s’insurge.
— Eh ! Dis donc ! J’aimerais bien choisir qui j’ai envie de sucer !
— Regarde d’abord sa bite, tu décideras ensuite.
Gaëlle regarde à nouveau Brice pour l’inciter à sauter le pas. Celui-ci n’hésite guère, il n’a pas grand-chose à perdre. Alors, il se met debout et retire rapidement ses chaussures, son t-shirt et son pantalon. Il ne lui reste plus que son slip pour tout vêtement. On devine déjà l’ampleur de son membre à travers le tissu. Autant les gros nichons de Béatrice déforment son t-shirt, autant la grosse bite de Brice déforme son slip. Il abaisse alors le dernier pan de tissu qui protégeait sa pudeur des regards lubriques des deux jeunes filles. Le gros membre de chair alors libéré prend toute son ampleur.
Béatrice n’en revient pas de voir un tel prodige de la nature. Elle laisse échapper un murmure admiratif tout en osant une comparaison.
— Déjà, au repos, elle semble être aussi grosse que celle d’Olivier ou de Cédric quand ils sont en érection.
La main de la jeune fille s’approche du long membre encore tout mou. Ses doigts le touchent, elle n’ose pas encore le prendre en main tellement il est impressionnant. Elle se met alors à lui caresser lentement le sexe sous le regard complice de son amie. Béatrice n’en revient toujours pas, cet objet fascinant excite de plus en plus sa curiosité.
— Elle doit être encore plus grosse quand elle est en érection.
Ce que Gaëlle confirme.
— En effet, et il n’y a qu’une façon de le savoir.
Béatrice fait s’allonger Brice, puis elle prend en main sa grosse bite et se met à le masturber. Ce dernier se laisse faire, son sexe ne tarde pas à durcir et se retrouve rapidement en érection. La jeune fille n’hésite pas un instant de plus, elle se penche vers ce gros membre de chair et le prend en bouche. Ce n’est pas facile tellement il est gros, mais le désir est le plus fort. Une sensation bizarre l’intrigue.
— Ton sexe a le goût de sperme.
— C’est normal, puisque je viens de me faire sucer par Olivier et Cédric.
— Ils auraient pu te nettoyer la bite un peu mieux.
— Je crois qu’ils n’avaient pas trop envie.
— Ils n’aiment peut-être pas le goût. Après tout, cela ne fait que quelques jours qu’ils avalent.
Gaëlle réagit.
— Tu dis ça comme si c’était une nouvelle étape pour eux.
Du coup les filles se mettent à discuter entre elles.
— Mais ça l’est. Ils n’arrêtent pas de faire de nouvelles expériences.
— Tu penses qu’ils vont bientôt se sodomiser ?
— C’est peut-être déjà fait !
Brice semble légèrement irrité.
— Bon. Vous arrêtez de parler d’eux ?
Béatrice regarde la bite qu’elle ne suçait plus depuis le début de la conversation.
— Tu trouves que je ne m’occupe pas assez de toi ? C’est vrai qu’elle va finir par ramollir. Allez, je m’y remets.
Et Béatrice reprend le sexe du garçon dans sa bouche et continue sa fellation. Pendant ce temps-là, Gaëlle a retiré son peignoir. Elle enjambe Brice de telle façon que celui-ci puisse lui lécher la chatte. Il s’y prend si bien que la jeune fille le complimente.
— Bravo Brice. Non seulement tu as un très long sexe, mais aussi une très longue langue. Jamais on ne m’avait léchée aussi profondément. Continue, c’est très bon.
Au bout de quelques minutes, le petit groupe décide de varier les plaisirs. Gaëlle va chercher des préservatifs. Béatrice, qui a envie de sentir Brice la pénétrer, se déshabille, puis se met en position pour se faire prendre en levrette, ce qui surprend un peu le garçon.
— Tu veux que je te sodomise ?
— Non. Je veux juste que tu me prennes par derrière. Comme cela, je sentirai mieux ta bite, et elle pourra me pénétrer plus profondément.
— D’accord.
Il vient donc se placer derrière elle et commence par encore lui lécher un peu la chatte pour qu’elle soit bien mouillée pour faciliter la pénétration. Il se redresse alors, prêt à la pénétrer, plus que quelques secondes à attendre, le temps pour Gaëlle de lui envelopper la verge dans le latex.
Une fois ceci fait et sans plus attendre, il pénètre Béatrice. Le premier aller-retour se fait lentement, il faut que le sexe de la jeune fille s’habitue à la taille importante du membre qui la pénètre. Une fois arrivé à fond, Brice s’enquiert du confort de son amie.
— Ça va ?
— Je n’ai jamais été aussi bien remplie. Vas-y, continue.
Brice reprend alors ses allers-retours, lentement au début, puis de plus en plus vite. Béatrice ne tarde pas à gémir de plus en plus au fur et à mesure de l’accélération de celui qui la baise. Gaëlle apprécie également la scène et se masturbe tout en les regardant. Béatrice la regarde fugitivement et l’invite à se joindre à eux entre deux cris. Son amie ne se fait pas prier, elle vient se placer devant Béatrice pour que celle-ci lui lèche la chatte en même temps qu’elle se fait pilonner profondément. De la façon dont elle est placée, Béatrice a ses gros seins qui pendent et s’agitent dans tous les seins au rythme des coups de boutoir de Brice. Ses tétons turgescents ne cessent de frôler les draps et durcissent de plus en plus. Gaëlle et Brice, chacun de leur côté, essayent de temps en temps d’attraper ces gros nichons pour les pétrir et jouer avec les bouts histoire de les faire durcir encore un peu plus.
Béatrice n’en peut plus, le plaisir est trop fort, elle jouit soudainement avec une force incroyable qui déconcerte ses deux partenaires. Épuisée, elle s’effondre sur le lit, le temps de reprendre des forces. Gaëlle retire alors la gangue de caoutchouc du sexe de Brice et se met à le lécher à son tour. Elle n’a pas le temps d’en profiter bien longtemps, le jeune garçon était également au bord de l’éjaculation. De longs jets de sperme bien chaud viennent remplir la bouche de la jeune fille tandis que Brice ne peut s’empêcher de gémir de plus en plus fort pour extérioriser son plaisir.
Épuisé lui aussi, il s’allonge sur le lit à côté de Béatrice. Gaëlle, se rapproche de lui et se met alors à l’embrasser. Il n’a pas le temps de réagir qu’il sent déjà un liquide chaud et visqueux s’écouler dans sa bouche, son propre sperme.
— Ah non, c’est dégueulasse !
— Mais non. Pas plus que quand c’est moi. Tu n’as qu’à avaler, ça passera.
Béatrice et Gaëlle sont de chaque côté de lui, il ne peut pas se lever pour aller cracher ce sperme ailleurs. Tant pis, le plus simple est en effet de tout avaler, alors il le fait. Le plus vite possible pour ne pas avoir le temps de sentir le goût que ça a. Gaëlle est curieuse.
— Alors ? Comment c’était ?
— Gluant !
— Pense un peu à Cédric et Olivier. Ils ne font pas de manières, eux.
— Ce n’est pas pareil. Ils ont l’habitude et ils aiment ça. C’est des pédés.
— Non, ils sont bisexuels. Toi aussi, d’ailleurs.
— Moi ? Je suis bisexuel ? C’est nouveau !
— Mais si. Tu as accepté de te faire sucer par eux, donc tu es un bisexuel passif.
Pendant que Brice est en train de devoir assumer son nouveau statut, deux autres bisexuels, bien actifs, sont en train de se réveiller à plusieurs kilomètres de là.
Cédric vient d’émerger. À côté de lui, Olivier dort encore. Il n’y a plus personne autour d’eux. Anne n’est plus là, en parcourant la plage du regard, il constate que l’autre couple est parti aussi. Quant à Brice, il est bien loin de là, mais ça, Cédric ne le sait pas encore. S’approchant de son ami, il le réveille en lui secouant l’épaule. Olivier se réveille à son tour, encore vaseux.
— Qu’est-ce qu’il y a ?
— Tu as vu l’heure qu’il est ? Ça fait plus d’une heure qu’on dort. Il serait temps de rentrer.
— Mais on n’est pas pressés.
— Je sais, mais Brice a l’air d’être parti et sa sœur aussi.
— Alors, on n’a personne pour nous ramener ?
— C’est bien là le problème.
— Ce n’est pas grave, on va aviser.
Les deux garçons se relèvent, se rhabillent et rangent leurs serviettes dans le sac de plage. Ils reprennent alors paisiblement la direction du parking. Arrivés sur place, ils constatent vite que la voiture de Brice ne fait pas partie des trois voitures encore présentes sur l’aire de stationnement.
Olivier est amer.
— Il est parti sans nous prévenir. Quel enfoiré.
— Attends, peut-être que des baigneurs pourront nous reconduire.
Ils s’avancent jusqu’à la plage, mais celle-ci est déserte au grand dam de Cédric.
— Il n’y a personne.
— Les voitures doivent être à des marcheurs. On ne sait pas à quelle heure ils vont revenir, ni s’ils pourront nous ramener.
— On n’a qu’à appeler les filles.
— J’espère que Gaëlle a terminé son TP.
Olivier sort son téléphone du sac de plage et l’appelle.
— Allô, Gaëlle ? C’est Olivier… Tu ne devineras jamais que qui nous arrive.
À l’autre bout du fil, Gaëlle a deviné.
— Vous êtes à la plage et vous n’avez personne pour vous ramener.
Olivier ne manque pas d’être surpris.
— Comment tu as deviné ?
— Je t’expliquerai. On arrive.
Ayant raccroché son téléphone, Gaëlle va chercher ses vêtements qu’elle avait posés sur une chaise et se rhabille tout en expliquant la situation.
— Bon, je pars chercher Olivier et Cédric.
Béatrice reprend aussi ses vêtements.
— Je t’accompagne.
Quant à Brice, qui se rhabille aussi, il se prépare à partir.
— Bon, ben je vais m’en aller. Il vaut mieux qu’ils ne me voient pas.
Gaëlle, qui n’a mis ni soutien-gorge, ni culotte, lui répond.
— En effet. Je trouve que tu as été un peu limite, là.
— Qu’est-ce que tu voulais que je fasse ? Ma sœur risquait de reconnaître ma voiture sur le parking. Je commençais à avoir des crampes dans mon buisson et je ne savais même pas combien de temps ils allaient rester sur la plage.
— Bon. N’en parlons plus.
Béatrice a également fini de se rhabiller. Elle aussi ne s’est pas donné la peine de reprendre ses sous-vêtements, ses gros seins déforment comme toujours le t-shirt et ses tétons turgescents marquent nettement le tissu de leur empreinte.
Tout le monde sort alors de l’appartement. Brice ne demandant pas son reste quitte immédiatement les deux jeunes filles.
Olivier et Cédric se sont assis sur le petit muret qui sépare le parking et la plage, attendant l’arrivée des filles. C’est alors qu’arrive un groupe d’une dizaine de randonneurs, ils se dirigent vers les trois voitures encore présentes, se désaltèrent, rangent leurs sacs à dos et s’installent dans les véhicules. En moins de cinq minutes, le parking est devenu désert. Il n’y a plus personne aux environs. Une fois la nuit tombée, l’endroit pourrait même sembler sinistre. Heureusement, le soleil est encore haut sur l’horizon et il fait toujours assez chaud.
Les deux garçons se regardent. Cédric se doute qu’il avoir la même idée que son copain.
— Dis donc, on était bien venus se rafraîchir ? Avec tout ça, on n’a même pas eu le temps d’aller se baigner.
— C’est vrai, ça. Profitons-en, on est au bord de l’eau. On peut se mettre nus, il n’y a plus personne.
Sans attendre, ils se déshabillent et courent se jeter dans l’eau pour leur plus grand plaisir. Elle est très bonne, cela aurait vraiment été dommage de ne pas en profiter.
Dix minutes ont passé. Les deux garçons n’ont cessé de jouer dans l’eau comme deux grands enfants, ils ont aussi profité de l’occasion pour se caresser et se masturber mutuellement. Une voiture s’engage sur le parking. L’angoisse les gagne : ils sont nus. Que faire ? Un rapide coup d’œil les rassure, il s’agit des deux filles. Comme le temps passe bien vite quand on s’amuse. Ils doivent à contrecœur sortir de l’eau tandis qu’elles arrivent à leur rencontre.
Béatrice leur fait signe d’arrêter tout en retirant son t-shirt.
— Pas si vite. Vous n’allez quand même pas sortir de l’eau alors que l’on vient juste d’arriver.
Gaëlle est bien d’accord avec son amie.
— C’est vrai ça. En plus, je n’ai toujours pas eu l’occasion de faire connaissance avec eux.
— Tu vas voir, ils sont bien. C’est vrai qu’ils n’ont pas une aussi grosse bite que Brice, mais ils sont deux et ils ont de l’endurance.
Les deux filles ne tardent pas à être nues, elles ont si peu de vêtements à retirer. Elles courent alors en direction de l’eau, la poitrine opulente de Béatrice accompagnant comme toujours ses mouvements avec grâce et sensualité, et rejoignent rapidement les deux garçons qui les attendaient.
En cette période tendue de fin d’année universitaire, où les journées de révision alternent avec les examens, les comptes-rendus de projets et autres TP, il est toujours bénéfique de faire une pause. Ils restent donc près d’une demi-heure dans l’eau à jouer tous les quatre. Seuls, libres, heureux. Les corps se frôlent, chacun n’hésitant pas à caresser les autres chaque fois que c’est possible. Les deux garçons sont presque toujours à la limite de l’érection, les deux filles le vérifient régulièrement en leur tâtant le sexe. Eux aussi, par curiosité, se touchent mutuellement le sexe pour comparer leur état d’excitation.
Le petit groupe sort finalement de l’eau. Joyeux, mais aussi épuisés. Les bites des garçons sont revenues à des dimensions plus raisonnables. Olivier sort de son sac de plage les trois serviettes qu’il avait prévues. En se serrant un peu, il sera possible d’y tenir à quatre. Tous s’allongent, le temps de reprendre leurs esprits, les deux filles placées entre les deux garçons. Elles ne vont pas rester calmes bien longtemps. Béatrice commence à caresser Olivier tandis que Gaëlle fait de même avec Cédric. Rapidement, les caresses se concentrent sur leurs bites, qu’elles parcourent du bout de leurs doigts et de la paume de la main. Les sexes des garçons ne tardent pas à se redresser, elles les prennent alors en main et les masturbent, ce qui a pour effet de les amener rapidement à l’érection. Sans plus attendre, elles se penchent vers l’objet de leurs désirs et commencent à les sucer avec application. Les deux couples improvisés décident rapidement de se placer en position de 69 afin de mieux partager leur plaisir. Les filles ne cessent de gémir de plus en plus fort au fur et à mesure de la progression de leur plaisir, quand aux garçons ils ont de plus en plus de mal à se contrôler. Ils arrivent rapidement à la jouissance en éjaculent dans les bouches des deux jeunes filles tandis qu’elles aussi hurlent leur plaisir sous l’effet des coups de langue qu’elles reçoivent.
Encore défaillantes sous l’effet des sensations agréables dont elles viennent d’être l’objet, les deux jeunes filles reprennent lentement leurs places d’origine. Gaëlle voit alors Béatrice embrasser Olivier et partager avec lui le sperme qu’elle a dans la bouche, elle regarde alors Cédric et l’interroge.
— Toi aussi, tu fais comme ton ami ?
— Si ça te fait plaisir. Je finis par avoir l’habitude.
Elle s’approche alors de lui et l’embrasse à pleine bouche. Cédric profitant de l’occasion pour la nettoyer du sperme qui lui a également coulé sur les joues. Gaëlle reprend la parole quand ils cessent leur étreinte.
— J’avais oublié que vous avaliez votre sperme. Ce n’est pas courant chez des mecs.
— À la longue, ça finit par nous paraître naturel. On n’y fait plus attention.
— Béatrice m’a dit qu’elle avait beaucoup apprécié de vous regarder faire un 69 ensemble.
— Oui. Et alors ?
— Ben…
— Ah non ! Pas encore !
Béatrice vient au secours de son amie.
— Soyez sympas. Même Brice vous a vu faire, alors pourquoi pas elle ?
Olivier réagit à son tour.
— Mais vous ne pensez qu’à ça ! De toute façon, on vient juste d’éjaculer.
— D’habitude, ça ne vous empêche pas de recommencer.
— Oui, mais si on n’a pas envie ?
— Tu as appelé Gaëlle et elle n’a pas hésité à venir vous chercher. Allez, vous pouvez bien faire cela pour lui faire plaisir.
— Bon. Vu comme ça…
Olivier bouge pour se placer tête-bêche avec Cédric. Cela commence à devenir un peu répétitif à la longue, se dit-il. Les deux garçons, qui sont encore un peu en érection, commencent par se lécher mutuellement le sexe. Ce faisant, chacun nettoie le sperme qui s’est écoulé sur la bite de son ami. Une fois ceci fait, ils terminent d’avaler le sperme qu’ils ont dans la bouche et commencent pour de bon une fellation mutuelle sous les regards admiratifs des deux filles. Comme elles sont côte à côte, elles ne tardent pas à se caresser mutuellement. Le plaisir monte de plus en plus et quelques minutes après, elles se placent en position de 69 à côté des garçons pour se lécher mutuellement la chatte tout en les regardant se sucer avec application.
Quelques minutes plus tard, les deux garçons finissent par jouir à nouveau. Les deux filles, qui ont cessé leur étreinte, les regardent faire tout en se masturbant. Le sperme gicle jusqu’au fond de leur bouche, mais aussi sur leurs joues et dans le cou. Ils ne peuvent tout avaler et il en coule aussi le long de leurs lèvres. Ce spectacle pervers et obscène finit d’exciter les deux copines qui jouissent à leur tour, n’hésitant pas à crier bruyamment leur plaisir partagé. Olivier et Cédric se sont assis, récupérant de leurs émotions. Béatrice et Gaëlle se chargent de leur nettoyer la bite et le visage en remerciement du magnifique spectacle qu’ils leur ont offert.
Épuisés et repus de sexe, les quatre compères se rhabillent et regagnent la voiture de Gaëlle. Le soleil commence à passer de l’autre côté de la crête de la colline, l’air se fait plus frais. Il est temps de rentrer. Il y a des examens le lendemain. Tous savent qu’ils se reverront samedi pour une journée qui s’annonce assez chaude.
8. Métamorphose
La semaine s’est écoulée lentement. Chaque jour, des examens, un le matin et un autre l’après-midi. Une cadence épuisante. Durant tout ce temps, Olivier et Cédric n’ont cessé de penser au week-end prochain. Ce rythme effréné et cette attente insupportable leur ont donné l’impression que le temps n’avançait pas. La fatigue, le stress, l’impatience, la chaleur, tout cela les a rendus de plus en plus nerveux. Chaque soir, pour se détendre un peu et parvenir enfin à s’endormir, ils se sont sucés mutuellement. N’hésitant plus à tout avaler, car au delà du plaisir de recevoir le sperme d’un ami dans la bouche, c’était aussi pour ne pas avoir à nettoyer ce qui aurait pu s’écouler sur le canapé.
De jour en jour, l’anxiété s’est faite de plus en plus forte. Vendredi soir, les examens sont enfin finis, mais le stress est encore loin d’être retombé. Comme ces derniers jours, ils se sont mutuellement donné du plaisir, mais après s’être couché chacun dans sa chambre, le sommeil n’a pas réussi à prendre le dessus.
Il est une heure du matin, quand Cédric, qui n’arrive toujours pas à s’endormir, se relève pour aller regarder la télé. Il surprend alors Olivier, en train de se masturber devant un film porno.
— Ah, toi aussi, tu n’arrives pas à dormir ?
— Non, je suis trop nerveux. Viens donc te joindre à moi.
— Avec plaisir. Ce sera meilleur que la branlette.
— Et si on s’enculait un peu, pour changer ?
— Oui, Pourquoi pas… J’aime bien ta façon de le dire.
— Mais cette fois-ci, c’est moi qui commence.
— Bon, d’accord.
Tout aussi excités l’un que l’autre, Cédric va chercher une grande serviette de bain qu’il déploie sur le canapé tandis qu’Olivier est allé chercher la crème solaire et a déjà commencé à s’en enduire le sexe. Cédric se met alors en position, prêt à recevoir en lui la bite de son copain. Celui-ci se place derrière lui. Tout en se masturbant d’une main pour se mettre en érection, de l’autre main, il lui met un doigt, puis deux sans éprouver de résistance.
— Je constate que tu es toujours aussi accueillant.
— Vraiment ?
En guise de réponse, Olivier présente son sexe raide face à l’anus de son ami et commence à s’y enfoncer. Il n’a aucun mal à le pénétrer en quelques secondes.
— Tu vois. Aucune difficulté.
— Au moins, ça ne me fait pas mal.
— Tant mieux pour toi.
Olivier se met alors à le pilonner, d’abord doucement, puis en accélérant progressivement tout en prenant son ami par les hanches pour le pénétrer bien à fond. L’excitation monte et ses gémissements avec, il lui semble que Cédric aussi laisse échapper quelques soupirs de plaisir. Quelques minutes plus tard, c’est la jouissance, brutale et soudaine. De longs jets de sperme envahissent les tripes de Cédric tandis qu’Olivier ne peut s’empêcher de laisser échapper quelques cris qui traduisent l’intensité de son plaisir.
S’étant retiré et assis sur le canapé, Olivier fait part de ses impressions à son ami.
— Dis donc, tu n’aurais pas pris du plaisir, par hasard ?
— Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
— Je t’ai entendu gémir. Ou alors c’était la douleur ?
— Non, ça a été.
Cédric s’est essuyé les fesses du sperme qui en coulait et s’est assis à son tour, le sexe déjà en érection, ce qu’Olivier remarque immédiatement.
— Apparemment, ça t’a excité, de te faire enculer.
Cédric ne peut qu’acquiescer tout en souriant à son ami.
— J’aurais dû mal à le nier. Mais maintenant, c’est à ton tour et comme tu le vois, je suis déjà prêt à te la mettre.
— Eh oui !
Résolu à se faire pénétrer le cul à son tour, Olivier se met en place sur la serviette tandis que son ami s’enduit de crème solaire sa bite déjà toute raide. Cette fois-ci, il semble plus détendu, ce que constate immédiatement Cédric, car il parvient plus facilement à lui introduire un premier doigt. Il essaye ensuite avec son sexe en érection et là aussi, l’introduction est plus facile.
— Je constate avec plaisir que toi aussi, tu es plus accueillant.
— Oui, ça va mieux.
— Comme ça tu auras moins mal.
— Oh, je n’avais pas vraiment eu mal la dernière fois.
Cessant la conversation, Cédric préfère se concentrer sur la pénétration. Les premiers allers-retours sont plutôt doux et lents, mais il ne tarde pas à accélérer son rythme et à le prendre par les hanches pour aller bien à fond, tout comme l’a fait son copain. Cela ne dure pas bien longtemps, Cédric étant passablement excité, il ne tarde pas à éjaculer dans le cul de son copain.
Olivier s’étant essuyé du sperme qui coule entre ses fesses, il va dans la salle de bains et dépose la serviette dans le panier de linge sale. Il retourne alors vers sa chambre et constate que Cédric a laissé sa porte ouverte alors qu’il s’est déjà couché.
— Tu ne fermes pas ta porte ?
— Non. Il fait trop chaud.
— C’est vrai, mais je ne sais pas s’il y a vraiment de l’air qui circule.
— Avec la porte fermée, j’ai l’impression d’étouffer.
— Je comprends.
— Je suis stressé. Je suis tellement impatient de revoir les filles.
— Moi aussi. Je sens que je n’arriverai pas à dormir.
— On peut toujours discuter, si tu veux.
— Pourquoi pas…
— Viens donc t’allonger, ce sera mieux.
Olivier rejoint donc Cédric dans son lit. Les deux garçons discutent de Béatrice et de Gaëlle, mais parlent aussi d’Anne et de son frère. Lentement, le sommeil finit par les gagner. Ils finissent par s’endormir côte à côte, il est presque deux heures du matin.
La nuit s’est écoulée. Trop courte. Il est huit heures lorsque Cédric se réveille. Le soleil perce à travers les stores roulants. Couché sur le côté, il constate immédiatement qu’un bras fait le tour de son corps. Il se met alors sur le dos et constate que c’est Olivier qui l’enlace tout en dormant. Ce qui s’est passé durant la nuit lui revient alors à l’esprit. Il se dégage doucement de l’emprise de son ami pour ne pas le réveiller et se dirige vers la salle de bains après avoir refermé sans bruit la porte de la chambre.
Cédric est en train de se raser le sexe lorsque Olivier entre à son tour dans la salle de bains.
— Tu ne négliges aucun détail.
— Elles ont l’air de bien aimer nos sexes lisses, alors autant faire ça bien.
— Je comprends. Je vais faire pareil.
— J’ai fini, tu vas pouvoir prendre ma place.
Olivier commence par se raser le visage tandis que son ami passe sous la douche. Il finit de s’occuper de ses parties intimes alors que Cédric a fini de se laver. Plutôt que de le laisser quitter la douche, il vient au contraire le rejoindre dans la cabine. Celle-ci n’est pas très grande et les deux garçons sont l’un contre l’autre. Ils sentent immédiatement que leurs sexes sont en train de se redresser alors qu’ils n’ont même pas encore commencé à se toucher.
Le désir est fort, ce n’est pas facile d’être raisonnable, Olivier s’en inquiète quelque peu.
— On devrait peut-être se réserver pour tout à l’heure ?
— Je ne peux pas, je suis trop anxieux. J’ai besoin de me calmer.
Et sans attendre, Cédric se met à masturber son copain qui se met à lui rendre la pareille. C’est quand même meilleur, un sexe tout doux, juste rasé. Ils ne cessent de se caresser mutuellement le pubis et les testicules de leur main libre pour éprouver autant que possible la douceur de leurs parties intimes. Se retrouvant très rapidement en érection, ils sont pris dans une frénésie de branlette mutuelle et ne cessent que lorsqu’ils se sont éjaculés l’un sur l’autre.
Du coup, Olivier doit à nouveau se laver le sexe et le ventre tandis que son copain a commencé par se laver les cheveux, il en profite pour le savonner en même temps. Cédric se laisse faire de bonne grâce tandis que son ami lui lave le sexe, il se retourne ensuite pour qu’il lui lave aussi le dos, puis les fesses. Olivier s’accroupit alors pour s’occuper des jambes de son copain. Cédric se retourne, sa bite toujours à moitié en érection se retrouve alors en contact avec la joue se son ami, qui la prend immédiatement en bouche pour le plaisir de la sucer.
Cédric apprécie cette délicate attention, mais souhaite malgré tout demeurer raisonnable.
— C’est sympa, ce que tu me fais, mais cette fois-ci, je préférerais attendre l’arrivée des filles.
Son copain retire alors la bite de sa bouche.
— Tu as raison. Soyons patients.
Une fois séchés, ils vont s’allonger sur le canapé et allument la télé en attendant patiemment l’arrivée des jeunes femmes. Cédric est toujours aussi nerveux.
— Vivement qu’elles arrivent.
— Oui, je ne tiendrai pas longtemps. Pourvu qu’ils ne passent pas des images excitantes à la télé.
— Tout de même… À l’heure qu’il est, il n’y a que des dessins animés pour les enfants.
— On ne sait jamais, si c’est Catwoman, je risque d’avoir une érection.
Heureusement pour eux, la sonnette se fait entendre. Les deux garçons se ruent vers la porte d’entrée, ils sont déjà à moitié en érection.
Quand ils ouvrent la porte, leurs sexes se redressent encore un peu plus. Gaëlle s’est vêtue d’une robe de tulle légèrement transparente, on parvient à entrevoir le bout de ses seins. Le tissu lui descend jusqu’aux genoux, mais on parviendrait presque à deviner le reste de son corps. Pourtant, il n’est pas possible de voir sa culotte, est-ce que le tissu n’est pas assez transparent ou est-ce qu’elle n’en porte pas ?
Cédric glisse quelques mots à l’oreille de son ami.
— Tiens, voilà Catwoman !
Malgré sa tenue osée, Gaëlle s’adresse aux garçons comme si de rien n’était.
— Salut les garçons ! Ça va ?
Olivier lui répond le premier tout parcourant son corps du regard.
— Oui, en forme. Et toi, ça a l’air d’aller aussi ?
— Tout à fait. Je me sens bien.
Il s’avance alors vers elle et l’embrasse sur la bouche tout en lui caressant le flanc, puis sa main descend à la recherche d’une éventuelle culotte. Rien ne vient accrocher ses doigts, apparemment cette petite cochonne ne porte rien sous sa robe. Cédric se manifeste alors.
— Laisse-en un peu pour les autres.
Olivier se sépare alors de Gaëlle, son sexe est déjà en érection. C’est alors au tour de son copain d’embrasser langoureusement la jeune fille tout en lui pelotant les seins. Quand ils se séparent à leur tour, elle est encore sous l’effet de cet accueil chaleureux.
— Eh bien, vous êtes en forme tous les deux. Vous allez rendre Béatrice jalouse.
Après cette brève prise de contact, les garçons sont déjà tous les deux en érection. Ils n’ont pas encore tout vu. Gaëlle s’avance, dévoilant Béatrice, dont la tenue n’a rien à envier à celle de sa copine. Elle s’est vêtue d’un chemiser blanc légèrement transparent qu’elle a laissé entièrement déboutonné. Sous celui-ci, on peut voir un bustier en dentelle noire qui a la lourde tâche de maintenir en place ses gros nichons que l’on entrevoit par moments. Pour tout autre vêtement, elle porte une minijupe noire. Porte-t-elle quelque chose dessous ?
Olivier l’embrasse le premier, ne résistant pas au plaisir de lui peloter les seins en même temps. Cédric ne parvient pas à attendre plus longtemps et se joint à eux alors que son copain l’embrasse toujours. C’est maintenant quatre mains qui la caressent et lui parcourent le corps. Aucun des deux garçons n’essaye de passer sous la jupe pour savoir jusqu’où elle est allée, peut-être parce qu’ils se doutent qu’elle ne porte rien dessous.
Après tout, il y a d’autres moyens de le savoir. Olivier prend la parole tandis que Cédric continue de flirter avec Béatrice.
— Un petit rafraîchissement avant de commencer ?
Les deux filles acquiescent, Olivier va chercher dans le frigo des boissons fraîches et les pose sur la table du salon tandis que Cédric apporte quelques verres. Les deux filles s’asseyent face à eux, sur le canapé. Béatrice ayant croisé les jambes, il n’est pas possible pour les garçons d’en savoir plus sur sa tenue. En fait, elle l’a fait exprès, juste pour le plaisir de voir le regard frustré des deux garçons.
— Qu’est-ce qu’il vous arrive ? Vous cherchez quelque chose ?
Cédric lui répond sans hésiter.
— On se demande comment tu es habillée en dessous.
— Évidemment. Du coup, comme je croise les jambes, vous êtes déçus.
— Un peu, oui.
— Peut-être que si je décroise les jambes, vous serez encore plus déçus…
— Je ne pense pas. D’ailleurs, je parie que tu es toute nue sous ta jupe.
— Et toi, Olivier ?
— Je suis d’accord avec Cédric.
— Bon. Et qu’est-ce que tu paries, Cédric ?
— Ben, je ne sais pas… Voyons… Si tu es nue dessous, on vous prend toutes les deux, tout de suite.
Béatrice lui répond tout en admirant son érection, un petit sourire malicieux au coin de la bouche.
— Vous êtes vraiment surexcités tous les deux. Vous pensez vraiment pouvoir disposer de nous maintenant ?
Elle prolonge alors son propos en décroisant ses jambes. Ceci permettant aux deux garçons d’apercevoir enfin la fente de son sexe. Ils laissent déjà éclater des cris de joie, mais elle modère vite leur ardeur.
— Pas si vite ! Vous n’avez pas tout vu…
Elle remonte alors sa jupe. Ce n’est pas un simple bustier qu’elle porte, mais un body fendu à l’entrejambe.
— Vous avez perdu. Je porte quelque chose sous ma jupe.
Stupéfaits et déçus, ils ne répondent rien. C’est Gaëlle qui reprend la conversation.
— Dommage pour vous ! Vous ne nous sauterez pas tout de suite. Je vous rassure, ce n’est que partie remise. Donc, nous avons gagné le pari. Qu’est-ce qu’on leur demande ?
Olivier s’insurge.
— C’est de la triche ! Vous connaissiez déjà la réponse au pari.
Béatrice lui répond du tac au tac.
— Tant pis pour vous. Vous étiez tellement excités que vous n’avez même pas réfléchi. Vous, les mecs, vous avez vraiment le cerveau dans la bite ! Pour la peine, vous allez prendre toutes les poses que Gaëlle vous demandera, sans discuter.
Les deux garçons se regardent. Après tout, cela aurait pu être pire. Ils acceptent donc sans discuter plus.
Gaëlle s’installe sur le canapé, disposant ses crayons à côté d’elle. De son côté, Béatrice a retiré son chemisier et sa minijupe. Juste vêtue de son body fendu, elle va se placer à côté des deux garçons. Leurs sexes, qui avaient commencé à se ramollir, se redressent à nouveau. Béatrice s’en rend compte et cela lui donne une idée de pose. Elle se place entre eux et prend leurs bites en main et fait mine d’avancer. Gaëlle trouve l’idée intéressante et se met à dessiner la scène avec frénésie.
Gaëlle ne tarde pas à finir son dessin.
— C’est bon, j’ai terminé.
— Qu’est-ce qu’on prend comme pose, maintenant ?
— Fais ce que tu préfères, tu m’as l’air bien inspirée.
— D’accord.
Béatrice réfléchit un bref instant puis demande aux deux garçons de se mettre face à face à genoux. Elle se met alors entre eux en faisant mine de se faire prendre par Olivier tout en suçant Cédric. Gaëlle ne semble pas convaincue de la pose.
— Non, ça ne va pas.
Béatrice semble déçue. Cette pose lui plaisait tant.
— Pourquoi ?
— Tout cela manque de dynamisme. C’est trop statique. Il faudrait du mouvement.
Avant écarté son carton à dessin, elle prend quelque chose dans sa trousse et se lève pour l’apporter à Olivier. Il s’agit d’un préservatif.
— Voilà. Avec ça. Il n’y aura aucun problème.
Olivier ne se fait pas prier, son sexe est déjà légèrement en érection. Pour l’être complètement, il approche sa main du sexe entrouvert de Béatrice et commence à le parcourir de ses doigts. La jeune fille, surprise un instant, se laisse faire et gémit légèrement sous les caresses. Encouragé, son partenaire continue et introduisant un doigt, puis deux, dans sa fente, déjà largement humide.
Il n’en aura pas fallu plus pour que le sexe d’Olivier se redresse fièrement. Sans plus attendre, il le recouvre de la protection de latex tandis que Béatrice s’inquiète.
— C’est déjà fini ?
— Ce n’est que le début. Tu vas voir.
Joignant le geste à la parole, il présente sans plus attendre son sexe bandé à l’entrée de l’intimité de son amie, ce qui ne manque pas de la rassurer.
— C’est mieux ainsi. Continue.
Ce qu’il fait immédiatement en la pénétrant. Béatrice laisse alors s’échapper un profond gémissement sans équivoque. De son côté, Cédric s’approche un peu plus de Béatrice. Elle s’en rend immédiatement compte, et prend dans sa bouche ce sexe déjà près de l’érection. Il n’en faut pas plus pour que Cédric bande pour de bon, appréciant à sa juste valeur la fellation que lui prodigue Béatrice.
L’étreinte est agréable et les deux garçons resteraient bien volontiers assez longtemps à pénétrer Béatrice, l’un par la bouche et l’autre par le sexe, mais cette dernière ne l’entend pas ainsi. Dès que Gaëlle annonce qu’elle a terminé son dessin, elle se relève. Laissant ainsi ses deux partenaires assez déçus, même si Olivier est le seul à exprimer son regret.
— Déjà ? On aurait pu terminer.
Gaëlle lui répond tandis qu’elle change de feuille de papier.
— Je vais faire un autre dessin. Alors Béatrice, qu’est-ce qui te dirait, comme pose ?
— J’en ai un peu marre de poser. Si tu les dessinais tous les deux ?
— Pourquoi pas. Voyons voir… Vous êtes déjà bien en forme, tous les deux. Et si vous vous faisiez du bien mutuellement ?
Cédric s’offusque.
— Quoi ? Tu veux nous dessiner en train de nous sucer ?
— Ben oui.
— C’est dégueulasse !
— Arrête, vous l’avez déjà fait devant nous, et l’on ne reconnaîtra pas vos visages. En plus, celui-là, je vais me le garder pour moi.
Béatrice renchérit.
— De toute façon, vous avez perdu votre pari. Vous nous devez une faveur.
Les deux garçons se placent alors en 69, l’un à côté de l’autre, un peu à contrecœur. Ils en ont un peu marre de toujours se sucer mutuellement devant les filles. Avant de commencer, Cédric retire le préservatif qu’Olivier a oublié de retirer.
Tous les deux en érection, ils commencent immédiatement à se sucer à pleine bouche. Gaëlle essayer de dessiner la scène, mais ce n’est pas facile, Béatrice s’est placée entre ses jambes, a soulevé sa robe de tulle est s’est mise à la lécher tout en se masturbant. Les deux garçons s’en sont rendu compte et cela augmente encore leur érection. Déjà assez excités, ils ne tardent pas à jouir, chacun dans la bouche de l’autre. Les cris poussés par Gaëlle expriment clairement qu’elle apprécie au plus haut point cette situation nettement perverse, tandis qu’elle se fait lécher par sa copine. Béatrice se relève alors pour profiter un peu, elle aussi, de ce spectacle délicieux. Les deux garçons viennent alors s’asseoir sur le canapé. Les deux filles se chargeant de les nettoyer du sperme qu’ils ont sur le sexe et le visage en les léchant consciencieusement.
C’est alors que la sonnette de la porte d’entrée retentit à nouveau.
Olivier se lève d’un bond et va jusqu’à la porte. C’est au moment de l’ouvrir qu’il réalise qu’il est nu. Il préfère alors parler à travers la porte.
— Oui ? Qui est-ce ?
— C’est Brice !
Olivier se retourne vers ses amis, l’air fatigué. Il exprime alors son sentiment à voix basse.
— Encore ?
Cédric demeure philosophe.
— Fais-le entrer. Il nous a déjà vus tous à poil. Peut-être qu’il finira par en avoir marre et qu’il arrêtera de venir nous gonfler.
Olivier ouvre donc à Brice. Celui-ci ne peut cacher sa surprise lorsqu’il découvre le petit groupe qui se vautre dans la luxure face à lui. Béatrice, toujours vêtue de son body en dentelle s’adresse à lui en premier.
— Qu’est-ce qui t’arrive ? Viens donc t’amuser avec nous.
— Je ne sais pas. Je passais comme ça.
— Mais si. Gaëlle était en train de faire des croquis. Tu pourrais poser pour elle.
Olivier a refermé la porte et pousse Brice pour le faire avancer vers le canapé. Il en profite pour essayer de le convaincre tout en lui tapotant l’épaule.
— C’est une bonne idée. Gaëlle dessine super-bien. Vu ton physique, ça va sûrement faire de très beaux dessins.
Gaëlle prend la parole à son tour.
— Ne t’inquiète pas. Nous t’avons déjà vu nu, et tu n’as pas à rougir de ton physique.
Brice se laisse finalement amadouer et retire rapidement ses vêtements. Une fois nu, il s’adresse à Gaëlle.
— Bon, alors. Qu’est-ce que je prends comme pose ?
— Mets-toi là. Cédric et Olivier se mettront de chaque côté.
Les garçons prennent la pose, Gaëlle apportant alors quelques correctifs.
— Rapprochez-vous encore. Je veux que vous sentiez le contact de vos corps.
Tandis qu’Olivier et Cédric se placent tout contre Brice, ce dernier commence à se sentir mal à l’aise.
— Eh, j’espère que vous allez rester calmes.
Olivier se doute bien de ce à quoi pense Brice. Il lui répond tout en laissant aller sa main le long de son dos.
— Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu as peur de nous ?
— Ne commence pas à me tripoter, espèce de pédé.
— Oh, les grands mots. Ça ne t’a pas gêné quand on t’a sucé.
Brice n’a pas grand-chose à répondre à cela. Dans le même temps, Cédric se saisit du sexe de son camarade et commence à le masturber tandis d’Olivier continue à lui caresser les fesses. Gaëlle semble apprécier la scène et commence un rapide croquis.
Même si son dessin prend facilement forme, un détail ne lui convient pas et elle en fait part à Brice.
— C’est vraiment dommage que tu ne te rases pas le sexe comme le font tes copains.
— Et puis quoi encore ?
— Pourtant, je pourrais mieux dessiner ton sexe. Tu n’as jamais regardé d’œuvres d’art classique, peintures ou sculptures ? Les sexes sont nus.
— Je ne veux pas me raser le sexe. C’est un truc de pédé.
Olivier resserre sa main sur le sexe de Brice.
— C’est pour nous que tu dis ça ?
— Eh lâche-moi, tu me fais mal !
Cédric ne relâche pas son étreinte, bien au contraire. Tout en maîtrisant Brice, il glisse quelques mots à l’oreille d’Olivier qui s’absente le temps d’aller chercher une chaise et une bobine de ficelle. En quelques secondes, les deux garçons font asseoir Brice sur la chaise. Le temps qu’il reprenne ses esprits et que la douleur se dissipe, il est déjà solidement attaché à la chaise par les pieds, les mains et la taille.
Brice n’a pas le temps de demander pourquoi il a été attaché que l’explication vient à lui. Cédric revient en effet de la salle de bains. Il tient dans ses mains, un ciseau, un rasoir et de la mousse à raser. Sans attendre, il commence par couper les plus longs poils au ciseau. Une fois le plus gros débroussaillé, il fait couler la mousse à raser et commence à l’étaler. Les deux filles, assez excitées par la scène ont commencé par se masturber, rapidement elles viennent participer au rasage au côté de Cédric, sous le regard amusé d’Olivier qui se masturbe également.
Le sexe de Brice se retrouve rapidement à nu. Après un dernier essuyage, c’est enfin l’occasion pour tous de découvrir à nouveau la bite de leur copain enfin mise en valeur. Ainsi rasée, du pubis aux testicules, elle semble encore plus imposante, plus excitante, plus tentante. Cédric et Olivier prennent les devants, ils sont les premiers à se pencher vers lui pour le sucer tandis que les deux filles continuent de se masturber tout en admirant cet imposant membre. Se partageant la tâche, ils le lèchent et le sucent en alternance, profitant de cette belle bite alors qu’elle est vient enfin d’être rasée pour la première fois. C’est ensuite les filles qui prennent le relais tandis que les deux garçons sont allés chercher des préservatifs, pour pouvoir les pénétrer en levrette.
Au bout de quelques minutes, Olivier s’adresse fièrement à Brice.
— Tu vois qu’on n’est pas pédés. On baise aussi des filles !
— Ça ne suffit pas.
Olivier est prêt à éjaculer, il se retire de Gaëlle et s’avance vers Brice tout en lui répondant.
— Alors, tu vas voir l’effet que ça fait.
Et tout en disant cela, Olivier vient se branler à côté de Brice, qui étant attaché ne peut pas bouger. Il ne tarde pas à lui éjaculer sur le visage. Son camarade crie alors pour exprimer son mécontentement, ce n’est qu’ensuite qu’il réalise qu’il n’aurait pas dû le faire. En ayant ouvert la bouche, il y reçoit du sperme malgré lui, la quantité étant importante, il est même probable qu’il en ait avalé un peu.
Voir enfin Brice se faire décharger dans la bouche, cela achève d’exciter Cédric qui se retrouve lui aussi au bord de la jouissance. Il se retire sans plus attendre, ôte son préservatif et vient à son tour se masturber près du visage de Brice. Son excitation est telle que deux allers-retours lui suffisent pour jouir. De gros jets de sperme giclent et s’écoulent sur le visage de son camarade. Cette fois-ci, Brice préfère rester muet, histoire de ne pas risquer d’en avaler encore un peu plus.
Les deux filles se relèvent alors et entreprennent de nettoyer consciencieusement le visage de Brice de tout le sperme qui y a coulé. Une fois ceci fait, elles l’embrassent goulûment. Amadoué, il se laisse faire, du coup il se retrouve à partager le sperme qu’elles ont dans la bouche et même à en avaler encore un peu plus.
Pendant ce temps, Cédric a retiré les liens qui entravaient son copain. Quelle va être sa réaction ? Sans attendre, Olivier retourne le sucer, Brice se laisse faire sans rien dire. C’est ensuite Cédric qui le suce à nouveau, puis Gaëlle et pour finir, c’est Béatrice qui la prend dans sa bouche. Elle sent le membre vigoureux se raidir encore un peu plus, Brice laisse alors échapper un grognement profond et dans le même moment, il remplit la bouche de Béatrice d’une grande rasade de sperme bien tiède. Sa jouissance est longue et la jeune fille peine à tout garder entre ses lèvres.
Quand il a fini de jouir, Béatrice vient l’embrasser à pleine bouche. C’est encore l’occasion de lui faire boire du sperme, le sien cette fois-ci, tandis que Gaëlle se charge de lui nettoyer le sexe.
Tous sont épuisés. À la jouissance succède un moment de fatigue. Olivier va chercher à boire. Tous restent sur le canapé, serrés les uns contre les autres, buvant une boisson fraîche tout en se caressant mutuellement. Inspirée, Gaëlle retourne prendre son carton à dessin et fait quelques croquis de cette scène.
Alors qu’Olivier et Cédric discutent avec Béatrice, Brice demeure silencieux, comme absorbé par ses idées. Au bout d’un temps, il se met à se caresser le sexe, surpris par les nouvelles sensations dues à l’épilation de ses parties intimes. Gaëlle s’est rendu compte de son comportement, elle lâche son carton à dessin et s’approche de lui.
— Il y a quelque chose qui ne va pas ?
— J’ai l’impression d’avoir fait fausse route depuis longtemps.
— Comment cela ?
— J’étais opposé à l’épilation et en fait, c’est très agréable d’avoir le sexe nu. J’étais contre les rapports sexuels entre mecs et je me suis volontairement fait sucer par Cédric et Olivier. Je n’imaginais vraiment pas que j’avalerais du sperme, je l’ai fait et ça ne m’a même pas dégoûté.
Olivier, Cédric et Béatrice ont cessé de discuter entre eux quand Brice a commenté son explication et ils se sont mis à l’écouter. Maintenant, Brice se tourne vers les deux garçons pour leur parler directement.
— J’ai vraiment l’impression d’avoir été un connard et de vous avoir pris pour ce que vous n’étiez pas. Maintenant, j’ai vraiment envie de me faire pardonner. Je pense savoir ce qui vous ferait plaisir.
Brice se lève alors, s’avance vers les deux garçons, s’agenouille, prend leurs sexes dans ses mains et commence à les masturber. Pour Olivier et Cédric, la surprise est rapidement remplacée par le plaisir. Surtout pour Cédric lorsqu’il voit le visage de son copain s’approcher de son sexe. Va-t-il le faire ? L’hésitation pouvant le faire reculer, Brice préfère ne pas attendre plus. Il prend donc le sexe de son ami dans sa bouche et commence à le sucer. Quelle curieuse sensation, se dit-il, tout en continuant de plus belle. Pour un débutant, il s’y prend plutôt bien. Cédric sent rapidement monter la jouissance en lui et il le signale à son ami. Malgré tout, Brice continue sa fellation jusqu’au bout et reçoit dans la bouche toute la giclée de sperme de son ami.
Fermement décidé à continuer, Brice achève d’avaler ce qui lui reste dans la bouche et s’approche ensuite du sexe d’Olivier. Ce dernier n’a cessé de se masturber tout en regardant son copain se faire sucer, c’est maintenant son tour. Brice le prend en bouche et commence avec application la deuxième fellation de sa vie. Olivier était déjà sérieusement excité, il ne tarde pas à jouir à son tour, ne se donnant pas la peinte de prévenir Brice, puisque celui-ci semble décidé à tout avaler. Et c’est exactement ce qui se passe, pour la deuxième fois, Brice reçoit tout dans la bouche et s’applique à ne rien recracher.
Olivier et Cédric sont épuisés, ils restent vautrés sur le canapé sans bouger. Quant à Brice, il est retourné s’asseoir à côté de Béatrice. Celle-ci voit désormais Brice sous un nouveau jour.
— Je ne m’attendais pas à cela de ta part.
— Tant pis, mais je me sens mieux ainsi.
— Mais non ! Ce n’était pas une critique… Bien au contraire…
— Comment cela ?
— Ça m’a plu de te voir faire ton mea culpa et les sucer pour te faire pardonner. Maintenant tu me sembles plus humain, plus fragile. Je sais que tu voudrais bien sortir avec moi. Cela fait plusieurs semaines que tu n’arrêtes pas de me courir après. Et moi je t’évitais parce qu’avec tes grands airs, tu me gonflais. Mais après ce que tu viens de faire, ça change tout.
Brice n’ose y croire.
— Tu veux dire que tu voudrais bien sortir avec moi ?
— Disons que ton changement de comportement fait que je suis prête à faire un essai.
— Un essai ?
— Jusqu’à la publication des résultats des examens. Ça te va ?
— Bien sûr. Je suis super content. Quand je pense à tout ce que j’ai fait pour que tu t’intéresses à moi et qu’il a suffi que je suce deux copains.
— Eh oui. Et puis aussi parce que tu as le sexe rasé. Il faudra que tu continues à te le raser maintenant.
— Si ça te fait plaisir, pas de problème. Rasage ou épilation, comme tu voudras.
Brice se lève, ne parvenant à contenir tout ce bonheur qui l’assaille. Ses yeux se brouillent, on devine que ses larmes sont proches, il est en train de se faire submerger par l’émotion.
— Je suis trop content. Ça va être une super semaine, et peut être que ça ne sera qu’un début. J’ai une idée : si on faisait une fête chez moi pour fêter les résultats des examens ?
Tous sont d’accord. Dans une semaine, ce sera la fête chez Brice.
Béatrice se lève à son tour et commence à se rhabiller.
— Puisque nous n’avons qu’une semaine pour nous découvrir, ne perdons pas un instant et partons donc faire un tour tous les deux.
Brice s’empresse d’enfiler aussi ses vêtements. En quelques minutes, les deux tourtereaux sont prêts à partir. Sans plus attendre, ils prennent congé de leurs amis.
Une fois le couple parti, Gaëlle reste seule avec les deux garçons. Cédric est un peu déçu.
— Je suis dégoûté. Il réussit à se faire une fille grâce à nous et on est toujours tous seuls.
Gaëlle lui répond malicieusement.
— Mais non, tu n’es pas seul, je suis toujours là…
Elle continue sa phrase tout en se tournant vers Olivier, l’air malicieux
— Et je ne veux pas faire de jaloux !
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